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A propos du monopole de la sécu.......
29/11/2014 à 23h38
T'inquiètes ameli, la transition énergétique va tout régler et nous apporter la croissance nécessaire pour que tout le monde fasse des bisous à tout le monde, et en plus on aura plus de vilains orages qui font déborder les rivières. -))))
"La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte ainsi que les plans d’action qui l’accompagnent vont permettre à la France de contribuer plus efficacement à la lutte contre le dérèglement climatique et de renforcer son indépendance énergétique en équilibrant mieux ses différentes sources d’approvisionnement.
Le texte doit créer l’élan d’une écologie positive qui lève les freins, libère les initiatives et qui apporte dès aujourd’hui des bénéfices tangibles à chacun."
La France en 17eme position des pays du G20 en termes d'émissions de CO2, va sauver la planète en prime.
Ce pays est foutu.
29/11/2014 à 23h51
ameli écrivait:
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...
> Pour moi, l'état doit tenir la position d'arbitre et de responsable du projet
> final. C'est son boulot constitutionnel. Il ne la tient pas car nous ne le
> poussons pas à la tenir. Je ne compte pas sur l'état, car je n'ai pas confiance,
> il rêve de sortir des ennuis. Je compte sur nous.
Je ne vois pas comment tu peux imaginer négocier ni faire la moindre pression sur l'état vu que les états / l'Etat fonctionnent main dans la main avec les puissances qui les mettent en place et qui n'ont que faire des peuples. Il est là le biais de ton raisonnement, c'est le petit chaperon rouge. Je crois davantage en l'autonomie de chacun qui doit se réapproprier sa vie, et en des organisations en mosaïques, mais ça ne se fera pas juste comme ça, vu la situation ...
30/11/2014 à 00h44
Guadeloupe écrivait:
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> Améli, c'est du politiquement correct ton discours.
Ce n'est pas bien grave, ce ne sont pas mes mots. Ce sont les mots d'historiens-politologues, que j'ai retranscrit.
> Ce n'est pas du tout de l'autoritarisme mais du totalitarisme dont tu parles.
Non, le totalitarisme est totalitaire, il ne dépend pas de l'élection suivante, car il n'y a pas d'élections. L'autoritarisme saute quand il doit sauter. Il le mérite !
C'est pourquoi je n'ai pas peur du FN ! Il multipliera les bêtises et sautera vite !
Pour t'amuser.
Si la valorisation de l'intérêt passe ainsi pour un indice des moins contestables de l'avènement de la modernité, c'est d'abord en ce qu'il représente une rupture morale. Rupture avec le règne de la sagesse politique et de l'inscription de toute action dans l'horizon d'un bien transcendant, rupture avec le règne de la vertu.... etc.
Ainsi, la surdétermination moderne de l'action politique par les logiques de l'intérêt et de la volonté conduit dans un cas à défaire le politique de toute spécificité et dans l'autre à lui conférer mensongèrement une identité qui n'est plus la sienne.
Non, ce n'est pas de moi. Ce sont les mêmes dont j'ai parlé plus haut. J'ajoute que le système républicain français en prend plein la gueule aussi... et que je le retiens aussi !... mais il se répare vite quand il déconne car la volonté change plus vite que l'intérêt.
Je précise que je suis pour cette valorisation de l'intérêt, à la condition que la volonté du peuple et des électeurs soit conservée. Si l'intérêt domine trop, la démocratie meurt à petit feu.
30/11/2014 à 01h01
ameli écrivait:
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> Je précise que je suis pour cette valorisation de l'intérêt, à la condition que
> la volonté du peuple et des électeurs soit conservée. Si l'intérêt domine trop,
> la démocratie meurt à petit feu.
La volonté du peuple s'est dissoute dans la télé réalité, le Black Friday, l'assistanat et les aspirations des pauvres gens à devenir aussi riches que les riches sans ne rien faire, puisqu'on le leur fait croire. Et la politique c'est plus que de la com'
02/12/2014 à 18h54
Bof, les idéologues, dans un sens ou dans l'autre, disent ce qu'ils veulent... et oublient soigneusement tout ce qui les gène.
