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rififi dans une SCM
30/03/2014 à 14h21
Bonjour à toutes et tous,
Je voudrais évoquer ici un conflit qui semble se préparer avec mon associé en SCM.
Nous sommes installés dans une ville moyenne de la banlieue parisienne depuis une quinzaine d'années.
Nous exerçons dans un local spacieux et bien situé (dont nous sommes propriétaires à parts égales en SCI) dans notre commune avec une assistante pour nous 2.
Nous partageons les frais et vivons en bonne intelligence depuis le début.
Depuis quelques mois, mon associé évoque la fin potentielle de notre association.
Depuis une bonne dizaine d'année, j'adresse mes assez nombreux cas d'implants (je ne suis pas intéressé par la chirurgie) à 2 correspondants poseurs dans des villes proches.
Ceux-ci me renvoient normalement les cas pour que je réalise ensuite la prothèse.
En plus, ils me remercient de cette bonne pratique en m'offrant des cadeaux en fin d'année ou en m'envoyant des patients avec des cas de prothèse classique car ils n'en font pratiquement plus.
Mon associé a passé un DU d'implantologie il y a 3-4 ans car il souhaitait faire évoluer son exercice.
Précédemment, il faisait un petit peu de cas d'implants avec quelques correspondants (différents des miens).
Son activité est actuellement bien rodée avec 2-3 poses d'implants par semaine.
En septembre dernier, mon associé et moi avons eu une discussion pour évoquer l'avenir car il dit à juste titre que l'implantologie est un secteur porteur.
Il souhaitait que je cesse d'adresser mes cas à mes correspondants habituels pour les lui envoyer.
Je lui ai répondu que j'étais pleinement satisfait et avais toute confiance en eux, et que pour moi il était équivalent à un nouveau confrère s'installant dans la région et venant me solliciter pour lui envoyer des patients. Ce n'est pas parce qu'il était à quelques mètres qu'il était automatiquement prioritaire.
Je souhaite continuer avec mes correspondants mais je lui ai dit que je lui enverrai quelques cas pour avoir une idée de sa façon de faire.
Je lui ai adressé 3 personnes qui malheureusement n'ont pas donné suite.
Quand je lui ai demandé s'il comptait me renvoyer l’ascenseur comme le font mes correspondants, il n'a pas répondu.
Vendredi, il est arrivé subitement dans mon cabinet disant qu'une patiente que j'avais adressé à un de mes correspondants et qui avait eu un mauvais contact avec celui-ci était finalement venue le voir.
Il avait fait un devis pour l'implant et la prothèse, me disant qu'il comptait tout faire.
Après examen du dossier dans mon ordinateur, je lui signale que je n'ai vu cette patiente qu'une seule fois il y a 5 ans, bien avant qu'il ne fasse son DU.
Il a enchaîné et dit qu'il fallait que j'arrête de jouer « double jeu » car cela allait mettre fin à notre association.
J'ai répondu que je continuerai à me baser sur ce que nous avions convenu en septembre.
S'il persiste dans cette attitude menaçante, je vais lui donner d'autres raisons que j'ai tues jusqu'à lors.
Je ne suis pas le meilleur dentiste de la Terre, mais j'ai quand même des notions sur ce que doit être la qualité :
Je n'ai pas confiance dans la qualité de son travail quand je vois comment il se comporte pour des cas classiques.
C'est le roi des « screw-post + amalgame » sous des CCM premiers prix réalisées à partir d'empreinte en mordu où l'on a du mal à lire les limites de préparation.
D'autre part lorsque l'assistante est en congés, il stérilise n'importe comment ses instruments ne les mettant même pas sous sachet.
Tout ça ne m'incite pas à lui envoyer mes patients car cela dénote pour moi un manque de conscience professionnelle.
Je ne vois pas comment tout cela pourrait bien finir...
Merci de votre attention et j'aimerais connaître vos avis et/ou expériences.
Confraternellement,
30/03/2014 à 14h40
Bonjour
Je ne comprends pas ton attitude et ta vision de l'association et des correspondants.
