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Hollande
27/05/2013 à 13h39
Mais quels efforts pour la profession en France ???
Faut arrêter de déconner un peu, les confrères allemands ont fait beaucoup d'efforts: leur situation est passé de largement meilleure à celle des dentistes français à bien meilleure que celle des dentistes français.
Quels efforts peuvent-ils encore être fait par les confrères français ??? On a les tarifs les plus bas du monde développé, les charges fiscales les plus élevées du monde développé, le taux d'employé par dentiste le plus bas du monde développé.
Franchement, je vois pas ce qu'on peut faire de plus ? Aller faire le ménage chez le député de ma circonscription ?
Faut arrêter de déconner cinq minutes.
27/05/2013 à 13h54
Les dentistes allemands travaillent dans un système bien moins vicieux que le système français et gagnent très bien leur vie.
Penser qu'ils veulent venir en France est , excuse moi ameli, un raisonnement typique du français vivant dans l'illusion.
27/05/2013 à 14h09
ameli écrivait:
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je suis frontalier et germanophone. Je suis en grande
> partie de "culture" teutonne. Je bouffe des currywurst, de la kartoffelsalat et
> des frikadellen.
Je comprends mieux ta critique déplacée de l'appel du 18 juin 1940 et des héros , français libres, ayant répondu à cet appel.
Elsassich sech geut , tournés vers la France pas vers l'outre-Rhin.
27/05/2013 à 15h31
wakrap écrivait:
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> Cultiver son jardin pourrait devenir un acte criminel
C'est ridicule, en effet. Et je trouve étonnant que tu protestes.
La liberté des petits cultivateurs (de cultiver et de vendre leur production) se frotte à celle des grainetiers industriels, et ça crée des zones de conflits. Du coup, la loi s'en mêle et rectifie le déséquilibre.
En effet, en Droit, il y a une discrimination manifeste : Monsanto est obligé de faire valider ses graines par un organisme agréé, et non les petits agriculteurs. Il y a rupture de l'égalité des droits, ce qui ne peut être toléré dans le monde libéral.
La liberté crée ses propres contraintes et la multiplication des procédures contentieuses. Tu es le plus malvenu pour critiquer ta propre philosophie et ses dérives.
On en arrive au ridicule, comme cette règle, qui est un produit abouti de l'esprit procédurier libéral et de la lutte contre les discriminations.
Tu veux aussi contraindre les hommes à pisser assis ?
27/05/2013 à 15h53
joseph23 écrivait:
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> Les dentistes allemands travaillent dans un système bien moins vicieux que le
> système français et gagnent très bien leur vie.
> Penser qu'ils veulent venir en France est , excuse moi ameli, un raisonnement
> typique du français vivant dans l'illusion.
Tu es mal informé. C'était vrai. Ce n'est plus vrai. De nombreux praticiens allemands se sont installés en France (souvent à temps partiel) à cause des lettres-clé flottantes.
http://www.ess-europe.de/fr/zahnarzt/spanien.htm
27/05/2013 à 16h12
joseph23 écrivait:
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> Je comprends mieux ta critique déplacée de l'appel du 18 juin 1940 et des héros
> , français libres, ayant répondu à cet appel.
Tu as du très mal me lire, car bien au contraire, je suis admiratif de ce courage.
Mes parents ont particulièrement souffert à cette période, et d'autant plus qu'ils étaient suspects à la fois par les occupants ( car considérés comme mauvais allemands) et par les "Français" car ils parlaient la langue de l'ennemi.
Ma mère a été arrêtée et emprisonnée par la Gestapo pour "aide aux prisonniers russes (elle leur avait donné à manger) et sympathie avec l'ennemi". Elle a été aussi été emprisonnée par les Américains pour suspicion d'espionnage de février à mai 45, car elle avait passé les lignes pour cause de famine et parlait mal le Français : "prison préventive" pour tous les germanophones !