Ils me font davantage rire qu'ils me contrarient.
Une petite chose m'embête : le manque absolu de réflexions, la pauvreté intellectuelle de certains qui n'ont jamais lu une statistique médicale, économique, sociale ou politique qui fait suite à ce choix.
Tu y crois, toi, à la "libre assurance-santé" ? As-tu lu une seule réflexion sociale de cette mesure ? As-tu réfléchi à ce que ça donnerait dans ton métier ? A mon avis, et je ne pense pas me tromper, tu n'es pas stupide !
Tu sais, celle règle qui fixe les conventions aux patients et aux praticiens, qui choisit les deuxièmes pouvant soigner les premiers, qui choisit les soins à faire. L'assurance fait du commerce, elle y gagne, et la santé y perd. Elle ne veut pas produire des soins, mais les réduire. Elle veut produire de l'argent, et limiter les dépenses de soins, donc, en éliminer certains, et éliminer les payeurs trop malades. Sois diabétique, et paye une cotisation... bonjour la cotisation astronomique !
Et regarde les stats médicales aux EU, et dis moi si tu aimes cette liberté qui condamne ce pays riche à la médecine de haut vol, et à des critères de résultats médicaux globaux proches de l'Albanie, qui condamne certaines couches sociales à se priver de soins, à négliger toute prévention, et dis moi ce que tu penses de cette différence massive de mortalité entre noirs, hispaniques et blancs ? Bon d'accord, les noirs et les hispaniques ne sont pas des humains comme les autres, mais on pourrait faire semblant. Je comprends, ce n'est ni racial, ni social, c'est financier. Ton pognon compte, ta santé, on s'en fout.
On peut dire, à juste raison, que nous ne sommes pas égaux, je l'admets... mais à ce point, c'est de la soumission, de la vulgarité commerciale, un manque absolu de respect... et c'est contraire à la devise de notre république.
02/12/2014 à 19h42
ameli écrivait:
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Bon
> d'accord, les noirs et les hispaniques ne sont pas des humains comme les autres,
> mais on pourrait faire semblant. Je comprends, ce n'est ni racial, ni social,
> c'est financier. Ton pognon compte, ta santé, on s'en fout.
Améli, ce n'est pas parce que le modèle américain est à bout de souffle que ça donne le droit d'exploiter les clichés racistes pour attiser les peurs et les haines raciales en faisant semblant d'être révolté. Le racisme, qu'il convient de toujours dénoncer, n'est pas responsable des impasses que tu relèves. Il n'y a aucun rapport de cause à effet et c'est trop simpliste d'utiliser les sujets tabous pour rallier les gens à une cause, quelle qu'elle soit.
Métaphore efficace :
"Aujourd'hui, l'action des Etats revient à brûler les tissus économiques sains en "nettoyant" les tissus économiques malades."
02/12/2014 à 20h14
ba, pour les hispano américains, ca n'a pas l'air si mal, l'espérance de vie
http://www.worldlifeexpectancy.com/usa/life-expectancy-hispanic
Pour les noirs, c'est moins bien, il faut reconnaitre.
Ce qui m'intrigue, ameli, c'est que les hispaniques vivent plus longtemps que la moyenne. J'ai donc bien peur que la nature l'emporte sur la culture pour ce point la (l'huile d'olive l'emporte sur le hamburger, c'est tout et totalement tout!). Et comme l'espérance de vie est la resultante directe de l'IDH, tu feras tes conclusions toi même!
02/12/2014 à 21h13
ameli écrivait:
> Tu y crois, toi, à la "libre assurance-santé" ? As-tu lu une seule réflexion
> sociale de cette mesure ? As-tu réfléchi à ce que ça donnerait dans ton métier ?
> A mon avis, et je ne pense pas me tromper, tu n'es pas stupide !
