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premier pas vers la fin de la liberté d'intallation ?
16/09/2013 à 16h48
Akrobat écrivait:
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> Certains praticiens pensent qu'à la campagne on ne fait q des couronnes aciers.
OU tu as vus cela dans les messages postés avant.
Le probleme de la regulation de l'installation,
c'est qu'elle entraine une hausse des prix des cabinets (phenomene largement vus pour les officine et bien en place dans les causes actuelles de faillites de pharmacie),
C'est qu'elle n'empêche pas le siphonages des patients pour la protheses par les praticiens des villes envirronnantes à cause des phénomenes de reseaux de soins,
que les tarifs de soins sont aussi à perte qu'en ville,
Enfin le systeme est utilisé par les praticiens sur le depart pour chercher à forcer une racaht de cabinets (surevalués) et que bcp de particiens dans ces zones profittent sur la population du motif de non remplaçement possible pour survendre de la prothése.
Enfin, si on souhaite des tarifs de supermarché, il faut bien des supermarchés du soin et pas de la petite épicerie fine de campagne qui fait du bio. Tant que l'on voudra chez les politiques et la population de l'epicerie fine de quartier au prix du hard discount, ça ne peu pas marcher.
16/09/2013 à 17h36
jumpingjackflash écrivait:
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> cela m'attriste mais je pense qu'ameli a raison...
> la collectivité ne va pas pouvoir supporter longtemps des zones de forte densité
> de praticiens et des zone désertiques
Tu m'expliques en quoi la collectivité "supporte" la dentisterie ?
Je sais bien que ce n'est pas dans ce sens que tu l'écrivais, mais moi ça m'intéresserait de savoir.
On ne peut pas dire au gens "allez vous installer là où on vous l'ordonne" et en même temps "mais dans tous les cas on ne vous donnera pas un rond".
16/09/2013 à 18h01
la collectivité ne supporte par la dentisterie mais nous n'existons que si nous avons une utilité pour la collectivité
je prends l'exemple des biologiste dont les études sont tous aussi longues et difficiles que les notre
il disparaissent petit à petit parce que l'informatisation les rend de moins en moins indispensable
nous n'existons que par le service que nous rendons et nous ne nous faisons payé qu'en fonction de la qualité de se service
nous ne devons rien à la collectivité et elle ne nous doit rien mais nous ne pouvons pas travailler sans elle et elle souffre sans nous
16/09/2013 à 18h31
floyden écrivait:
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> Mais oui, laissons faire, Wakrap a raison, le marché s'autorégule, pas besoin de
> règles.
Tant que vous ne saisirez pas les notions de base d'organisation avec des règles soumises au marché, vous débiterez des face palm.
L'absence de règle, on appelle ceci l'anomie.
il ne s'agit pas d'absence de règles mais absence de règles décidées par un Etat en situation de monopole de gestion.
Les mauvaises allocations viennent de mauvaises règles car la demande de service existe mais le service ne vient pas.
Là où il y a de l'argent à gagner, il y a service qui se crée.
Le prix unique détruit le service. La liberté tarifaire sur les soins est indispensable. Ce n'est pas de subvention et de contraintes dont ont besoin les zones sous dotées, mais de liberté.
16/09/2013 à 18h51
jumpingjackflash écrivait:
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> nous n'existons que par le service que nous rendons
loi du marché, ok
> et nous ne nous faisons payé
> qu'en fonction de la qualité de se service
bah non justement, c'est bien le problème, la réglementation nous oblige à travailler à perte.
> nous ne devons rien à la collectivité et elle ne nous doit rien mais nous ne
> pouvons pas travailler sans elle et elle souffre sans nous
Imagine un praticien obligé de travailler dans un coin défavorisé avec la majeure partie de la population au chômage ou au smic.
Soit il montre une usine à CMU et profite du système, soit il ne fait que des amg/compo toute la journée, et à moins de faire de la merde très très vite il ne gagne pas sa vie, même avec un cabinet rempli.
Si les confrères préfèrent s'installer dans une ville pleine de retraités argentés, même avec un dentiste tous les mètres, c'est sans doute parce qu'un poignée de patients solvables remplace avantageusement un stade de foot de déshérités.
Le jour où la collectivité voudra que les dentistes aillent s'installer là où la masse se trouve, il faudra qu'elle accepte de mettre la main au porte monnaie.
16/09/2013 à 20h31
Le problème des déserts médicaux est complexe et tend à s'aggraver rapidement en peu de temps . Aucun gouvernement digne de ce nom , gauche ou droite , ne peut laisser des secteurs géographiques se demedicaliser sans rien faire .
