Cookie Consent byPrivacyPolicies.comDéserts médicaux évolution des modes de calculs. - Eugenol

Déserts médicaux évolution des modes de calculs.

P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

02/08/2017 à 13h01

https://www.egora.fr/actus-pro/demographie-medicale/30414-les-deserts-medicaux-vont-plus-que-doubler-a-la-rentree

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Alors que la ministre de la Santé a promis un plan d'action de "grande ampleur" en septembre contre la désertification médicale, la carte des zones sous-denses est en cours de révision. Elle pourrait inclure plus du double de la population actuelle.

Actuellement, 5 millions de personnes -soit 8% de la population- vivent dans une zone sous-dense : l'accessibilité potentielle aux généralistes y est inférieure à 2.5 consultations par an et par habitant, à 20 minutes de distance en voiture. Mais avec 327 médecins pour 100 000 habitants en France, la pénurie est nationale. La lutte contre les déserts médicaux fait partie des priorités d'Agnès Buzyn. La ministre de la Santé a annoncé un plan d'actions "de grande ampleur" pour septembre : doublement du nombre de maisons de santé pluridisciplinaires (objectif: 1200), développement des stages en ambulatoire, nouveaux métiers et pratiques avancées, médecins détachés de l'hôpital, télémédecine…

Pas question, a priori, de réformer les dispositifs d'aide à l'installation, mais leur périmètre pourrait être revu en même temps que celui des zones sous-denses. Une concertation est en cours avec les représentants des professions de santé. La nouvelle carte des "déserts médicaux" proposée par le ministère engloberait 12 millions de personnes.



En contrepartie, les subventions à l'installation ne pourraient être distribuées en dehors de ces territoires.




Environ 7% des Français vivraient en zone prioritaire, bénéficiant d'aides nationales, tandis que les 11% vivant en zone intermédiaire n'ont accès qu'à des aides locales.

[avec Les Echos]

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Dsc05680 medium aphmfg - Eugenol
BasArtDentaire

02/08/2017 à 13h18

Il avait été réalisé une étude avec une jolie carte interactive il y a quelques temps.

J'avais été grandement surpris de découvrir que le coin pommé du Cantal où j'ai grandi été considéré comme ayant une aggravation de l'accès aux soins.
Surprenant étant donné que la population a diminué, qu'il y a toujours les mêmes médecins, même nombre de pharmacies sur la zone, que les routes ont, pour la plus part, été refaites diminuant de 1/3 à 1/2 le trajet jusqu'au centre hospitalier le plus proche.
Sans parler de l'arrivé de professionnels de santé (infirmiers, kiné).


Vw campersurfvan bmnk1q - Eugenol
enlaye

02/08/2017 à 13h37

Il y a des subventions pour aller s installer ou l on payerait pour ne pas y aller :-)))


Vw campersurfvan bmnk1q - Eugenol
enlaye

02/08/2017 à 13h44

Vas expliquer à ta femme que tu vas t installer ou il n y a rien .
Non a la limite c est pas du pognon qu il faudrait , mais reouvrir des bordels :-))))


3395 40 umvzjn - Eugenol
Aspius

02/08/2017 à 14h03

Le vieux refrain de ces études à la con...

L’État démantèle les services publics de proximité partout ou il ne les juge plus assez rentable, mais dans le même temps fustige des entrepreneurs qui "abandonnent" les populations dans ces déserts médicaux.

C'est pas aux professionels de servir de variable d'ajustement aux lacunes et errements de la politique d'aménagement du territoire.


Darmon - Eugenol
latin

02/08/2017 à 22h28

Où l'on parle de déserts médicaux, on devrait parler de déserts tout court.


zolimome

03/08/2017 à 14h50

déserts médicaux vs centres de soins
qui est le C.. de qui ?


Capture d  cran 2015 03 12 12.28 - Eugenol
chicot29

03/08/2017 à 15h14

zolimome écrivait:
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> déserts médicaux vs centres de soins
> qui est le C.. de qui ?

On se demande....

