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plan de référence
29/06/2014 à 13h36
pourquoi est-il fréquemment préconisé, en PAC, le réglage de la base de transfert du maxillaire par rapport au plan de Camper, alors que le montage est fait sur des articulateurs qui ont comme plan de référence le plan de francfort? Avec les articulateurs de Guisy je comprenais, mais là c'est une énigme.
29/06/2014 à 19h16
Ce n'est pas parce que ton articulateur a comme référence le plan de Francfort (ce qui n'est pas exact, mais on va faire comme si pour simplifier) que cela doit être le plan d'occlusion de ta prothèse !
30/06/2014 à 00h16
je suis d'accord, et peu importe si tu utilises un arc facial pour transférer,mais dans 99% des cas le montage se fait sur la table de montage qui d'une façon ou d'une autre est indexée à l'articulateur.
Après pour le plan d'occlusion prothétique et la courbe de compensation par le fait ils n'ont rien à voir avec le plan de référence de l'articulateur.
Tu ne réponds pas à la question, même "en faisant simple" (le plan axio-orbitaire est "clinique" et sert de référence pour le quick master, le plan de Francfort est construit sur une radiographie, il est toute fois plus explicite pour la majorité d'entre nous). Et je ne comprend toujours pas cette approximation.
30/06/2014 à 00h33
A ma connaissance la base de transfert sert à enregistrer la position de l'arcade maxillaire dans l'espace, cette position doit être enregistrée en accord avec le plan de référence de l'articulateur dédié, cela n'a rien à voir avec l' enregistrement du rapport intermaxillaire et encore moins avec avec le plan d'occlusion prothétique.
D'où ma question.
30/06/2014 à 01h59
Alors je ne suis pas sûr de comprendre ta question.
Tu dis "le réglage de la base de transfert du maxillaire par rapport au plan de Camper"
Parce que c'est ce plan qui est choisi arbitrairement (on a montré qu'anatomiquement il y avait pas mal de degrés de différence avec le plan d'occlusion) comme points de départ du plan d'occlusion reconstruit.
30/06/2014 à 11h29
Oui la question était uniquement pour le positionnement du modèle maxillaire dans l'espace, tu as probablement raison quelques degrés de différence ne doivent pas changer grand chose. Mais cela m'a toujours intrigué, est-ce que occluso rimerait avec bricolo?.
01/07/2014 à 00h37
Le règlage du bourrelet ne sert pas à positionner le modèle dans l'espace (cela se fait par son intermédiaire sur la fourchette de l'arc facial, mais ça ne modifie en rien la position du modèle dans l'espace) mais à déterminer le futur plan d'occlusion, ou plutôt sa partie antérieure.
01/07/2014 à 11h30
d'accord avec toi, SI arc facial, le bourrelet sert à modéliser le volume des dents, la ligne du sourire, pii.
Mais dans la vraie vie c'est souvent montage sur table.
Pour la réalisation du plan d'occlusion prothétique, ce serait plutôt après mise en articulateur et analyse des rapports inter-arcades.
01/07/2014 à 12h23
un peu navré de constater le faible intérêt pour ce sujet qui est pour moi, juste centrale ... occluso rime effectivement avec bricolo, dans la vraie vie je le savais mais sur eugenol je pensai qd même qu'il y avait plus de niveau ...
et c'est pas moi qui vais le relever, je n'ai qu'une question;
oui le plan d'occlusion peut avoir jusqu'à une dizaine de degré de différence par rapport à camper chez certains patients.
Donc comment le déterminer autrement qu'avec une fourchette de fox, qui lui détermine un plan parallèle a camper ?
plus largement, comment s'affranchir d'un certain empirisme en Bi-max, où tout est à déterminer (DVO, RC etc) dans un environnement où il n'y a plus aucuns repères ?
quelqu'un pratique t'il la technique des pistes de Patterson ici ?
01/07/2014 à 15h01
"oui le plan d'occlusion peut avoir jusqu'à une dizaine de degré de différence par rapport à camper chez certains patients.
Donc comment le déterminer autrement qu'avec une fourchette de fox, qui lui détermine un plan parallèle a camper ?"
- avec un arc facial, c'est chiant mais c'est comme ça. Idem dans les cas de dents fortement égressées et "tout trucs bancales en bouche", le problème est qui utilise un arc facial?
"plus largement, comment s'affranchir d'un certain empirisme en Bi-max, où tout est à déterminer (DVO, RC etc) dans un environnement où il n'y a plus aucuns repères ?"