Plusieurs points :
- Ton associé pose 2-3 implants par semaine. En regardant avec lui les radios, les empreintes, voir les interventions tu peux te faire LARGEMENT une idée de ses capacités.
- Comment peux tu justifier à tes patients que tu les envois dans un autre cabinet poser les implants alors que ton associé le fait sans qu'il passe pour un incompétant puisque même son associé ne lui fait pas confiance.
- Ta relation avec tes correspondant me semble pour le moins bizarre (et à mon avis anti-déontologique) car tu décris une relation basée sur un renvoi d'ascenseur et des cadeaux.
- Je trouve ton associé patient (4 ans depuis le DU) et si tu le considère comme un "nouvel arrivant" vous n'avez plus rien à faire ensemble.
- Ne pas mettre de sachet pour stériliser n'est pas forcément un gage de mauviase qualité. Si tu te bases la-dessus pour le juger c'est que soit vous ne vous voyez jamais soit tu ne t'interresses pas à ce qu'il fait.
Finalement, si tu n'es associé que pour le pognon et le partage des frais vous devriez vous séparer.
30/03/2014 à 15h09
Merci de cette réaction.
Je n'ai jamais rien demandé à mes correspondants.
C'est eux qui font ces gestes sympathiques. Ils ne sont nullement obligés. Peut-être est-ce interdit?
Les gens pourraient aussi avoir des soupçons pensant que j'adresse à mon associé en échange de quelque chose.
Tout est possible...
Je dis à mes patients que je les adresse à des gens en qui j'ai l'habitude et confiance pour leur proposer un traitement implantaire.
Mes correspondants ont aussi les diplômes qui vont bien.
Oui, nous sommes associés pour partager les frais.
N'est-ce pas le but premier d'une SCM?
C'est vrai que nos rapports ont toujours été les plus simples possibles: Quelle somme met-on pour payer les dépenses à la fin du mois?
A propos de pognon, je ne connais pas la comptabilité de mon associé mais je pense qu'il doit gagner bien plus d'argent que moi, ce qui ne me pose aucun problème car je ne suis pas jaloux.
En effet, il est peut être temps que nous nous séparions...
30/03/2014 à 15h29
SI tu ne vois la scm uniquement au travers du partage de charges.. alors oui inutile de rester ensemble...
ton associé a entamé une démarche intéressante d'évolution de ses prestations.. a mon avis tu devrais en profiter pour donner une image plus moderne au cabinet. c'est l’occasion de commencer à travailler ensemble.. sauf s il est déjà trop tard..
30/03/2014 à 15h37
Quand j'ai choisi de m'équiper d'un CEREC il y a 4 ans, je lui ai proposé de venir voir ce qu'il en était.
Il n'a jamais daigné s'y intéresser, disant que c'était nul sans avoir vu une quelconque démonstration.
Idem quand j'ai changé la camera pour une Omnicam l'année dernière.
Nous avons chacun une image de modernité mais séparément.
Je n'en ai pas fait tout un fromage...
30/03/2014 à 15h46
je pense que vous n'ete pas fait pour vous entendre.
pour faire une association il faut voir dans la même direction ce n'est pas pas votre cas.
il est donc préférable que l'un des deux partes.
30/03/2014 à 16h01
Il est sûr que le statu-quo actuel n'est pas vraiment durable.
30/03/2014 à 17h32
Si je faisais un Du d'ortho et que les autres praticiens du cabinet ne m'adressaient pas leurs cas je ferais sacrément la gueule. Tu dis que sa proximité géographique ne le rend pas prioritaire ok, mais son association avec toi devrait par contre etre un argument majeur et suffire à regler la question.