"Les mesures incitatives conventionnelles instaurées dans les zones sous-denses doivent être
revues pour améliorer leur efficacité, notamment pour inciter les jeunes professionnels qui
s’installent en secteur libéral à exercer dans les zones où l’offre est insuffisante.
Les mesures incitatives conventionnelles pourront être complétées par la définition des
conditions dans lesquelles serait mis en place un dispositif de régulation du conventionnement
dans les zones excédentaires, définies par les ARS, à l’instar du dispositif de régulation
existant pour les infirmières et les sages-femmes. Un tel dispositif devrait toutefois être adapté
aux spécificités de la profession des chirurgiens-dentistes, et tenir notamment compte de
l’importance de l’offre de soins relevant des centres de santé. La convention devrait ainsi
permettre de fixer le calendrier et la méthode de travail permettant d’en définir les conditions
et modalités."

les centres 1901 s'installent en zone sur dense. Et ensuite on te dit, en tant que "jeune libéral", d'aller te faire foutre et de t'installer en zone sous dense because il y a une offre de soins importante en centre de santé : la place est prise.
Voilà une gestion démographique qu'elle est bonne ! -))))

Vas t'enterrer à sausteau les petits pois mec, là ou les centres de santé jugent que ca n'est pas rentable de s'installer. On va t'aider pour ca. De quoi te plains tu ?




--
En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

07/08/2017 à 14h21

Par exemple, une "structure type, composée de 13 professionnels de santé" pour 4.000 patients et atteignant "l'ensemble des engagements proposés", pourra toucher 73.500 euros, contre 51.800 auparavant, "soit une hausse de 42%", selon la même source.

soit 463 euros par professionnel de santé et par ans de rémunération. Ne couvrant même pas les surcouts liées à ce genre de structures ni les missions supplémentaires demandées.

Par contre, l'information en chiffres globaux permet de faire croire que les professionnels se font des couilles en or.

https://www.egora.fr/actus-pro/conditions-d-exercice/30456-maisons-de-sante-les-professionnels-de-sante-toucheront-10

".....


La rémunération des professionnels (médecins, infirmiers, etc.) travaillant en équipe dans les maisons de santé sera revalorisée de 10 millions d'euros environ pour 2017, en vertu d'un accord entre l'Assurance maladie et des syndicats, approuvé par un arrêté publié samedi au Journal officiel.

Cet arrêté des ministres de la Santé et des Comptes publics, Agnès Buzyn et Gérald Darmanin, valide "les dispositions de l'accord conventionnel interprofessionnel (ACI) relatif aux structures de santé pluriprofessionnelles", conclu le 20 avril entre l'Assurance maladie et une dizaine d'organisations.

Des syndicats de médecins libéraux (MG France, CSMF, FMF), de sages-femmes (UNSSF,ONSSF), d'infirmiers (Sniil) mais aussi de pharmaciens (FSPF, USPO) ou encore d'orthoptistes (SNAO), figurent parmi les signataires de cet accord destiné à favoriser les collaborations en dehors de l'hôpital.

Concrètement, les professionnels exerçant en maisons de santé (en libéral) ou en centres de santé (comme salariés) peuvent percevoir un forfait, en plus du paiement à l'acte, lorsque leur structure répond à certains objectifs en termes de coordination (comme l'organisation de réunions pour la prise en charge d'un malade chronique), d'horaires d'ouverture et de systèmes d'information partagés.

Ces nouveaux modes de rémunération, expérimentés depuis 2008, avaient été généralisés en 2015 par un règlement arbitral, après l'échec de précédentes négociations entre l'Assurance maladie et les syndicats.

L'ACI les revalorise et les pérennise. Son impact financier sur 2017 "peut être estimé à environ 10 millions d'euros supplémentaires", selon un communiqué de l'Assurance maladie. Par exemple, une "structure type, composée de 13 professionnels de santé" pour 4.000 patients et atteignant "l'ensemble des engagements proposés", pourra toucher 73.500 euros, contre 51.800 auparavant, "soit une hausse de 42%", selon la même source.

L'accord garantit par ailleurs le versement d'une rémunération annuelle minimale de 20.000 euros pour les structures nouvellement créées. Autant de dispositions applicables "à compter de l'année civile 2017", les versements devant intervenir en avril 2018.

Fin 2016, 437 structures avaient rejoint le dispositif, soit près de 50% des maisons de santé.

En favorisant le travail en équipe, l'Assurance maladie veut améliorer les prises en charge, renforcer la prévention et éviter des hospitalisations, tout en attirant plus de professionnels vers l'ambulatoire (hors de l'hôpital).

Pour lutter contre les déserts médicaux, le gouvernement prévoit de doubler le nombre de maisons de santé en cinq ans. Son prédécesseur en a promis 1.200 en 2017, contre 175 en 2012.

....."