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Revenus et qualité de vie des chirurgiens-dentistes
08/08/2013 à 21h14
rs4 écrivait:
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> 20 % des actes représentent 80 % du CA
> et inversement
>
>
> alors, arretez de pleurnicher, organisez vous, communiquez avec vos patients,
> prenez en soin et vous vous en sortirez
>
>
>
> oui la vie est plus dure en 2013 qu'en 1983 ou 1973; mais pas seulement pour les
> dentistes
L'organisation actuelle qui est de délaisser les soins et d'augmenter la prothèse pour tenir les coûts imposés par les mutuelles est quand même une sacrée connerie du point de vue de la santé publique surtout avec un CA0 qui diminue sauf chez quelques populations.
S'adapter d'accord, mais on nous reprochera à terme certaines adaptations qui se sont faite contre la santé publique du type démontage un peu trop systématiques d'amalgames sains pour les remplacer en bloc par des composites. C'est pas parce que les journalistes sont des cons qu'il faut arrêter d'être une profession médicale.
08/08/2013 à 21h30
Tes raisonnements comme depuis le début sont fallacieux : les patients fréquentent les dentistes honnêtes et fuient les margoulins. On fait sa clientèle sur la bonne réputation et les bonnes relations avec les gens. Naturellement, ce n'est pas du jour au lendemain.
En terme de santé publique, il y a longtemps que personne ne fait rien, tu as l'air débarquer la bouche en coeur : tout le monde se fout de la santé buccodentaire. Les budgets ne sont pas alloués pour cela, mais pour les maladies plus graves et mortelles.
Et Bjorn, pour que les choses soient claires, je me suis installé à mon compte en 1990, après deux ans de collab libérale. Avant, j'étais salarié avec un fixe dans une mutuelle et j'étais assistant à la fac. Avant cela, j'ai fait mon service militaire et encore avant, j'ai été collaborateur libéral, mais je n'avais pas de réels problèmes d'argent. Je ne gagnais pas grand chose mais j'habitais une partie du temps chez mes parents. Alors arrête de rappeler que dans les années 80 c'était plus facile. Je n'ai pas connu cette facilité et j'ai été dès mon installation à mon compte confronté exactement aux mêmes problèmes que vous.
08/08/2013 à 21h42
Marc Apap écrivait:
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> Et Bjorn, pour que les choses soient claires, je me suis installé à mon compte
> en 1990, après deux ans de collab libérale. Avant, j'étais salarié avec un fixe
> dans une mutuelle et j'étais assistant à la fac. Avant cela, j'ai fait mon
> service militaire et encore avant, j'ai été collaborateur libéral, mais je
> n'avais pas de réels problèmes d'argent. Je ne gagnais pas grand chose mais
> j'habitais une partie du temps chez mes parents. Alors arrête de rappeler que
> dans les années 80 c'était plus facile. Je n'ai pas connu cette facilité et j'ai
> été dès mon installation à mon compte confronté exactement aux mêmes problèmes
> que vous.
Quel dommage de ne pas t'être installé à ta sortie de la fac et d'avoir choisi un lieu d'installation peu favorable!
Heureusement que tes parents ont été là pour compenser tes mauvais choix financiers.
Mais mets-toi à la place d'un jeune qui s' installe en 2013 sans aide locative parentale et comprends son désarroi devant un métier pour lequel il n'a pas été formé: vendeur de prothèse, alors qu'il aura fait de meilleurs choix que les tiens.
On ne va pas t'appeler papy mais Tanguy! :-))
08/08/2013 à 21h55
Mais mon pote, c'était mon choix de ne pas m'installer ! J'avais 22 ans, je ne connaissais rien à ce métier, je me demandais ce que je faisais là (j'ai commencé dans un gros bourg de Normandie).
Ce n'était pas un mauvais ni un bon choix financier : les finances je m'en fichais du tiers comme du quart. Je voulais juste apprendre mon métier.
