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retour de la DEP?
22/02/2014 à 12h31
youn écrivait:
--------------
> T'es le mec le plus pourri à qui il m'ait été donné de parler dans ma courte
> vie. Ne t'en fais pas ce fil à donné envie de vomir à un nombre conséquent de
> confrères et je soutiendrai fermement tout mouvement visant à vous limoger. Je
> suis prêt à ne plus travailler pendant deux mois si on a une chance de vous voir
> dégager (si des syndicats veulent s'unir dans un mouvement pour les faire
> dégager, j'en suis, quels que soient les syndicats)
>
> Maintenant sur le fond : La complémentaire comme son nom l'indique rembourse en
> complément de la sécu, je me trompe?
>
> Donc si tu le veux bien sors moi le contrat harmonie mutuelle où il est stipulé
> que en cas de lésion radiologique ils ne remboursent pas une couronne que la
> sécu rembourse. Je l'attends et je sais que la clause, qui serait abusive,
> n'existe pas.
>
> Comme je te l'ai déjà demandé, quid si le patient ne fournit pas de radios?
> Vous allez perdre des gros procès, vous et vos chères mutuelles.
>
> Une telle perte d'indépendance pour les praticiens, en France, pays de la santé
> pour tous aux yeux de l'opinion publique va vous faire beaucoup, mais alors
> beaucoup de tort. Vous venez de creuser votre tombe, il était temps. Les masques
> tombent.
Tu remarques que j'ai pris un peu de recul par rapport au problème de départ.
Même remarque que pour cyber. Tu lies liberté thérapeuthique et solvabilisation du patient
En aucun cas la complémentaire n'intervient dans ton choix thérapeutique mais uniquement sur la solvabilisation du patient.
Ta réaction épidermique, montre à quel point la solvabilisation du patient est importante.
Il y a incohérence dans le discours de la FSDL qui nie l'importance de la solvabilisation du patient en tapant au passage sur la CNSD, et la polémique lancé par un cadre éminent de la FSDL, au sujet d'un problème de solvabilisation du patient et non pas de liberté thérapeutique.
22/02/2014 à 12h41
barbabapat écrivait:
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> machopacha écrivait:
> --------------------
>
> >
> > Or vous voudriez un patient sovabilisé, sans aucune règle.
> > Et bien cela n'a jamais été le cas.
> > Ces règles s'appellent la NGAP et bientôt la CCAM pour le RO, mais comme le RO
> > ne prend pas tout en charge ou s'est désengagé du dentaire, le RC détermine
> ses
> > propres conditions de prise en charge en établissant des garanties d'autant
> plus
> > spécifiques qu'ils sont concurrents et ses propres règles de remboursement.
> >
>
> C'est un acte remboursé au depart puisqu'il y avait un devis qui n'a pas été
> refusé pour un carractére non remboursable de l'acte.
>
> Les regles que tu suppose de la mutuelle correspondent pas selon tes dire aux
> réferences medicales opposables auquelles nous somme nous tenus.
>
> Crois tu réellement que les mutuelles peuvent se permettre publiquement de dire
> qu'elles ne remboursent pas les patients selon les données acquises de la
> science actuelles.
>
> Le praticien sera jugé responsable si il ne propose pas l'etanchéité immediate
> du traitement endo et si la couronne ne fonctionne pas sa responsabilité de
> toute façon sera aussi engagée et pourra etre recouvrée selon un indus.
>
> Le dentiste conseil lui aussi est tenus de respecter les données acquises de la
> science et il ne peut justifier de son contrat avec la mutuelle pour s'en
> exonérer.
Je me suis placé volontairement en dehors du cas d'espèce pour prendre un peu de hauteur dans un fil qui ne sentait pas très bon. Sur ce cas on peut deviser longtemps.
Mais à partir du moment, où nous touchons à une contractualisation patient-complémentaire sur laquelle nous ne sommes pas partie, il faut bien comprendre que nous sommes dans la liberté totale des offres de garantie des complémentaires et seuls le législateur ou la contractualisation profession-assureur pourront y remédier.
Je le redis la complémentaire n'intervient pas sur la liberté thérapeutique du praticien mais sur la solvabilisation du patient qui est accessoire pour certains syndicats ;-)
22/02/2014 à 13h27
Dans un monde sans sécu et sans assurance obligatoire certainement. Mais là le patient se fait baiser des deux côtés et tu fais mine de ne pas le savoir. Votre attitude est déplorable.