Et la , pour une fois , nous sommes responsables de cette situation .
En effet , beaucoup choisissent de rester dans leur ville de fac quitte à peu travailler et tirer la langue à la fin du mois , alors qu'à 40 km il y'a de la place et du boulot plus qu'il en faut . Certainement par confort , moins de boulot , moins de patient , et on augmente tous les actes non opposables . Tranquille , et on laisse une demande de soins d'une partie de la population croissante non satisfaite.on s'en fout , c'est la faute de l'état .
Il est inadmissible que nous ne soyons pas capables , seuls , de régler ce problème et accepter de s'installer dans des zones sous dotées . Le service rendu aux patients n'est malheureusement plus d'actualité chez nos jeunes confrères , et vivement qu'il y ait une incitation forte et contraignante pour remédier à cette désertification .
Lorsqu'on est incapable de résoudre une telle situation il faut accepter la mise sous tutelle .
un numerus clausus à l'identique des pharmacies me paraîtrait une très bonne solution , les pharmas ne s'en plaignent d'ailleurs pas .
Et enfin on vit bien en campagne , bonne rentabilité , soins d'aussi bonne qualité qu'ailleurs , et on rend service , nous somme une profession médicale de service , ne l'oublions pas .
16/09/2013 à 20h53
Bcp de pharmacies sont en faillite à cause des obligations d'installation qui ont surévalué la valeur des pharmacies et avec des patients qui n'acceptent pas de jouer le jeux sur la para pharmacie et les médicaments en accès libre.
Dire que cela marche pour la pharmacie est un mensonge éhonté.
Après avant de dire des conneries sur les jeunes qui ne s'installent pas en zrr, il faut regarder la réalité. Il faut de toute façon une rationalisation des cabinets en sortant du cabinet individuel.
16/09/2013 à 20h57
chirphil écrivait:
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> Le problème des déserts médicaux est complexe et tend à s'aggraver rapidement en
> peu de temps . Aucun gouvernement digne de ce nom , gauche ou droite , ne peut
> laisser des secteurs géographiques se demedicaliser sans rien faire .
> Et la , pour une fois , nous sommes responsables de cette situation .
> En effet , beaucoup choisissent de rester dans leur ville de fac quitte à peu
> travailler et tirer la langue à la fin du mois , alors qu'à 40 km il y'a de la
> place et du boulot plus qu'il en faut . Certainement par confort , moins de
> boulot , moins de patient , et on augmente tous les actes non opposables .
> Tranquille , et on laisse une demande de soins d'une partie de la population
> croissante non satisfaite.on s'en fout , c'est la faute de l'état .
> Il est inadmissible que nous ne soyons pas capables , seuls , de régler ce
> problème et accepter de s'installer dans des zones sous dotées . Le service
> rendu aux patients n'est malheureusement plus d'actualité chez nos jeunes
> confrères , et vivement qu'il y ait une incitation forte et contraignante pour
> remédier à cette désertification .
> Lorsqu'on est incapable de résoudre une telle situation il faut accepter la mise
> sous tutelle .
> un numerus clausus à l'identique des pharmacies me paraîtrait une très bonne
> solution , les pharmas ne s'en plaignent d'ailleurs pas .
> Et enfin on vit bien en campagne , bonne rentabilité , soins d'aussi bonne
> qualité qu'ailleurs , et on rend service , nous somme une profession médicale de
> service , ne l'oublions pas .
Foutaise.
La seule et unique responsabilité incombe à ceux qui régulent l'économie de la profession et lui interdisent de s'adapter à des conditions d'exercice différentes par le seul moyen humain et universel: le contrat d'honoraire.
16/09/2013 à 21h02
barbabapat écrivait:
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> Bcp de pharmacies sont en faillite à cause des obligations d'installation qui
> ont surévalué la valeur des pharmacies et avec des patients qui n'acceptent pas
> de jouer le jeux sur la para pharmacie et les médicaments en accès libre.
>
> Dire que cela marche pour la pharmacie est un mensonge éhonté.
>
> Après avant de dire des conneries sur les jeunes qui ne s'installent pas en zrr,
> il faut regarder la réalité. Il faut de toute façon une rationalisation des
> cabinets en sortant du cabinet individuel.
Mêle chose: prix unique du médicament = gros merdier à la sortie.
Ensuite les patients n'ont pas à jouer le jeu sur la para ou l'accès libre. Les patients sont rationnels et vont là où ils veulent.
