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Fin du numerus clausus envisagée...
16/07/2014 à 08h41
Latin écrivait:
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> Au contraire seule l'interdiction de la cohabitation de facs publiques et
> privées et de la possibilités de s'acheter un diplôme hors de France irait dans
> le sens de l'égalité. Pas l'ouverture des vannes.
Ce qui est dégueulasse c'est que les riches payent des études aux états unis à leur progéniture et qu'en plus celle ci y reste. Alors que les pauvrets payent des études en espagne ou en roumanie et que la leur s'installe en France. Franchement il n'y a plus d'égalité.-))))
16/07/2014 à 08h42
Denturologue:
Profession inconnue du code de la santé, donc pas de remboursement.
Profession sans ordre (et pour cause) donc publicité autorisée
Quel pavé dans le marigot!
TTDAM
16/07/2014 à 09h54
chicot29 écrivait:
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>
> Plus on est de fous moins il y a de riz
Disons que s'attaquer au numerus clausus des chirurgiens-dentistes en espérant que le surnombre de praticiens crée une concurrence exacerbée et fasse baisser les prix, cela revient exactement au même que d'ouvrir tout grand le marché du travail français aux travailleurs du monde entier, et espérer que la concurrence induite par les travailleurs étrangers fasse baisser les prix des articles de consommation ou du bâtiment...
16/07/2014 à 10h30
dentino écrivait:
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> chicot29 écrivait:
> ------------------
> >
> > Plus on est de fous moins il y a de riz
>
> Disons que s'attaquer au numerus clausus des chirurgiens-dentistes en espérant
> que le surnombre de praticiens crée une concurrence exacerbée et fasse baisser
> les prix, cela revient exactement au même que d'ouvrir tout grand le marché du
> travail français aux travailleurs du monde entier, et espérer que la concurrence
> induite par les travailleurs étrangers fasse baisser les prix des articles de
> consommation ou du bâtiment...
Excuse-moi, mais le marché du travail est ouvert tout grand au monde entier. Pour peu que les prérequis en terme de diplômes et/ou de compétences soient démontrés.
Il y a des secteurs d'activité où cela se fait assez simplement. En recherche par exemple, le titre de docteur d'Université (PhD. pour le reste du monde) suffit pour se porter candidat à n'importe quel concours de recrutement de chercheur, ensuite c'est essentiellement le niveau d'excellence (entre autre sa production scientifique) du candidat qui fait la différence.
Dans le secteur de la santé les chirurgiens dentistes, les médecins ou les avocats diplômés hors Union Européenne ne peuvent pas simplement venir visser leur plaque en France, et ce n'est pas uniquement en raison d'un contrôle de la population médicale voulu par le numérus clausus instauré en 1971. La France est ainsi contraignante en ce qui concerne les diplômés de pays à niveau de formation équivalent (USA par exemple), mais n'impose strictement aucun contrôle en vertu de l'équivalence des diplômes en Europe. Cherchez l'erreur. Dès lors il n'est même plus la peine de se cacher pour partir se former hors concours dans n'importe quel pays complaisant, à tel point que des filières de formation sont crées spécifiquement pour attirer les français à l'étranger.
J'aimerai assez savoir si la Roumanie attire des étudiants d'autres pays d'Europe pour les études médicales ou alors si c'est spécifique à la France ce système à la con.
16/07/2014 à 10h39
dentino écrivait:
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> Disons que s'attaquer au numerus clausus des chirurgiens-dentistes en espérant
> que le surnombre de praticiens crée une concurrence exacerbée et fasse baisser
> les prix.
Il n'y a qu'à voir comment les prix sont bas dans les villes ou la densité de dentiste est élevée.
Encore un face palm !-))))
C'est simple comme on gagne notre vie uniquement sur la prothèse moins tu en fais plus elle est chère. A l'opposé d'un centre low cost ou on couronne tout de la cave au grenier.
16/07/2014 à 10h46
chicot29 écrivait:
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> Latin écrivait:
> ---------------
>
> > Au contraire seule l'interdiction de la cohabitation de facs publiques et
> > privées et de la possibilités de s'acheter un diplôme hors de France irait
> dans
> > le sens de l'égalité. Pas l'ouverture des vannes.