> Tu sais, celle règle qui fixe les conventions aux patients et aux praticiens,
> qui choisit les deuxièmes pouvant soigner les premiers, qui choisit les soins à
> faire. L'assurance fait du commerce, elle y gagne, et la santé y perd. Elle ne
> veut pas produire des soins, mais les réduire. Elle veut produire de l'argent,
> et limiter les dépenses de soins, donc, en éliminer certains, et éliminer les
> payeurs trop malades. Sois diabétique, et paye une cotisation... bonjour la
> cotisation astronomique !
Ce système est aussi pourri que le notre. L'assurance ne doit pas choisir l'assuré tout comme elle ne doit pas choisir le soignant.
C'est à l'assuré de choisir son assurance et son praticien, pas l'inverse.
03/12/2014 à 12h23
Guadeloupe écrivait:
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> donne le droit d'exploiter les clichés racistes pour attiser les peurs et les
> haines raciales en faisant semblant d'être révolté.
C'est bien ce que je dis. Je ne parle pas du racisme, je parle des conséquences notées partout, tant chez les politologues que chez les sociologues.
Lorsqu'une politique ou une sociologie privilégie l'intérêt, elle perd toute référence morale, tout frein, et cherche le résultat sur l'intérêt. Je ne dis pas que je critique la nécessité de l'intérêt, je le souhaite, mais je ne fais qu'un constat : si le fonctionnement d'un état n'est axé que sur la seule recherche de l'intérêt, il y a des conséquences sociales qu'on doit admettre, et un culte de la différenciation des droits à la liberté.
Que les Américains les admettent, parce qu'il y a une différence culturelle, historique, philosophique et éducative, je le comprends. Mais avons nous le même passé, la même culture ?
Je ne crois pas que l'égalitarisme puisse devenir une solution ! il n'existera jamais. Mais la différenciation des droits des classes sociales, le déséquilibre social, le désintérêt des électeurs de basse extraction envers le politique, sont ils des objectifs qui pacifient les liens sociaux ou augmentent la violence des classes les plus basses ?
La recherche de l'intérêt est nécessaire, indispensable, mais doit rester individuelle et collective, sinon, la société se désagrège et risque de devenir violente. Et la volonté collective doit garder son statut de décideur annexe, pour ne pas accroitre des différences au point de les rendre insupportables.
03/12/2014 à 16h18
ameli écrivait:
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>
> C'est bien ce que je dis. Je ne parle pas du racisme, je parle des conséquences
> notées partout, tant chez les politologues que chez les sociologues.
Les conséquences de quoi ? De la démagogie électorale ! On en a parlé mille fois mais tu refuses de l'entendre.
Tant que tu resteras bien au chaud dans les définitions générales de ton univers Amélien, tu tourneras en rond.
Tu prends à chaque fois le problème à l'envers, et en constatant une chose tu l'expliques par ce qui t'arrange pour faire des démonstrations qui alimentent tes raisonnements et te confortent dans ton idéologie que tu ne veux jamais remettre en question : tu veux tout unifier, qu'il n'y ait plus aucune diversité. C'est ton éternelle solution de facilité totalitaire tout en essayant de culpabiliser les lucides qui savent très bien que ces raisonnements sont simplistes.
Tu veux expliquer les inégalités sociales en assimilant tout ça à du racisme et tu traces des autoroutes à ceux qui exploitent la situation, à commencer par les racistes primaires incapables de faire la moindre distinction entre les "immigrés" et les crapules (que le laxisme et la démagogie encouragent par ailleurs à devenir crapules d'élite).
Tant que l'Eat ne comprendra pas que les problèmes ne se résolvent pas par démagogie électorale, les choses ne feront qu'empirer. Tes amalgames sont exaspérants et c'est de la récupération bon marché.
04/12/2014 à 00h04
Guadeloupe écrivait:
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> Les conséquences de quoi ? De la démagogie électorale ! On en a parlé mille fois
> mais tu refuses de l'entendre.