- là malheureusement ce n'est pas de l'empirisme, c'est de l'expérience.
01/07/2014 à 17h19
Merci pour ta réponse,
Sauf erreur de ma part, l'arc facial permet de positionner le maxillaire par rapport aux ATM ... pas de déterminer le plan d'occlusion.
donc comment le déterminer et trouver le plan unique, propre au patient du moment ? sans utiliser une fourchette de fox qui elle donne un plan parallèle à camper.
pour la deuxième partie de ta réponse, là encore je suis partagé, l'expérience est évidemment très importante mais quid de la théorie ? pour la rc notamment ... j'ai toujours trouvé les manipulations du praticien assez aléatoires ... mais il y a les enregistreurs intra oraux, des retours ?
la DVO est moins difficile à déterminée avec une combinaison de facteurs comme les valeurs moyennes et l'esthétique, et aussi plus "souple" ...
Rick, si tu passes par là ...
01/07/2014 à 18h06
- "Sauf erreur de ma part, l'arc facial permet de positionner le maxillaire par rapport aux ATM ... pas de déterminer le plan d'occlusion."
Exact, et la base de transfert aussi (cad "base d'occlusion maxillaire" pour faire simple), et c'est là ma question pourquoi la régler par rapport au plan de camper alors que l'articulateur est dédié au plan axio-orbitaire (points cutanés, !Francfort points osseux). Il est tout de même important de bien positionner le maxillaire dans l'espace.
le plan d'occlusion prothétique (courbe de compensation prothétique?) c'est autre chose, il est déterminé après analyse des rapport inter-arcades, modèles en articulateur (c'est un peu complexe, il faudrait que je lise un peu avant de répondre, là impossible, demain si tu es preneur, réviser serait une bonne chose).
la DVO est moins difficile à déterminée avec une combinaison de facteurs comme les valeurs moyennes et l'esthétique, et aussi plus "souple" ...
idem pour moi
pour la deuxième partie de ta réponse, là encore je suis partagé, l'expérience est évidemment très importante mais quid de la théorie ? pour la rc notamment ... j'ai toujours trouvé les manipulations du praticien assez aléatoires ... mais il y a les enregistreurs intra oraux, des retours ?
La RC (si elle existe? mais là autre sujet...), ou plutôt pour être précis l'enregistrement des rapport inter-maxillaires en relation centrée a ceci de particulier qu'il est , sauf pathologies articulaire, répétitif, avec un engrènement simultané de tes repères (chevrons), c'est la répétitivité qui valide l'enregistrement.
01/07/2014 à 19h09
vulpi écrivait:
---------------
> le plan d'occlusion prothétique (courbe de compensation prothétique?) c'est
> autre chose, il est déterminé après analyse des rapport inter-arcades, modèles
> en articulateur (c'est un peu complexe, il faudrait que je lise un peu avant de
> répondre, là impossible, demain si tu es preneur, réviser serait une bonne
> chose).
Avec plaisir ! merci.
> La RC (si elle existe? mais là autre sujet...), ou plutôt pour être précis
> l'enregistrement des rapport inter-maxillaires en relation centrée a ceci de
> particulier qu'il est , sauf pathologies articulaire, répétitif, avec un
> engrènement simultané de tes repères (chevrons), c'est la répétitivité qui
> valide l'enregistrement.
oui, j'avais lu un article sur un enregistreur intra-oral (lequel ?) un pointeau pour le maxillaire et une plaque métal pour la mandibule, le tout s'intégrait sur des bases dures réalisées sur les modèles secondaires ...
une fois en bouche et la dvo réglée (le pointeau se visse et dévisse tout en reposant sur la plaque métallique) le patient effectue plusieurs latéralité gauche et droite , ainsi que plusieurs propulsion et rétropulsion ... se faisant, le pointeau raye la plaque métal, le point de rencontre de toutes ces rayures est la relation centrée, un petit coup de fraise boule sur ce point pour que le pointeau s'y bloque, il ne reste plus qu'à bloquer les deux plaques base entre elles avec du snow white et retour au labo.
comme pour toi, c'est donc la répétitivité des mouvements qui valident la rc.
et celà ne dispense pas de devoir déterminer le plan d'occlusion avec le bourrelet maxillaire bien sûr ^^
question: comment exploiter la RC au labo pour obtenir une RIM ? autrement qu'en diminuant de 2 mm le pointeau incisif de l'articulateur ?
c'est un sujet intéressant !