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2017
27/03/2017 à 14h42
J'en arrive à penser que six mois de Hollande de plus serait une bonne solution.
A quand une pétition pour le report de l'élection présidentielle?
28/03/2017 à 13h33
Je viens de terminer la lecture de "Blabla République". Incisif, percutant, saignant comme annoncé.
La parole publique a été captée par les politiciens, et notamment le Président de la République. Résultat : des discours creux et indigents. Ils parlent parlent parlent, mais agissent peu.
9 secondes de fou rire - ou grand moment de solitude- :
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Quelques réflexions en vrac :
Tout est fait pour nous amener à voter afin d’entretenir la rente des politiciens, rentiers de la parole.
La France entière est devenue la classe moyenne qui entretient ces parasites de la République. Il n’y aura plus jamais d’homme providentiel, juste des beaux parleurs.
Notre président a justifié tous ses échecs par un "Pas de bol". Le cynisme parfait ! Même pas de remords ni d’excuses. "Ce que j’ai laissé espérer..." a t-il dit, sous-entendu : vous les braves couillons qui avez voté pour moi, c’est de votre faute et vous êtes puni ! Punir, un mot dont il raffole. Idem B. Hamon et ses discours creux, infantilisants, moralisateurs et démagos jusqu'à plus soif, truffés de lieux communs.
"Tout pour moi et pour mes sbires". Ainsi sont les politiciens.
Avec le blabla du vivre ensemble va la manipulation des masses. Depuis plus de trois ans nous avons un Etat sans gouvernail. Nos politiciens sont des rentiers de la parole et les sondages sont des fictions. Le but est bien celui de nous faire voter à tout prix afin d'entretenir cette République qui se gargarise avec ses valeurs de pacotille. Ils en parlent, mais elles n'arrivent jamais. Elles ne sont que de purs objets de discours, le vivre ensemble, la solidarité... la façade argumentaire pour susciter de l'affect.
Il y a aussi les rentiers de la peur, style MLP et sa duplicité. Son idéologie politique c'est le sauveur qui intervient de crise en crise, pour fermer les yeux sur la réalité. Se garder de faire des promesses trop précises qui feraient sauter les agrafes de son discours rapiécé depuis des lustres. Ses électeurs boiront le calice jusqu'à la lie.
« Nous frapperons fort, nous frapperons juste. Et nous gagnerons » tweetait Valls en 2015. Quelques mois après, on a eu l’abominable attentat de Nice. Etat d'urgence, situation de crise et tout l'arsenal pour de bien piètres résultats. Le but est de maintenir la pression et leur pouvoir.
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Face à la colère des citoyens, la ruine de leur retraite, la perspective d'une vie de chiens pour leurs enfants, les politiciens français se contentent de distribuer des promesses : bientôt la reprise, je vais inverser la courbe du chômage. Et ils nous abreuvent de discours plein de pathos, sur le mode Christine Angot face à F. Fillon l'autre soir. Performance qui s'est retournée contre la chaîne publique et ses animateurs tant la supercherie était mal ficelée.
Quelles solutions ? Se passer de nos politiciens. Et plutôt que d'aller manifester comme les imposteurs ou les gogos de Nuit Debout et déclinaisons, ceux qui ont un penchant pour les défilés ou la castagne pourraient bloquer tous les bureaux de vote le jour des élections, histoire de faire comprendre à nos politiciens : nous attendons de nos élus qu'ils rendent des comptes à leurs électeurs et qu'ils remboursent quand ils échouent et ne tiennent pas leurs promesses.
Ca serait un bon début pour revenir à une autre forme de démocratie, et non pas juste un totalitarisme mou des beaux parleurs de la République qui ont ruiné notre beau pays.
03/04/2017 à 12h28
Enfin un article dans les médias Mainstream concernant Malika Sorel. C'est un signe.
Extraits de l'article :
Lors du dernier débat TV entre les 5 candidats : "Quand ils ont vu sa frêle silhouette se dessiner à l'arrière-plan, à la droite de François Fillon, les parlementaires ont dégluti bruyamment. Pensez, cette « petite dame », comme ils disent, que les trois quarts ne connaissent pas, soudain propulsée au premier rang derrière le chef lors du débat télé, à l'une des deux seules places visibles par les téléspectateurs... Agaçant !