>
> Ce qui est dégueulasse c'est que les riches payent des études aux états unis à
> leur progéniture et qu'en plus celle ci y reste. Alors que les pauvrets payent
> des études en espagne ou en roumanie et que la leur s'installe en France.
> Franchement il n'y a plus d'égalité.-))))
Bien-sûr au lieu de ce grand n'importe quoi où n'importe qui peut contourner les règles au nez et à la barbe de tout le monde, il devrait y avoir les mêmes contraintes d'autorisation d'exercice pour les diplômés hors France et hors Union Européenne. A commencer par le fait de devoir passer le concours de première année pour être intégré au numérus clausus. Parce que là c'est vraiment trop facile de partir en Roumanie pour 5-6 ans. A tel point que certains ne prennent même pas la peine de tenter le concours en France. Direct la Roumanie. La provocation ultime c'est quand-même Pessoa à Toulon... Je connais une consœur qui trouve ça très bien parce que grâce à Pessoa son fils pas hyper brillant au lycée pourra quand-même être dentiste comme maman et reprendre le cabinet. Elle m'a expliqué ça sans sourciller, elle trouve ça vraiment très bien. Trop facile la vie!
Que tu sois riche ou pauvre, matériellement rien n'empêche quiconque de faire des études supérieures en France. Elle est là l'égalité. Et qu'on ne me parle pas les prépas au concours, c'est franchement pas indispensable pour réussir contrairement à ce qu'ils souhaitent faire croire.
Vouloir dès le début contourner les règles c'est quand-même signe d'une mentalité qui n'annonce rien de bon pour l'avenir.
16/07/2014 à 10h59
Latin écrivait:
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> Vouloir dès le début contourner les règles c'est quand-même signe d'une
> mentalité qui n'annonce rien de bon pour l'avenir.
contourner les règles mais respecter les lois, c'est la nouvelle donne
16/07/2014 à 11h47
Enki écrivait:
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> "> Supprimer le numerus clausus est la seule chose à faire si on veut essayer de
> > rétablir un minimum d'égalité républicaine.
> > Ce numerus clausus ne pèse au final plus que sur les jeunes français peu
> > fortunés.
>
> Tu peux développer un petit peu plus stp. "
>
> --------------
> Avec plaisir.
>
> Aujourd'hui pour être dentiste, médecin, pharmacien....tu dois réussir un
> concours. SAUF si tes parents ont du pognon : tu peux soit réussir un concours
> soit te faire payer tes études dans un autre pays de la communauté européenne
> sans numerus clausus et avec des écoles privées.
1 Le prix des écoles privée est telle qu'il n'y a pas besoin d'être fortuné pour ce l'ai payé. Dans les étudiants Pessoa tu a une AD par exemple. Elle a fait un emprunt et c'est tout.
2 Le vrais problème des écoles privée c'est le niveau abysallement bas de leur formations. Prof sans qualification ( En Espagne il démarche carrément les étudiants de fac qui viennent de finir leur cursus odonto), quasi pas de clinique, école ascenseur ( tu payes tu passe a l'étage supérieur), aucun critère de sélection.
Si les écoles était tenues a des critères de qualité équivalent a la France(cursus des profs, installation clinique, nombre d'acte, examen sérieux ect) les prix exploserait. Ce qui entrainerait automatiquement un cycle régulatoire (personne ne vas payer 300 000 euros pour des études qui ne délivre qu'un bout de papier).
3 le surnombre de praticien de santé a des effets néfaste a la fois pour les dits personnel de santé et pour les patients. Les seules gagnants sont les proprio des écoles privées
Traduction: C'est pas moins de régulation qu'il faut mais PLUS. C'est pas le NC qu'il faut attaquer mais la reconnaissance automatique des formations.
Demande au dentiste de passer un examen théorique et pratique (comme ce qui se passe au état unis, australie) avant de travailler sur le territoire serait une très bonne solution.
J'attend avec impatient de voir un étudiant formé par Pessoa essayer de passer un examen type dental board.
--
หมอจัดฟัน
16/07/2014 à 14h44
"Si les écoles était tenues a des critères de qualité équivalent a la France(cursus des profs, installation clinique, nombre d'acte, examen sérieux ect) l"
C'est une blague :
Bien qu'ayant terminé depuis longtemps mes études , je peux t'assurer que le niveau des enseignants français n'est pas fantastique.