Si je m'étais installé immédiatement, j'aurais peut-être été riche mais j'aurais su infiniment moins de choses qu'aujourd'hui et cela ne correspondait de toutes manières pas du tout à mes aspirations.
Pour terminer, tu as une fois de plus l'air de débarquer : quand je me suis installé après avoir racheté le cabinet en 1990, je pensais tous les jours à vendre de la prothèse parce que j'ai vite compris que c'était vital (mais sans pour autant bâcler les soins, ça ne me venait même pas à l'esprit). Donc, la détresse du débutant actuel, je connais. Et c'est bien parce que je connais, que je dis qu'il ne faut pas se démoraliser, ni pleurer, ni enrager parce que les choses ne sont pas comme on veut. Il faut aller de l'avant, en essayant de faire le mieux possible son travail : ça finit par payer, mais il ne faut pas être trop pressé, tout dépend de là où on est installé.
08/08/2013 à 22h07
Marc Apap écrivait:
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> Il faut aller de l'avant, en essayant de faire
> le mieux possible son travail : ça finit par payer
Oui, tu as raison:
Bite-wing systématiques et composites microscopiques faits ds les règles de l'art.
Motivation au brossage gratuite (si tu fais payer, les patients fuient).
Etre très gentil avec les enfants et bien ouvrir le mercredi.
Pas d'onlay (ça fait fuir les patients).
Bref, du travail bien fait qui finit par payer sur le long terme, plein de couronnes et d'implants à prévoir pour les vingt ans qui suivent. :-)))
08/08/2013 à 22h16
Marc Apap écrivait:
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> Tes raisonnements comme depuis le début sont fallacieux : les patients
> fréquentent les dentistes honnêtes et fuient les margoulins.
Tout à fait, ils fuient les voleurs qui leur proposent des onlays céramique et des traitement paro pour se précipiter chez les honnêtes qui enchaînent endo-ic-ccm et prescrivent un jet dentaire et de la piasclédine saupoudrés d'un petit Sc12.
08/08/2013 à 22h56
zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
et voilà comment un sujet au départ sympa (donner un point de vue à une future consoeur) glisse inexorablement vers le chiant.
08/08/2013 à 23h54
www.eugenol.com/sujets/402190-revenus-et-qualite-de-vie-des-chirurgiens-dentistes?page=2#post_703285
Si ça ne t'intéresse pas, tu peux mettre en pratique ta décision ci-dessus. ;-)
09/08/2013 à 00h44
Apres 36 ans de fauteuil en liberal , je suis bien content d arriver au bout . Notre probleme a nous chirurgiens dentistes, c est que nous nous prenons pour des caids , mais tous les autres nous prennent pour des c....
Pour notre jeune consoeur, ça va passer vite... mais toujours garder en vue la qualite et le devouement, il existe des patients reconnaissants ( mais si).
Pour les revenus, c est simple : egalité , comprenne qui voudra !
09/08/2013 à 12h27
uɹöɾq écrivait:
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> www.eugenol.com/sujets/402190-revenus-et-qualite-de-vie-des-chirurgiens-dentistes?page=2#post_703285
>
> Si ça ne t'intéresse pas, tu peux mettre en pratique ta décision ci-dessus. ;-)
>
Pas compris à quoi tu renvoies...
Sinon, mon intérêt pour ce sujet s'est envolé au fur età mesure de l'accumulation des pages de "cétémieu", "cépacipir", "célagalair" "onnouèmpa" "léméchancépanoumécélézotr"
Quand chacun y va de sa petite démo "mouamaféam" "moncouzinmady" "gémonpotkidikeu"... C'est relou : on a chacun des exercices différents, des sensibilités différentes, et on est pas tous dépressifs ni niaisement contents de notre sort.
Le sujet du fil c'est de donner son avis sur sa pratique en qualifiant revenus et qualité de vie. Je ne comprends pas comment on se retrouve à critiquer le jugement des uns et des autres. D'ailleurs, vous noterez que les 2 étudiants intéressés par ce topic ne donnent plus vraiment signe d'activité.