Je trouve ton attitude sur ce point-là inacceptable, tout simplement. Il est clair que tu ne lui fais pas confiance, il le voit bien, les patients le voient bien, et ça influe surement très négativement sur l'image du cabinet en entier, toi compris ("ah le Dr Pichon est très bien, bien meilleur que son associé, mais c'est bizarre qu'il se soit associé à lui alors qu'on voit bien qu'il l'aime pas... surement une question d'argent, on voit bien que Mr Pichon est compétent mais il est surement pret à ce genre de choses pour de l'argent, on sait bien que les dentistes sont tous des rapaces...").
Après je ne juge pas sur le reste, ton associé a certainement des défauts comme tout le monde, je n'en sais rien.
A mon sens une association c'est plus que juste partager des charges, c'est aussi s'entraider. Pas forcément avancer dans la meme direction tout le temps, chacun peut avoir ses spécificités (c'est meme préférable) et avancer à son rythme, mais il faut au moins que tous les associés se soutiennent. Là dans la situation que tu nous décris tu ne soutiens pas ton associé, c'est indéniable.
La question du Cerec est tout à fait différente : tous les associés d'un cabinet ne sont pas obligés d'employer les memes méthodes, les memes outils, les memes prothésistes, ... Ton partenaire a donc tout à fait le droit de ne pas vouloir s'y intéresser, tant qu'il ne dénigre pas la méthode face à ses patients. Ca n'est pas du tout comparable avec toi qui adresse sciemment à d'autres praticiens qu'à lui !
Bref, pour faire court il faut soit changer très nettement cette attitude (peut etre en passant plus de temps à parler de vos cas, en allant voir comment il bosse, pour te faire une idée claire de ses méthodes et éventuellement améliorer l'opinion que tu as de ses capacités pour lui adresser rapidement tous les cas d'implanto qu'il peut gérer) soit préparer votre séparation.
30/03/2014 à 18h04
Nous étions déjà associés dans une précedente SCM (où il y avait un praticien de plus) mais nous avons quitté celle-ci pour devenir propriétaires (via la SCI) de notre local actuel qui est bien plus spacieux et pratique.
Nous avons toujours géré nos patientèles indépendamment l'un de l'autre, partageant simplement les frais et charges et cela a roulé comme sur des roulettes jusqu'à ces derniers mois.
Je lui avais parlé de mon idée du CEREC qui est un moyen indéniable de se démarquer mais il n'a pas voulu s'y intéresser. Je n'ai pas insisté.
Il a préféré faire évoluer son exercice avec l'implantologie et c'est tout à son honneur d'avoir passé un DU.
Après, ce n'est pas parce qu'on a le permis de conduire qu'on est un conducteur émérite.
Quand il me parle des cas qu'il traite, j'ai juste droit à 3 mots et une radio montrant un implant dans l'os.
Ce n'est pas pour moi suffisant...
Lors de notre conversation de septembre, je lui ai dit que je lui enverrai des cas, ce que j'ai fait, encore un pas plus tard que la semaine dernière.
Je ne suis pas responsable si les 1ères personnes n'ont pas données suite.
J'ai toute confiance en ces correspondants avec je travaille depuis des années (j'en ai changé un car je me suis rendu compte qu'il faisait des choses bizarres).
Il n'a pas vraiment fait évoluer ses méthodes pour la prothèse classique (on peut faire vraiment d'autres choses aujourd'hui que des screw-posts + amalgame et des empreintes en mordu) et il s'est mis à faire des implants.
Je me vois mal aller lui dire que que c'est paradoxal et il me répondrait à juste titre "de quoi tu te mêles".
30/03/2014 à 18h14
je pense que vous devriez essayer d'aplanir les choses
Toi, lui envoyer tes cas d'implanto
LUI te les renvoyer pour la prothèse
c'est la synergie même qui doit se dégager de vos exercices spécifiques
les cadeaux fin d'année ne comptent pas
des sessions de rencontre sur les CAS se doivent d'être impérativement programmées ou il te fera part de ses conditions d'implanto et ses exigences prothètiques
le tout devant se finir par un investissement conjoint dans une pano 3D
voire une assistante de "liaison"
--
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paiement d'astreinte 75 € <= signé + applicable
supplément dimanche 30 € <= signé + applicable
=> où sont les contrôleurs ?