Je parlais des conséquences des choix politiques.
Que la démagogie ait une influence, bien sur... mais il ne faut pas amplifier son pouvoir. Souvent, il reste marginal, ou est la suite d'une situation de crise.
La sociologie électorale a été étudiée à de multiples reprises et c'est complexe, mais parlant.
Il y a le groupe d'appartenance sociale qui peut provoquer un vote, l'identification partisane (quasiment familiale et héréditaire), l'utilitariste, le rationaliste-déterministe très volatile, et le mobile.
C'est chez ces mobiles qu'on trouve les inexistants qui ne votent jamais ou rarement, qui ont une faible insertion économique, sociale. Quand l'électeur ne se sent pas concerné, il ne se déplace pas. C'est sur cette tranche que la démagogie peut porter, car elle peut voter un choix par une croyance. Regarde le nombre d'abstentions dans certains pays, et pour certaines élections : on s'en fout, du vote. Aux EU, c'est une maladie : les pauvres ne votent pas, ils se sentent exclus, et n'y vont pas.
Cependant, il y a des marges importantes. Le choix politique porte davantage sur la confiance que sur l'utilité du choix ou son intérêt. Souvent, l'électeur est un stratège ! ... et la croyance en l'homme et la confiance qu'on lui accorde qui deviennent plus importantes que la décision à choisir.
04/12/2014 à 00h37
Guadeloupe écrivait:
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> Tu prends à chaque fois le problème à l'envers, et en constatant une chose tu
> l'expliques par ce qui t'arrange pour faire des démonstrations qui alimentent
> tes raisonnements et te confortent dans ton idéologie que tu ne veux jamais
> remettre en question : tu veux tout unifier, qu'il n'y ait plus aucune
> diversité.
Non, je fais des constats, et je n'ai pas d'avis tranché. Je suis surpris par ceux qui vivent de certitudes, et qui ne mesurent aucune conséquence de leur choix.
Autant je ne pense pas que la gloire de l'intérêt (le marché) a des vertus heuristiques, j'admets avec plaisir qu'il apporte la modernité et permet de surmonter une domination. Hayek le disait, et il n'avait pas tort, a-t-on dit : le marché est un rempart à la maîtrise et à la domination... mais l'est il toujours ? La dentisterie française ne risque-t-elle rien, la santé publique ne risque rien ? Une domination ne serait pas en installation ? J'ai l'impression que Hayek était dans le rêve... ou dans le passé.
Il y a un paradoxe. L'utilitarisme met en lumière une domination cachée. La théorie démocratique repose sur l'intérêt général, et pas seulement sur l'intérêt particulier.
Je ne fais qu'un constat, repris à de multiples reprises par les observateurs. La démocratie libérale est devenue une démocratie économiste et élitiste. L'intérêt général est balayé, on privilégie l'intérêt particulier, et la grande théorie démocratique est balayée aussi.
L'intérêt (le "grand intérêt") nie la spécificité du politique qui n'a plus de vrai pouvoir, il le commande. Il le réduit à l'échange économique, et le domine.
... pour me taquiner, j'ajoute que j'ai les mêmes réserves pour l'importance de la volonté, qui a à son actif quelques belles défaites, et qui peut tourner à l'autoritarisme.
Un mélange des deux, intérêt et volonté, avec une conservation de l'intérêt général, serait peut être plus réfléchi.
04/12/2014 à 09h17
ameli écrivait:
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> Il y a un paradoxe. L'utilitarisme met en lumière une domination cachée. La
> théorie démocratique repose sur l'intérêt général, et pas seulement sur
> l'intérêt particulier.
Et avec une redistribution de 57 % du PIB il y en a des intérets particuliers ! mais la somme de ces intérets ne sera pas plus forte que la courbe de laffert.
04/12/2014 à 14h16
ameli écrivait:
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> Un mélange des deux, intérêt et volonté, avec une conservation de l'intérêt
> général, serait peut être plus réfléchi.