Je suis donc farouchement Français bien que mes grands parents ont fait la "première" sous l'uniforme allemand, avec une telle maladresse suspecte au tir dans les tranchées en Somme et au début de Verdun qu'on les a envoyé sur le front de l'Est, comme quasiment tous les soldats Alsaciens et Mosellans.
27/05/2013 à 16h41
> ameli écrivait:
> ---------------
>
> > Le 18 juin, c'est un sursaut du patriotisme, un refus de la défaite et du
> > despotisme imposé.
J'ai du mal comprendre la phrase ci-dessus, en particulier quand tu parles de "despotisme imposé"!
Je te demande pardon si je t'ai blessé, c'est un sujet qui m'est particulièrement sensible.
27/05/2013 à 18h32
Ce que tu peux être crétin alors!
"La liberté des petits cultivateurs (de cultiver et de vendre leur production) se frotte à celle des grainetiers industriels, et ça crée des zones de conflits. Du coup, la loi s'en mêle et rectifie le déséquilibre."
aller, on se la refait en changeant un mot :
"La liberté des petits couturiers (de coudre et de vendre leur production) se frotte à celle des couturiers industriels, et ça crée des zones de conflits. Du coup, la loi s'en mêle et rectifie le déséquilibre.
Tu n'a spas encore compris? Encore une fois
La liberté des petits fabricants de jouets (de fabriquer et de vendre leur production) se frotte à celle des fabricants industriels, et ça crée des zones de conflits. Du coup, la loi s'en mêle et rectifie le déséquilibre.
Ah, non pas dans ces cas là, merde alors, ma théorie est par terre. C'est con, ça, je suis ameli je dis des trucs et finalement cela s'avère débile au plus haut point.
Tu vois, j'ai bien raison, tu poses des questions et des problèmes dont tu n'es pas capable de comprendre la réponse.
La source de conflit est la réglementation étatique, quand cette réglementation existe, sans cette réglementation, pas de conflit, des rapports normaux, simples.
Mais ton cerveau est trop atteint, tu es trop dans ta religion étatique, ses 3000 pages de droit du travail, ses 400 000 normes et ton salaire de parasite nuisible source de pauvreté et de misère pour les autres.
Bon, j'ai relevé le truc, là, mais c'est pareil pour tes pseudo questions, tu ne peux comprendre la réponse à tes questions.
27/05/2013 à 18h42
ameli écrivait:
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> Guadeloupe écrivait:
> --------------------
> > La finance s'épuise en manipulations stériles, tu as des solutions ?
>
> Le problème n'est pas financier, il est global : c'est un fait social global,
> que tu trouves dans tous les partis de gauche et de droite. Il est dans
> l'aspiration à la liberté individuelle, ce qui est une excellente chose tant
> qu'elle ne nuit pas à la construction sociale.
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Bien sûr que si, c'est la finance qui fait main basse sur la planète, avec la complicité des élus politiques de droite comme de gauche, QUI SIGNENT ET ACCEPTENT N'IMPORTE QUOI
Ne pouvant se servir directement sur notre compte, les banques et hedge funds doivent absolument prendre l'argent où il se trouve, sur le dos de ceux qui travaillent vraiment. En achetant toute la production de blé, de maïs, de porc, d'huile ... pour faire monter les prix et ponctionner au passage.
Je cite "Les gens se battront dans les rues simplement pour pouvoir manger tellement la nourriture coûtera cher à cause de la montée des prix" (quel cynisme !).
Après les pays sous-développés, la même chose nous attend, France, Canada, Suisse, Belgique...
Voilà pourquoi je citais Diogène le philosophe, qui déjà en son temps enseignait une vérité fondamentale, celle du bien commun : certains biens appartiennent à tout le monde ( la terre, le soleil, l'eau, l'air ...).
Tu le considères comme un libéral provocateur, un insolent, plus ou moins écolo soixante-huitard prématuré qui vivait dans le dénuement absolu. Pourtant, quelle clairvoyance, déjà en 350 avant J.C, et Alexandre le Grand ne s'était pas trompé en exprimant son admiration pour Diogène.
