Cookie Consent byPrivacyPolicies.comLe corniaud. - Eugenol

Le corniaud.

Chy69lg7abvklad01irufaqrcobo - Eugenol
vulpi

31/05/2017 à 21h07

"Ça a marché du feu de dieu, personne a rien vu. Plus c’est gros plus ça passe. Le Jésus, il s’est même pas étonné de voir les eaux s’ouvrir devant lui, c’est connu, la politique c’est facile. Tu dis je veux être président et deux ans après tu l’es. Cherchez pas l’erreur, y en a pas. L’important c’était de bien choisir le corniaud.
Bon ? dans trois ans, petit urticaire et dans cinq, maladie de peau purulente que tu pourras plus le regarder en face. Et après? A nous le gâteau."

Ah bin... le prurit est précoce finalement:-))
De droite et de gauche avé les casseroles idoines:-))))
Vive le changement, les affaires sont en marche.


Chy69lg7abvklad01irufaqrcobo - Eugenol
vulpi

11/06/2017 à 21h15

vulpi écrivait:
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> Il a eu droit à un entretien d’embauche, un diner de con en vrai. Et là, la
> magie, physiquement le mariage de Pierre Mondy dans la septième compagnie et de
> Sarkozy, le cheveu sur la langue et la voix qui mue quand il s’énerve c’étaient
> des bonus ! Cadeaux ! Le moment venu les humoristes sauraient en jouer…


Bin non finalement, parce que le corniaud est pote avec Jean-Marc Dumontet, Le Grand Point-Virgule, Bobino, ses "comiques", Canteloup, et en association avec Laurent Ruquier, le Théâtre Antoine...
C'est plus Jupiter, c'est je suis partout.

Jean-Marc Dumontet se présente comme un conseillé scénique, en second je suppose, après Mme Macron.

"Lors de l'élection présidentielle française de 2017, Jean-Marc Dumontet soutient Emmanuel Macron dont il vante la « modernité » et l'« audace folle ». Il s'interroge dans le journal Le Point, s'il n'y a pas « du Bonaparte chez ce candidat ». Pour lui, ce qui sous-tend le candidat d'En marche ! serait « révolutionnaire »8. Dumontet conseille le candidat pour ses meetings (mise en scène, langage corporel...)9."
Dixit wikipedia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Dumontet