22/02/2014 à 13h41
Si solvabiliser les patients c'est se vendre aux assureurs, alors bravo vous avez réussi.
22/02/2014 à 13h47
machopacha écrivait:
--------------------
> La déficience du système conventionnel a entraîné la montée en puissance des
> complémentaires.
> Si nous ne fixons pas des règles de fonctionnement avec les complémentaires,
> c'est elles qui vont dicter leurs propres règles.
Pour quelqu'un qui a de la hauteur, je pense que cette phrase est une perle.
La déficience du systême conventionnel a été provoqué par les complémentaires et elles ont provoqué, elles-même, leur montée en puissance.
L'instauration du ticket modérateur aurait dû servir à freiner les dépenses sécus et le plombage de comptes en responsabilisant les patients. Mais non, les complémentaires ont flairé le filon et déresponsabilisé les patients en remboursant le TM. Les dépenses n'ont fait que grimper depuis et apparition des contrats "responsables" tiens donc!
Donc si tu/vous t'imagines que les complémentaires sont là pour faire notre bonheur, je crains que tu te trompes, malheureusement et malheureusement, malgré des erreurs de jugement pareil, tu/vous décides de mon avenir et je suis très inquiet.
Effectivement, il faut fixer des rêgles. Mais, dans la plupart des contrats que l'on signe avec un tiers, les rêgles sont édictées avant, pas après à l'aveuglette, une fois que nombres d'entres nous auront finis sur le carreau. Bizarrement, ils n'appartiendront pas aux plus représentés.
Il faut un organisme indépendant qui synthétise les données acquises de la sciences avec le coût réel de réalisation, dans le respect de notre déontologie professionnelle, c'est à dire pas celle d'hec.
Confraternellement, en souhaitant te faire réfléchir aux rôles réels des complémentaires et à leurs visions d'avenir nous concernant.
22/02/2014 à 14h33
machopacha écrivait:
--------------------
...
> Vraiment trop facile de nous mettre tout sur le dos
>....
Pour une fois je suis entièrement d'accord avec toi. Ce n'est effectivement pas le plus difficile.
22/02/2014 à 14h48
machopacha écrivait:
..
> Quand quelqu'un met des bâtons dans les roues d'un cycliste en pleine ascension
> d'un col escarpé, dans des conditions météo exécrable et un vent contraire,...
Mmm mm. "La route est droite, mais la pente est forte." On connaît ça.
... l'attaque du système conventionnel par la
> FSDL a été systématique, ce qui fait que nous avons été sous convention moins du
> tiers du temps entre 1980 et 1997.
...
Ces conventions ont été attaquées parce qu'elles fonctionnaient toute sur le système imbécile du "faites les soins pour rien, compensez par la prothèse". Je rajouterai: faites tourner vos cabinets sur ce principe, gagnez votre vie, payez vos cotisations et fermez vos gueules.
C'est un système absurde, démoralisant, contraire aux intérêts du patient et c'est devenu le bâton pour nous faire battre sur le thème des dentistes qui sont trop chers et bla bla bla.
Après 30 ou 40 ans d'exploitation de ce système, il usé jusqu'à la corde et nous revient dans la gueule.
Tu réécris l'histoire en accusant tes interlocuteurs d'obstruction systématique, alors que l'UJCD et la FSDL ne se sont opposées à ces conventions que sur leur conviction qu'elles étaient toxiques pour la profession.
Vous êtes assis sur vos prérogatives comme des poules sur leur oeuf et vous piaillez dès qu'on s'en approche, en croyant qu'on veut vous voler ce que vous considérez comme votre propriété exclusive.
Vous êtes complètement incapables de concevoir qu'il y a des confrères qui souhaitent sincèrement améliorer les conditions d'exercice. Tout le monde n'a pas pour Saint Graal le fait de siéger en commission pour avoir le privilège de serrer la louche au gratin de la Sécu et des assurances. Mais comme c'est votre but dans la vie, et dans ton cas ça tourne à l'obsession, tu supposes que tout le monde est dans ton cas.
C'est particulièrement contre-productif pour l'image de cette pauvre vieille CNSD parce qu'à vouloir tellement garder la main, au prix de toutes les compromissions, vous faites naître un fort soupçon qu'il n'y aurait pas que des avantages honorifiques à représenter la profession.
Si tu ne te rends pas compte de ça c'est que tu es bouché à l'émeri.
Comme je ne suppose pas que tu es stupide, la seule conclusion qu'on peut tirer c'est le cynisme.