Oui mais 100% de zéro en intérêt ou en volonté ça ne pèse pas lourd dans la balance
04/12/2014 à 22h31
ameli écrivait:
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> Bof, les idéologues, dans un sens ou dans l'autre, disent ce qu'ils veulent...
> et oublient soigneusement tout ce qui les gène.
> Ils me font davantage rire qu'ils me contrarient.
Moi c'est ca qui me fait marrer !
Je vais faire moins de benef cette année, encore moins que l'année dernière, youplali youplala et l'urssaf va encore me rembourser tralalalalère ! -))))))
Il y a une logique : Je soigne moins de patients taux urssaf identique mais sur une assiette inférieure donc je vais payer moins en assurance maladie par exemple. Tordant !
Augmentez encore les impôts qu'on rigole !
Ce pays est vraiment foutu.
05/12/2014 à 13h34
Vive la réduction des inégalités, vive le chômage !-)))))))
http://www.contrepoints.org/2014/12/05/190382-plus-de-redistribution-moins-de-revenus
12/12/2014 à 17h27
C'est reparti, épisode 34 de notre ami laurent.
http://www.contrepoints.org/2014/12/11/190830-je-quitte-la-secu-episode-34-le-rsi-prend-cher
16/01/2015 à 07h52
Video censurée sur you tube. Vive la liberté d'expression.
http://hqq.tv/watch_video.php?v=82WA2SY78K6Y
16/01/2015 à 08h41
Guadeloupe écrivait:
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> Oui mais 100% de zéro en intérêt ou en volonté ça ne pèse pas lourd dans la
> balance
La politique actuelle de tous les pays est-elle fixée par le monde économique, le FMI, la CEE, qui privilégient l'intérêt, les entreprises et le commerce international, ou par la volonté populaire ?
La volonté politique existe-t-elle ? Oui, sans doute, mais elle n'agit qu'à la marge, et reçoit ses directives des grandes entreprises, et non des électeurs.
Les intérêts particuliers en sont les bénéficiaires, et non l'intérêt collectif. Les élections ne servent à rien, car les décisions se prennent dans le champ économique. Le peuple ne va plus voter, et les abstentionnistes sont de plus en plus nombreux, partout, car un vote ne sert à rien.
La seule différence entre l'UMP et le PS est dans le langage, la forme. Les décisions sont les mêmes. Je dirais même que la gauche a fait bien mieux, mais de façon discrète. !http://www.people.hbs.edu/rabdelal/le%20consensus%20de%20paris.pdf
16/01/2015 à 10h49
"En prophète éclairé, François Hollande avait promis en septembre 2012 « d’inverser la courbe du chômage » à l’horizon 2013. Plus de deux ans après ce vœu pieux, la désillusion est grande : en progressant à nouveau en novembre, le chômage bat désormais un triste record avec 3,48 millions de demandeurs d’emploi en France métropolitaine.
À la lecture froide des comparatifs internationaux, la situation française prend une dimension encore plus alarmante. Avec 9,9% de sa population active sans travail au premier trimestre 2014, l’Hexagone se classe loin derrière la Norvège (3,4%), le Japon (3,6%), la Suisse (4,8%), l’Allemagne (5,2%), le Royaume-Uni (6,6%), les États-Unis (6,7%) ou encore le Danemark (6,9%). La France figurant ainsi à la remorque d’une zone OCDE parvenue, dans son ensemble, à réduire son nombre de demandeurs d’emploi depuis deux ans."
Mais comment expliquer un tel succès ? Je ne comprend pas pourtant nous avons la sécurité sociale, gratuite, que tout le monde nous envie ! -)))))
16/01/2015 à 11h41
chicot29 écrivait:
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> Avec 9,9% de sa population active sans
> travail au premier trimestre 2014, l’Hexagone se classe loin derrière la Norvège
Ce chiffre est pas juste.
Il englobe les fonctionnaires qui ne seront jamais sur le marché du travail, jamais chomeurs.