Chy69lg7abvklad01irufaqrcobo - Eugenol
vulpi

13/06/2024 à 15h27

vulpi écrivait:
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> Le plus difficile c’était de trouver le neuneu. Oui, il en fallait un bien barré
> et intrépide avec ça. Une sorte de mètre étalon. En plus, fallait qu’il ait le
> melon, mais alors… XXL. Élément à ne pas négliger, il lui fallait des casseroles
> qu’on lui mettrait au cul en temps voulu… Au pire on les inventerait, ça marche
> bien croyez moi.
> Un spécimen, l’idiot utile, présentable et tout et tout, mais que l’on pourrait
> briser le moment venu. Pas un gars de chez nous.
> L’idée était venue au bout d’un an et demi, encore un quinquennat de foutu. On
> n’y arrivera jamais. C’est pas compliqué à comprendre, les réformes… pas
> possible. Si t’es de droite, tu les fais, aussitôt t’as les gamins et les
> syndicats dans la rue. Si t’es de gauche… bah tu peux pas… t’es de gauche.
> Alors réunion au sommet, entre initiés, les doigts des deux mains les initiés,
> pas plus. Et là l’idée ! L’opération « Mer rouge ».
> Pour faire court, aux prochaines élections, il y aura Le Pen au second tour,
> alors le candidat en face il gagne à tous les coups, même une chèvre, c’est du
> certain, affiché !
> Fallait trouver un corniaud à faire élire et qui ferait les réformes, vu que
> nous on pouvait pas. Après ? bin c’est facile, on s’en débarrasserait et on se
> repartagerait le gâteau comme avant… Sauf que les réformes seraient là et que
> vous comprenez mon pauvre monsieur… la réforme des retraites… la réforme de
> l’assurance chômage… la dérégulation… toussa, toussa… c’est bien compliqué à
> détricoter… mais c’est pas nous !
> Le champion, à dégotter, ça a pas été facile. On cherchait… on cherchait… Au
> début on pensait à un politique de troisième zone, le genre ancien sportif
> recasé, mais rien.
> C’qu’il fallait c’était l’Aimé Jacquet de la politique, débiné par tout le monde
> puis élevé au niveau de génie de la chose. Avec les médias c’est facile. Le
> souci… trouver le neuneu.
> Il y en a un qu’a dit, qu’un type dans ce genre, fallait regarder du côté de la
> Chouette, l’aurait fait un bon candidat la Chouette, mais trop connu le lascar.
> Et c’est comme cela qu’on l’a trouvé Séraphin. Incroyable il était dans les
> murs. Merci mon dieu !
> Il a eu droit à un entretien d’embauche, un diner de con en vrai. Et là, la
> magie, physiquement le mariage de Pierre Mondy dans la septième compagnie et de
> Sarkozy, le cheveu sur la langue et la voix qui mue quand il s’énerve c’étaient
> des bonus ! Cadeaux ! Le moment venu les humoristes sauraient en jouer…
> Mais alors, quand il nous a expliqué qu’il était de droite et de gauche, bi en
> quelques sortes, on a su que c’était lui. Aussi fallait y penser, de droite et
> de gauche ! Même Bayrou avait pas osé. Lui il osait tout.
> Pour les idées de réformes, faut être honnête, il les avait en tête, et puis
> quand ça manquait on lui glissait à l’oreille, ça coulait gentiment dans sa
> boite crânienne et sa suffisance se les appropriait. Ça marchait bien notre
> histoire. Le junior était prometteur.
> Attention à la faute de gout ! Fallait qu’il passe le premier tour. Pas de
> blague ! Le Pen au second tour c’était l’alignement des planètes, un truc
> qu’arrive qu’une fois par millénaire.
> A droite, ils ont été finauds, des primaires qu’ils ont fait. Et comme par
> hasard, c’est le troisième couteau qu’a gagné. Les sondages c’étaient trompés,
> c’est ballot ! Non ?
> Joli candidat, le charisme d’une moule, l’empathie d’une porte de morgue, mais
> un bon programme, paraît-il. Enfin pour ceux qui l’avaient pas lu, parce-que
> pardon… la purge. Bon pour la France ? Pas pour les français, enfin dans le
> doute on a un peu arrangé l’affaire.
> A gauche, ils n’ont presque rien eu à faire, le gros, qui était dans la combine
> a renoncé. Il aurait pas gagné, mais poissard comme il est, il aurait fait
> perdre notre Moïse. Après, il n’y avait plus qu’à les laisser faire, z’on prit
> le plus « novateur », alors forcément… la gamelle. En plus, ils l’on surtout pas
> aidé, c’était bien réglé comme manœuvre.
> Celui qui nous a fait peur c’est la méluche ! Ah le con ! Pour le coup lui il
> était de gauche et de gauche. De peu hein ! On a un peu savonné vers la fin, les
> actualités vénézuéliennes, les dictateurs, l’alliance bolivarienne… Le vieux
> singe, on lui a appris à faire la grimace.
> Ça a marché du feu de dieu, personne a rien vu. Plus c’est gros plus ça passe.
> Le Jésus, il s’est même pas étonné de voir les eaux s’ouvrir devant lui, c’est
> connu, la politique c’est facile. Tu dis je veux être président et deux ans
> après tu l’es. Cherchez pas l’erreur, y en a pas. L’important c’était de bien
> choisir le corniaud.
> Bon ? dans trois ans, petit urticaire et dans cinq, maladie de peau purulente
> que tu pourras plus le regarder en face. Et après? A nous le gâteau.
>

Bêtise écrite en 2017 :-)