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Le préservatif qui change de couleur en cas de MST.
30/06/2015 à 09h37
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/06/29/23897-preservatif-20-imagine-par-collegiens
On ne dit pas si ca fonctionne avec les politiques, par contre si c'est réalisable sur des préservatifs, c'est globalement aussi réalisable sur des gants pour les soins. Et là il risque d'y avoir une levée de boucliers de certains groupes d'influences.
30/06/2015 à 10h14
c'est plusieurs années après que les scientiques se rendirent compte que les produits utilisées provoquaient la stérilité.
Ce n'est qu'un concept présenté par des étudiants à un concours.
30/06/2015 à 10h26
En bouche sur des gants avec des réactifs monoclonaux qui réagissent au sida et aux hépatites, ca risque de poser moins de problèmes vis à vis de la stérilité.
Techniquement, c'est assez con à faire. Le problème ca va être la réponse de certains lobbys très implantés auprès du pouvoir politique.
30/06/2015 à 10h51
barbabapat écrivait:
--------------------
> Techniquement, c'est assez con à faire. Le problème ca va être la réponse de
> certains lobbys très implantés auprès du pouvoir politique.
Ou des défenseurs des droits et libertés, criant au respect de l'individue et au droit de cacher ses problèmes de santé, même aux médecins.
Comment, ces associations seraient manipulées par des lobbys industriels et politiques?
Un facteur important sera le cout des ces dispositifs. Le but étant de les rendre accessible et facile d'utilisation, reste toujours le problème de l'argent.
30/06/2015 à 11h02
Le surcout est plus interessant pour des professions médicales sur des gants à usage uniques qui sont produits en très grande série que sur des préservatifs ou déjà les acheteurs n'arrivent pas à accepter des couts faibles.
En plus cela peut apporter une information secondaire intéressante sur l'étancheité du gant pendant l’intervention.
30/06/2015 à 13h18
barbabapat écrivait:
--------------------
>...
> Le problème ca va être la réponse de
> certains lobbys très implantés auprès du pouvoir politique.
Quels lobbys barbapapat?
30/06/2015 à 14h00
pgc écrivait:
-------------
> barbabapat écrivait:
> --------------------
>
> >...
> > Le problème ca va être la réponse de
> > certains lobbys très implantés auprès du pouvoir politique.
>
>
> Quels lobbys barbapapat?
Certains spécialistes des enquêtes de terrain foireuses.
Au moins aux états unis, toutes les vues sont considérées comme des lobbys qu'elles défendent une vision ou son inverse. Les associations de patients sont des lobbys, les mutuelles sont des lobbys, les industriels sont des lobbys, les écologistes sont un lobby, .........
30/06/2015 à 15h12
barbabapat écrivait:
--------------------
...
> Certains spécialistes des enquêtes de terrain foireuses.
> ...
Peut-être faut-il rappeler ici que les gants qui changent de couleur au contact des virus sont encore du domaine de la science-fiction. Pour le moment.
Que nos procédures d'hygiène et de prévention ne visent pas à détecter les patients infectés puis à s'entourer d'un luxe de précautions d'asepsie (l'asepsie la plus performante et la plus radicale dans ce cas serait de virer le patient au plus vite et même si possible de faire en sorte que le patient n'arrive jamais à franchir la porte de la salle de soins), mais à l'inverse à traiter chaque patient comme s'il était infecté et à appliquer les mêmes procédures d'hygiène pour chaque patient. Et ça fonctionne assez bien puisqu'il me semble que l'hépatite B qui était la maladie professionnelle des chirurgiens dentistes, et l'hépatite C qui a touché pas mal de confrères dans les années 90, ces deux hépatites donc ont plutôt régressé dans la profession.
Que parmi les diverses réponses recueillies par AIDES dans son enquête puisque c'est de cela que nous parlons ici précisément, certaines étaient affligeantes de sottise et d'ignorance, surtout émanant de professionnels de santé.
Que les conduites de rejet irrationnelles et proprement fantasmatiques ne sont pas une bonne ligne de conduite pour aborder sereinement un exercice de soins.
Que les contaminations par le VIH et les virus des hépatites ne sont pas réservées aux queutards irresponsables et aux folles perdues, mais que bon nombre de nos patients souffrant d'une hépatite sont de bons pères de familles et de bonnes dames qui ont eu la malchance d'être inoculés par le virus au cours d'un acte médical pour lequel les précautions d'asepsie n'avaient pas été respectées, des années 60 jusqu'aux années 80.
