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Risques réels des biomat?
21/11/2015 à 22h24
Bonsoir
Quel est à votre avis la possibilité en 2015 de connaître les risques reels des biomat d'origine animale?
Que ce soit le porcin, le equin, le bovin?
Pourra t on un jour le savoir?
Il y avait le prion. Mais est ce techniquement possible même si la bète est infectée de le voir dans notre collagène ou dans notre biooss?
22/11/2015 à 11h34
c'est oui pour toutes tes questions...
c'est pour çà que ne sont "utilisés" que des cheptels spécifiques exempts de tout risque de contamination...
pour le bovin par ex, l'origine est australienne, car il n'y a jamais eu de "vache folle" là bas...
le risque zéro n'existe pas, hormis le synthétique, encore que...tu peux avoir une contamination bactérienne...
22/11/2015 à 16h08
Quoi que l'on fasse, le risque zéro n'existe pas, c'est pour cela qu'il faut regarder exclusivement le rapport risque/bénéfice.
Dans le cas des greffons d'origine bovine, le risque est quasi nul, pour un bénéfice important (remplacement d'une dent par exemple), donc c'est tout vu.
22/11/2015 à 17h21
G-P tu as raison pour le rapport bénéfice risque.
Mais attention : ce rapport ne prends en compte que la statistique faible.
Mais pas le danger du risque encouru quand il arrive.
Risque quasi nul Ok. Mais de quel risque on parle?
En ce qui concerne le bovin c'est surtout le prion et donc la maladie mortelle qui va avec.
Je ne connais pas les risques pour le porc et le cheval (est ce également le prion?)
Ce qui veut dire que même si le risque est nul, le danger du risque est extrême.
Si on te dit demain tout dentiste que tu es : tu as 1 chance sur 100 000 de ne pas t'en sortir d'une intervention Chir. Tu vas dire Ok si on te sauve la vie ou quelquechose d'important.
Dans le cas dentaire les biomat sont des fois utilisé (attention je dis bien des fois seulement) pour rehausser un volume vestibulaire pour des raisons qui peuvent être esthétiques ou pour mettre un implant de 11.5 au lieu de 8 mm de long (là dessus impossible d'évaluer le bénéfice reel qui dans certains cas peut être nul).
Alors dans ces cas est ce raisonnable de prendre le risque?
Mais au delà de cette réflexion c'est surtout le manque d'information qui m'interpelle.
C'est pas normal en fait.
Les fabricants d'artificiel vont te dire qu'ils sont une alternative au bovin car il y a un risque.
Les vendeurs de biooss te disent que le risque est nul vu la traçabilité de leurs bêtes...
22/11/2015 à 17h33
Oui le risque dont je parle est le décès/maladie grave handicapante, pas un risque faible comme un échec thérapeutique par exemple.
Si tu veux aller par là, on sait qu'une anesthésie générale sur 140000 se termine par le décès du patient. Parfois pour enlever des dents de sagesse : http://www.20min.ch/ro/news/faits_divers/story/31458187
Pourtant on continue d'en faire, même pour des trucs non indispensables...
22/11/2015 à 19h40
Tu as tout à fait raison.
Je n'avais pas vu ça sous cet angle.
Par contre la grande différence c'est que le risque des biomat n'est pas évalué contrairement aux AG...
22/11/2015 à 20h40
Ben justement, en parlant de risques et d'AG : quand tu vois le nombre ahurissant de Dent de sagesses enlevé sous AG alors qu'il existe un risque de complication de 1/100.000 (de mémoire) ça remet en perspective tes interrogations sur le bio oss.
Théoriquement il n'y a pas de risque pour le prion vu que l'os est "cuit" à 200 ou 300°C (encore une fois de mémoire) , loin des 134°C de ton autoclave.
Reste le risque théorique d'un agent pathogène transmissible non connu et qui résisterait à ce traitement thermique.
Pour poursuivre la réflexion sur le risque des biomat, je pense qu'il est présomptueux d'exclure les synthétiques. Quel recul avons nous du béta TCP ou de l'HA synthétique dans le corps humain ?
Tout ça pour dire que, a mon avis, dire que bovin/porcin.. est + dangereux que du syjthétique est une erreur de raisonnement.
24/11/2015 à 02h35
Oui ton raisonnement tient la route
Au sujet du prison : attention tu fais erreur, ce n'est pas les 134 degrés qui comptent'. Rappel toi la technique de l'auto clave de classe B : c'est un cycle spécifique à haute pression qui entraîne l'inactivité du prion.