C'est la raison pour laquelle je me permets de réaffirmer que ce fil est devenu très chiant (on pourrait presque dire eugenolien)
09/08/2013 à 12h38
Absolument. Et d'ailleurs, pressentant cette dérive inévitable, j'ai dès le début, adressé un mp à la future consoeur pour l'avertir de ce qu'elle allait lire et lui donner confiance et moral.
09/08/2013 à 12h44
je parle d'organisation dans le travail, pas du tri des actes en delaissant certains pour en augmenter d'autres
ce n'est pas du tout la meme chose
09/08/2013 à 12h51
Mario180 écrivait:
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>
> Le sujet du fil c'est de donner son avis sur sa pratique en qualifiant revenus
> et qualité de vie. Je ne comprends pas comment on se retrouve à critiquer le
> jugement des uns et des autres.
Personne ne critique le jugement des autres, mais le témoignage d'un praticien qui a commencé à bosser il y a trente ans n'est pas vraiment pertinent dans ce sujet, considérant les profondes mutations, en bien et en mal, de notre profession.
Personne n'a interdit à qui que ce soit de faire part de son témoignage, et il n'est pas interdit non plus de relativiser la réalité d'un témoignage en le replaçant dans son contexte temporel.
Pour ma part, je trouve très instructif pour un étudiant qui se destine à la dentisterie de voir à quel point la difficulté quotidienne de notre profession amène les dentistes à se déchirer, et empêche la cohésion syndicale qui leur serait nécessaire.
L'ambiance dans ce métier (protocoles/ pas protocoles, je fais de la merde mais je n'en suis pas conscient/ je suis un champion de monde, digue/ pas digue, etc) est illustrée dans ce sujet, et cette l'ambiance entre confrères fait partie intégrante de la qualité de vie d'une profession, non?
D'ailleurs, vous noterez que les 2 étudiants
> intéressés par ce topic ne donnent plus vraiment signe d'activité.
Je doute franchement du fait qu'ils soient vraiment étudiants...
>
> C'est la raison pour laquelle je me permets de réaffirmer que ce fil est devenu
> très chiant (on pourrait presque dire eugenolien)
J'ai l'impression que tu critiques le jugement des autres: 9500 lectures en 6 jours, c'est un excellent score, alors si tu le juges "chiant", ce n'est pas le cas de beaucoup d'autres, respecte-les. ;-)
09/08/2013 à 13h29
rs4 écrivait:
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> je parle d'organisation dans le travail, pas du tri des actes en delaissant
> certains pour en augmenter d'autres
>
>
> ce n'est pas du tout la meme chose
Désolé mais l'organisation dans le travail à aussi une influence sur le tri des patients et alors sur le tri des actes.
Le plus gros frein aujourd'hui à une meilleur organisation dans le travail, c'est les patients et leur façon de se comporter comme des clients (comme on le voit réguliérement sur les urgences avec des horraires qui ne leur conviennent pas ou un dentiste de garde qui est moins loin que certaines grandes surface mais trop loin pour eux en veille de 15 aout).
Mieux organiser notre travail, ca revient aujourd'hui à trier les patients entre ceux qui peuvent accepter cette organisation du travail et les autres. Et cela aura une influence sur les actes traités car ca joue aussi sur les populations traitées.
09/08/2013 à 13h59
Discussions sans fin entre ceux qui réussissent ou s'en approchent et les autres qui trouvent cela suspect, et dont les propos révèlent un ENORME problème de relation psychologique avec eux-mêmes, avec leurs patients, et plus généralement, avec le monde qui les entoure.
09/08/2013 à 14h17
Marc Apap écrivait:
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> Discussions sans fin entre ceux qui réussissent ou s'en approchent et les autres
> qui trouvent cela suspect, et dont les propos révèlent un ENORME problème de
> relation psychologique avec eux-mêmes, avec leurs patients, et plus
> généralement, avec le monde qui les entoure.
Voilà une vision pas du tout simpliste du monde qui nous entoure.