Une de mes tantes née avant-guerre et décédée aujourd'hui à un âge avancé souffrait d'une hépatite C et à ma connaissance elle ne s'injectait pas de drogues ni ne faisait la fête tous les samedi soirs au F*cking Blue Boy. A part pour acheter le pain en bas de chez elle, elle ne sortait que rarement de sa cuisine. Elle a été contaminée à l'hôpital.
Et enfin je pense que l'influence des "lobbies" auxquels tu penses est largement du domaine de l'imaginaire. AIDES remue ciel et terre et emploie des moyens d'actions particulièrement spectaculaires pour chacun de ses thèmes et de ses actions, et on peut discuter du bon goût ou du mauvais goût des dites actions, mais ses demandes sont rarement suivies d'effet.
Si AIDES ou d'autres avaient l'influence que tu leur prêtes, il ne serait pas nécessaire de faire autant de foin. Il lui suffirait de faire jouer son "influence" et de voir ses désirs satisfaits dans la minute.
En réalité les rares hommes et femmes politiques gays sont généralement tétanisés à l'idée d'être soupçonnés de favoriser le prétendu "lobby gay" et ont plutôt tendance à freiner des quatre fers face aux demandes issues de ce prétendu "lobby".
30/06/2015 à 15h24
L’hygiène et asseptie demande du temps et une organisation.
Hors, ceci est refusé par les patients qui veulent du rendez-vous dans la minute ou ils vont faire un scandale. Combien de fois je minore le temps entre deux patient en disant à un mère que j'ai 5 minutes pour la prendre à l'heure ou elle veut mais que je peux la prendre dans de meilleures conditions sur d'autres horaires. A chaque fois elle prefer pour son fils le rendez vous en 5 minutes.
Non, les commentaires d'aides étaient tout aussi déplacés que pouvaient l’être les réponses de certains praticiens. Mais quand on fait pression sur les prix et pressions sur le temps pour empêcher la réalisation pleine et complète des protocoles de désinfection, je comprends le désarrois des confrères.
30/06/2015 à 15h37
On m'a toujours dit qu'on avait le droit d'accepter ou de refuser un patient, mais qu'à partir du moment où on accepte de le soigner, on accepte également de le faire au mieux.
Il n'est pas acceptable de faire courir un risque, même minime, de contamination à un enfant pour une question de contraintes horaires.
30/06/2015 à 15h46
barbabapat écrivait:
--------------------
>
> Hors, ceci est refusé par les patients qui veulent du rendez-vous dans la minute
> ou ils vont faire un scandale.
Mais bon dieu tu n'a qu'à leur botter le cul, qui c'est le patron?
Où a-t-on jamais vu qu'on allait bâcler l'asepsie parce que le patient veut être reçu dans la minute??
Fiche les dehors!
30/06/2015 à 15h49
Sethef écrivait:
----------------
> On m'a toujours dit qu'on avait le droit d'accepter ou de refuser un patient,
> mais qu'à partir du moment où on accepte de le soigner, on accepte également de
> le faire au mieux.
>
> Il n'est pas acceptable de faire courir un risque, même minime, de contamination
> à un enfant pour une question de contraintes horaires.
Le risque est pris par le patient en étant expliqué. Et comme je le dit, je minore la durée pour le patient alors que je dispose de plus de temps au fauteuil.
Mais le patient préfère le risque à un rendez-vous dans de meilleures conditions de prises en charge dans 95% des propositions.
Après, il suffit de voir la question des lapins et du surbooking pour voir que cela pose des problèmes. Mais la réponse des patients est celle d'enfants gâtés qui n'acceptent pas les refus des praticiens.
Enfin, j'utilise la définition US du lobbying, ou tout groupe de pression est un lobby sans qu'il soit mauvais ou bon. La vision française du méchant Lobby face aux gentilles associations de consommateurs me semble totalement fausse dans la façon de montrer le travail de deux lobbys qui ont autant droit à la parole.
30/06/2015 à 15h50
Je pense que les praticiens qui sortent des excuses foireuses pour ne pas recevoir un patient HIV+ sont beaucoup plus dans l'ignorance et la superstition que dans le désarroi.
Objectivement un patient sous antirétroviral avec 0 réplication n'est pas contaminant, c'est un fait avéré.