22/02/2014 à 14h53
youn écrivait:
--------------
..
> Vous allez perdre des gros procès, vous et vos chères mutuelles.
>
...
Mon pauvre youn. Il faut des tonnes de fric pour faire des procès. Comme tu le sais sans doute, ou comme tu ne vas pas tarder à l'apprendre, le fric n'est pas du bon côté.
22/02/2014 à 15h00
dentalproject écrivait:
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...
> Il faut un organisme indépendant qui synthétise les données acquises de la
> sciences avec le coût réel de réalisation, dans le respect de notre déontologie
> professionnelle
...
Ca été fait en 2000 avec la CCAM, ce qui est réellement la CCAM, pas cette pauvre merde applicable au 1er juin qui délaye une NGAP préhistorique en 700 lignes de code: tel acte, tel matériau, telle difficulté, tel temps de réalisation, tels honoraires en conséquence. Les diverses actions qui s'en sont suivies ont enterré la véritable CCAM si profond qu'il faudra creuser jusqu'en Chine pour en exhumer les vestiges. Pour 90 % de la profession l'enterrement de première classe de la CCAM en a effacé jusqu'au souvenir. On ne se souvient pas plus de la CCAM que de Pierre Poujade ou de René Coty. Et pourtant ce n'est pas si vieux.
22/02/2014 à 15h10
machopacha écrivait:
..
> En aucun cas la complémentaire n'intervient dans ton choix thérapeutique mais
> uniquement sur la solvabilisation du patient.
...
Enfumage. Si la complémentaire refuse le plan de traitement, le patient s'abstient de faire les soins, parce qu'il croit dur comme fer que sa "mutuelle" le "protège".
Les complémentaires se sont érigées en défenseur des intérêts du patient contre les vilains, négligents, cupides et malpropres professionnels de santé. C'est la base de leur stratégie de communication qui est rabâchée ad nauseum dans tous les medias. Les pauvres patients gobent cette com' et ils sont soumis à un tel matraquage qu'on ne peut pas leur en faire le reproche. C'est un écran derrière lequel les complémentaires élaborent leurs plans mégalomanes de tout contrôler et de réduire les professionnels au rôle d'exécutants dociles, sans les congés payés ni la protection sociale (pour ce qu'il en reste) des salariés. Tu le sais parfaitement car tu es un excellent connaisseur du milieu et du contexte. Sachant cela, tu devrais avoir honte d'écrire de telles sottises.
22/02/2014 à 15h28
Tiens, sur un autre post on voit un type avec un bonnet rouge. Moi je suggère une autre coiffure, qui conviendrait très bien à la situation:
22/02/2014 à 17h17
Et bien et bien,
Je m'absente quelques heures, et je vois que machopacha en profite pour asséner ses mensonges.
Daniel, tu confonds, entre autre, solvabilisation du patient et immixtion dans la relation thérapeutique, puisqu'on parle bien d'un patient, qui paye déjà sa mutuelle à prix d'or, qui se voit refuser un remboursement pour un prétexte pour le moins discutable ; le tout avec la complicité d'un confrère qui outrepasse ses droits en s'attribuant le rôle d'un dentiste conseil.
Au mieux tu as conscience que tes arguments sont malhonnêtes et mensongers, nous commençons à en avoir une certaine habitude ; au pire tu es sincère dans ce que tu dis, et là c'est encore plus inquiétant.
Au fait, n'oublie pas de transmettre à ton confrère le code de déontologie, la charte de bonne pratique, et les référentiels HAS ad hoc.
23/02/2014 à 09h15
kung fu panda écrivait:
-----------------------
> Et bien et bien,
>
> Je m'absente quelques heures, et je vois que machopacha en profite pour asséner
> ses mensonges.
>
> Daniel, tu confonds, entre autre, solvabilisation du patient et immixtion dans
> la relation thérapeutique, puisqu'on parle bien d'un patient, qui paye déjà sa
> mutuelle à prix d'or, qui se voit refuser un remboursement pour un prétexte pour
> le moins discutable ; le tout avec la complicité d'un confrère qui outrepasse
> ses droits en s'attribuant le rôle d'un dentiste conseil.
>
> Au mieux tu as conscience que tes arguments sont malhonnêtes et mensongers, nous
> commençons à en avoir une certaine habitude ; au pire tu es sincère dans ce que
> tu dis, et là c'est encore plus inquiétant.
