Tous les forums
Ne serions nous qu'un hologramme virtuel....
03/08/2014 à 08h22
...venu du fin fond de l'univers?
Les mathématiques suggèrent que tous les objets 3D de notre vie quotidienne enfermés dans l'univers au sein duquel nous vivons pourraient bien être stockés sous forme d'informations 2D à la surface de cet univers.
Ce constat ressort des mathématiques qui s'appliquent aux trous noirs.
Serait ce le livre de vie cosmique?
Quand la fiction devient réalité.
Et pour ceux qui ont la tête dans les étoiles.
03/08/2014 à 08h33
Si tel est le cas nos origines proviendraient d'une dimension au delà de l'univers observable ce qui poserait pas mal de questions métaphysiques.
03/08/2014 à 15h37
Licorne écrivait:
-----------------
> ...
> Et pour ceux qui ont la tête dans les étoiles.
Il faut que tu lises "Un univers complexe" chez Oxus. Tu trouveras plein de pistes passionnantes sur ces concepts de vide quantique; d'émergence de l'univers, de la part d'acausalité dans l'univers, de logiques processuelles (et non pas des forces élémentaires);
En hors d'oeuvre :
Rien n'est écrit mais tout reste inscrit
Cultiver la résonance hologrammique entre le ici-et-maintenant de ma conscience et le partout et toujours de l'Esprit (qui est la manifestation du Réel
Mais il faut une énergie mentale colossale pour outrepasser la pensée conceptuelle et accéder à la pensée hologrammique.
L'univers n'est ni un Meccano, ni un Lego. Il n'est pas un assemblage de briques élémentaires liées par des forces élémentaires selon des lois élémentaires , un milieu d'un espace - temps vide et donné a - priori.
La matière n'est pas une substance en soi, mais une propriété particulière d'une réalité sous-jacente; La matière n'existe pas par elle-même
Ce que nous appelons matière n'est qu'une manifestation, une expression, une émergence formelle du réel profond, sans consistance
La matière est lamanifestation de l'émergence d'une autoréférence locale relative. (lorsque l'influence du milieu et du contexte n'est pas nulle...)
La matière n'est plus vue comme une substance mi-corpusculaire mi-ondulatoire, mais comme une propriété spatio-temporelle locale d'une réalité sous jacente qui n'est pas une substance;
La matière devient totalement "dématérialisée", totalement immatérielle;
Métaphore : "L'univers est un arbre qui pousse enraciné dans le vide quantique, poussé de l'intérieur par l'intention de s'accomplir en plénitude, d'explorer et d'exploiter tous les possibles, d'épuiser toutes ses potentialités, d'expérimenter toutes les intrications, toutes les combinaisons, touts les interactions et interrelations, toutes les résonances."
Si tu mets le nez là dedans tu décolles pour un long voyage cosmique qui ne s'arrêtera plus jamais ;) Ce qui ne t'empêchera pas d'avoir les pieds bien ancrés dans le réel !
----------------
Et à propos de la barboteuse, c'est surtout l'expression d'un ami qui abusait des hyperboles pour épater son petit monde, du style "quand j'ai commencé à faire de l'informatique vous étiez encore en barboteuse" "quand je ... vous" etc etc.
Pour les maillots de laine, je ne me souviens pas ;)) Ma mère était à l'opposé de la mode occidentale : il fallait avoir une peau de pèche et se protéger du soleil. Elle n'avait pas tout à fait tort, mais pas pour les mêmes raisons qu'aujourd'hui.
03/08/2014 à 15h47
Et aussi, du même auteur :
"Ma conviction est que les deux modèles standards (celui des particules élémentaires (quatre forces élémentaires, super-symétrie, etc ...) et celui de la cosmologie (relativité généralisée, big-bang, matière et énergie noire, etc ...) sont des impasses et qu'aucune "théorie du tout" ne pourra être satisfaisante, avec ou sans cordes. Le problème est bien plus profond.
Toutes ces théories commettent trois erreurs foncières :
- celle de croire en l'existence d'un fond (l'espace temps) qui "contient" l'univers alors que l'on pense que c'est l'univers lui même, autoréférentiel, qui génère DE l'espace et DU temps pour s'y accomplir localement ;
- ... alors que la complexité et les propriétés émergentes qui foisonnent à toutes les échelles démontrent la non-intégrabilité, la non -réversibilité et le non - déterminisme à tous les niveaux ;
- Le temps (au sens de Bergson et non au sens classique de la dimension du temps "objectif" des horloges) ne passe pas, mais il s'accumule : le "présent" n'est que la couche superficielle active d'un "oignon" universel qui se construit par accumulation (exemple : notre cerveau ne "contient" aucune mémoire - aujourd'hui, presque tous les neurobiologistes en sont conscients mais il possède la faculté de réactiver une petite portion des couches accumulées "sous" lui ; cela s'appelle se rappeler, se réappeler, appeler à nouveau à soi)."