Il y aura toujours des gens pour penser que la moindre remarque vaguement critique ne reflète rien d'autre que de la jalousie.
Capacité de remise en question : nulle à tendance négative.
09/08/2013 à 14h19
Marc je trouve que tu as une vision très manichéenne des choses ... une confrontation de points de vue est toujours instructive si cela ne vire pas au "moi j'ai raison , toi t'as tord" .On sent tout de meme un mal etre dans la profession et le fait d'avertir ceux qui y rentre en leur decrivant les conditions réelles d'exercice me semble une bonne chose . Après on est pas obligé de devenir un vendeur de prothèse et donner les soins que l'on aimerait que l'on nous fasse sans aucune autre considération est possible mais les revenus ne seront pas les meme et ca il faut le dire .
09/08/2013 à 14h19
Marc Apap écrivait:
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> Discussions sans fin entre ceux qui réussissent ou s'en approchent et les autres
> qui trouvent cela suspect, et dont les propos révèlent un ENORME problème de
> relation psychologique avec eux-mêmes, avec leurs patients, et plus
> généralement, avec le monde qui les entoure.
Et comment qualifierait vous la notion que vous défendez et que l'on pourrait résumer ainsi.
Peut importe que les tarifs des soins soit bloqué a un tarif tiers mondiste, peut importe que nos dépense et charges soit en augmentation constante, peut importe que la crise économique est entraîner une baisse du pouvoir d'achat des patients
Avec de l'organisation et de la volonté TOUT le monde peut s'en sortir.
Un économiste vous répondrer que CERTAIN vont s'en sortir, mais que la dégradation des conditions générale de la condition d'exercice ( Les dentistes dans leur ensembles vont dépenser plus, avoir moins de rentrer et surtout le potentiel de dépense de la population va aller vers le bas ) font qu'il est économiquement impossible pour l'ensemble des dentistes de ne pas voir leur niveau de vie baisser.
La question n'est donc pas le niveau de vie vas t'il baisser, car il va baisser comme il le fait depuis un certain temps déjà, mais comment se retrouver dans la portion minoritaire de professionnel qui vont voir leur revenue augmenter ou du moins ne pas baisse.
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หมอจัดฟัน
09/08/2013 à 14h37
Je pense surtout que cette idée selon laquelle il suffirait de "s'adapter" est d'une stupidité merveilleuse.
Ca fait déjà bien trop longtemps que les tarifs des soins n'évoluant pas on est contraint d'augmenter ceux des prothèse et/ou d'en refourguer le plus possible.
Il est bien évident que ce levier va atteindre ses limites tôt ou tard (et surement plus tôt que tard), la population ne pourra pas accepter des augmentations des tarifs prothétiques indéfiniment puisque le pouvoir d'achat global des patients ne pourra pas suivre... Ca a fonctionné jusqu'à présent tant que les tarifs étaient acceptables et que la concurrence tirant les prix vers le bas n'existait pas, mais là les conditions changent : les budgets des français n'augmentent plus ou peu, et les mutuelles/centres lowcost communiquent sur des tarifs plus faibles, rendant toute augmentation plus que délicate.
A partir de là n'importe quelle personne un minimum sensée voit bien qu'il y a des emmerdes à venir... et qu'il faudra plus que des discours niais pour trouver une solution.
Je pense aussi que les astuces actuelles vont trouver leurs limites. Il me parait assez clair par exemple que l'implantologie ne sera plus un moyen de gagner des patients pendant bien longtemps... Tout le monde s'y met, ce ne sera très bientôt plus un critère pour améliorer sa rentabilité mais juste un handicap pour la minorité de cabinet qui ne le proposeront pas. La paro ? Ca aussi ça se repend parmi les praticiens, et on sait tous que c'est un domaine qui ne touche pas la majorité des patients, la plupart s'en fout royalement, alors c'est surement pas ça qui nous sauvera non plus.