>
> Au fait, n'oublie pas de transmettre à ton confrère le code de déontologie, la
> charte de bonne pratique, et les référentiels HAS ad hoc.
>
D'abord, je ne suis pas Daniel, ensuite essaye d'élever le débat en arrêtant de traiter celui qui n'est pas d'accord avec toi de tous les noms d'oiseaux et en particulier de menteur, cela décrédibilise tes propos.
Enfin, tu confirmes juste les analyses de la CNSD.
Tu viens de reconnaître que la solvabilisation du patient est incontournable pour l'équilibre de nos cabinets, ce qui justifie de négocier avec les financeurs, contrairement à vous qui refusaient toute contractualisation en tapant sur la CNSD dés qu'elle définit des règles de fonctionnement avec l'AMO (Convention) et l'AMC (Charte, protocole,...)
Je n'ai jamais dit que j'approuvais le comportent des financeurs, je dis simplement qu'on ne peut plus faire la politique de l'autruche comme vous le faites en refusant de voir la réalité des faits tels qu'ils existent actuellement.
Ce n'est pas en vous en prenant aux confrères passés de l'autre côté (CDC du contrôle médical on CDConsultant de l'AMC) en mettant en doute leur honneur et leur probité que vous réglerez le problème, mais en définissant des règles de fonctionnement telle que la convention nationale (Mise en place de la CCAM qui va supprimer de nombreux points de litiges à l'origine des contrôles d'activité)ou encore la Charte que vous avez failli signé et que vous vilipendez depuis pour des raisons purement politiques et non objectives.
Dans le cas d'espèce, rien ne t'interdit de faire la couronne si tu la juge pertinente sur le plan médical ou encore d'utiliser d'autres moyens de protection du traitement canalaire...
Ce que tu contestes, c'est uniquement un différé de solvabilisation.
Arrête de prendre les nonoliens pour des naïfs. tu as choisi cet exemple parce que tu voulais BASHER la CNSD, c'est votre Graal, votre pierre philosophale, votre ultime objectif.
Mais où sont donc vos propositions pour faire évoluer la profession ?
23/02/2014 à 09h42
machopacha écrivait:
>ou encore la Charte que vous avez failli signé et que vous vilipendez
> depuis pour des raisons purement politiques et non objectives.
>
Euh, je pense que l'on critique la charte car elle est complétement inutile!
Vous n'avez même pas prévu les éventuelles sanctions!
Ni pour les mutuels, ni pour les CD.
Je peux (et les mutuels) ne pas les respecter, à part entendre dire "bouh, c'est pas bien" que peut il se passer?
SantéKlaire, la MFP et Cie ont signé juste pour se donner bonne conscience.
Et le détournement de patient, le remboursement différencié continue encore et encore (c'est que le début, d'accord d'accord.... :)) )
Mais bon c'est pas grave, on va tout signer, se faire plafonner à 400/500€, la dentisterie n'évoluera pas...
Il ne fait pas bon d'être patient en France...
23/02/2014 à 10h25
machopacha écrivait:
--------------------
> D'abord, je ne suis pas Daniel, ensuite essaye d'élever le débat en arrêtant de
> traiter celui qui n'est pas d'accord avec toi de tous les noms d'oiseaux et en
> particulier de menteur, cela décrédibilise tes propos.
Machopacha, ou Daniel comme tu préfères, le fait que tu n'assumes pas ton identité réelle est déjà assez révélateur de ton état d'esprit et de ta mentalité.
> Enfin, tu confirmes juste les analyses de la CNSD.
> Tu viens de reconnaître que la solvabilisation du patient est incontournable
> pour l'équilibre de nos cabinets, ce qui justifie de négocier avec les
> financeurs...
Ensuite je maintiens que tes arguments sont bien souvent malhonnêtes et mensongers (c'est ce que tu entends par noms d'oiseau? Pauvre petit, tes oreilles ou tes yeux sont bien chastes... quand on voit les propos que tu tiens parfois! La paille et la poutre?)
J'ajoute que faire dire aux autres des choses qu'il non jamais écrit ni même pensé (la FSDL, l'UJCD, qui tu veux selon ton humeur du moment) semble également te procurer un plaisir intense. Mais ce n'est pas parce que tu écris une ineptie qu'elle devient vérité.
Pour le reste, nous sommes définitivement et totalement incompatibles sur le plan de l'idéologie. Vous roulez pour la sécu et les mutuelles, vous baissez votre froc à la moindre occasion, au motif que c'est mieux que si c'était pire. Mais au final c'est pire.
