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Idées reçues fausses sur le tiers-payant (Ameli, c'est pour toi)
26/04/2015 à 00h15
J 'ai failli oublie , l 'état c 'est moi qui le finance ET PAS TOI !!
26/04/2015 à 00h21
OUBLIER , Avec 1 R , Et ben oui Doctorat quand meme !
27/04/2015 à 11h53
mosquito écrivait:
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> les enfants de 6.9.12.15 et18 ans bénéficient du BBD et donc de soins remboursés
> à 100% sans intervention des complémentaires et même en tiers payant
> (normalement pour les6 et 12 ans chez moi ils acceptent aussi pour les autres
> ages) donc tous les enfants de ces tranches d'age devraient avoir des dents
> nickel, est ce le cas?
Entre le normal, le souhaité, la motivation de la santé publique et la réalité, il y a une marge !
Cette marge est dans l'éducatif et la sociologie. On ne "commande" pas, on "recommande". On est libres.
On revoit les mêmes conséquences dans l'attribution des CMUs. Le nombre de CMUs possibles est largement supérieur au nombre de CMUs réels. Nombreux sont ceux qui, indifférents au monde réel, indifférents à tout et à la santé en particulier, ne font aucune demande de soins. Ils s'en foutent et leur priorité, c'est l'instant et le bonheur de l'instant.
Pour les soins des jeunes, c'est pareil, et souvent dû au comportement parental. On s'en fout. On veut vivre, et c'est chronophage, alors des soins dont la pertinence n'est pas vitale, on s'en fout.
Le BBD, ou le "soin payé par la collectivité" n'est pas primordial car d'une efficacité moyenne, mais reste indispensable, car c'est un obstacle au soin qui saute : l'argent ! Déjà que ces parents nécessiteux mettent des obstacles pour pas grand chose, si on leur met un obstacle de plus, c'est des conséquences sanitaires graves plus tard... et donc un cout retardé plus lourd.
27/04/2015 à 12h00
Dis donc tu veux bien venir me torcher le cul ? J'ai une de ces flemme ! Si tu ne viens pas le cout retardé sera encore plus lourd et tu y passeras plus de temps ! -))))
27/04/2015 à 12h04
ameli écrivait:
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> Pour les soins des jeunes, c'est pareil, et souvent dû au comportement parental.
> On s'en fout. On veut vivre, et c'est chronophage, alors des soins dont la
> pertinence n'est pas vitale, on s'en fout.
> Le BBD, ou le "soin payé par la collectivité" n'est pas primordial car d'une
> efficacité moyenne, mais reste indispensable, car c'est un obstacle au soin qui
> saute : l'argent ! Déjà que ces parents nécessiteux mettent des obstacles pour
> pas grand chose, si on leur met un obstacle de plus, c'est des conséquences
> sanitaires graves plus tard... et donc un cout retardé plus lourd.
Sauf que tu accepte que le cout alors pour la société augmente en acceptant que les soins ne soient pas réalisés par des patients qui font ce qu'ils veulent et auront toujours leurs soins plus cher pris en charge plus tard.
Non le cout des soins n'est pas un problème. Le problème c'est la prise en charge sans limite des conséquences des soins non réalisés en temps et en heure.
27/04/2015 à 13h19
Personnellement je ne comprends pas pourquoi comme dans de nombreux pays, on ne conditionne pas la prise en charge des soins par la collectivité à un comportement responsable.
Exemple : meilleur remboursement des soins dentaires si consultation chez le dentiste une fois par un, pour éviter des soins coûteux dus à un retard dans la prise en charge.
Autre exemple : meilleur remboursement des médicaments si accord du patient pour ouvrir son dossier pharmaceutique, qui permet aux pharmaciens d'éviter des soins coûteux pour la collectivité à cause d'accidents médicamenteux.
Ces pistes sont-elles à l'étude ?
27/04/2015 à 14h00
pharmacien75 écrivait:
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> Personnellement je ne comprends pas pourquoi comme dans de nombreux pays, on ne
> conditionne pas la prise en charge des soins par la collectivité à un
> comportement responsable.
>
> Exemple : meilleur remboursement des soins dentaires si consultation chez le
> dentiste une fois par un, pour éviter des soins coûteux dus à un retard dans la
> prise en charge.
>
> Autre exemple : meilleur remboursement des médicaments si accord du patient pour
> ouvrir son dossier pharmaceutique, qui permet aux pharmaciens d'éviter des soins
> coûteux pour la collectivité à cause d'accidents médicamenteux.
>
> Ces pistes sont-elles à l'étude ?
Oui en faisant payer les professionnels de santé les erreurs de leur patients à qui on ne peut rien imposer par les forfaits type ROSP.
Pour ce qui est de la responsabilisation des patients, les politiques n'en veulent pas ouvertement pour ne pas mécontenter leur électorat vieillissant et les associations de patients sont contre comme dans l'exemple de l'apnée du sommeil.