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maison pluridisciplinaire
26/04/2013 à 17h57
Bonjour,
On me propose d'intégrer une maison de santé dans une zone de revitalisation urbaine.
Quelle est la superficie que je dois demander?
Dois-je avoir ma propre salle d'attente ou peut-elle être commune aux autres praticiens (médecins, ...)?
26/04/2013 à 19h38
Regarde deja comment sont partagés les communs par rapport aux locaux professionnels. Si on se base sur les surfaces professionnelles pour partager les surfaces communes et les charges communes, tu risque de subventionner la structure en ayant des locaux trops grand.
Après tu doit pouvoir placer le fauteuil, une sterile, un bureau pour recevoir les patients, un local pour le compresseur et l'aspiration, un peu de reserve de matos, une pano??
au moins une trentaine de M2
Pour la salle d'attente, selon l'ordre, elle doit etre distincte. Reste qu'il faut voir si ca ne la rend pas clostrophobique et alors passer outre en jouant sur la disposition du local par rapport aux autres professionnels.
26/04/2013 à 22h38
lachica écrivait:
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> On me propose d'intégrer une maison de santé dans une zone de revitalisation
> urbaine.
D'abord, est-ce une vraie MSP, au sens du code de la santé publique ?
As-tu lu le cahier des charges ? (disponible sur le site de ton ARS)
Le versant architectural d'un projet MSP doit être vu en dernier. Il y a bien d'autres choses à voir avant : composition de l'équipe, promoteur public, projet de santé, plan de financement, aspect juridique...
La définition des surfaces, c'est ce qu'il y a de plus facile. C'est à faire quand le reste est bouclé.
27/04/2013 à 00h04
Un petit conseil, les coûts de construction au niveau d'une collectivité locale sont en hors taxe, puisqu'ils vont récupérer la TVA. Ils ont la mauvaise habitude de traiter des loyer en hors taxe aussi car la TVA va augmenter et que les sociétés qui louent d'habitude (bar tabac épicerie dépôt de courrier) récupèrent la TVA.
27/04/2013 à 09h06
Ce que j'ai trouvé sur le site de l'ARS est que la commune est entrée dans une dynamique de santé en signant un contrat local de santé en février 2012 avec l'ARS et le conseil général.
Ça veut dire que c'est une vraie MSP?
J'ai rencontré le chef de projet qui m'a dis que le local faisait 240 m carré, qu'il avait trouvé 2 MG, 1psy et 1 infirmière et qu'il avait besoin d'autres praticiens pour que son projet soit viable.
Question financement, il a RDV avec l'ARS et d'autres groupes ( je n'ai pas retenu les noms) dans 20 jours.
Après je n'ai pas plus de détail. Il a eu mes coordonnées grâce à la mairie car j'avais rencontré le maire pour trouver un local ( sur les conseils de l'Ordre).
27/04/2013 à 13h12
lachica écrivait:
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> Ce que j'ai trouvé sur le site de l'ARS est que la commune est entrée dans une
> dynamique de santé en signant un contrat local de santé en février 2012 avec
> l'ARS et le conseil général.
> Ça veut dire que c'est une vraie MSP?
Non, les CLS définissent une politique sanitaire et sociale interactive entre les différents partenaires publics et privés locaux.
Pour une MSP, la première condition est le promoteur : c'est une collectivité locale, commune ou communauté de communes.
S'y inscrivent des praticiens libéraux professionnels de santé (ou sociaux), réunis au sein d'un projet de santé écrit en commun, sur la base d'un diagnostic de territoire.
C'est à la collectivité de chercher l'argent, et de désigner l'architecte. L'architecte consulte les professionnels qui seront locataires. Plus la collectivité reçoit de subventions, moins le loyer est cher.
Il parait incohérent de décrire un local avant d'écrire le projet de santé, car en fonction des besoins et des ambitions, les surfaces nécessaires changent.
> J'ai rencontré le chef de projet qui m'a dis que le local faisait 240 m carré,
> qu'il avait trouvé 2 MG, 1psy et 1 infirmière et qu'il avait besoin d'autres
> praticiens pour que son projet soit viable.
Si l'opération est une opération immobilière, c'est mal parti ! d'abord on définit les besoins, puis on choisit le local ou on le construit, et non l'inverse.
Ce n'est pas aux professionnels de s'adapter à un local, mais c'est aux professionnels de définir leurs besoins, puis la configuration architecturale. L'architecte est l'exécutant des désirs des professionnels. Le promoteur n'a rien à dire, il paie, et il récolte les loyers.
Ne te laisse pas imposer les vues du promoteur : une MSP n'est pas une opération immobilière.
27/04/2013 à 17h00
lachica écrivait:
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> Bonjour,
>
> On me propose d'intégrer une maison de santé dans une zone de revitalisation
> urbaine.
> Quelle est la superficie que je dois demander?
> Dois-je avoir ma propre salle d'attente ou peut-elle être commune aux autres
> praticiens (médecins, ...)?
>
Si ce sont des médecins, c'est pas mal. Attention quand il y a une flopée de jeunes kinés belgisant, ils sont trés fleximobiles!
09/12/2023 à 21h17
Bonjour,
Je compte reprendre un cabinet dentaire avec une seule salle d’attente et louer une salle du cabinet à un médecin (après travaux)
Savez-vous si il faut une salle d’attente distincte? Quelles sont les conditions ?
09/12/2023 à 22h47
Le délire des salles d'attente séparées ... Au CHU, le service avait une salle d'attente commune avec la gynéco ... Personne n'en est mort.
De mémoire, c'est un délire de certains conseils départementaux de médecins. Voir avec eux donc. Les nôtres s'en foutent complètement ; à juste titre.