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Anesthésiste incarcérée .
03/10/2014 à 19h46
A méditer :
"BORDEAUX (Reuters) - Une anesthésiste de la maternité d'Orthez (Pyrénées-Atlantiques) impliquée dans le décès d'une jeune femme à la suite d'un accouchement difficile a été mise en examen jeudi pour homicide involontaire, apprend-on de source judiciaire.
La victime, âgée de 28 ans, avait été transférée dans un état grave à l'hôpital de Pau à la suite d'un accident d'anesthésie lors de son accouchement par césarienne dans la nuit de vendredi à samedi derniers. Elle est décédée mardi soir. Le nouveau-né est en bonne santé.
A la suite d'une plainte du père, le parquet de Pau a ouvert une enquête qui a conduit mercredi au placement en garde à vue de l'anesthésiste, une praticienne de 45 ans d'origine belge qui avait été recrutée l'été dernier et a reconnu souffrir d'"alcoolémie chronique", a expliqué à Reuters le procureur Jean-Christophe Muller.
Elle a été présentée jeudi au juge de la liberté et de la détention et placée en détention provisoire. Le chef d'homicide volontaire est aggravé de celui de "violation manifestement délibérée d'une obligation de prudence et de sécurité", qui peut valoir jusqu'à cinq ans d'emprisonnement.
L'Agence régionale de santé (ARS) d'Aquitaine avait annoncé lundi la fermeture temporaire de la maternité, déjà en sursis faute de gynécologues-obstétriciens suffisants. Quelque 800 personnes ont manifesté samedi dernier pour réclamer son maintien.
L'avenir de l'établissement paraît aujourd'hui compromis.
"C'est une maternité pour laquelle des réflexions étaient engagées. Donc l'avenir de cette maternité dépendra des analyses qui pourront être faites et réalisées à partir de cet accident", a déclaré jeudi la ministre de la Santé, Marisol Touraine.
Le directeur de l'ARS Aquitaine, Michel Laforcade, a dit sur France Bleu Béarn son souhait de voir le service définitivement fermé."
03/10/2014 à 20h04
Elle aurait intubé l'oesophage au lieu de la trachée.....
03/10/2014 à 20h07
L’alcool en France c'est:
• 5 millions de consommateurs excessifs, dont 2
millions d’alcoolodépendants
• 20% des consultants de médecine générale
• 15-20% des patients hospitalisés
• 20% dépistés, en moyenne 10 ans après
l’apparition des symptômes
• 30 000 décès directement attribuables / an
(source INPES)
Donc statistiquement le risque qu'une anesthésiste ait une alcoolémie élevée pendant ses heures de travail existe.
(le journaleux confond alcoolémie et alcoolisme mais il ne faut pas trop leur demander non plus :))
Cela dit, j'ai souvent vu des anesthésistes qui se barraient sitôt l'induction faite et te laissent au bloc tout seul: "tu surveilles là et là et tu m'appelles si ça va pas hein".
03/10/2014 à 20h40
J'ai croisé plus d'une fois des dentistes qui en avaient dans le nez en bossant....
03/10/2014 à 21h06
Dans un tout autre registre:
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/hopital/une-anesthesiste-se-suicide-l-hopital-de-chateauroux-la-penurie-medicale-en-questi
Comme quoi les médicaux ne font pas un métier facile alors quand des abrutis de journaleux nous renvoient à la figure ce qu'on gagne, les fameux 7500€, ça me met vraiment en colère.
03/10/2014 à 21h28
Concernant l'alcoolémie ,
Cela vient du fait que 3 jours après les faits elle s'est présentée ivre a la gendarmerie
Cela permet ce genre de sous titre dans la presse ,
"L'anesthésiste était ivre ( où çà et quand ça ???? ) son père la défend"
qui donne par ailleurs une autre version
"Le père de l'anesthésiste a jugé jeudi "possible" que sa fille se soit présentée ivre aux gendarmes, tout en soulignant que rien ne prouvait qu'elle l'ait été pendant la césarienne devenue fatale à une patiente. "C'était le matin très tôt, alors que ma fille marinait dans son stress à Orthez, où elle était seule" à devoir affronter depuis plusieurs jours "la publicité" autour de l'affaire, "ce qui a eu comme résultat qu'elle a décompensé", a-t-il expliqué, joint par téléphone depuis Bruxelles. Il a toutefois refusé de dire si sa fille avait un problème d'alcool régulier.
"Ca ne regarde personne, la vie privée de ma fille (...). Ce qui compte et ce qui intéresse tout le monde, c'est de savoir si le jour de la narcose (anesthésie), elle avait un bilan sanguin normal ou pas normal", a-t-il ajouté depuis Orthez. "Et personne n'a le droit de faire le lien entre la constatation du mardi matin au bureau de la gendarmerie, où l'alcoolémie a été constatée au milligramme près par un test d'insufflation dans le ballon - ce qui est déjà en soi impossible -, et le jour de la narcose", a-t-il ajouté.
Le père de l'anesthésiste se dit "soutenu par les affirmations" du chirurgien présent au bloc de la maternité d'Orthez lors de la césarienne dans la nuit de vendredi à samedi, durant laquelle la patiente avait eu un arrêt cardiaque. Selon lui, ce chirurgien "conteste" les déclarations du procureur de Pau selon lesquelles l'anesthésiste n'était "pas dans son état normal au moment de l'intervention"."
Il est donc avéré qu'elle était ivre le 30 mais le 26/27 ?
"L'accident est survenu dans la nuit du 26 au 27 septembre lors de l'accouchement par césarienne, sous anesthésie générale, d'une parturiente âgée de 28 ans. Victime d'un arrêt cardiaque, elle avait été transférée à l'hôpital de Pau, où elle est décédée. Son bébé est sain et sauf.
Les autorités sanitaires avaient décidé dès lundi de suspendre l'activité de la maternité.
Convoquée devant les gendarmes le 30 septembre, l'anesthésiste, âgée de 45 ans, s'était présentée avec un taux d'alcool de 2,40 g/l de sang et a reconnu avoir "un problème pathologique d'alcool".
Mais le plus significatif reste la déclaration du maire d'Orthez
" Le maire d'Orthez (Pyrénées-Atlantiques), Yves Darrigrand, a affirmé vendredi sur RTL qu'"il n'y avait pas d'anesthésiste de remplacement" au moment de l'accident d'anesthésie fatal à une femme lors de son accouchement à la maternité de la ville, suspendue depuis.
"
"La tournure dramatique de l'événement" tient au fait qu'"il n'y avait pas d'anesthésiste de remplacement et qu'il fallait que ce soit elle qui fasse le boulot, et qu'elle était la seule à pouvoir le faire" au moment des faits, a expliqué M. Darrigrand, qui préside le conseil de surveillance de l'hôpital d'Orthez"
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