Quant aux confrères qui sont passés du côté obscur, tu sembles leur trouver des circonstances atténuantes, tout comme ta présidente (santéclair : il pas eu le choix le pauvre, envoyons lui la charte! dentiste conseiller mutuelle : une retraite de misère, faut bien mettre du beurre dans les épinards!!)
Idéologie différente, méthodologie différente, il est clair que nous ne pouvons pas nous entendre sur ces points Daniel. Mais il faut de tout pour faire un monde, sinon quel ennui, non?
Un principe pourtant qui j'espère devrait nous être commun : primum non nocere. Comprenne qui veut.
23/02/2014 à 10h34
machopacha écrivait:
--------------------
> Tu viens de reconnaître que la solvabilisation du patient est incontournable
> pour l'équilibre de nos cabinets, ce qui justifie de négocier avec les
> financeurs, contrairement à vous qui refusaient toute contractualisation en
> tapant sur la CNSD dés qu'elle définit des règles de fonctionnement avec l'AMO
> (Convention) et l'AMC (Charte, protocole,...)
>
Parlons en des "financeurs". Je paie 8000 euros d'ASM obligatoire (Merci à qui ?) par an pour pour 75,25 de remboursement d'une ceram par cette meme ASM. Et 1000 euros par an pour un remboursement de 247,25 (plafonné à 1500 euros par an).
Tout mon budget santé passe là dedans je n'ai plus un centime à mettre de plus dans une ceram.
Je fais comment ? Je demande à la CNSD de signer pour plafonner la ceram à 322,5 ?)))))))))
23/02/2014 à 11h06
chicot29 écrivait:
------------------
> machopacha écrivait:
> --------------------
>
> > Tu viens de reconnaître que la solvabilisation du patient est incontournable
> > pour l'équilibre de nos cabinets, ce qui justifie de négocier avec les
> > financeurs, contrairement à vous qui refusaient toute contractualisation en
> > tapant sur la CNSD dés qu'elle définit des règles de fonctionnement avec l'AMO
> > (Convention) et l'AMC (Charte, protocole,...)
> >
>
> Parlons en des "financeurs". Je paie 8000 euros d'ASM obligatoire (Merci à qui
> ?) par an pour pour 75,25 de remboursement d'une ceram par cette meme ASM. Et
> 1000 euros par an pour un remboursement de 247,25 (plafonné à 1500 euros par
> an).
> Tout mon budget santé passe là dedans je n'ai plus un centime à mettre de plus
> dans une ceram.
>
> Je fais comment ? Je demande à la CNSD de signer pour plafonner la ceram à
> 322,5 ?)))))))))
Certainement pas !!!
Il est indispensable de réformer notre exercice;
C'est la réforme structurelle dans le cadre d'une négociation tripartite UNCAM-UNOCAM-PROFESSION.
23/02/2014 à 11h24
C'est moi le financeur. Le souci c'est que les 8000 euros d'ASM sont OBLIGATOIRES et que les prestations en face sont ridicules par rapport au montant de la cotisation que je paie.
Donc à part diminuer les tarifs de prothèse à 75,25 pour une CCC ( eh oui je vais supprimer ma mutuelle car je n'ai plus 1000 euros à leur donner, because la crise ) je fais comment pour me soigner ?
23/02/2014 à 11h29
Si tu te choppe un cancer ou une maladie neurodégénérative tu trouveras que 8000€/an c'est cadeau.
23/02/2014 à 11h32
machopacha
>
> Tu viens de reconnaître que la solvabilisation du patient est incontournable
> pour l'équilibre de nos cabinets, ce qui justifie de négocier avec les
> financeurs, contrairement à vous qui refusaient toute contractualisation en
> tapant sur la CNSD dés qu'elle définit des règles de fonctionnement avec l'AMO
> (Convention) et l'AMC (Charte, protocole,...)
>
> Je n'ai jamais dit que j'approuvais le comportent des financeurs, je dis
> simplement qu'on ne peut plus faire la politique de l'autruche comme vous le
> faites en refusant de voir la réalité des faits tels qu'ils existent
> actuellement.
>
> Ce n'est pas en vous en prenant aux confrères passés de l'autre côté (CDC du
> contrôle médical on CDConsultant de l'AMC) en mettant en doute leur honneur et
> leur probité que vous réglerez le problème, mais en définissant des règles de
> fonctionnement telle que la convention nationale (Mise en place de la CCAM qui
> va supprimer de nombreux points de litiges à l'origine des contrôles
> d'activité)ou encore la Charte que vous avez failli signé et que vous vilipendez
> depuis pour des raisons purement politiques et non objectives.