Car le niveau des étudiants en stage actif chez moi, et me disant que c'est ce qu'on leur enseigne à la fac, n'est franchement pas fantastique non plus.
Leur connaissance théorique (enseignants & étudiants) est très supérieure à la mienne.
Leur connaissance pratique est très limite.
J'en ai rencontré plusieurs lors de mes stages (SOP , ADF,...) nul nul nul.
Ou plutôt très compétant dans leur domaine, et nul en global.
On ne forme pas des spécialistes mais des omnipraticiens !
Sans formation continue , les étudiants qui en sortent sont incapables de gérer globalement un patient .
Cursus des profs : publication peut être , expérience clinique à part quelques uns (peut être une vingtaine en France)
Installation clinique : nulle
Nombre d'actes : nul
examen sérieux : ok
TTDAM
16/07/2014 à 14h47
Vive l'Europe
Vive PESSOA, CLESI et consorts
Vive les denturologues
Vive les hygiénistes
Arnaud aide moi a les convaincre!
--
TTDAM
16/07/2014 à 14h51
seespan écrivait:
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> Traduction: C'est pas moins de régulation qu'il faut mais PLUS. C'est pas le NC
> qu'il faut attaquer mais la reconnaissance automatique des formations.
+1000
> Demander au dentiste de passer un examen théorique et pratique (comme ce qui se
> passe au état unis, australie) avant de travailler sur le territoire serait une
> très bonne solution.
+1000
16/07/2014 à 15h14
TTDAM écrivait:
---------------
>
> "Si les écoles était tenues a des critères de qualité équivalent a la
> France(cursus des profs, installation clinique, nombre d'acte, examen sérieux
> ect) l"
>
>
> C'est une blague :
> Bien qu'ayant terminé depuis longtemps mes études , je peux t'assurer que le
> niveau des enseignants français n'est pas fantastique.
Vous me dite ça a mois qui est passé plus de trois ans avec des enseignants thai ayant fait des master de spécialisation au US, Japon et autre :-) ?
Le niveau des enseignants Français n'est peut être pas le sumun de ce qui se fait, mais au moins ils ont étaient formé pour enseigner processus qui se déroule sur plusieur année. Plus cher TTDAM vous reprocher au universitaire de ne pas enseigner comment travailler en libéral, mais vous sembler juger les enseignants sur les critéres du monde libéral :-).
Certain universitaire sont peut être un peut a coté de leur pompe niveau vie réel, mais ce n'est pas le cas des attaché et assitant qui eux sont orienté clinique.
Les écoles privée n'ont pas les mmoyens d'attiré ni des bon universitaire ni des bon libéraux ( c'est pas en proposant 15 euro/ heure que vous avez des bons éléments ).
>
> Car le niveau des étudiants en stage actif chez moi, et me disant que c'est ce
> qu'on leur enseigne à la fac, n'est franchement pas fantastique non plus.
C'est des étudiants TTDAM par définition ils ne savent rien. La seul différence entre eux et mois ( fin de master) c'est que mois ayant déjà finie un cycle universtaire je sais que même si en dernier année je suis en haut de l'échelle social, au niveau monde du travail j'aurais un statut très bas ( pas d'expérience, des méthode de travail non testé en situation réelle, ect ect ect).
Je vous rassure avec vos étudiants école privée ça sera pire, car eux on les auras bassiné pendant leur étude pour leur assuré qu'ils sont bon, qu'ils sont au niveau, que se sont des dieux, qu'ils ne lachent pas 10 000 euros ans pour des nefle ( seul problème ils ont un enseignement de merde et quasi pas de clinique)
>
> Leur connaissance théorique (enseignants & étudiants) est très supérieure à la
> mienne.
> Leur connaissance pratique est très limite.
TTDAM c'est la fac, c'est idou dans les écoles privée en pire, la clinique c'est ce qui coute la peaux des fesses a organisé.
> J'en ai rencontré plusieurs lors de mes stages (SOP , ADF,...) nul nul nul.
> Ou plutôt très compétant dans leur domaine, et nul en global.