Si on ne compte que les personnes susceptibles d'être au chomdu.. le taux monte à plus de 20%
Et si on enlève les emplois aidés qui sont des faux emplois.. c'est encore pire.
18/01/2015 à 20h13
Petite interview de Laurent C.
http://jequittelasecu.blogspot.fr/2015/01/interview-dans-kernews.html
30/01/2015 à 00h24
Epilogue et fin ? bientôt ?
Vous avez un numéro SIRENE, bien. Mais vous faites quoi au juste ? Vous êtes la Mafia ou une mutuelle ?
"Le Tribunal de grande instance de Nice relance le débat sur le défaut de personnalité juridique des caisses RSI.
Par une ordonnance des référés en date du 11 décembre 2014, le juge du Tribunal de grande instance de Nice a considéré qu’en l’absence de justification de son immatriculation au registre prévu par l’article L. 411-1 du Code de la mutualité, la qualité pour agir de la Caisse RSI ne peut être vérifiée :
« La demanderesse soutient que la Caisse Nationale du Régime Social des Indépendants, faute de prouver son inscription au Conseil supérieur de la mutualité conformément à l’article L.411-I du code de la mutualité, n’a pas qualité pour agir et ne pouvait dès lors pas former la requête aux fins de constat d’huissier litigieuse. La Caisse Nationale du Régime Social des Indépendants expose néanmoins que son existence légale est assurée sans autre formalité ni publicité que son inscription au répertoire SIRENE et l’établissement d’un règlement intérieur soumis à l’approbation du ministre chargé de la sécurité sociale.
Si la Caisse Nationale du Régime Social des Indépendants verse bien aux débats la justification de son inscription au répertoire SIRENE et une copie de son règlement intérieur, il est cependant nécessaire, afin de vérifier qu’elle possède la qualité pour agir, et conformément à un arrêt de la cour d’appel de Limoges du 10 octobre 2014, qu’elle justifie de son immatriculation au registre prévu par l’article L.411-1 du code de la mutualité. En l’absence d’une telle justification, la qualité pour agir de la Caisse Nationale du Régime Social des Indépendants ne pouvant être vérifiée, il convient de rétracter dans son intégralité l’ordonnance sur requête du tribunal de grande instance de Nice du 17 juin 20 14 ayant autorisé la défenderesse à faire exécuter par tout huissier de justice de son choix la mission de se rendre à la réunion d’information de l’association MLPS du 21 juin 2014 pour procéder à l’enregistrement des débats et retranscrire les propos tenus lors de la réunion » [1].
Ce faisant, le juge des référés se fonde sur la jurisprudence de la Cour d’appel de Limoges du 10 octobre 2014 qui avait déjà jugé que « la vérification de la qualité à agir du RSI, contestée par M…, justifie qu’il lui soit fait injonction de justifier de son immatriculation au registre prévu à l’article L.411-1 du code de la mutualité (…) » et a ordonné « au Régime social des indépendants de justifier de son immatriculation au registre prévu à l’article L.411-1 du code de la mutualité dans le délai de quinze jours suivant la notification qui lui sera faite du présent arrêt » [2].
Or, s’agissant des organismes sociaux, on sait que la naissance de la personnalité morale, fiction juridique calquée sur la personnalité des personnes physiques (nom, domicile, capacité, nationalité), est dépendante de l’immatriculation au registre prévu à l’article L.411-1 du Code de la mutualité.
En conséquence, il ressort des décisions de justice précitées que la Caisse RSI n’a pas de qualité pour agir car elle ne démontre pas posséder d’une personnalité juridique. Par suite, ne pouvant prouver son existence légale, la caisse RSI ne peut ester en justice, notamment, pour le recouvrement de cotisations sociales.
Il reviendra, toutefois, à la Cour de cassation de trancher ce débat porté par les juges du fond qui, au regard de son importance et de ses enjeux en cette période sociétale mouvementée, ne saurait tarder."