>
> Dans le cas d'espèce, rien ne t'interdit de faire la couronne si tu la juge
> pertinente sur le plan médical ou encore d'utiliser d'autres moyens de
> protection du traitement canalaire...
Parce que c'est une décision médicale. Et soit le dentiste conseil en accepté les conséquences civiles et pénales, soit il n'a pas à intervenir dans un choix purement médical.
Enfin, vous négociez depuis des années avec la sécu et les mutuelles des compromis avec les données acquises de la science pour justifier la sous rémunération des soins. Hors vous n'êtes pas habilités à réduire la qualité des soins . En cas de jugement contre un confrère, ce sera les données acquises de la science qui s'appliqueront de manière pleines et entières. C'est pour cela que vous préférez un contrôle extra judiciaire qui nous met sous le contrôle direct des financeurs.
Mais sur le long terme c'est un choix débile, car ils ne peuvent assumer publiquement de ne pas respecter les données acquises de la science. Ils ne peuvent se prévaloir de rembourser sur des bases de soins qui sont obsolètes, comme les dentistes conseils ne peuvent faire prévaloir l'application de règles interne inférieures au référentiels actuels.
Comment des compagnies d'assurance qui ont une base européenne pourraient elles défendre en France seulement, l'application de référentiels inférieurs à ceux qu'elles pratiquent en europe.
On est dans une question de responsabilité médicale, de contrôles sur des bases falsifiables, avec une partie du contrôle délégué à des non médicaux. Pas sur une question de solvabilisation des patients. La mutuelle ne prend aucuns risque à laisser faire e traitement, le praticien sera responsable en cas d'échec civilement. Par contre elle engendre du risque pour le patient et pour le praticien en regardant l'étanchéité du re traitement canalaire.
>
>
23/02/2014 à 11h33
Un cadeau pour me maintenir en vie 2 ou 3 ans de plus ? Un cadeau à la Vincent Lambert ou à la Ariel Sharon ?
Je vais pouvoir crever à petit feu sans dents c'est ca ? ( en fait plus besoin de dents je serais nourri sous perf, la classe !) LOL !
Personnellement je préfère un bon infarctus des familles , comme mon grand père.
En outre tu connais le principe de l'assurance ? Tu permets que je ne coche pas l'"option Légume " ?
23/02/2014 à 12h12
kung fu panda écrivait:
-----------------------
> machopacha écrivait:
> --------------------
> > D'abord, je ne suis pas Daniel, ensuite essaye d'élever le débat en arrêtant
> de
> > traiter celui qui n'est pas d'accord avec toi de tous les noms d'oiseaux et en
> > particulier de menteur, cela décrédibilise tes propos.
>
> Machopacha, ou Daniel comme tu préfères, le fait que tu n'assumes pas ton
> identité réelle est déjà assez révélateur de ton état d'esprit et de ta
> mentalité.
>
> > Enfin, tu confirmes juste les analyses de la CNSD.
> > Tu viens de reconnaître que la solvabilisation du patient est incontournable
> > pour l'équilibre de nos cabinets, ce qui justifie de négocier avec les
> > financeurs...
>
> Ensuite je maintiens que tes arguments sont bien souvent malhonnêtes et
> mensongers (c'est ce que tu entends par noms d'oiseau? Pauvre petit, tes
> oreilles ou tes yeux sont bien chastes... quand on voit les propos que tu tiens
> parfois! La paille et la poutre?)
>
> J'ajoute que faire dire aux autres des choses qu'il non jamais écrit ni même
> pensé (la FSDL, l'UJCD, qui tu veux selon ton humeur du moment) semble également
> te procurer un plaisir intense. Mais ce n'est pas parce que tu écris une ineptie
> qu'elle devient vérité.
>
> Pour le reste, nous sommes définitivement et totalement incompatibles sur le
> plan de l'idéologie. Vous roulez pour la sécu et les mutuelles, vous baissez
> votre froc à la moindre occasion, au motif que c'est mieux que si c'était pire.
> Mais au final c'est pire.
>
> Quant aux confrères qui sont passés du côté obscur, tu sembles leur trouver des
> circonstances atténuantes, tout comme ta présidente (santéclair : il pas eu le
> choix le pauvre, envoyons lui la charte! dentiste conseiller mutuelle : une
> retraite de misère, faut bien mettre du beurre dans les épinard!!)