30/06/2015 à 15h52
pgc écrivait:
-------------
> barbabapat écrivait:
> --------------------
> >
> > Hors, ceci est refusé par les patients qui veulent du rendez-vous dans la
> minute
> > ou ils vont faire un scandale.
>
> Mais bon dieu tu n'a qu'à leur botter le cul, qui c'est le patron?
> Où a-t-on jamais vu qu'on allait bâcler l'asepsie parce que le patient veut être
> reçu dans la minute??
> Fiche les dehors!
Tu as vus le développement des plateformes sur internet pour les rendez-vous et les réponses des patients dans les articles sur l’enquête URPS d'ile de France sur les lapins.
30/06/2015 à 16h17
barbabapat écrivait:
--------------------
...
> Mais la réponse des patients est celle d'enfants gâtés
> ...
Un non énergique et une punition est une technique qui a fait ses preuves dans le traitement des caprices ;)
Je suis un fan de super-nanny.
La punition dans le cas qui nous intéresse peut être un RV à 1 mois si refus d'un RV à 48 h.
Si refus du RV à 1 mois, RV à 6 mois.
Tu vas laisser ta santé barbapapat plus sûrement qu'avec une contamination par une hépatite si tu te laisses mener par tes patients.
30/06/2015 à 16h29
barbabapat écrivait:
--------------------
> ...
> Le risque est pris par le patient en étant expliqué.
...
> Mais le patient préfère le risque à un rendez-vous dans de meilleures conditions
> de prises en charge dans 95% des propositions.
Ouh la la...Tu exposes un patient à un risque infectieux pour satisfaire son désir d'être soigné immédiatement?? Et en plus tu lui expliques que tu l'exposes sciemment à ce risque?
Arrête tout, prend le temps de réfléchir à ce problème, trouve-nous une solution.
Placer un dragon inflexible à l'accueil est une solution.
Faire organiser son planning par ce dragon avec des instructions précises et des plages horaires pour les urgences en est une autre.
On peut pas recevoir tout le monde.
S'il y a 100 places à bord d'un ferry il n'est pas possible d'y faire monter 600 personnes, au risque de perdre le ferry, les passagers et l'équipage.
Le patient a le droit d'exprimer ses souhaits et ses désirs, tu as le devoir de refuser les exigences qui ne sont pas raisonnables.
30/06/2015 à 16h44
Perso j'utilise des e-condom: préservatifs connectés
Avec ça on a toutes les informations en temps réel sur son smartphone: pression, mouvement, humidité, calories brûlées etc...
Il sont vendus avec un logiciel de coaching pour améliorer ses performances.
A must have. :))
http://www.ledailyberet.fr/2014/03/le-preservatif-connecte-arrive-en-france/
30/06/2015 à 16h52
pgc écrivait:
-------------
> Je pense que les praticiens qui sortent des excuses foireuses pour ne pas
> recevoir un patient HIV+ sont beaucoup plus dans l'ignorance et la superstition
> que dans le désarroi.
C'est d'autant plus stupide que là tu es prévenu et tu peux redoubler d'attention.
On soigne tous à un moment des HIV, HVC ou autres sans le savoir parce qu'ils ne le disent pas même avec un interrogatoire précis.
Cela fait des années que je n'ai plus eu un patient annoncé HIV et pourtant la proportion n'a pas diminué.
30/06/2015 à 17h08
barbabapat écrivait:
--------------------
>
> Le risque est pris par le patient en étant expliqué. Et comme je le dit, je
> minore la durée pour le patient alors que je dispose de plus de temps au
> fauteuil.
> Mais le patient préfère le risque à un rendez-vous dans de meilleures conditions
> de prises en charge dans 95% des propositions.
>
wow!
Le patient Veux un RDV de suite, tu lui dis Ok mais sans vraiment décontaminer le fauteuil?
Il n'y a aucune urgence vitale chez nous... ils peuvent attendre... ou allez voir ailleurs!
Et rappel toi que si un de tes soins n'est pas parfait et que le patient porte plainte il n'aura pas oublié que tu n'as pas bien décontaminé mais il ne se rappellera plus qu'il voulait être pris dans la minute...
Et peu importe les motifs de la plainte, le juge entendra "défaut d'aseptie"
Ne jamais être sympa et prévenant avec les cons. Ne pas céder au "tout, tout de suite et si possible gratuit"!
