Tous les forums
Membrane pour régénération post extractionnelle
23/06/2015 à 11h47
Afin de préserver le volume osseux en post extractionnel en cas de perte de la paroi vestibulaire, je comble au bio-os et mets en place une membrane résorbable.
Je la découpe afin qu'elle ai la meme forme que les membranes Socket Repair de Zimmer:Une languette pour le pan vestibulaire de l'alvéole puis une forme ronde afin de fermer l'alvéole.
Par contre dans quel sens doit on la positionner.
Coter rugeux vers l'os alvéolaire ou vers le matériau de comblement??
Par avance merci
23/06/2015 à 20h47
Je n'ai pas la réponse à ta question mais je m'incruste pour te poser une question:
Fais-tu souvent cette technique et as-tu de bons résultat ?
23/06/2015 à 21h18
Oui j'ai de bon résultats et surtout c'est facile de mise en place.
Je n'ai eu aucun échec à ce jour même si je ne l'ai fait qu'une dizaine de fois
24/06/2015 à 10h34
Pour répondre à la question :
surface rugueuse face à l'os
surface lisse face à la muqueuse (pour s'en souvenir : surface lisse = surface dense -> donc empêche l'infiltration du tissu fibreux)
24/06/2015 à 10h58
C'est effectivement ce que je fais pour mes ROG classiques.
Mais là étant donné que tu es dans l'alvéole d'extraction, tu va avoir une face en contact à l'apex avec l'os et en cervical avec la muqueuse et l'autre face en contact avec le matériau de comblement.
Du coup je ne sais pas trop comment procéder??
24/06/2015 à 11h24
J'ai beau relire, je ne comprend pas la question... c sans doute parce que je ne connais pas les membrane Zimmer dont il est question. Pour les Bio Gide (de mémoire) il y a marqué "Up" sur une des face. Au fond, pourquoi tu n'utilise pas ces membranes Zimmer si tu veux faire tes languettes ?
Après, le comblement d'alvéoles, c'est quand même un sujet polémique:
- il y a quand même pas mal de publications qui démontrent que le gain osseux est quasi nul.
- En plus pour refermer le lambeau (surtout au niveau molaire) après une extraction faut tracter quand même
- enfin, c'est une question de sensation, je n'aime pas trop forer dans un site comblé au bio oss (ou à n'importe quelle poudre) : c'est mou mou, même après 6 mois
Je l'ai un peu fait, j'ai arrêté car j'ai observer, à ma petite échelle, des résultats très mitigé : des sites non greffé qui cicatrisent quasi ad integrum et des sites greffé avec une résorption +++
Et comme ça a un cout tout ça, j'avais un peu l'impression d'arnaquer mes patients (pas prévisible - encore une fois selon ma petite expérience).
24/06/2015 à 11h49
ouaip...
les meilleurs résultats que j'ai, c'est avec de simples éponges hémostatiques (gelatemp roeko)
pas cher, efficace et si jamais çà s'effondre il est toujours temps à quelques semaines de réouvrir et de faire une ROG avec l'avantage d'avoir de la matière (gencive) pour pouvoir refermer de manière étanche...
enfin, je dis çà, je dis rien...mais c'est sûr que le comblement d'entrée de jeu, çà fait faire du chiffre...pas les éponges...
21/07/2015 à 16h38
Coucou si je peux me permettre, comme deja dit cote rugueux vers l os et le biomat.
Maintenant le but de cette technique est de limiter la resorption post extractionnelle et pas d' augmenter le volume osseux, sinon on parle de RGO classique, pour avoir un site plus facile a gérer par la suite. La littérature est claire la dessus, la plupart des sites greffes au moment de l extraction sont greffes a nouveau après cica.
Ceci dit, vu la lenteur de resorption du bio-oss, j'utilise plutôt une allogreffe les particules seront présentent moins longtemps mais suffisamment pour servir de mainteneur d espace et on récupère normalement une plus grande proportion d'os vital.