>
> Idéologie différente, méthodologie différente, il est clair que nous ne pouvons
> pas nous entendre sur ces points Daniel. Mais il faut de tout pour faire un
> monde, sinon quel ennui, non?
>
> Un principe pourtant qui j'espère devrait nous être commun : primum non nocere.
> Comprenne qui veut.
Mes arguments s'appuient sur des faits incontestables.
Quand je dis que les multiples recours en annulation des conventions de 1977 à 1997 ont bloqué le système conventionnel, c'est un fait réel.
Quand je dis que le recours sur l'ASM a bloqué la convention de 2006 jusqu'en 2012, c'est un autre fait réel.
Pendant la même période, les médecins ont signé pas loin d'une quarantaine d'avenant alors que nous n'en sommes qu'au numéro 3.
La FSDL devrait effectivement s'appliquer ce principe que tu cites : "primum non nocere", et la profession ne s'en porterait que mieux...
Face à ces faits probants, tout le monde comprendra aisément qu'il est tout à fait malhonnête que la FSDL rejette sur la CNSD la responsabilité du blocage conventionnel qui a conduit au déficit chronique de nos soins opposables et a aboutit à la situation actuelle.
Assumez votre responsabilité !!!
C'est également vos écrits et vos recours au niveau européen contre le tarif d'autorité qui me permettent de dire que vous avez une attitude négationniste vis à vis du système conventionnel, alors qu'il est gravé dans le marbre du code de la sécurité sociale et compatible avec les directives européennes.
Vous avez une politique de l'autruche, vous voulez nier l'existence des lois qui régissent nos activités professionnelles et notamment le principe intangible de la conclusion de convention entre les professionnels de santé et l'UNCAM pour régir leur relation.
Votre idéologie jusqu'à la fin de la dernière décennie a été de faire effondrer le système conventionnel pour sortir du monopole de la sécurité sociale (Dixit votre propagande de l'époque).
Cela a conduit à l'émergence de réseaux tels que santéclair mis en place par les assureurs privés que vous avez tant chéris...pour remplacer la déficience du système conventionnel, tout comme les réseaux ont été mis en place par les mêmes assureurs pour réguler les opticiens.
primum non nocere,
je suis d'accord mais balayez devant votre porte !!!
Une autre différence entre nous, alors que vous êtes dans l'idéologie, nous sommes dans le pragmatisme.
Pragmatiques parce que nous ne nions pas les lois qui nous régissent même si au besoin nous tentons de les modifier par des dépôts d'amendements comme avec la PPL LEROUX.
Pragmatiques parce que nous pensons qu'il vaut mieux négocier que se faire imposer les choses,
Pragmatiques parce que quand nous avons des opportunités d'améliorer le quotidien du chirurgien dentiste, nous prenons, comme nous avons pris les 100 millions d'euros cumulés par les avenants 2 et 3, ce qui représente, ne t'en déplaise, une augmentation du bénéfice des chirurgiens-dentistes de 3,1%.
Et là je prends la FSDL en flagrant délit de mensonge : le passage en CCAM ne se fait pas pour rien, mais en échange de ces 100 millions d'euros et donc de +3.1% du bénéfice.
Ce qui ne nous empêche pas de réclamer et de contester et de réfléchir à notre réforme structurelle.
Entre l'idéologue qui n'a jamais rien fait, qui rêve tout éveillé, et le pragmatique qui fait avancer les choses, il n'y pas photo !!!
23/02/2014 à 12h17
Tu confonds chiffre d'affaire et bénéfice macho ? Je dirais que ca augmente le chiffre d'affaire de 3,1 % du bénéfice. Comme grace à vous le % de bénéfice sur le CA diminue d'année en année ca fera peanuts.
Les confrères qui voient tous les ans l'avancée du "pragmatisme" apprécieront.
23/02/2014 à 12h31
barbabapat écrivait:
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> machopacha
> >
> > Tu viens de reconnaître que la solvabilisation du patient est incontournable
> > pour l'équilibre de nos cabinets, ce qui justifie de négocier avec les
> > financeurs, contrairement à vous qui refusaient toute contractualisation en
> > tapant sur la CNSD dés qu'elle définit des règles de fonctionnement avec l'AMO
> > (Convention) et l'AMC (Charte, protocole,...)