Oui c'est un peut ce qu'on leur demande.
> On ne forme pas des spécialistes mais des omnipraticiens !
> Sans formation continue , les étudiants qui en sortent sont incapables de gérer
> globalement un patient .
Ben ça parait évident c'est pas en ayant posé un bridge et quatre couronne dans sa scolarité que l'on peut établir et suivre un plan globale.
> Cursus des profs : publication peut être , expérience clinique à part quelques
> uns (peut être une vingtaine en France)
> Installation clinique : nulle
> Nombre d'actes : nul
> examen sérieux : ok
Oui et encore une fois c'est ce qu'on leur demande. Vous comme libéral vous êtes excellent mais si on vous demander d'organisé un enseignement structuré (avec contrôle des connaissance)+ mener a bien des projets de recherche + thèse d'étudiant il n'y aurait probablement plus personne. Ou pour être plus précis vous ramerier autant et vous feriez autant chiez qu'un universitaire a faire tourner une structure libérale.
>
> TTDAM
TTDAM est vraiment bizarre il devrait être celui qui comprend que le secret d'un succé dans toute entreprise c'est de mettre la bonne personne au bon poste mais il s'entête a reprocher au Fac de ne pas tourner comme des cabinet libéraux.
Enfin gageons que quand il verra débarquer les fils a papa avec zero connaissance théorique, deux détartrage dans les doigt et la certitude d'être plus compétent que si ils étaient sortie de la fac il nagera dans le bonheures.
--
หมอจัดฟัน
16/07/2014 à 15h28
"Vous me dite ça a mois qui est passé plus de trois ans avec des enseignants thai ayant fait des master de spécialisation au US, Japon et autre :-) ?"
Je ne connais pas les thaï
Mais mon enseignement ODF a été boosté par Wick ALEXANDER dont j'ai suivi les cours privés.
Doyen de l'université de Baylor Texas
Chef de l'enseignement ODF
possesseur d'une clinique de 2 étages avec 18 fauteuils ODF.
20% de son enseignement était sur la rentabilité et sur le marketing .
Bon ben moi, petit français, j'ai bu ses paroles.
Aux USA , en iimplanto, j'ai été assister aux cours du professeur Misch et au Canada du Dr Poitras.
Bon ben au vu de leurs cliniques, de leurs compétences techniques pratiques , à appliquer le lendemain au cabinet, moi le petit français , j'ai bu leurs paroles.
Et la aussi, on parle rentabilité , marketing et exigences cliniques
L'argent n'est pas tabou .
--
TTDAM
16/07/2014 à 15h40
TTDAM écrivait:
---------------
> Mais mon enseignement ODF a été boosté par Wick ALEXANDER dont j'ai suivi les
> cours privés.
Oui oui les cours privée, s'addressant a des personnes ayant déjà un fort bagage théorique et une expérience du libéral.
> Doyen de l'université de Baylor Texas
> Chef de l'enseignement ODF
> possesseur d'une clinique de 2 étages avec 18 fauteuils ODF.
La c'est petit joueur, certain de ses camarade de promo posséde déjà des chaines de clinique a son âge mais que voulez vous soit on fait du libéral soit on fait de l'enseignement.
> 20% de son enseignement était sur la rentabilité et sur le marketing .
Ha mais ça c'est normal, un ortho au U.S peut employer plus de 20 personne idem pour pas mal d'autre spécialité ou même généraliste.
Vous ne pensez pas que l'on peut gêre ça a la Française ou avec deux assitante et une secrétaire c'est un cabinet haut de gamme.
> Bon ben moi, petit français, j'ai bu ses paroles.
non non ; Ben moi petit Français ayant une solide éducation théorique, pratique et ayant par expérience appris a faire tourner un boutique j'ai bue ses paroles.
Des étudiants qui payent pour ce type d'enseignement sans avoir le niveau requis il y en a pas mal dans la zone. Les pays allentour ayant des systèm d'enseignement privée et un niveau beaucoup plus faible. Les gars viennent sourie beaucoup et a la fin on un papier disant qu'ils on assisté au court qu'ils vont placarder dans leur cab pour montrer qu'ils se forment a l'étranger.
>
> Aux USA , en iimplanto, j'ai été assister aux cours du professeur Misch et au
> Canada du Dr Poitras.