Neamoins des paramètres sont importants a évaluer pour que cette technique soit predictible ; le biotype osseux: l épaisseur de la corticale vestibulaire au niveau de l'alvéole d'extraction et des dents adjacentes et la morphologie de l alvéole d extraction.
la bise ;)
22/07/2015 à 12h21
***********************Cochrane2015*******************************
Interventions for replacing missing teeth: alveolar ridge preservation techniques for dental implant site development.
Atieh MA1, Alsabeeha NH, Payne AG, Duncan W, Faggion CM, Esposito M.
Objectifs :
To assess the clinical effects of various materials and techniques for ARP after tooth extraction compared with extraction alone or other methods of ARP, or both, in patients requiring dental implant placement following healing of extraction sockets.
Méthode
The following electronic databases were searched: the Cochrane Oral Health Group's Trials Register (to 22 July 2014), the Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL) (The Cochrane Library, 2014, Issue 6), MEDLINE via OVID (1946 to 22 July 2014), EMBASE via OVID (1980 to 22 July 2014), LILACS via BIREME (1982 to 22 July 2014), the Meta Register of Current Controlled Trials (to 22 July 2014), ClinicalTrials.gov (to 22 July 2014), the World Health Organization International Clinical Trials Registry Platform (to 22 July 2014), Web of Science Conference Proceedings (1990 to 22 July 2014), Scopus (1966 to 22 July 2014), ProQuest Dissertations and Theses (1861 to 22 July 2014) and OpenGrey (to 22 July 2014). A number of journals were also handsearched. Trial authors were contacted to identify unpublished randomised controlled trials. There were no restrictions regarding language and date of publication in the searches of the electronic databases.
Critères de sélection
We included all randomised controlled trials (RCTs) on the use of alveolar ridge preservation techniques with at least six months of follow-up. Outcome measures were: changes in the bucco-lingual/palatal width of alveolar ridge, changes in the vertical height of the alveolar ridge, complications, the need for additional augmentation prior to implant placement, aesthetic outcomes, implant failure rates, peri-implant marginal bone level changes, changes in probing depths and clinical attachment levels at teeth adjacent to the extraction site, and complications of future prosthodontic rehabilitation.
Analyse :
Two review authors extracted data independently and assessed risk of bias for each included trial. Corresponding authors were contacted to obtain missing information. Results were combined using random-effects models with mean differences (MD) for continuous outcomes and risk ratios (RR) for dichotomous outcomes, with 95% confidence intervals (95% CI). We constructed 'Summary of findings' tables to present the main findings.
Principaux résultats:
A total of 50 trials were potentially eligible for inclusion, of which 42 trials were excluded. We included eight RCTs with a total of 233 extraction sites in 184 participants. One trial was judged to be at unclear risk of bias and the remaining trials were at high risk of bias. From two trials comparing xenograft with extraction alone (70 participants, moderate quality evidence), there was some evidence of a reduction in loss of alveolar ridge height (MD -2.60 mm; 95% CI -3.43 to -1.76) and width (MD -1.97 mm; 95% CI -2.48 to -1.46). This was also found in one trial comparing allograft with extraction (24 participants, low quality evidence): ridge height (MD -2.20 mm; 95% CI -0.75 to -3.65) and width (MD - 1.40 mm; 95% CI 0.00 to -2.80) and height. From two RCTs comparing alloplast versus xenograft no evidence was found that either ridge preservation technique caused a smaller reduction in loss of ridge height (MD -0.35 mm; 95% CI -0.86 to 0.16) or width (MD -0.44 mm; 95% CI -0.90 to 0.02; two trials (55 participants); moderate quality evidence). There was insufficient evidence to determine whether there are clinically significant differences between different ARP techniques and extraction based on the need for additional augmentation prior to implant placement, complications, implant failure, or changes in peri-implant marginal bone levels and probing depths of neighbouring teeth. We found no trials which evaluated parameters relating to clinical attachment levels, specific aesthetic or prosthodontic outcomes.