Après je ne suis pas du genre pleurnichard, donc effectivement je sais bien qu'on survivra et qu'on va "s'adapter", bon gré mal gré. Les cabinets vont très certainement se regrouper de plus en plus (ce qui n'arrangera pas les affaires des patients des déserts médicaux), les praticiens vont acheter du coup les fournitures en gros pour baisser les prix (voire acheter à l'étranger comme beaucoup le font déjà), certains cabinets joueront la carte de la qualité à fond pour attirer des patients plus aisés, ceux qui se seraient tournés vers l'implanto juste pour l'argent trouveront d'autres voix (esthétique en premier choix surement, même si ça aussi ça va se banaliser a priori, ou bien ortho peut-être ?), bref des solutions seront trouvées c'est sûr. Mais penser que ça va se faire sans grincer des dents pour tout le monde c'est une erreur, et il n'y aura pas que des mauvais ou des idiots pour souffrir de la situation. Les patients morfleront surement aussi, ils s'en rendront simplement moins compte, ou en tout cas moins vite.
09/08/2013 à 15h06
Marc Apap écrivait:
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> Discussions sans fin entre ceux qui réussissent ou s'en approchent et les autres
> qui trouvent cela suspect, et dont les propos révèlent un ENORME problème de
> relation psychologique avec eux-mêmes, avec leurs patients, et plus
> généralement, avec le monde qui les entoure.
Il n'y a jamais eut autant de médecins. Et pourtant tu as toujours plus de bobologie aux urgences où elle fait exploser le coût de prise en charge par la société.
C'est bien parce que les patients n'acceptent pas de se plier au système organisatiel de la médecine générale et qu'on les retrouve dans la cour des miracles qui permet de compenser l'ensemble des organisations rationnelles des soins.
09/08/2013 à 15h14
doagui écrivait:
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> Je pense surtout que cette idée selon laquelle il suffirait de "s'adapter" est
> d'une stupidité merveilleuse.
>
> Ca fait déjà bien trop longtemps que les tarifs des soins n'évoluant pas on est
> contraint d'augmenter ceux des prothèse et/ou d'en refourguer le plus possible.
>
> Il est bien évident que ce levier va atteindre ses limites tôt ou tard (et
> surement plus tôt que tard), la population ne pourra pas accepter des
> augmentations des tarifs prothétiques indéfiniment puisque le pouvoir d'achat
> global des patients ne pourra pas suivre...
Tu seras bien obligé de t'adapter, car dans la situation actuelle, je ne vois pas comment cela pourra évoluer favorablement. Ou alors, tu seras mort financièrement et donc professionnellement.
L'augmentation des tarifs prothétiques, je ne la fais plus depuis longtemps. J'avais fait une grosse augmentation l'année où j'avais été démarché par Santéclair il y a une bonne dizaine d'années et qu'ils m'avaient dit que je n'étais pas cher et depuis pratiquement plus rien.
Par contre, mon CA a augmenté pour 2 raisons :
- Le type de prothèses n'est plus le même. Je ne fais pratiquement plus de couronnes métal et il s'ajoute la prothèse sur implants (je délègue la partie chirurgicale).
- J'ai fait le ménage dans ma patientèle et viré tous les retardataires chroniques, les casse-couilles divers et ne prend plus après un RV manqué non excusé.
Mon exercice est d'autant plus serein.
09/08/2013 à 15h26
Marc Apap écrivait:
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> Discussions sans fin entre ceux qui réussissent ou s'en approchent et les autres
Voilà précisément la raison pour laquelle la dentisterie n'est pas un métier d'avenir: certains réussissent et d'autres pas.
Tu écris aussi toi-même que tout le monde dans ce pays se fout de la santé bucco-dentaire, et que les finances publiques sont allouées à la "vraie" médecine. On ne part pas sur les meilleures bases pour réussir lorsqu'on s'engage dans un domaine dont tout le monde se fout...
Le choix de médecine est donc plus sûr si on n'a pas la vocation pour dentaire.
Il est d'ailleurs assez savoureux de voir que l'initiatrice de ce sujet écrit ne pas avoir la "vocation" pour médecine et avoir choisi dentaire pour sa "qualité de vie"!