03/08/2014 à 18h14
Guadeloupe écrivait:
>
> Si tu mets le nez là dedans tu décolles pour un long voyage cosmique qui ne
> s'arrêtera plus jamais ;) Ce qui ne t'empêchera pas d'avoir les pieds bien
> ancrés dans le réel !
> ----------------
Le problème avec moi est que quand l'imaginaire se déclenche et ne s'arrête pas je perd pied avec la réalité!
Je vais commander ce livre mais s'il me manque des références scientifiques je doute que je m'y plonge complètement.
Pour l'auteur la préexistence du futur n'existe pas ce qui me met en porte à faux avec les prémonitions que j'ai eues.
Pour le reste ce que tu en as dit me convient.
Le temps qui passe comme un fleuve qui coule est un concept illusoire et la métaphore qui transforme le fleuve en eau gelée voudrait dire que passé présent et futur sont indifférenciés.
Là je me sens plus à l'aise parceque cela convient mieux à mon expérience personnelle et la pensée scientifique actuelle.
Pour conclure peu de concepts de l'auteur sont en contradiction avec le bon sens reste à savoir si ses contorsions de l'esprit seront faciles à intégrer et séduisantes.
Mais je crois qu'il faut un peu oublier la science pour lire ce livre :)
03/08/2014 à 18h19
" Le cerveau ne contient aucune mémoire "
Depuis longtemps convaincu de cela.
03/08/2014 à 18h36
Licorne écrivait:
-----------------
...
> Mais je crois qu'il faut un peu oublier la science pour lire ce livre :)
Exactement, c'est ce qu'il ne cesse de dire, étant lui-même un physicien inspiré, qui nous rappelle que les sciences rationalistes faisaient sourire d'ironie Einstein.
La notion de temps n'est pas simple à appréhender : " Là où il n'y a pas d'activité, il n'y a pas de temps (et la plus grande part de l'univers est largement inactive ... à quelques photons près). Le temps se construit au fur et à mesure : il est engendré par l'activité"
Bye pour ce soir, et n'oublies pas que la première fois où l'on a échangé ici, c'était à propos des chevaux du lac Ladoga, la surfusion, tu étais Grifix à l'époque.
Et pour ma part, demain je reprends le chemin studieux de "mes" projets (avec d'autres bien sûr) après quelques semaines qui préoccupaient pas mal de monde : l'escalade en Ukraine et la folie de ceux qui sont capables de nous mener vers une guerre totale... La désinformation est impressionnante. A suivre. mais ça s'est "calmé".
---
Marianne m'avait un peu parlé (à peine évoqué n quelques lignes) de ta vision et ce qui t'avait tant bouleversé, mais je ne voulais pas aller plus avant dans cette intimité.
03/08/2014 à 21h42
On est devant une conjecture qui veut qu'un hologramme d' un objet physique en 3 dimensions (cube, sphere...) peut etre décrit comme un objet à 2 dimensions (carre, cercle) et un champs de force à determiner.
Par récurrence, POURQUOI ne dirait on pas qu'un hologramme d'un objet physique en 2D peut etre decrit comme un objet à une dimension (segment d e droite) et un champs de force.
Et de meme POURQUOI ne dirait on pas qu'un hologramme d'un objet physique en 1D peut etre decrit comme un objet non dimensionnel (point) et un champs de force?
Mais que va t-on faire de ce maudit point qui n'a pas d'existence réelle?
04/08/2014 à 11h29
adhoc écrivait:
---------------
> On est devant une conjecture qui veut qu'un hologramme d' un objet physique en
> 3 dimensions (cube, sphere...) peut etre décrit comme un objet à 2 dimensions
> (carre, cercle) et un champs de force à determiner.
> Par récurrence, POURQUOI ne dirait on pas qu'un hologramme d'un objet physique
> en 2D peut etre decrit comme un objet à une dimension (segment d e droite) et un
> champs de force.
> Et de meme POURQUOI ne dirait on pas qu'un hologramme d'un objet physique en 1D
> peut etre decrit comme un objet non dimensionnel (point) et un champs de force?
>
> Mais que va t-on faire de ce maudit point qui n'a pas d'existence réelle?
Quand les singularités nous emm...)))