Lorsque l'Etat nationalise une banque afin de faire payer le contribuable pour la sauver, tu va trouver les circonstances atténuantes en expliquant que l'homme n'est pas assez sage pour le libérer de l'emprise étatique. Les morts de 2007 lors des émeutes, on ne leur a pas demandé leur avis.
* * Ce que répondait Diogène à ceux qui se moquaient de sa pauvreté choisie, revendiquée, et certainement pas subie :
Le philosophe Aristippe à Diogène :
"Si tu apprenais à flatter le roi, tu n'en serais pas à te contenter de lentilles".
Réponse de Diogène : "Si tu avais appris à te contenter de lentilles, tu n'aurais pas à ramper devant le roi".
Voilà le message aujourd'hui. Dépasser Machiavel que tu cites souvent, dépasser le cynisme de nos gouvernants (du pain et des jeux) et inventer une nouvelle sagesse.
L'Etat ça n'est pas le peuple et si l'on devait réfléchir et se mobiliser autour d'un projet ça serait celui-là : Il faut (avoir la volonté de ...) réinventer un autre "vivre-ensemble" compatible avec le NOUVEAU PARADIGME EMERGENT.
Ma modeste contribution et collectif : (sur la volonté)
http://www.neadigital.com/noo/volonte.htm
28/05/2013 à 12h39
wakrap écrivait:
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> Cultiver son jardin pourrait devenir un acte criminel
>
> Avoir un potager pourrait bientôt devenir un acte répréhensible. Une nouvelle
> loi proposée par la Commission européenne souhaite l'illégalité de la pousse, la
> reproduction ou la vente des semences de végétaux qui n’ont pas été testées et
> approuvées par une nouvelle autorité (l’Agence européenne des variétés
> végétales).
>
> http://www.rtl.be/info/vous/temoignage/1004911/cultiver-son-jardin-pourrait-devenir-un-acte-criminel
C'est drôle, cette façon maladroite et contre-productive de servir le bâton pour se faire battre.
Cette histoire de graines interdites, tout comme celle de l'interdiction de fabriquer artisanalement des substances d'origine naturelle pour les mêmes résultats phytosanitaires, ne sont que le prolongement de l'extension du domaine de la propriété intellectuelle et industrielle.
C'est assez navrant de constater que ton obsession d'objectivité à tirer sur les réglementations t'a fait perdre de vue l'origine du problème.
Il en est pour la protection des brevets de semenciers comme pour la défense de propriété des graines, produits industriels concurrencés par les produits artisanaux ou traditionnels, et au-delà, jusqu'à la tentation de développer la notion de propriété industrielle sur le génome humain.
La liberté vaut donc plus pour l'entreprise dans le but de défendre accroître son patrimoine et en assurer les rentes, que pour celle de ceux qui voudraient ne serait-ce que faire comme faisait leurs parents et grands-parents, obligés d'acheter leurs semences, les produits phytosanitaires, les semences résistantes à ces derniers.
Ta citation ne fait que la démonstration de ce que peut être le prolongement d'une économie libérale dans le quotidien d'individus sommés de troquer leur liberté pour plus de sécurité, pour le bien de compagnies en mal d'extension de marché, voire d'établissement de monopole, de fait.
Tant que tu n'auras pas intégré la contradiction entre l'exercice de la liberté individuelle et l'extension du principe de propriété dans le monde de l'entreprise, tu continueras à faire le perroquet inutile d'une idéologie mal ficelée et tout aussi malhonnête que l'humanisme pur jus , voire son succédané frelaté que tu nommes socialisme.
Mais continue, tu m'amuses.
28/05/2013 à 12h55
La question étant: qui vote les lois sur la propriété intellectuelle et industrielle ?
28/05/2013 à 13h24
Tout à fait. Un droit naturel, jusqu'à ce que les Etats s'en mêlent et se mettent à voter n'importe quoi pour l'étendre à tout et n'importe quoi sous pressions financière des dessous de tables grassement généreux aux politiciens corrompus et incompétents.
