Cookie Consent byPrivacyPolicies.comEmbaucher en collab ou salariat? - Eugenol

Embaucher en collab ou salariat?

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Akrobat

07/07/2014 à 11h45

Donc un collaborateur mais sans assistante tout le monde devrait y trouver son compte?
Comment gérez vous la question de la responsabilité du travail du collaborateur qui peu (ou pas) être une brèle).Même si le titulaire n'en est pas responsable, il l'est au yeux des patients puisque c'est son cabinet donc lui le patron? Evaluez vous un collaborateurs avant de l'embaucher?


vmdeugénol

07/07/2014 à 11h55

Même sans assistante çà c'est pas bon, pour la responsabilité c'est pour ta pomme malgré les textes divers et variés et pour l'évaluation , c'est comme l'histoire du chat de la sécu....très bon jusqu'à la titularisation , il attrapait toutes les souris jusqu'à ce jour fatidique ....

Akrobat écrivait:
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> Donc un collaborateur mais sans assistante tout le monde devrait y trouver son
> compte?
> Comment gérez vous la question de la responsabilité du travail du collaborateur
> qui peu (ou pas) être une brèle).Même si le titulaire n'en est pas responsable,
> il l'est au yeux des patients puisque c'est son cabinet donc lui le patron?
> Evaluez vous un collaborateurs avant de l'embaucher?


Capture d  cran 2015 03 12 12.28 - Eugenol
chicot29

07/07/2014 à 11h59

C'est comme une pochette surprise. Des fois on est décu. Sérieusement pourquoi prendre un collaborateur et multiplier les emmerdes potentiels on est déjà assez servi à ce sujet en ce moment.


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dentino

07/07/2014 à 12h57

Akrobat écrivait:
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>
> Evaluez vous un collaborateurs avant de l'embaucher?

Bien sûr que oui. C'est indispensable.
D'une part à l'entretien d'embauche et après, ,il y a une période d'essai.
Mais la sélection doit se faire dès l'entretien d'embauche. Comme le dit mon banquier, "s'il y a un doute, alors il n'y a pas de doute". Confier nos patients, c'est un peu comme confier nos enfants. On se doit d'être exigeant sur tout: compétence clinique et relationnelle et surtout l'éthique.
Personnellement, j'ai mis 2 ans et vu une plus d'une quinzaine de candidats (français ou étrangers) avant de dénicher ma collaboratrice actuelle. Ca a mis du temps mais mieux vaut être seul que mal accompagné.
La situation actuelle est très nettement en faveur des collaborateurs potentiels, où il y a beaucoup plus d'offres de collaboration ou de remplas que de demandes, même à Paris. Je me souviens du dernier "speed dating CNSD" rue Ampère, où le syndicat majoritaire se proposait de faire rencontrer titulaires et jeunes diplômés avant les vacances. On arrive et l'on se voit attribuer un dossard avec numéro et département, et l'on attend tranquillement que l'on vienne nous aborder. Comme des putes dans un bordel, quoi (mais ce n'est pas la faute de la CNSD, soyons magnanimes). C'est dire la situation... On est quand même une profession pour le moment immunisée contre le chômage.


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barbabapat

07/07/2014 à 13h12

vmdeugénol écrivait:
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> Oui çà coute car il y a la TVA, il y a l'augmentation des Urssaf et consors, il
> y a malgré tout une augmentation des charges techniques du cabinet, des
> consommables, du personnel.
> Le chiffre du collaborateur épuise lentement mais surement le potentiel du
> cabinet.
> A la clé le collaborateur se prend pour une personne indispensable à TON
> cabinet, le titulaire se dit que s'il part, il va avoir un trou dans la caisse
> et les charges à payer l'année suivante. Du coup les rapports se tendent, et çà
> fini très souvent en queue de poisson.
> Donc OUI çà coûte un collaborateur, Non çà n'a aucun intérêt de nos jours.
> Ok il manque des dentistes, mais doit on se pourrir la vie avec un "associé" qui
> se greffe sur une structure à laquelle il revendique fièrement sa non
> appartenance, tout simplement pour palier aux déficiences de nos politiques de
> santé?
> Il manque de dentistes, mais doit on nous dentistes obligatoirement prendre
> financièrement et professionnellement en charge l'incurie de nos dirigeants
> syndicaux et autres?
> Pas certain...
>
>
> Akrobat écrivait:
> -----------------
>
> > un collab qui retrocède 70k€ par an qui paye ses frais de prothèse et qui
> > partage comme personnel une aide dentaire et c'est tout, ça coute vraiment des
> > sous?


