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Statistiques façon CNAM.
02/11/2015 à 13h08
https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/les-professionnels-de-sante-rois-de-la-fraude-la-securite-sociale-1446393094
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En 2014, la fraude des professionnels de santé a représenté 97% de la fraude totale dans le département. C'est le chiffre communiqué par la CPAM 87.
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L'assuré est moins poursuivi
Le plus souvent, ces professionnels de santé facturent plusieurs fois un acte à la CPAM ou carrément un acte fictif. La CPAM cible donc les professionnels malhonnêtes, même si la procédure peut durer plusieurs années. Cela reste plus rentable en quelque sorte de mobiliser son énergie sur un professionnel de santé qui fait plusieurs fausses facturations par jour plutôt que de pincer un assuré pour un faux arrêt de travail.
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Sachant qu'au niveau national en compilant ces statistiques locales, on arrive à
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D’aucuns estiment que les professionnels sont plus facilement montrés du doigt que les assurés (leur part de fraude est estimée à près de 39 millions d’euros, soit environ 20 % du total).
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http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/10/30/fraude-lassurance-maladie-les-medecins-refusent-letiquette-de-tricheurs-_778361
C'est certain que si on se concentre que sur les professionnels de santé car c'est plus simple et que c'est mieux politiquement, alors les chiffres n'ont plus le sens que celui que l'on veux leur donner.
Après au niveau local arriver à avoir 17 points de différence avec le niveau national sur la fraude par les patients, cela signe un choix des caisses avec l'adoubement des politiques.
02/11/2015 à 16h53
Oh merde ! de la fraude sur des tarifs de soins du tiers monde ? c'est lamentable !
Les tarifs sécu devraient etre au moins du triple l'arnaque vient en premier lieu de la sécu qui coute un bras pour des remboursements de merde.
02/11/2015 à 16h56
france-bleu, radiosocialoxxxx au garde à vous.
Une fraude totale de moins de 500000 euros,
cela doit faire 25 euros par professionnel de santé.
Moins de 0,0001% du CA moyen.
Un praticien filou que j'ai connu de loin faisait plus de 500000€ à lui tout seul lol
Bien moins qu'une seule commission sous table pour un ministre socialiste...
Et bien loin d'autres coûts.
Aller, on a une excuse pour embaucher 3 inspecteurs pour 500K/an.
Pour nous, c'est quand l'étoile jaune obligatoire ? lol
02/11/2015 à 17h27
Pour les 97%, c'est simple. C'est trop compliqué de traquer la fraude chez les assurés. Donc les agents de la sécu avouent aller au plus simple et au plus rentable politiquement.
Les statistiques, ca n'est pas neutre. Tu peux truquer au moment de réaliser l’échantillon, au moment du recueil des chiffres brut, et au moment de l’interprétation des chiffres.
Par contre c'est tellement caricatural avec les 97% qu'au final comme les élection en dictature, bien utilisé le chiffre peut leur revenir dans la gueule.
02/11/2015 à 19h59
C'est quand meme curieux ces chiffres qui sortent peu avant le vote de la loi de Marisol Touraine.
Les bâtards tous les coups sont permis !
02/11/2015 à 20h17
ce qui est remarquable c'est qu'il n'y a pas de pourcentage pour
les pertes inexpliquées ou les erreurs de la secu ou des professionnels de santé :
tout est balancé dans la case fraude...
c'est édifiant !
02/11/2015 à 21h24
chicot29 écrivait:
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> C'est quand meme curieux ces chiffres qui sortent peu avant le vote de la loi de
> Marisol Touraine.
>
> Les bâtards tous les coups sont permis !
Par contre un 97% en avouant en plus un biais d'échantillonnage, c'est plutôt sympa au final si on avait réellement voix aux chapitres dans les médias.
Car au final, c'est plutôt quelque chose qui permettrai à un bon debateur de prouver la manipulation médiatique et de remettre en cause l'ensemble de l'étude de la sécurité sociale.
03/11/2015 à 00h47
Je vais t'en coller moi des statistiques de fraude à la sécu :
http://www.marianne.net/Valls-Cambadelis-Le-Guen-la-bande-de-la-MNEF-aux-affaires_a241584.html
"Ce qui constitue le nœud de cet essai est la description d’un trio tout juste arrivé au faîte du pouvoir : Jean-Christophe Cambadélis, Manuel Valls et Jean-Marie Le Guen. Ce trio constituerait un véritable GIE, un « groupement d’intérêt économique » dont le terrain d’expérimentation fut la MNEF, la mutuelle étudiante. Mauduit réouvre ce dossier (exploré à l’époque par Armelle Thoraval de Libération dans des conditions difficiles) et lui donne un sens politique. La MNEF était, dans les années 1970 et 1980, un gâteau découpé par des dirigeants d’organisations politiques au prorata de leur influence sur la gauche étudiante. Sont venus au festin non seulement les trotskystes (OCI) de Cambadélis (salarié comme « sociologue »), mais aussi les jeunes rocardiens (Le Guen est « conseiller médical). Au conseil d’administration de la MNEF siège aussi un certain Manuel Valls… Cambadélis fut condamné pour emploi fictif, Le Guen obtint un non-lieu. Cette « génération MNEF » est désormais portée au pouvoir par le remaniement d’avril 2014. Camba tient le PS, Le Guen a enfin un pied au gouvernement, Valls le dirige."