J'ai grandi à un moment où les parents issus de l'immigration n'avaient pas d'autre choix que de laisser leurs enfants s'intégrer. Mais quand, à l'âge adulte, de retour d'Algérie pour la France, elle choisit d'obtenir la naturalisation française, cette fois c'est une autre affaire. Elle ne parvient pas à éviter la rupture avec une partie de sa famille. « La France, c'est ma vie »
Son expérience de l'école algérienne, où 40 gamins par classe n'empêchaient pas le maître d'exercer son autorité et les élèves de réussir, la conforte dans l'idée que le seul prisme qui vaille est celui de l'intégration.
Lancée tel un bulldozer contre le « camp du bien », elle veut également dénoncer ce qu'elle appelle une « opération de manipulation à la Orwell » qui consisterait à cacher à la population la gravité de la situation...
Pour Sorel, aucun doute : Fillon mettra la société civile à l'honneur dans son gouvernement s'il est élu.
http://www.lepoint.fr/presidentielle/malika-sorel-l-intello-de-fillon-03-04-2017-2116701_3121.php
03/04/2017 à 13h10
Autre signe dans les médias mainstream qui encensaient Macron. Extraits :
Macron : les grands mots sans grands remèdes. Il parlait naguère sans langue de bois. Devenu candidat, le fondateur d'En marche ! a lissé son discours alors que le pays a besoin d'une thérapie de choc.
Emmanuel Macron s'est livré à un grand numéro de politiquement correct, samedi 1er avril, lors d'un meeting à Marseille.
Autant on peut saluer l'aspiration ainsi manifestée d'aller au-delà des appartenances communautaires, autant un éloge aussi peu nuancé du multiculturalisme laisse songeur quand on se rappelle l'immense défi que cela représente pour la France, en particulier s'agissant de la radicalisation religieuse.
On attendait autre chose de quelqu'un qui parlait sans langue de bois, il y a quelques mois à peine, de certains tabous français... dont l'argent.
De belles images, mais quelle politique ? La campagne d'Emmanuel Macron s'« obamise »
On est « sympa », on dit du bien de tout le monde – à part des adversaires politiques, qu'on brutalise volontiers. Pour quelle politique ? Quelles réformes ?
Et si la droite avait raison ? Et si le candidat « en marche » n'était qu'une réincarnation de son ancien mentor, François Hollande ?
Alors c'est sûr, celui qui propose ce traitement de choc, c'est François Fillon, et il est devenu pour beaucoup inaudible en raison de ses turpitudes personnelles. Il a néanmoins le mérite de ne pas faire campagne uniquement avec des symboles et des phrases sans lendemain.
http://www.lepoint.fr/invites-du-point/charles-consigny/consigny-macron-les-grands-mots-sans-grands-remedes-03-04-2017-2116702_1449.php
16/04/2017 à 21h10
Petit extrait:
"Lorsque l'on apprend que le premier secrétaire du Parti Socialiste, François Hollande, a reçu en cachette ce même magistrat, vice-président en activité d'un tribunal, dans un bureau de l'Assemblée Nationale, celui de M. Montebourg ! Il y a un problème."
Tiré de:
On vient encore de le voir avec l'audition de Didier Schuller, les " affaires " s'invitent dans la campagne...
S'inviter dans la campagne¿vous plaisantez ? Cela fait des mois que l'on voit resurgir de vieilles méthodes qui consistent à salir un homme à des fins politiques, à défaut d'être capable de le battre autrement. Ces méthodes sont celles de tous les extrémismes et de tous les fascismes. Ces campagnes haineuses nous renvoient à des époques peu glorieuses de notre passé, des époques que l'on croyait révolues. Il y a loin de la haine à la vérité. On ne trouve jamais la vérité dans les poubelles. Est-il normal d'accorder plus d'importance et de place à la parole d'intriguants ou de voyous qu' à celle des honnêtes gens ? Il y a là un profond déréglement. L'instrumentalisation des affaires à des fins politiques est inacceptable. Vous comprenez bien que lorsque l'on voit un juge à la télévision, à 20 H 00, devant tous les Français envisager une carrière politique comme l'aboutissement naturel de son action. Lorsque l'on apprend que le premier secrétaire du Parti Socialiste, François Hollande, a reçu en cachette ce même magistrat, vice-président en activité d'un tribunal, dans un bureau de l'Assemblée Nationale, celui de M. Montebourg ! Il y a un problème. Est-ce là l'idée que l'on se fait de l'indépendance de la justice ? Est-ce là l'idée que l'on se fait de la démocratie ? Croyez-moi, s'il y a un scandale, c'est bien celui là et quand les mêmes veulent se poser en donneurs de leçons, alors là, on dépasse toutes les bornes.
J. Chirac
L'interview en entier:
http://discours.vie-publique.fr/notices/027000061.html