>
> Bon ben au vu de leurs cliniques, de leurs compétences techniques pratiques , à
> appliquer le lendemain au cabinet, moi le petit français , j'ai bu leurs
> paroles.
Mais idem TTDAM vous avez les capacité et l'expérience pour tirer bénéfice de cette enseignement, votre erreur c'est de croire que c'est le cas de tout le monde.
> Et la aussi, on parle rentabilité , marketing et exigences cliniques
J'ai pas l'impression que l'on en parle tant que ça dans les fac américaine. La différence c'est que quand tu ressort avec 200 000 a 300 000 euros de dette a payer maintenant tout de suite, plus que tu dois employer X personne , tu as interet a t'y intéresser vite fait.
> L'argent n'est pas tabou .
Ne vous inquiéte pas je doute que vos Français former au Portugale ou Espagne soit plus éveillé que les Français, si ils avait deux sous de jugeote économique ils ne rentrerait pas travailler ne France (comme mois quoi :-) )
>
>
> --
> TTDAM
--
หมอจัดฟัน
16/07/2014 à 16h01
pfff arrêtez de vous prendre la tête avec ces conneries...
les facs sont blindées, c'est pas demain la veille qu'elles pourront accueillir le double de monde, donc plus de NC forcément il y aura une sélection (dossier scolaire ou résultats de la première année) vu que le nombre de places est limité
ensuite, la formation à l'étranger est déjà une réalité, donc çà va rien changer là non plus
par contre, oui, il faut continuer de lutter contre les facs privées, qui sont dangereuses surtout pour le niveau de connaissances des étudiants...
alors çà va changer quoi s'il y a une centaine de praticiens de plus/an?
pas grand chose vu le nombre de départ en retraite de promos qui étaient du double des nôtres...çà va même pas compenser...
ah oui, c'est sûr que si vous êtes installés sur la côte d'Azur ou dans de grandes villes prisées çà peut vous faire chier mais dans le reste du pays...çà va rien changer, et même si çà change un peu la donne, sur le long terme, bein perso çà me permettra peut être de vendre mon cab parce que sur les 10 dernières années dans ma région le nombre de cab vendu est proche de zéro (çà veut dire la clef sous la porte...bien triste...)
par contre, Montebourg, va pas falloir qu'il ait mal aux ratiches dans les semaines/mois qui viennent, je suis certains que certains d'entre-vous seront ravis de lui faire comprendre le "monopole" de la seringue d'anesthésique...;-))
16/07/2014 à 16h12
pluton écrivait:
----------------
>
> par contre, Montebourg, va pas falloir qu'il ait mal aux ratiches dans les
> semaines/mois qui viennent, je suis certains que certains d'entre-vous seront
> ravis de lui faire comprendre le "monopole" de la seringue d'anesthésique...;-))
Oui ça j'aime. Il ira se faire soigner en Belgique.
--
TTDAM
16/07/2014 à 16h13
Heu pluton rien qu'en Espagne ils étaient plus de 1000 Français en court de formation l'année dernière. Tu rajoute la Roumanie, le Portugal et tu arrives a un peut plus que 100 nouveau praticien par ans.
--
หมอจัดฟัน
16/07/2014 à 16h54
et combien sur les 1000 voudront revenir en France vu l'état dans lequel notre pays va se retrouver dans 3 ans?
16/07/2014 à 17h07
Minimum 95%
L'expatriation ne concerne que peut de monde surtout dans des boulot type dentiste ou normalement tu bouges peut pendant ta carrière.
Les Roumains immigrent en masse car chez eux pas de boulot, idem pour les Espagnoles avec leur 15% de chômages.
Dans le cas des Roumains c'est limite si tu fais pas médicale pour pouvoir te barrer facilement.
En France on en est pas encore la. L'expérience Espagnol et Portugaise indique qu'il faut une petite dizaine d'année avant que le suproduction de dentiste commence a se faire sentir dans le pays.
Par contre mauvaise nouvelle même avec une production de masse, les écoles privée Espagnol et Portugaise font toujours le plein d'étudiants locaux qui envisagent de faire carrière dans leur pays.