> >
> > Je n'ai jamais dit que j'approuvais le comportent des financeurs, je dis
> > simplement qu'on ne peut plus faire la politique de l'autruche comme vous le
> > faites en refusant de voir la réalité des faits tels qu'ils existent
> > actuellement.
> >
> > Ce n'est pas en vous en prenant aux confrères passés de l'autre côté (CDC du
> > contrôle médical on CDConsultant de l'AMC) en mettant en doute leur honneur et
> > leur probité que vous réglerez le problème, mais en définissant des règles de
> > fonctionnement telle que la convention nationale (Mise en place de la CCAM qui
> > va supprimer de nombreux points de litiges à l'origine des contrôles
> > d'activité)ou encore la Charte que vous avez failli signé et que vous
> vilipendez
> > depuis pour des raisons purement politiques et non objectives.
> >
> > Dans le cas d'espèce, rien ne t'interdit de faire la couronne si tu la juge
> > pertinente sur le plan médical ou encore d'utiliser d'autres moyens de
> > protection du traitement canalaire...
>
>
> Parce que c'est une décision médicale. Et soit le dentiste conseil en accepté
> les conséquences civiles et pénales, soit il n'a pas à intervenir dans un choix
> purement médical.
>
> Enfin, vous négociez depuis des années avec la sécu et les mutuelles des
> compromis avec les données acquises de la science pour justifier la sous
> rémunération des soins. Hors vous n'êtes pas habilités à réduire la qualité des
> soins . En cas de jugement contre un confrère, ce sera les données acquises de
> la science qui s'appliqueront de manière pleines et entières. C'est pour cela
> que vous préférez un contrôle extra judiciaire qui nous met sous le contrôle
> direct des financeurs.
>
> Mais sur le long terme c'est un choix débile, car ils ne peuvent assumer
> publiquement de ne pas respecter les données acquises de la science. Ils ne
> peuvent se prévaloir de rembourser sur des bases de soins qui sont obsolètes,
> comme les dentistes conseils ne peuvent faire prévaloir l'application de règles
> interne inférieures au référentiels actuels.
>
> Comment des compagnies d'assurance qui ont une base européenne pourraient elles
> défendre en France seulement, l'application de référentiels inférieurs à ceux
> qu'elles pratiquent en europe.
>
> On est dans une question de responsabilité médicale, de contrôles sur des bases
> falsifiables, avec une partie du contrôle délégué à des non médicaux. Pas sur
> une question de solvabilisation des patients. La mutuelle ne prend aucuns risque
> à laisser faire e traitement, le praticien sera responsable en cas d'échec
> civilement. Par contre elle engendre du risque pour le patient et pour le
> praticien en regardant l'étanchéité du re traitement canalaire.
> >
> >
Je ne parlerai pas de l'exemple qui est mauvais car il y a plusieurs façon d'assurer l'étanchéité du retraitement canalaire et pas forcément une couronne immédiate.
Mes propos étaient généralistes quelque soit les traitements. Certains sont pris en charge, d'autres pas... et nous touchons à la solvabilisation . Certains actes sont solvabilisés, et d'autres pas...c'est la réalité.
Et si nous proposons un traitement qui n'est pas solvabilisé, nous avons toujours la possibilité de le faire avec l'accord du patient.
Tu soulèves cependant un point fondamental dans le contrôle effectué par les complémentaires : Quelle est la légitimité qu'a un chirurgien-dentiste lambda pour juger du travail ou du plan de traitement d'un confrère qui dispose du même diplôme.
A la CNSD, nous poursuivons la réflexion sur ce sujet et nous avons pris la précaution d'en faire un sujet de la CHARTE, pour définir les règles de fonctionnement. Cette réflexion n'est pas encore aboutie en interne parce que les solutions ne sont pas évidentes. Masi c'est un vrai sujet qu'il nous faudra traiter.
23/02/2014 à 12h36
chicot29 écrivait:
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> Tu confonds chiffre d'affaire et bénéfice macho ? Je dirais que ca augmente le
> chiffre d'affaire de 3,1 % du bénéfice. Comme grace à vous le % de bénéfice sur
> le CA diminue d'année en année ca fera peanuts.
> Les confrères qui voient tous les ans l'avancée du "pragmatisme" apprécieront.
Ben non, réfléchi !!!
Si tu n'as pas cette augmentation, tu auras toujours les mêmes frais et le même bénéfice qui variera en fonction de l'activité d'une année sur l'autre. les augmentations constituent bien du bénéfice supplémentaire.