Ou alors on se met tous à faire 2 devis !
implant dans un bloc avec toute l'aseptie nécessaire avec quelques jours/semaines d'attente : 1000€
Implant dans un garage dès demain matin : 600€
:))
bill écrivait:
--------------
> pgc écrivait:
> -------------
> > Je pense que les praticiens qui sortent des excuses foireuses pour ne pas
> > recevoir un patient HIV+ sont beaucoup plus dans l'ignorance et la
> superstition
> > que dans le désarroi.
>
> C'est d'autant plus stupide que là tu es prévenu et tu peux redoubler
> d'attention.
> On soigne tous à un moment des HIV, HVC ou autres sans le savoir parce qu'ils ne
> le disent pas même avec un interrogatoire précis.
> Cela fait des années que je n'ai plus eu un patient annoncé HIV et pourtant la
> proportion n'a pas diminué.
Pareil, j'exerce depuis 8 ans et je n'ai jamais eu de patient me déclarant être HIV+... ce qui est statistiquement très très peu probable!!
30/06/2015 à 17h28
zazamouk écrivait:
------------------
> barbabapat écrivait:
> --------------------
>
> >
> > Le risque est pris par le patient en étant expliqué. Et comme je le dit, je
> > minore la durée pour le patient alors que je dispose de plus de temps au
> > fauteuil.
> > Mais le patient préfère le risque à un rendez-vous dans de meilleures
> conditions
> > de prises en charge dans 95% des propositions.
> >
>
> wow!
> Le patient Veux un RDV de suite, tu lui dis Ok mais sans vraiment décontaminer
> le fauteuil?
>
> Il n'y a aucune urgence vitale chez nous... ils peuvent attendre... ou allez
> voir ailleurs!
>
> Et rappel toi que si un de tes soins n'est pas parfait et que le patient porte
> plainte il n'aura pas oublié que tu n'as pas bien décontaminé mais il ne se
> rappellera plus qu'il voulait être pris dans la minute...
> Et peu importe les motifs de la plainte, le juge entendra "défaut d'aseptie"
>
> Ne jamais être sympa et prévenant avec les cons. Ne pas céder au "tout, tout de
> suite et si possible gratuit"!
>
>
> Ou alors on se met tous à faire 2 devis !
> implant dans un bloc avec toute l'aseptie nécessaire avec quelques
> jours/semaines d'attente : 1000€
> Implant dans un garage dès demain matin : 600€
> :))
>
>
>
> bill écrivait:
> --------------
> > pgc écrivait:
> > -------------
> > > Je pense que les praticiens qui sortent des excuses foireuses pour ne pas
> > > recevoir un patient HIV+ sont beaucoup plus dans l'ignorance et la
> > superstition
> > > que dans le désarroi.
> >
> > C'est d'autant plus stupide que là tu es prévenu et tu peux redoubler
> > d'attention.
> > On soigne tous à un moment des HIV, HVC ou autres sans le savoir parce qu'ils
> ne
> > le disent pas même avec un interrogatoire précis.
> > Cela fait des années que je n'ai plus eu un patient annoncé HIV et pourtant la
> > proportion n'a pas diminué.
>
> Pareil, j'exerce depuis 8 ans et je n'ai jamais eu de patient me déclarant être
> HIV+... ce qui est statistiquement très très peu probable!!
Aucun, c'est effectivement peu probable. Néanmoins, le VIH touche largement des populations précaires, fréquentant peu les cabinets libéraux. Rajoute ceux qui, pensant à tort ou à raison se voir opposer un refus de soin, vont directement se faire soigner en hospitalier, ça diminue le nombre de patients potentiellement VIH+. Que certains le cachent, c'est toujours possible, mais quand je vois une ALD apparaître en carte vitale, je pose toujours la question du pourquoi, et jusque là, ça n'a jamais été la réponse.
30/06/2015 à 17h41
pgc écrivait:
-------------
> barbabapat écrivait:
> --------------------
>
> > ...
> > Le risque est pris par le patient en étant expliqué.
> ...
> > Mais le patient préfère le risque à un rendez-vous dans de meilleures
> conditions
> > de prises en charge dans 95% des propositions.
>
>
> Ouh la la...Tu exposes un patient à un risque infectieux pour satisfaire son
> désir d'être soigné immédiatement?? Et en plus tu lui expliques que tu l'exposes
> sciemment à ce risque?
>
Non, je dis au patient que je dispose de 5 minutes alors que je dispose de plus de temps et je lui dits que je dispose d'un rendez vous plus long à un autre moment.