Tu a plein de monde qu'un post en centre mutuelle ou low cost a deux fois le smic par mois satisfait pleinement, pas de raison que ça soit différent en France.
Notre seul espoirs c'est que l'état se rende compte que l'on ne peut laisser le soins a un organisme étranger de le soins de décréter qui peut exercer sur le territoire national.
--
หมอจัดฟัน
16/07/2014 à 18h31
TTDAM écrivait:
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> Aussi je me sens peu touché par les élucubrations d'Arnaud.
> Je peux ré augmenter l'ODF sans problème .
Tu sais que si un jour on doit avoir des plafonds sur les domaines qui ne sont pas plafonnés, ça sera probablement l'ortho en premier.
Ca reste pour l'instant un domaine préservé... jusqu'à quand ?
16/07/2014 à 18h34
pluton écrivait:
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> les facs sont blindées, c'est pas demain la veille qu'elles pourront accueillir
> le double de monde
Mais heureusement, le CLESI (et les autres qui s'engoufreront dans la brèche) corrigeront ça.
Le NC est déjà en train de sauter dans les faits.
> alors çà va changer quoi s'il y a une centaine de praticiens de plus/an?
> pas grand chose vu le nombre de départ en retraite de promos qui étaient du
> double des nôtres...çà va même pas compenser...
Une centaine par ans, d'accord, mais si on triple le nombre de dentistes formés, les données seront toutes autres.
16/07/2014 à 19h11
seespan écrivait:
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>
> En France on en est pas encore la. L'expérience Espagnol et Portugaise indique
> qu'il faut une petite dizaine d'année avant que le suproduction de dentiste
> commence a se faire sentir dans le pays.
>
Ouf, j'ai eu chaud !-)))))
16/07/2014 à 20h49
En 1991, il avait été décidé, qu'ainsi que le dicte la loi du Commerce : "plus d'offre crée plus de demande" = plus de mèdecins veut dire plus de malades, et plus de chirdents veut dire, plus de caries....d'où décision de réduire les numerus clausus dans les professions médicales, en substance: les dentistes moins nombreux allaient soigner tout le monde, et avec des tarifs de soins hyper bas, seraient incités à travailler plus pour gagner autant....le résultat est là....Dieu merci, je ne fait pas gérer mes finances perso et mon intendance par des Enarques!
Nous avions fait une manif, pour dénoncer cette catastrophe annoncée, dans le TGV, nous amenant à Paris, nous avons entendu sur France Info: "les mèdecins et les dentistes, ont garé leurs Porsche et leurs Ferrari aux portes de Paris pour réclamer des augmentations d'honoraires"....
23 ans plus tard, toujours des Enarques qui essaient de réparer leurs C.....ies, par toujours plus d'incompétence et de méconnaissance de leurs dossiers....
17/07/2014 à 04h11
Enki écrivait:
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> J'ai lu sur un autre fil que ceux qui ont passé le concours dans les années 90
> devaient l'avoir mauvaise. Il se trouve que j'ai eu ce concours en 92. Je m'en
> fout. La suppression du NC ne me retire rien. Peut-être que si j'avais raté le
> concours j'en aurai gros sur la patate et là j'ai une pensé pour des amis qui se
> sont donné du mal et on fini sur le carreau. 1990 c'était il y à 24 ans. Le
> temps passe, les règles changent, c'est normal, rien n'est immuable.
Ton propos a un côté amusant. Sais-tu que les crâne d'oeuf qui nous dirigent savent, avec raison, que les détenteurs de rentes sous-évaluent systématiquement la valeur de leur rente? Et c'est pour cette raison que la meilleure solution est toujours le rachat d'une rente par le politique.
Bon, là, l'Etat étant en quasi faillite, ils sont pas près de la racheter, on va avoir droit à une médiatisation à outrance sur les cochons de dentistes et autres professions pour tenter de la briser sans payer.
17/07/2014 à 04h19
Latin écrivait:
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Je te
> conseille le premier ouvrage de Pierre Bourdieux "Les Héritiers, Les étudiants
> et la culture" publié en 1964, ça traite de ce sujet. Et pas uniquement de la
> richesse comme préalable à l'accès aux études supérieures.
>
Putain, Bourdieux, non, pas ici
. Gnarffffsss