28/05/2013 à 14h13
« Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n’ont rien. »
J-J Rousseau
28/05/2013 à 14h58
mark écrivait:
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>
> « Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui
> n’ont rien. »
>
> J-J Rousseau
Les lois peuvent également être utiles à ceux qui dépossèdent ceux qui possèdent.
cf : les bulle spéculatives, qui permettent aux rapaces d'aspirer l'argent de la société, toutes classes confondues, avec l’aide d’un État invalide et corrompu qui leur permet de réécrire les lois en échange de quelques pourboires jetés aux politiciens.
Idem pour la propriété intellectuelle et son combat désespéré. La notion de "propriété" appliquée au domaine de l'immatérialité est très différente de celle appliquée au monde industriel sous JJ Rousseau.
28/05/2013 à 16h49
wakrap écrivait:
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> Tu vois, j'ai bien raison, tu poses des questions et des problèmes dont tu n'es
> pas capable de comprendre la réponse.
Je pensais que tes connaissances en économie étaient meilleures. Tu n'as jamais, semble-t-il, entendu parler de la crise des débouchés (apparue lorsque la valeur d'échange s'est progressivement substituée à la valeur d'usage) et de ses conséquences.
Si tu ne sais pas, y a pas de honte, tu vas sur wiki.
A cause de cette crise, les producteurs demandent des réglementations pour éliminer les concurrents et protéger leur production pour mieux la vendre. Nous sommes en effet, au cas où tu ne l'aurais pas vu, dans une société de consommation dans laquelle tout ce qui est produit doit être vendu, que le produit soit utile ou non.
Dans une telle société d'abondance, ni le petit producteur, ni l'artisan ou l'agriculteur-paysan (ni le dentiste indépendant, je suppose que tu l'as vu, non ?) n'ont leur place. Les règles sont donc faites à la demande du libéral pour protéger le gros producteur, et on les complique à souhait pour que les petits producteurs ne puissent plus suivre.
Tu veux des exemples : la réglementation des radios dentaires ou de la sté qui ne peut être suivie que par les grosses structures (tu veux parler de Pascal S ?, oui, de lui). Donc, les petites structures deviennent non-concurrentielles et sont éliminées du marché. C'est une pure vision libérale : place aux gros producteurs, mort aux petits.
D'ailleurs, Marx et Engels partageaient cette vision avec toi. Vous avez de nombreux points communs.
Le monde libéral fanatisé par le juridisme et l'égalitarisme (de peur de se faire piquer le marché par quelqu'un qui ne respecte pas les règles) -et non les états- impose ces règles communes, et tu vis dans un monde utopique.
Tu as une conception purement abstraite et métaphysique de la liberté, qui conduit droit à l'oppression.
Si je dis métaphysique, je pense religieux.
C'est un peu paradoxal : j'ai l'impression de t'expliquer le libéralisme. Tu es dans la vision théorique, mais pas dans la réalité : c'est le monde libéral qui produit une foultitude de règles (et de "Droits" qui se terminent devant la Cour) pour cadenasser le marché à son profit.
28/05/2013 à 18h21
ameli écrivait:
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> Dans une telle société d'abondance, ni le petit producteur, ni l'artisan ou
> l'agriculteur-paysan (ni le dentiste indépendant, je suppose que tu l'as vu, non
> ?) n'ont leur place.
On va plutôt vers une société de pénurie et non pas d'abondance.
Il faut aller au bout de ton raisonnement.
Il y a des Etats gangsters qui permettent aux plus malins d'exploiter les failles du marché créé par les gouvernements,
En haut de la pyramide, les plus cyniques qui ont un tel pouvoir qu'ils manipulent tous les marchés. La finance et ses bulles détruisent le monde.
Les gouvernants sont accros au pouvoir, à leurs privilèges et ils laissent cette folie meurtrière se dérouler sous leurs yeux en faisant comme si tout allait bien.