Le but est de voir si un neurone s'allume dans la tête du patient et si il va refuser ce rendez-vous qui pour lui est de 5 minutes même si je dispose de plus de temps. Et non, il n'y a pas de neurone qui s'allume dans la tête du patient pour se dire que 5 minutes c'est trop court rien que pour que l’anesthésie prenne par exemple.
Après, si on revoit les communiqué d'aides sur leurs enquêtes, tu verras qu'il n'y as aucun risque puisque selon eux tout le matériel est jetable ou stérilisable.
A aucuns moment, ils ne parlent du respect des temps de désinfection entre les patients, ni n'invitent les patients à être plus sérieux avec leur rendez-vous pour éviter le surbooking.
Par ailleurs la question du surbooking n'as pas levé la question des problèmes d’hygiène dans l’ensemble des articles qui ont traité du problème des rendez vous manqué suite à l’enquête de l'URSP IDF. Et oui, je le regrette car le surbooking pour moi présente un risque.
30/06/2015 à 19h38
barbabapat écrivait:
--------------------
> ...
> Non, je dis au patient que je dispose de 5 minutes alors que je dispose de plus
> de temps et je lui dits que je dispose d'un rendez vous plus long à un autre
> moment.
>
C'est sans doute une erreur. Ne propose pas ce choix au patient. En forçant un peu le trait on peut se mettre à la place du patient qui pense que si tu lui proposes un RV de 5 min, c'est que tu peux faire ce qu'il y a à faire en en 5 minutes et dans de bonnes conditions (sinon, pourquoi le proposerais tu?).
> Le but est de voir si un neurone s'allume dans la tête du patient
Ma foi c'est peut-être beaucoup leur demander sur un sujet pour lequel ils ne disposent d'aucune compétence si ce n'est les marronniers de la presse (laser, blanchiment et surfacturation) et le faible souvenir qu'ils ont de leurs précédents soins.
> Après, si on revoit les communiqué d'aides sur leurs enquêtes, tu verras qu'il
> n'y as aucun risque puisque selon eux tout le matériel est jetable ou
> stérilisable.
> A aucuns moment, ils ne parlent du respect des temps de désinfection entre les
> patients,
Stricto sensu les temps de désinfection entre deux patients sont les mêmes que le patient soit malade ou pas. C'est la base de l'hygiène dans nos structures: traiter chaque cas comme s'il était potentiellement contaminé.
> ni n'invitent les patients à être plus sérieux avec leur rendez-vous
> pour éviter le surbooking.
>
Ce sont des militants on ne peut pas leur demander d'intégrer à leurs conclusions des notions de la gestion d'un agenda.
> Par ailleurs la question du surbooking n'as pas levé la question des problèmes
> d’hygiène dans l’ensemble des articles qui ont traité du problème des rendez
> vous manqué suite à l’enquête de l'URSP IDF. Et oui, je le regrette car le
> surbooking pour moi présente un risque.
Elimine ce risque en apprenant à dire non et ne fait pas de surbooking. Le surbooking c'est du surmenage et de l'effondrement professionnel en ligne de mire.
30/06/2015 à 20h21
pgc écrivait:
-------------
> barbabapat écrivait:
> --------------------
> > ...
> > Non, je dis au patient que je dispose de 5 minutes alors que je dispose de
> plus
> > de temps et je lui dits que je dispose d'un rendez vous plus long à un autre
> > moment.
> >
>
> C'est sans doute une erreur. Ne propose pas ce choix au patient. En forçant un
> peu le trait on peut se mettre à la place du patient qui pense que si tu lui
> proposes un RV de 5 min, c'est que tu peux faire ce qu'il y a à faire en en 5
> minutes et dans de bonnes conditions (sinon, pourquoi le proposerais tu?).
>
>
Tu noircit une situation pour rendre l'autre plus facilement choisie.
>
>
>
> > Par ailleurs la question du surbooking n'as pas levé la question des problèmes
> > d’hygiène dans l’ensemble des articles qui ont traité du problème des rendez
> > vous manqué suite à l’enquête de l'URSP IDF.
Et oui, je le regrette car le
> > surbooking pour moi présente un risque.
>
> Elimine ce risque en apprenant à dire non et ne fait pas de surbooking. Le
> surbooking c'est du surmenage et de l'effondrement professionnel en ligne de
> mire.
Pour éliminer le risque, il faut favoriser le respect des rendez-vous.
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