Et encore ça n'est pas un salarié. C'est un collaborateur qui va payer lui même une partie de ces charges, qui est virable sans gros risques contrairement à une assistante. Oui qui va avoir un coût pour permettre d'augmenter le CA du cabinet et souvent délester le titulaire des patients ou des cas qu'il ne veut pas traiter comme avec la pedo ou une partie de l'oc qui est déléguée. Mais bon il y a déjà les réseaux pour ne pas faire l'oc et la pedo.

Tu proposerai aux entreprises françaises de généraliser le status de collaborateur, tu ne les verrais pas râler car il va falloir payer de l'urssaf ou de la TVA sur le bénéfice seul réalisé par leurs collaborateurs.

Le problème, c'est pas les collaborateurs, c'est plus les seuils fiscaux et ce que cela entraine.


doagui

07/07/2014 à 14h18

barbabapat écrivait:
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> et souvent délester le titulaire des patients ou des cas qu'il ne veut pas
> traiter comme avec la pedo ou une partie de l'oc qui est déléguée.

Mais quelle merveilleuse mentalité que voilà...

Après on s'étonne du manque de rentabilité du collab, mais évidemment si on lui refourgue que la merde y'a pas de miracle, il ne va pas faire des chiffres d'affaire meilleurs que ce que vous auriez fait à sa place.

Pour faire court cette mentalité me débecte, tout simplement. Bonjour la confraternité, bonjour l'entraide intergénérationnelle. On traite les gens comme des chiens et on s'étonne après que ça se termine pas avec des sourires et des bisous.

Prendre un collaborateur pour des mauvaises raisons ne peut pas donner une situation confortable, ni générer la moindre rentabilité.


vmdeugénol

07/07/2014 à 15h09

Je ne connais pas un seul chef d'entreprise qui proposerait son outil de travail à un coucou qui pourrait venir faire ce qu'il veut sans prendre la moindre responsabilité dans l'entreprise.
Ce qu'il reverse n'est pas du bénéfice, il ne faut pas confondre tiroir caisse et bénéfice, c'est la base de n'importe qu'elle activité économique.
C'est vrai que pour les activités à but social cette règle ne vaut pas puisqu'il est de bon ton d'y perdre de l'argent.


barbabapat écrivait:
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> Tu proposerai aux entreprises françaises de généraliser le status de collaborateur, tu ne les verrais pas râler car il va falloir payer de l'urssaf ou de la TVA sur le bénéfice seul réalisé par leurs collaborateurs.
Le problème, c'est pas les collaborateurs, c'est plus les seuils fiscaux et ce
> que cela entraine.


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barbabapat

07/07/2014 à 15h50

vmdeugénol écrivait:
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> Je ne connais pas un seul chef d'entreprise qui proposerait son outil de travail
> à un coucou qui pourrait venir faire ce qu'il veut sans prendre la moindre
> responsabilité dans l'entreprise.


Je te rappelle qu'il n'y a pas de sécurité de l'emplois et que l'employeur peut virer très facilement "l'éventuel coucou" qui n'as pas de fixe garantis.

L'un des rares cas équivalent, c'est les pigistes dans la presse et certains commerciaux qui sont en liberal pur.




> Ce qu'il reverse n'est pas du bénéfice, il ne faut pas confondre tiroir caisse
> et bénéfice, c'est la base de n'importe qu'elle activité économique.

Ca n'est pas un "benefice" oui, mais la fiscalité qui est appliquée dessus n'as rien à voir avec le status de collaborateur. Enfin, ce CA supplementaire à été déjà en partie écreté d'une partie de ses charges et d'une partie des couts, puisque souvent le prothésiste est payé par le collaborateur pour éviter de rentrer ces frais dans le CA du proprietaire.

Le probleme là vient du status libéral du proprietaire du cabinet et de la fiscalité en france avec les seuils.





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chicot29

07/07/2014 à 18h03

barbabapat écrivait:
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> Le probleme là vient du status libéral du proprietaire du cabinet et de la
> fiscalité en france avec les seuils.


Exact, plus tu rentres de CA plus tu te fais allumer, il y a un moment ou il faut dire stop, par exemple j'ai sucré le vendredi m'étant aperçu que je bossais réellement 2 h pour moi dans la journée. Malheureusement il faut un minimum d'heures d'ouverture pour faire tourner un cabinet sinon le jeudi passerait à la trappe aussi !-))))))


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