Ils sont dans un déni total de la réalité économique la plus simple : le chômage dont la courbe n'est pas prête de s'inverser même si on la masque à l'aide de toute une panoplie de faux emplois légaux et entrenus, les prix alimentaires et la bulle des matières premières entrainant les émeutes de la faim, réduisant à la famine des millions de personnes ... de nouvelles bulles sont en préparation.
Quand on entend les discours de nos politiciens, il y a de quoi être consterné.
28/05/2013 à 20h15
ameli écrivait:
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Les règles sont donc faites à la demande du libéral pour
> protéger le gros producteur,
Non, non, non et NON
Le libéral ne réclame pas des règles, car sinon ce n'est pas un libéral. Arrête un peu de confondre libéralisme et capitalisme de connivence.
28/05/2013 à 21h18
1984: la liberté c'est l'esclavage, la guerre c'est la paix....
ameli: le libéral c'est le capitaliste de connivence,
pffff, c'est un troll de course, il pourrit tout, tout lui a été répété 100 fois, il le sait. Son crédo c'est d'accuser le libéralisme des travers du socialisme appliqué au marché.
Il bouffe des informations avec sa prémisse fausse et les recrache en accusant le libéralisme des turpitudes du socialisme.
Etre capitaliste et socialiste n'est en rien être libéral.
28/05/2013 à 22h43
Un secteur apparaît et se développe, vite , une loi une réglementation pour donner du travail à ameli et ses sbires
http://www.boursorama.com/actualites/le-gouvernement-veut-encadrer-le-developpement-des-drives-1680936664d108607aba2e4fcfc920cf
29/05/2013 à 06h51
"Il suffit de déposer un permis de construire ou d'aménager un local" crime de lèse-majesté !
pourquoi faire simple et libre alors qu'on peut faire compliqué et ultra-réglementé ! Il faut absolument casser ce qui fonctionne (et qui pourtant aurait fini par s'auto-réguler)
Et en attendant les politiques se battent pour l'emploi :))) moi je dirais qu'ils se battent aux portillons des lobbies ainsi que pour les cyniques blanc-seings qu'ils s'octroient par les urnes.
29/05/2013 à 07h34
Lorsque nos sénateurs se déplacent en Suisse et pensent donner des leçons aux Suisses, ça donne ça sur le blog d'un élu au Parlement helvétique le lendemain .
Une fois de plus la France se ridiculise à l'international...
Lamentable !
29/05/2013 à 13h38
growler écrivait:
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> Et en attendant les politiques se battent pour l'emploi :))) moi je dirais
> qu'ils se battent aux portillons des lobbies
Veux-tu parler des entrepreneurs d'établissements de distribution commerciale de proximité et des gérants en nom propre de petits et moyens supermarchés franchisés en zone urbaine ou semi-rurales?
29/05/2013 à 13h52
Dans une société libérale, la réspnsabilité est le corolaire à la liberté, c'est pour cette raison qu'une dictature ne peut être libérale par définition:
Ci-dessous un extrait d'un article pris ici: http://www.contrepoints.org/2013/05/29/125917-arendt-versus-eichmann-la-banalite-du-mal à propos du procès Eichmann.
Dans un documentaire consacré au procès Eichmann, Un spécialiste, d’Eyal Sivan et Rony Brauman sorti en salles en 1999, on trouve un éclairage intéressant sur la notion de crime administratif qualifié de « vrai crime moderne ». Rony Brauman précise « il y a toujours eu des génocides dans l’histoire de l’humanité, mais le crime administratif apparaît avec les États modernes, centralisés, fondés sur une répartition des tâches poussée à l’extrême. Ce ne sont que ces deux conditions qui permettent un tel crime. Dans ce sens, il est unique, comme le sont d’autres crimes uniques, par exemple celui des Khmers rouges ou le génocide du Rwanda. Chaque crime est unique, mais ils ont tous quelque chose en commun : un appareil étatique bien développé et la délégation de la responsabilité individuelle à l’autorité supérieure. Ceci est quelque chose d’essentiellement moderne »