Ils veulent une pharmacie dans un endroit perdu, il faut en payer le prix dans le prix du médicament qui est la spécialité de la pharmacie.
On peut trouver d'autres revenus à ces pharmacies, mais pour cela il faut envoyer se faire foutre tous les régulateurs et rendre le commerce libre, détruire le monopole des postes par exemple et laisser les pharmacies aussi être dépot postaux pour les colis par exemple.
16/09/2013 à 21h50
barbabapat écrivait:
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> Bcp de pharmacies sont en faillite à cause des obligations d'installation qui
> ont surévalué la valeur des pharmacies et avec des patients qui n'acceptent pas
> de jouer le jeux sur la para pharmacie et les médicaments en accès libre.
>
> Dire que cela marche pour la pharmacie est un mensonge éhonté.
Le numerus clausus des pharmacie existe depuis plus de 30 ans . Toutes étaient rentables , très rentables , jusqu'à ces 5 dernières années avec effectivement les de remboursements , génériques et compagnies ...... Les labo imposants des commandes et stocks trops lourds pour les officines obligées de se regrouper pour commander et négocier leur prix . Rien a voir avec leur lieu d'installation ?!
>
> Après avant de dire des conneries sur les jeunes qui ne s'installent pas en zrr,
> il faut regarder la réalité. Il faut de toute façon une rationalisation des
> cabinets en sortant du cabinet individuel.
Ah , les poncifs des fac : il est impossible de travailler dans de bonnes conditions seuls . On rêve . Comment ont fait des milliers de chir dents et travailler correctement avant ? C 'est sur , pas de cône beam , pas de microscope endo , pas de laser , mais on peut pratiquer une dentisterie de qualité sans .
Il serait bien que les facs nous apprennent à gérer un cabinet libéral . Il faudrait rationaliser notre gestion et stopper des investissements de plus en plus lourds , pas toujours utiles voire inutiles , qui effectivement ne sont pas viables en cabinet indiviuel.
Et enfin , qu'elle solution apportez vous pour lutter contre ces déserts ?
16/09/2013 à 21h51
chirphil écrivait:
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> Le problème des déserts médicaux est complexe et tend à s'aggraver rapidement en
> peu de temps . Aucun gouvernement digne de ce nom , gauche ou droite , ne peut
> laisser des secteurs géographiques se demedicaliser sans rien faire .
> Et la , pour une fois , nous sommes responsables de cette situation .
> En effet , beaucoup choisissent de rester dans leur ville de fac quitte à peu
> travailler et tirer la langue à la fin du mois , alors qu'à 40 km il y'a de la
> place et du boulot plus qu'il en faut . Certainement par confort , moins de
> boulot , moins de patient , et on augmente tous les actes non opposables .
> Tranquille , et on laisse une demande de soins d'une partie de la population
> croissante non satisfaite.on s'en fout , c'est la faute de l'état .
> Il est inadmissible que nous ne soyons pas capables , seuls , de régler ce
> problème et accepter de s'installer dans des zones sous dotées . Le service
> rendu aux patients n'est malheureusement plus d'actualité chez nos jeunes
> confrères , et vivement qu'il y ait une incitation forte et contraignante pour
> remédier à cette désertification .
> Lorsqu'on est incapable de résoudre une telle situation il faut accepter la mise
> sous tutelle .
> un numerus clausus à l'identique des pharmacies me paraîtrait une très bonne
> solution , les pharmas ne s'en plaignent d'ailleurs pas .
> Et enfin on vit bien en campagne , bonne rentabilité , soins d'aussi bonne
> qualité qu'ailleurs , et on rend service , nous somme une profession médicale de
> service , ne l'oublions pas .
humm t'es mûr pour la campagne ,le travail au grand air , un bon déplacement obligatoire et si c'est possible pour les moins enthousiaste un petit coup pelle dans la nuque
j'aime bien ta politique style khmer rouge
cela sent bon le grand bond
16/09/2013 à 21h59
chirphil écrivait:
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> un numerus clausus à l'identique des pharmacies me paraîtrait une très bonne
> solution , les pharmas ne s'en plaignent d'ailleurs pas .
Ah bon ?
> Et enfin on vit bien en campagne , bonne rentabilité , soins d'aussi bonne
> qualité qu'ailleurs , et on rend service , nous somme une profession médicale de
> service , ne l'oublions pas .
Est-ce que tu veux bien nous dire ce que fait ta femme dans la vie ?
16/09/2013 à 22h11
Le Choixpeau magique écrivait:
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> chirphil écrivait:
> ------------------
> > un numerus clausus à l'identique des pharmacies me paraîtrait une très bonne
> > solution , les pharmas ne s'en plaignent d'ailleurs pas .