=> quelles sanctions ?
=> Que fait le syndicat signataire ?
30/03/2014 à 18h26
Joli programme Cyber...
Oui, ce serait une bonne façon de dénouer la situation.
Je suis prêt à lui envoyer des cas...
Sur les 3 que je lui ai envoyé, il ne m'a jamais parlé de ce qu'il prévoyait et des suites du 1er RDV.
J'ai juste su qu'ils n'étaient pas revenus.
30/03/2014 à 19h41
J'ai vécu environ 15 ans en scm, comme toi pour partager les frais, pas dans une utopie où chacun s'aime et passe du temps à évoquer des cas à traiter en commun (ça doit exister mais ça doit quand même être rare)
D'après ce que tu racontes, aucun de vous n'est spécialement responsable de la mauvaise tournure, mais il est évident que ça ne va pas dans le bon sens.
Dans une situation comme ça je réfléchirais avec lui à une porte de sortie positive pour tous les deux. Pas évident avec en plus la sci...
Aujourd'hui je bosse seul (comprendre sans associé, pas sans personnel) et tu ne peux pas imaginer qu'elle impression de liberté j'ai eu et j'ai toujours, réfléchit à ça aussi!
31/03/2014 à 11h26
J'ai été dans le cas de ton associé et je me suis barré, non sans avoir prévenu à plusieurs reprises mon ex associé que la situation n'allait pas du tout.
La différence était que j'avais mes DU d'implanto avant de m'associer. J'ai décidé de me barrer le jour ou il m'a envoyé un patient pour extraction de la 46 pour qu'il puisse faire un bridge sur dents vivantes de 47 à 45.
Si tu n'as pas l'esprit d'équipe, il ne faut pas s'associer.
31/03/2014 à 13h11
Comme précédemment, mon associée a envoyé tous ses implants chez un confrère alors que je pratiquais l'implantologie avant son arrivée.
Je suis parti (et j'ai du payer pour partir en plus).
31/03/2014 à 13h54
Merci de ces nouveaux témoignages, je voudrais apporter quelques précisions.
Je ne suis pas avec mon associé quand il soigne ses patients mais j'ai néanmoins des indices ses méthodes:
- Je vois les empreintes et les modèles qui reviennent du prothésiste.
Je ne suis pas un dieu de la prothèse mais on m'a appris à tailler des dents et faire des empreintes.
Franchement, je n'aimerais pas qu'on me mette en bouche une couronne suite à une telle préparation et empreinte.
- En ce qui concerne sa façon de procéder quand l'assistante est en congés: Il met les instruments à décontaminer, les prend sans même les laver ensuite, les mets en vrac dans le stérilisateur, et les ressort avec ses mains (qui ne sont peut être pas propres) pour s'en servir ensuite en bouche pour ce qui concerne les sondes, précelles et miroirs...
- Il n'a même pas investi dans un négatoscope pour lire les radios et autres scanners préimplantaires, préférant les accrocher sur la vitre de la fenêtre de son cabinet... Ca doit coûter trop cher... ;-)
J'aurais plein d'autres exemples à citer sur un caractère assez "dilettante" dans sa gestion de son cabinet.
Je ne vais pas en rajouter ni vous montrer des photos pour prouver mes dires.
Cela dit, nous nous entendons bien pour le reste et la gestion courante de la SCM.
Je me vois mal lui raconter ça: Il me dirait "de quoi te mêles-tu?".
Je veux bien être sympa et lui envoyer quelques cas pour tester(ce que j'ai déjà mais sans concrétisation de la part des patients) mais ça me gène quand même.
J'ai peur que la qualité ne soit pas vraiment au rendez-vous alors que je n'ai aucun problème avec mes correspondants actuels.
Il juge "obligatoire" que je lui envoie tous mes cas d'implants car c'est ainsi qu'on pratique "soit disant" entre associés mais ce n'est pas un discours convaincant pour moi.