Conclusions:
->There is LIMITED EVIDENCE<- that ARP techniques may minimise the overall changes in residual ridge height and width six months after extraction. There is also lack of evidence of any differences in implant failure, aesthetic outcomes or any other clinical parameters due to the lack of information or long-term data. There is no convincing evidence of any clinically significant difference between different grafting materials and
22/07/2015 à 16h29
oui la revue Cochrane confirme qu'en general on regreffe par contre la comparaison entre materiaux est volumique pas histomorphologique. Pas de donnees ici sur le pourcentage d'os vital en fonction du substitut osseux ou du type de membrane.
03/10/2015 à 13h24
Ozz, je crois que tu utilises la bonne technique lorsque la plaque buccale est manquante. Il faut surtout ne pas faire de lambeau buccal sauf si tu utilises la technique de la carotte(avec ROG) après guérison gingivale. Au mieux tu sauves une greffe au pire tu en fait une autre.
Mucograft seal serait une alternative si la plaque buccal est intact.
09/10/2015 à 01h56
En seminaire a Göteborg chez Astra, attention arrive la membrane en ceramique cad- cam apres Cbct. Plus besoin de comblement avec os...:0))
Pour ce qui est de la gestion post extractionnelle... La meilleure solution, ne rien mettre. Le gain est tres minime ( etude ou a ete comparee membrane seule, membrane + comblement et rien).
Intervenir 3 a 4 semaines apres l extraction et combler a ce moment lors de la pose de l implant...
09/10/2015 à 04h14
EN CAS DE PERTE DE LA PLAQUE buccale lors de l'extraction,dr Tarnow préconise la technique du icecream cone, surtout ne pas faire de lambeau... sinon ROG
10/10/2015 à 18h48
doctom écrivait:
----------------
> Afin de préserver le volume osseux en post extractionnel en cas de perte de la
> paroi vestibulaire, je comble au bio-os et mets en place une membrane
> résorbable.
>
> Je la découpe afin qu'elle ai la meme forme que les membranes Socket Repair de
> Zimmer:Une languette pour le pan vestibulaire de l'alvéole puis une forme ronde
> afin de fermer l'alvéole.
> Par contre dans quel sens doit on la positionner.
> Coter rugeux vers l'os alvéolaire ou vers le matériau de comblement??
>
> Par avance merci
c'est bien , mais que mets tu ? du résorbable qui peut s'exposer ou non ?
sinon il existe des membranes de PTFE vendues par ACE qui sont faites pour cela.
10/10/2015 à 21h55
aterman écrivait:
-----------------
> En seminaire a Göteborg chez Astra, attention arrive la membrane en ceramique
> cad- cam apres Cbct. Plus besoin de comblement avec os...:0))
>
> Pour ce qui est de la gestion post extractionnelle... La meilleure solution, ne
> rien mettre. Le gain est tres minime ( etude ou a ete comparee membrane seule,
> membrane + comblement et rien).
> Intervenir 3 a 4 semaines apres l extraction et combler a ce moment lors de la
> pose de l implant...
Quelles sont les causes d.extractions dans cette étude ?
30/10/2015 à 13h47
euh je n ai jamais parle de lambeau, et évidemment Tarnow recommande l ice cream cone technique puisque c est lui qui la publie en se basant sur sa socket classification qu il a récemment mis a jour avec une subdivision de la classe 2 mais ce n est pas parce que Tarnow a son nom dessus que c est grave dans le marbre, la littérature démontre le faible impact de cette technique sur la preservation des dimensions osseuses après comme d hab a un moment c est une question de patient selection et de concepts.
Ceci dit pour l avoir utilise j ai plutôt eu de bon résultats pour maintenir les dimensions horizontales et moins verticales évidemment mais je ne suis pas confortable a laisser une membrane exposée.
Pour répondre a la question initiale encore, membrane cote rugueux vers l os que l on tente de produire/ conserver donc vers l alvéole :D
L early placement a 3-6 semaines aptes maturation des tissus mous est une solution mais l os est toujours en modeling remodeling a ce moment la donc attention s il y en a peu.
baisers