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Cela se passe chez les journalistes, bientôt chez nous...
04/06/2015 à 13h46
http://www.sante-et-travail.fr/quand-les-journalistes-travaillent-a-la-chaine_fr_art_1205_63311.html
Mainmise des financiers, exigences de rentabilité, perte d'indépendance professionnelle, sentiment du travail mal fait, stress, déshumanisation...
Il ne faut pas s'étonner de la baisse du niveau du travail des journalistes dans un tel contexte (je parle des VRAIS journalistes, pas des rats qui se prétendent comme tels et prêtent leurs concours à des organismes à but purement lucratifs au mépris de leur propre éthique professionnelle), où il est devenu plus important de vendre du scoop (à grand renfort de sensationnalisme) que de véritablement informer.
On ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec notre profession, sur ce qui l'attend si elle ne se bat pas pour préserver son éthique et son indépendance.
04/06/2015 à 17h29
Je commence à me demander ce qu' on peut bien entendre par se battre ?Les dés me semblent pipés au départ...
04/06/2015 à 22h04
Tu parles de cette profession qui nous taille des shorts en permanence ?
Aujourd'hui une patiente m'informe que ces cancrelats sont encore en train de nous casser du sucre sur le dos : 30 % des dentistes ne veulent pas soigner des séropositifs cette fois ci.
Qu'ils crèvent ca n'empêchera pas le monde de tourner ! de toutes façons plus personne ne les lit ni ne les regarde ces pompeurs de l'AFP, la voix de son maitre : l'état qui les subventionne. Au moins en URSS ils faisaient une économie d'échelle avec la PRAVDA.
04/06/2015 à 23h19
chicot29 écrivait:
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> Aujourd'hui une patiente m'informe que ces cancrelats sont encore en train de
> nous casser du sucre sur le dos : 30 % des dentistes ne veulent pas soigner des
> séropositifs cette fois ci.
http://www.franceinfo.fr/vie-quotidienne/sante/article/un-tiers-des-dentistes-refusent-de-soigner-les-patients-seropositifs-688198
04/06/2015 à 23h30
Les véritables cancrelats, ce ne sont pas les journalistes mais ceux qui les manipulent, ici en l'occurrence une association qui emploie des méthodes plus que douteuses pour stigmatiser un groupe social. Plutôt que les journalistes, ce sont nombre de ces associations subventionnées avec des deniers publics qui font office d'inquisiteurs ou de police de la pensée que j'aimerais voir crever, lentement si possible. Ces nouveaux Gardes Rouges made in France sont le cancer de notre pays.
05/06/2015 à 07h21
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/06/04/un-chirurgien-dentiste-sur-trois-refuse-des-soins-aux-patients-seropositifs-selon-un-testing-mene-par-aides_758826
."..........
Dans 3,6 % des cas, les patients « séropositifs » ont essuyé un refus direct en fonction de leur séropositivité. Les motifs invoqués ont été soit, annoncés de manière frontale lors de la demande de rendez-vous, soit mis en évidence par l’observation de traitements différenciés entre le testeur séropositif au VIH et son binôme ne déclarant pas sa sérologie au VIH. AIDES ne précise cependant pas la proportion exacte de médecins qui ont clairement annoncé que la séropositivité était le motif du refus de prise de rendez-vous.,....."
05/06/2015 à 19h14
il y a 4 journaux indépendants de la publicité en France:
le canard enchainé, la croix, l'humanité et charlie hebdo.
06/06/2015 à 08h42
mosquito écrivait:
------------------
> il y a 4 journaux indépendants de la publicité en France:
> le canard enchainé, la croix, l'humanité et charlie hebdo.
oui, mais pas indépendants de l'état!
06/06/2015 à 09h22
Et devrait on avoir honte d'un traitement différencié?
La peur de nous piquer ou de faire un dérapage d'outil, elle n'existe pas chez nous? Portons nous un grand S rouge sur fond jaune sur nos blouses?
La peur peut accroître les risques de blessure avec nos outils. Placer un VIH+ a certains moments , par exemple en fin de journée, n'est absolument pas condamnable. Mais placer électivement ce RV peut être considéré comme un traitement différencié, surtout par ceux qui mènent ce genre d’enquête, et qui par réflexe de classe, ne nous portent pas dans leurs coeurs.
06/06/2015 à 09h41
adhoc écrivait:
---------------
> Et devrait on avoir honte d'un traitement différencié?
> La peur de nous piquer ou de faire un dérapage d'outil, elle n'existe pas chez
> nous? Portons nous un grand S rouge sur fond jaune sur nos blouses?
>
> La peur peut accroître les risques de blessure avec nos outils. Placer un VIH+ a
> certains moments , par exemple en fin de journée, n'est absolument pas
> condamnable. Mais placer électivement ce RV peut être considéré comme un
> traitement différencié, surtout par ceux qui mènent ce genre d’enquête, et qui
> par réflexe de classe, ne nous portent pas dans leurs coeurs.
>
>
>
La fin de journée est le pire moment pour les blessures avec la fatigue.
Par contre, c'est le meilleur moment pour les problème de contamination croisée car il y a plus de temps à consacrer au nettoyage de toute la partie du matériel qui n'est ni jetable ni stérilisable.
Si le risque est faible normalement; est il condamnable de rechercher le risque le plus faible possible pour les autres patients du cabinet quitte à avoir un risque plus important pour le praticien.
06/06/2015 à 10h07
Le tout est de pouvoir justifier à une opinion publique les raisons d' un traitement différencié dans le temps!
Et la réponse de base, barbapapat, même si tu as évidemment raison, sera "mais votre chaine de stérilisation doit toujours etre effective 24H sur 24H, non? ".
Montrer, démontrer la Peur, la grande, peur, le trouillomètre a zéro, les foies liée a la fatigue sera plus parlant et plus "empathique".
Sciences et machiavélisme ne vont pas toujours de pair.
06/06/2015 à 10h24
adhoc écrivait:
---------------
> Le tout est de pouvoir justifier à une opinion publique les raisons d' un
> traitement différencié dans le temps!
> Et la réponse de base, barbapapat, même si tu as évidemment raison, sera "mais
> votre chaine de stérilisation doit toujours etre effective 24H sur 24H, non? ".
> Montrer, démontrer la Peur, la grande, peur, le trouillomètre a zéro, les foies
> liée a la fatigue sera plus parlant et plus "empathique".
> Sciences et machiavélisme ne vont pas toujours de pair.
>
>
Elle est effective 24/24 dans les deux cas, par contre si tu n'as pas de patient après, tu as un risque encore plus faible que si tu as un patient après.
Doit tu refuser au patient d'après un risque plus faible sachant qu'en cas de problème un juge pourra te reprocher le sur-risque que tu as fait courir au patient suivant aussi faible soit il (tu as le problème avec les pilules contraceptives qui ont un risque faible d'embolie pulmonaire ou de thrombose mais pour lesquelles tu as un sur-risque sur certaines générations de pilules).