Libre à lui de soigner les gens comme il veut et de poser des implants comme il veut, mais j'ai des scrupules à lui envoyer mes patients pour qui je veux le meilleur.
31/03/2014 à 14h31
Ben si meme toi tu ne veux pas aller le voir pour qu'il te pose un implant ou une couronne en bouche......-))
31/03/2014 à 14h34
Si tu lui expliques pas pourquoi tu refuses de lui envoyer ets cas d'implanto, tu peux être sûr qu'il ne comprendras pas et que vous irez au clash.
Pour les radios sur la vitre sérieusement on s'en cogne. Pour le reste, peut être que lui dire ce qui te dérange lui fera ouvrir les yeux.. ou pas.
Mais ne pas expliquer c'est avoir la garantie de l'échec de votre association.
31/03/2014 à 14h52
Effectivement, tout ce que tu nous racontes, c'est à lui que tu devrais t'en ouvrir ( ou plutot tu aurais deja dû le faire).
Si ce n'est pas possible, ou si vous n'arrivez pas sur un terrain d'entente,il vaut mieux vous séparer.
31/03/2014 à 14h55
doc.odonto.91 écrivait:
-----------------------
>
>
>
> Il juge "obligatoire" que je lui envoie tous mes cas d'implants car c'est ainsi
> qu'on pratique "soit disant" entre associés
Très simple.
Tu lui dis que tu fais de la paro et de la prothèse, et que tu lui enverras tous tes cas d'implanto lorsqu'il t'enverra tous ses cas de prothèse et de paro. :-)
Tu ajoutes "aucun problème pour moi" avec un grand sourire.
Je suis sérieux, il faut toujours inverser les rôles pour faire comprendre aux cons qu'ils sont cons.
Dis-le lui et reviens me dire sa réponse, s'il est vraiment très très con, il y aura une étape supplémentaire...
31/03/2014 à 19h16
Il semble bien évident que votre association n'a aucune raison d'être ….
La séparation semble inéluctable .
31/03/2014 à 19h44
Gregory H écrivait:
-------------------
>
> Très simple.
> Tu lui dis que tu fais de la paro et de la prothèse, et que tu lui enverras tous
> tes cas d'implanto lorsqu'il t'enverra tous ses cas de prothèse et de paro. :-)
> Tu ajoutes "aucun problème pour moi" avec un grand sourire.
>
> Je suis sérieux, il faut toujours inverser les rôles pour faire comprendre aux
> cons qu'ils sont cons.
Je ne comprends pas bien ton point de vue...
En quoi est-ce "être un con" que d'attendre de son associé qu'il te soutienne et t'estime un minimum en tant que praticien ? Tu trouves logique de t'associer avec un mec dont tu penses qu'il est mauvais toi ? Moi ça ne me viendrait pas à l'idée, partant de là si un jour je m'associe je partirai du principe que l'autre personne a une bonne opinion de mon travail et qu'on pourra tirer profit des talents de chacun pour traiter certains patients en commun.
En tout cas ton exemple est très mauvais, les 2 font de la paro et de la prothèse a priori, aucune raison donc d'adresser un patient qui que ce soit. Question implanto c'est tout à fait différent : un seul des 2 en fait, il s'est formé pour cela, il est donc logique et naturel même qu'il s'attende à devenir le correspondant de son associé.
Mais je pense de toutes façons que l'implantologie n'est que la partie émergée de l'iceberg. Il est clair et net qu'il y a un GROS problème de confiance dans cette association. Attention je ne dis pas que le confrère qui poste ici a tort de ne pas avoir confiance, si ça se trouve son associé est réellement un sagouin, j'en sais rien.
A mon humble avis les choses sont simples : soit odont91 se trompe sur son associé et dans ce cas c'est récupérable (en faisant en sorte d'améliorer son opinion de son confrère pour lui faire plus confiance et lui envoyer ensuite les cas d'implanto), soit odonto91 a raison de penser que l'associé est mauvais et dans ce cas c'est reglé, il faut se séparer (et pour tout dire il ne fallait pas s'associer du tout à la base).
