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vaccination hepatite B
17/11/2013 à 20h20
Salut
Mon médecin m'a dit qu'en tant que professionnel à risque de contamination par accident d'exposition au sang, il fallait faire un rappel du vaccin contre l'hepatite B tous les 5 ans... intox?
17/11/2013 à 20h24
il ne me semble pas, il suffit de mesurer les anti chépluquoi et si le taux est bon ,rien à refaire
17/11/2013 à 21h18
je crois que j'ai trouvé :
Un nouvel arrêté publié le 2 août 2013 modifie les conditions d’immunisation des professionnels de santé pour l’hépatite B. Désormais la présentation d’une sérologie pour vérifier l’immunisation vis-à-vis de l’hépatite B est indispensable, alors que l’arrêté du 6 mars 2007, désormais abrogé, dispensait de réaliser une sérologie lorsque le protocole vaccinal avait été réalisé avant un certain âge ( mais le HCSP dans une recommandation de 2011 ainsi que le CLIN recommandaient dans tous les cas la vérification de l’immunisation des professionnels de santé). Par ailleurs ce nouvel arrêté exige désormais une vérification des anticorps anti-HBc, en plus des anticorps anti-HBs, chez un soignant exposé qui ne présente pas une sérologie qui atteste d’un taux d’anticorps anti-HBS supérieur à 100 U/L.
18/11/2013 à 18h57
Cette vaccination hépatite B n'a t'elle pas provoqué des dégâts importants chez nombre de vaccinés?
Il vaut mieux le savoir!
24/11/2013 à 09h12
a cpam le dément... voici ce qu'elle publie :
VACCINATION CONTRE L’HÉPATITE B
ET ATTEINTES NEUROLOGIQUES DÉMYÉLINISANTES
Une enquête nationale de pharmacovigilance initiée en 1994, à la suite de la notification au réseau national des trente et un CRPV d’un certain nombre d’atteintes neurologiques démyélinisantes, évoquait des poussées de sclérose en plaques (SEP) dans les suites d’une vaccination contre l’hépatite B. Trois études menées chez l’adulte, deux dans des services de neurologie français, la troisième à partir des données du ministère chargé de la santé du Royaume-Uni : General Practitioners Research Database, aboutissaient à une esti- mation du risque de première atteinte démyé- linisante centrale (PADC) après vaccination variant entre 1,4 et 1,8 selon les enquêtes et les modalités d’analyse retenues. Cependant, aucun test d’association n’étant statistique- ment significatif, il n’était donc pas possible de conclure à une éventuelle responsabilité de la vaccination.
Aucun effet indésirable de ce type n’a été à ce jour notifié chez le nourrisson de moins de 2 ans. De nombreuses études internationales ont conforté l’hypothèse de l’absence de lien entre vaccination contre l’hépatite B et PADC. Une évaluation bénéfice/risque de la vaccina- tion contre l’hépatite B a été faite par l’Institut de veille sanitaire (InVS) : les bénéfices cumulés de la vaccination de préadolescents suivis pendant vingt ans aboutissent à éviter de 10 à 31 hépatites aiguës fulminantes et de 8 à 195 cirrhoses et hépatocarcinomes, tandis que le risque lié à la vaccination n’excéderait pas, s’il existe, 1 à 2 PADC.
La question d’une éventuelle association entre la vaccination et la survenue d’une SEP chez l’adulte avait été relancée par la publication, en septembre 2004, d’une étude cas-témoin américaine concluant à une association signi- ficative (Hernan). La Commission d’audition publique, organisée par l’Afssaps, l’Inserm et l’Anaes en novembre 2004, concluait que,
même si l’ensemble des données disponibles au niveau mondial n’excluaient pas la possi- bilité d’un risque chez l’adulte, les éléments étaient insuffisants pour démontrer un lien de causalité entre vaccination contre le VHB et affections démyélinisantes aiguës et que les données disponibles ne remettaient pas en cause le rapport positif entre bénéfice et risque de la vaccination contre le VHB chez les nourrissons, les enfants et les préadolescents. De plus, même en considérant le niveau d’association suggéré par l’étude de Hernan, le bénéfice de la vaccination restait très supé- rieur au risque pour les adultes appartenant à un groupe à risque.
L’étude de Hernan souffrait de plusieurs biais importants et les CDC d’Atlanta ont appliqué la même méthodologie aux données de trois HMO des États-Unis (Vaccine Safety Datalink, Health Maintenance Organizations). Leur étude n’a identifié aucune liaison entre la vaccination contre l’hépatite B et la survenue d’une SEP, et ce, à aucun moment dans les cinq années suivant la vaccination.
En décembre 2005, les CDC ont rejeté toute association causale entre vaccination contre l’hépatite B et sclérose en plaques.
En 2007, les résultats de deux études menées sur la cohorte française Kidsep — évaluant le risque de survenue d’un premier épisode démyélinisant central ou d’une SEP, ainsi que les risques de rechute d’épisode de démyéli- nisation après vaccination contre le VHB chez 356 enfants suivis de 1994 à 2003 pour un pre- mier épisode de démyélinisation — vont aussi dans le sens d’une absence d’association entre vaccination contre l’hépatite B et sclérose en plaques (Mikaeloff et al., 2007 voir les deux références).