>
> Ah bon ?
>
> > Et enfin on vit bien en campagne , bonne rentabilité , soins d'aussi bonne
> > qualité qu'ailleurs , et on rend service , nous somme une profession médicale
> de
> > service , ne l'oublions pas .
>
> Est-ce que tu veux bien nous dire ce que fait ta femme dans la vie ?
C'est vrai le problème de la profession du conjoint est un facteur important .
Perso , elle est attachée presse et s'absente deux jour la semaine . Après , certains amis chirdents ont un conjoint dans le médical et d'autre sans profession . Les revenus campagnards permettent de subvenir à la famille sans gros problèmes .
16/09/2013 à 22h12
wakrap écrivait:
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> Tant que vous ne saisirez pas les notions de base d'organisation avec des règles
> soumises au marché,
C'est à dire la suppression du numérus clausus, l'ouverture des universités Pessoa partout, l'importation de dentistes venant de partout, la signature de conventions multiples avec les assureurs, les cabinets low-cots, les cabinets d'assureurs, etc.
Tu oublies un détail. Nous sommes une profession médicale, et le marché concerne les professions commerciales.
Assumons déjà la part médicale du boulot, avant de se lancer dans tes utopies libertariennes.
16/09/2013 à 22h16
chirphil écrivait:
------------------
> ?!
> >
>
> > Après avant de dire des conneries sur les jeunes qui ne s'installent pas en
> zrr,
> > il faut regarder la réalité. Il faut de toute façon une rationalisation des
> > cabinets en sortant du cabinet individuel.
>
> Ah , les poncifs des fac : il est impossible de travailler dans de bonnes
> conditions seuls . On rêve . Comment ont fait des milliers de chir dents et
> travailler correctement avant ? C 'est sur , pas de cône beam , pas de
> microscope endo , pas de laser , mais on peut pratiquer une dentisterie de
> qualité sans .
> Il serait bien que les facs nous apprennent à gérer un cabinet libéral . Il
> faudrait rationaliser notre gestion et stopper des investissements de plus en
> plus lourds , pas toujours utiles voire inutiles , qui effectivement ne sont pas
> viables en cabinet indiviuel.
>
> Et enfin , qu'elle solution apportez vous pour lutter contre ces déserts ?
Hygiène, stérilisation, traçabilité. Ça n'est pas de gros investissements, mais c'est d'autant plus simple à bien faire que si tu as du personnel. Et là aussi la mutualisation a du bon.
Et oui, tu as encore bcp de cabinets qui ne sont pas aux normes.
Pour les officines, l'obligation d'installation a clairement entrainée une surévaluation de la valeur des officines qui est très bien mise en rapport avec les difficultés financières de la pharmacie.
Que faire.
Arrêter de parler de déserts médicaux, c'est faux. C'est plus une notion pour créer des compléments de retraite.
Deux, il va obligatoirement y avoir une réorganisation avec une dé densification des cabinets. Ça n'est pas des déserts.
Une obligation d'installation ne peut fonctionner que si elle est liée à une obligation pour les patients de consulter le praticien de leur secteur sous peine de non remboursement.
16/09/2013 à 22h42
barbabapat écrivait:
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>
> Arrêter de parler de déserts médicaux, c'est faux. C'est plus une notion pour
> créer des compléments de retraite.
> Deux, il va obligatoirement y avoir une réorganisation avec une dé densification
> des cabinets. Ça n'est pas des déserts.
> Une obligation d'installation ne peut fonctionner que si elle est liée à une
> obligation pour les patients de consulter le praticien de leur secteur sous
> peine de non remboursement.
1 praticien pour 5000 habitants , n'est pas un désert médical . 1 pour 300 habitants ce n'est pas une zone sûrdotee . Tout va se réguler tout seul . Ben voyons .....
Comment peut on nier la réalité à ce point ?
L'idée , comme en nouvelle caledonie , de ne pas conventionner en zone surdotee me paraît être une solution incitative sans être contraignante .
Et en laissant des zones désertes on oblige des patients à ne pas se faire soigner , et nous participons à l'inaccessibilité aux soins .
Des stages actifs durant les études , pourraient peut être susciter certaines vocations .
16/09/2013 à 22h43
haaa les obligations gouvernementales
on commence par y mettre un doigt et on finit par y perdre son âme
mais bon comme dit si bien notre grand comique troupier ameli , pensons d'abord au service médical
mais mon cher "ami" je ne pense qu'a cela c'est notre cher bureaucratie qui me distrait continuellement
16/09/2013 à 22h55
ameli écrivait:
---------------
>
> Tu oublies un détail. Nous sommes une profession médicale, et le marché concerne
> les professions commerciales.