31/03/2014 à 20h42
Dans la précédente SCM que nous avons quitté en 2001, il n'y avait jamais de travail en commun, juste un partage des frais entre les praticiens.
Cela ne posait de problème à personne.
Chacun traitait ses patients à sa façon.
C'est sur cette base que mon confrère et moi nous sommes associés, et que tout a bien roulé jusqu'à ces derniers temps.
Nous avons investi dans une pano 2D d'un commun accord.
Je le laisse travailler avec ses méthodes et réciproquement.
Ce qui me trouble dans certaines de vos réactions, c'est que sous prétexte que c'est mon associé je devrais lui adresser obligatoirement les cas implantaires quelque soit sa façon de travailler.
Je ne l'ai jamais vu poser un implant et je ne fais que me baser sur les indices que j'ai indiqué pour avoir des doutes.
Pourquoi quelqu'un qui procède ainsi pour stériliser les instruments lorsque l'assistante n'est pas là ferait-il tout dans les règles de l'art pour mettre des implants?
C'est parodoxal pour moi d'avoir des façons de faire "à l'ancienne" pour faire des prothèses et de se prendre pour un cador de l'implantologie.
Comme je vous l'ai dit, quand il me parle de ses cas, j'ai juste une radio montrant les implants dans l'os et il me dit que c'est super. Quid des axes pour la prothèse?
Mes correspondants de longue date ont aussi des DU et en plus des installations pour moi plus ergonomiques.
Etant comme St Thomas, je lui ai adressé quelques cas pour tester et pour l'instant aucun n'a donné suite.
En tous cas, vous avez raison, il va bien falloir que je lui parle de ce que j'ai remarqué dans sa façon de travailler, et je ne suis pas sûre qu'il prenne bien mes paroles, pourtant je n'invente rien.
Ce que je n'aime pas, c'est sa façon de dire que c'est "obligatoire".
Je pense avoir eu des arguments étayés et réfléchis pour expliquer mon point de vue.
Ce n'est pas parce que c'est mon associé qu'il est le meilleur pour poser des implants.
Il voit le développement en commun du cabinet mais uniquement dans son sens... Plus d'implants à poser pour lui.
Le seul avantage pour moi par rapport à aujourd'hui c'est un raccourcissement des délais pour mes patients.
De toutes façons, cela fait déjà un certain temps qu'il me répète qu'il aimerait quitter nos locaux actuels, sans d'ailleurs avoir une quelconque idée de l'endroit où aller.
Si nos points de vues sont inconciliables, il va bien falloir se résoudre à se séparer.
Je sais d'avance que l'assistante partira avec lui...
31/03/2014 à 21h15
doagui écrivait:
----------------
> Je ne comprends pas bien ton point de vue...
>
> En quoi est-ce "être un con" que d'attendre de son associé qu'il te soutienne et
> t'estime un minimum en tant que praticien ? Tu trouves logique de t'associer
> avec un mec dont tu penses qu'il est mauvais toi ?
Ben non, c'est bien pour cela que l'associé d'odonto91 devrait lui envoyer ses cas de prothèse et de paro, parce qu'il le "soutient" et qu'il l'"estime un minimum en tant que praticien".
> En tout cas ton exemple est très mauvais, les 2 font de la paro et de la
> prothèse a priori, aucune raison donc d'adresser un patient qui que ce soit.
> Question implanto c'est tout à fait différent : un seul des 2 en fait, il s'est
> formé pour cela, il est donc logique et naturel même qu'il s'attende à devenir
> le correspondant de son associé.
A priori... (= je n'en sais rien)
Tu penses qu'odonto91 n'est plus compétent que son associé dans aucune autre discipline?
Tu l'"estimes un minimum en tant que praticien" ou pas? ;-)
S'il fait plus d'implanto grâce à son associé, il est donc logique qu'il aura moins de temps pour pratiquer la prothèse conventionnelle et qu'il pourra adresser les cas qu'il n'a pas le temps de traiter à son associé s'il "l'estime un minimum en tant que praticien".