Elle risque fort de déchanter lors de son arrivée dans un cabinet, et si certains ici l'ont convaincue de faire valoir son droit au remord en 2ème année, ce sera la meilleure chose qui pourra lui arriver: quand tu choisis un métier sur des critères erronés (elle nous parle de "qualité de vie", de "revenus", pas de son intérêt pour ce métier), tu ne peux qu'être déçu lorsque tu prends conscience de ton erreur de jugement.
09/08/2013 à 15h35
uɹöɾq écrivait:
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> Je doute franchement du fait qu'ils soient vraiment étudiants...
Je suis quoi alors si je ne suis pas vraiment étudiante ? J'aimerais savoir l'intérêt que j'aurais à mentir sur ce forum en anonyme.
09/08/2013 à 15h37
Agachon écrivait:
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>
> Par contre, mon CA a augmenté pour 2 raisons :
>
> - Le type de prothèses n'est plus le même. Je ne fais pratiquement plus de
> couronnes métal et il s'ajoute la prothèse sur implants (je délègue la partie
> chirurgicale).
>
> - J'ai fait le ménage dans ma patientèle et viré tous les retardataires
> chroniques, les casse-couilles divers et ne prend plus après un RV manqué non
> excusé.
> Mon exercice est d'autant plus serein
Et où vont ceux qui veulent des cr métal à 280 € (avec ic à 183 voire 122), les retardataires chroniques et les casse-couilles?
Chez ceux qui n'ont pas été capables de faire ce que tu as fait. Ceux qui n'ont pas réussi.
Tu fais partie de ceux qui ont réussi d'après Marc.
Par définition, tout le monde ne peut pas réussir, sinon qui prendra les radins et les casse-couilles?
Quel est le pourcentage de "réussite" dans la profession?
Il est important qu'Alyssa ait bien conscience qu'elle ne fera peut-être pas partie de cette caste bienheureuse de ceux qui ont réussi, et que le choix de dentaire sur les critères de revenus et de qualité de vie est très hasardeux. Cqfd.
09/08/2013 à 15h39
uɹöɾq écrivait:
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>
>
> Voilà précisément la raison pour laquelle la dentisterie n'est pas un métier
> d'avenir: certains réussissent et d'autres pas.
>
> Tu écris aussi toi-même que tout le monde dans ce pays se fout de la santé
> bucco-dentaire, et que les finances publiques sont allouées à la "vraie"
> médecine. On ne part pas sur les meilleures bases pour réussir lorsqu'on
> s'engage dans un domaine dont tout le monde se fout...
>
> Le choix de médecine est donc plus sûr si on n'a pas la vocation pour dentaire.
> Il est d'ailleurs assez savoureux de voir que l'initiatrice de ce sujet écrit ne
> pas avoir la "vocation" pour médecine et avoir choisi dentaire pour sa "qualité
> de vie"!
> Elle risque fort de déchanter lors de son arrivée dans un cabinet, et si
> certains ici l'ont convaincue de faire valoir son droit au remord en 2ème année,
> ce sera la meilleure chose qui pourra lui arriver: quand tu choisis un métier
> sur des critères erronés (elle nous parle de "qualité de vie", de "revenus", pas
> de son intérêt pour ce métier), tu ne peux qu'être déçu lorsque tu prends
> conscience de ton erreur de jugement.
J'ai également parlé à plusieurs reprises de mon intérêt pour le métier, en dehors de la qualité de vie, mais tu as dû sauter ces passages. Parfois on ne voit que ce que l'on veut voir.
Pour la vocation: je ne l'ai pour aucun métier. J'fais quoi alors ? J'fais rien ? lol
Je n'ai jamais dit qu'on était obligé d'avoir la "vocation" pour faire un métier, je dis seulement que pour la médecine il vaut mieux l'avoir sinon on risque de le regretter. :)
J'ai bien compris ton point de vue, mais s'il te plaît évite de me faire dire ce que je n'ai pas dit.