> Assumons déjà la part médicale du boulot, avant de se lancer dans tes utopies
> libertariennes.
Tu oublies un détail. Nous sommes une profession qui nourrit les hommes, et le marché concerne les professions commerciales.
Assumons déjà la part alimentation de la population du boulot, avant de se lancer dans tes utopies libertariennes.
Ou encore
Tu oublies un détail. Nous sommes une profession qui donne un toit aux hommes, et le marché concerne les professions commerciales.
Assumons déjà la part protection des intempéries du boulot, avant de se lancer dans tes utopies libertariennes.
Nous ne sommes pas de race supérieure et nous ne sommes pas plus utiles à l'avenir de l'humanité que les agriculteurs ou les maçons.
16/09/2013 à 23h04
chirphil écrivait:
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>
> Des stages actifs durant les études , pourraient peut être susciter certaines
> vocations .
Et comme cela les patients de zones "désertes" vont avoir un nouveau dentiste tout les ans. Sympa pour le suivi!
Ps : je ne suis pas contre une amélioration de notre répartition territorial, étant donné que je suis dans l'un des départements les plus pauvre en dentiste par habitant; mais nous contraindre (comme les autres spé médicales) à y aller 2/3 ans après la fac est un solution peu réjouissante pour le praticien et peu efficace pour le suivi des pathologie!
16/09/2013 à 23h33
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/exercice/dr-tiphaine-loiseaux-par-rapport-un-salaire-d-interne-je-trouve-ca-enorme
Un vrai "désert" médical certifié par l'État.
Et pour l'instant, les technocrates rêvent de diminuer de 20% le nombre d'officines pour qu'elles puissent fonctionner avec les tarifs ridicules qui leur sont accordé sur leur coeur de métier, les médicaments.
Comme quoi le "désert" médical est une vaste fumisterie qui cache un vrai enjeux sur les compléments de retraite pour les vieux baby boomer.
17/09/2013 à 03h04
mode troll on :
Ils sont pas beaux !
Surtout celui de Marseille, un visage que l'on imaginerait de kapo dans la liste de Schindler, non? En tant que descendant
Corse, je suis extrêmement déçu.
Sinon, le 44 est parfait. Des nouvelles de nos confrères qui exercent dans le 44?
Et le 89, admirez l'absolue rectitude de la ligne labiale.
http://www.financespubliques.cgt.fr/IMG/pdf/CAPC8-2.pdf
Suis content de plus vivre en France.
17/09/2013 à 08h40
chirphil écrivait:
------------------
> barbabapat écrivait:
> --------------------
> >
> > Arrêter de parler de déserts médicaux, c'est faux. C'est plus une notion pour
> > créer des compléments de retraite.
> > Deux, il va obligatoirement y avoir une réorganisation avec une dé
> densification
> > des cabinets. Ça n'est pas des déserts.
> > Une obligation d'installation ne peut fonctionner que si elle est liée à une
> > obligation pour les patients de consulter le praticien de leur secteur sous
> > peine de non remboursement.
>
> 1 praticien pour 5000 habitants , n'est pas un désert médical . 1 pour 300
> habitants ce n'est pas une zone sûrdotee . Tout va se réguler tout seul . Ben
> voyons .....
> Comment peut on nier la réalité à ce point ?
> L'idée , comme en nouvelle caledonie , de ne pas conventionner en zone surdotee
> me paraît être une solution incitative sans être contraignante .
> Et en laissant des zones désertes on oblige des patients à ne pas se faire
> soigner , et nous participons à l'inaccessibilité aux soins .
> Des stages actifs durant les études , pourraient peut être susciter certaines
> vocations .
Un concours en fin de 6 eme année pour choisir son lieu d'installation. Sujet du concours au choix (pas forcément dentaire). Ca a très bien marché à libourne pour le choix des affectations du service militaire. Ca enrichit la culture générale genre combien y a t-il de missiles dans un SNLE ? et combien de tètes nucléaires par missile ?
Et puis c'est bien la collectivité qui a payé nos études, non ? On devrait y aller gratos pendant 5 ans.
Sinon rendre tous les actes opposables au niveau du tarif des soins. Seule la quantité peut être rémunératrice, ce qui en plus de restaurer l'égalité entre les patients (médecine à une seule vitesse) peut rendre attractifs les dits déserts.