Je ne vois pas en quoi cet exemple est mauvais, tu aurais préféré que j'écrive pédo et endo à la place de paro et prothèse? ;-)
. Attention je ne dis pas que le confrère qui poste ici a tort de ne pas avoir confiance, si ça se trouve son associé est réellement un
> sagouin, j'en sais rien.
On dirait pourtant que tu penses qu'il a tort de s'être associé, c'est encore pire comme jugement:
doagui écrivait:
----------------
Moi ça ne me viendrait pas à
> l'idée, partant de là si un jour je m'associe je partirai du principe que
> l'autre personne a une bonne opinion de mon travail et qu'on pourra tirer profit
> des talents de chacun pour traiter certains patients en commun.
>
daogui écrivait:
------------------
> soit odonto91 a raison de penser que l'associé est mauvais et
> dans ce cas c'est reglé, il faut se séparer (et pour tout dire il ne fallait pas
> s'associer du tout à la base).
>
Se séparer comment?
Qui doit partir?
Celui qui fait chier son associé en lui demandant de lui adresser des patients comme si c'était un dû, ou celui qui en aura marre d'être harcelé?
Qui va payer le transfert et tous les coûts engendrés, le harceleur ou le harcelé?
31/03/2014 à 23h24
Gregory H écrivait:
-------------------
> On dirait pourtant que tu penses qu'il a tort de s'être associé, c'est encore
> pire comme jugement
Ah mais ça je te le confirme, il n'y a pas de "on dirait", je l'ai dit et je le répète : il a eu tort de s'associer ! Je trouve complètement inconscient de s'associer avec un praticien dont on pense qu'il est mauvais. Pas la peine de jouer au graaaand détective qui a lu en moi et qui a su déchiffrer entre les lignes, je l'ai dit clairement et je ne m'en cache pas...
> Se séparer comment?
> Qui doit partir?
>
> Celui qui fait chier son associé en lui demandant de lui adresser des patients
> comme si c'était un dû, ou celui qui en aura marre d'être harcelé?
>
> Qui va payer le transfert et tous les coûts engendrés, le harceleur ou le
> harcelé?
Je ne comprends même pas que tu parles de harcelement, encore une fois dans une association saine il serait tout à fait naturel qu'odonto91 adresse la totalité de ses cas d'implanto à son partenaire. La demande est totalement légitime, tout comme l'étonnement du mec de se voir refuser ça. Aucun harcèlement là dedans...
Enfin je ne vois pas du tout pourquoi tu cherches absolument à désigner un coupable et une victime dans cette histoire. C'est particulièrement puéril et inutile. La réalité est bien plus simple que ça : une association partie sur des non dits va s'achever très probablement, c'est déjà une chance qu'elle ait duré de si longues années. Comme dans toutes les séparations de ce type les 2 vont probablement y perdre, c'est le jeu ma pauvre Lucette, chacun est responsable donc chacun paye sa part des pots cassés (l'un est responsable parce qu'il est, de ce qu'on nous en raconte, un praticien médiocre, l'autre est responsable parce qu'il s'est associé avec le premier... 50/50 donc...).
31/03/2014 à 23h26
doc.odonto.91 écrivait:
-----------------------
> Ce qui me trouble dans certaines de vos réactions, c'est que sous prétexte que
> c'est mon associé je devrais lui adresser obligatoirement les cas implantaires
> quelque soit sa façon de travailler.
Me concernant je ne dis pas que tu devrais le faire passer en priorité quelque soit sa façon de travailler juste parce que c'est ton associé, je dis par contre que si cette façon de travailler ne te convenait pas alors tu n'aurais jamais du t'associer avec lui au départ.
C'est donc l'exact cheminement opposé que je défends : la confiance devrait induire l'association, et non l'inverse.
Tout le problème est là, cette histoire d'implanto n'est que l'étincelle qui aura mis en lumière le GROS souci caché.
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