Cookie Consent byPrivacyPolicies.comLes affres de la reconversion. - Eugenol

Les affres de la reconversion.

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barbabapat

05/09/2017 à 10h23

https://www.egora.fr/actus-pro/politique/31302-defaite-aux-legislatives-lemorton-exclut-un-retour-en-officine-je-le?nopaging=1

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Catherine Lemorton, pharmacienne et ancienne présidente (PS) de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, qui n'a pas réussi à retrouver le siège de députée de Toulouse qu'elle occupait depuis 10 ans, se confie sans détour dans Libération, sur "le vide" ressenti depuis la défaite, et sa situation de sans emploi.



Célèbre pour sa détermination à défendre son camp et son franc parler face aux professionnels de santé libéraux, la pharmacienne et ex députée PS présidente de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale Catherine Lemorton, n'a pas retrouvé le siège de députée de Toulouse qu'elle occupait depuis 10 ans, lors des dernières législatives. C'est sans fards qu'elle confie son "désarroi" à Libération, à l'occasion d'une enquête sur les députés mis au chômage par la déroute de leur camp, il y a deux mois.


"Une nuit blanche au milieu des cubis de vin et de la charcuterie"


"J’étais dans le même état que lors de mon licenciement économique. Sauf que là, c’est...

public… et qu’on dit qu’on l’a bien mérité. Les gens ne se rendent pas compte du désarroi que c’est", confie celle qui était devenue, à force de déclarations à l'emporte- pièce, la tête de turc des médecins libéraux. Le soir de la défaite fut pour elle "une nuit blanche au milieu des cubis de vin et de la charcuterie", suivie par l’inquiétude de sa famille, sa fille qui revient dormir à la maison pour qu'elle ne reste pas seule, le licenciement de ses collaborateurs, l’arrêt du virement mensuel au parti et la colère, "parfois", envers les citoyens, relate le quotidien.

Puis à la phase de colère, a succèdé "le vide". "Plus de mails, mais alors plus rien ! Aujourd’hui, ça va mieux, mais j’évite de regarder ce qu’il se passe à l’Assemblée parce que ça fait beaucoup de mal. C’est tellement désolant…", lâche-t-elle.


Un poste dans une agence sanitaire



A la recherche d'un emploi comme des dizaines de ses ex collègues, Catherine Lemorton sait bien que personne ne l'attend, nulle part. "Je ne suis pas sûre qu’une...

porte s’ouvre demain si je ne la force pas", juge-t-elle, alors qu'elle "ne dirait pas non" à un poste dans une agence sanitaire.

Après avoir connu les ors de la République, l'ancienne pharmacienne sexagénaire ne se voir pas retourner en officine. "Je le verrais comme un retour en arrière, une régression dans mon parcours.", reconnaît-elle dans Libération.

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http://www.liberation.fr/france/2017/09/04/ex-deputes-la-voie-etroite-de-la-reconversion_1594156

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«Le 18 juin, je ne suis plus députée. Dès le lendemain, je dois licencier trois collaborateurs. C’est l’un des moments les plus durs.» Isabelle Le Callennec déroule le récit des jours qui ont suivi sa défaite, comme un film qu’elle semble s’être repassé plusieurs fois. «Ensuite, j’ai fait les démarches pour percevoir mon indemnité», poursuit l’ex-élue (LR) d’Ille-et-Vilaine, balayée au second tour par une candidate LREM. Indemnité dont elle dit n’avoir toujours pas vu la couleur. Elle a pourtant cotisé pour, comme tous les députés qui, au chômage, peuvent recevoir 5 599 euros pendant six mois, l’équivalent de ce qu’ils gagnaient à l’Assemblée. Pendant trois ans, ce montant baisse au fil du temps de 30, 50 puis 70 %. En revanche, pas de «droits pour des formations» . Elle s’est renseignée. «Puis je me suis occupée de ma reconversion professionnelle. Certains sont partis s’aérer, moi j’avais besoin de m’activer tout de suite parce que j’avais peur du chômage.»

Pour les députés issus de la fonction publique qui peuplent l’hémicycle, le retour à la vie professionnelle est plus aisé, puisqu’ils sont automatiquement réintégrés. Sébastien Denaja, député socialiste de l’Hérault pendant cinq ans, retournera ainsi donner des cours de droit à l’université de Toulouse dès la rentrée. «En avril, j’étais retourné voir ma fac pour qu’ils se préparent à me redonner des cours», raconte-t-il en riant. Dans sa circonscription, Benoît Hamon a fait 4 %. Il s’était préparé, de toute façon, à ne faire qu’un seul mandat : «Dès 2012, le soir de mon élection, je m’étais dit : tu es élu jeune, tu seras battu jeune.» Comme lui, de nombreux «quadras du PS» venus rajeunir l’Assemblée en 2012 avaient intégré l’idée qu’élus à leur âge, ils ne passeraient pas le restant de leur vie à siéger - contrairement à certains de leurs aînés. «J’avais toujours dit que je ne ferai pas de mes mandats un métier, rappelle le socialiste Laurent Grandguillaume, qui a choisi de ne pas se représenter et est désormais directeur du développement dans une société de portage salarial. Fin 2014, j’ai fait un bilan de compétences. A l’été 2016, j’ai commencé un master pro [en ressources humaines et communication, ndlr] quelques jours par mois. Je voulais retourner à la vie professionnelle et si j’avais attendu, je m’en serais de plus en plus éloigné et je serais devenu de plus en plus dépendant de mon mandat.»
Ressasser la défaite

Comme pour se consoler, Razzy Hammadi, éliminé au premier tour après avoir été à 38 ans le plus jeune socialiste élu en 2012, se rappelle «la médiocrité ambiante» qui règne «parfois» au Palais-Bourbon. Sans regret donc. «J’ai perdu le dimanche, le mardi j’étais en cours, en MBA [master de gestion des affaires, ndlr] à l’Essec. Au mois de janvier, je vais rejoindre un fonds d’investissement et je suis aussi en train de monter deux start-up, une sur le tourisme et l’habitat, l’autre sur les datas et l’environnement», déroule-t-il. «En tout cas, je m’éclate», conclut-il, au cas où nous ne serions pas encore convaincus.

Ces quelques cas mis de côté, ils sont encore nombreux à ressasser la défaite, semblant deux mois après avancer avec difficulté. «J’étais dans le même état que lors de mon licenciement économique. Sauf que là, c’est public… et qu’on dit qu’on l’a bien mérité. Les gens ne se rendent pas compte du désarroi que c’est», ose Catherine Lemorton, députée PS pendant dix ans. Elle raconte le soir de la défaite, «une nuit blanche au milieu des cubis de vin et de la charcuterie», l’inquiétude de sa famille, sa fille qui revient dormir à la maison pour elle, le licenciement forcé de ses collaborateurs, l’arrêt du virement mensuel au parti et la colère, «parfois», envers les citoyens. Puis vient «le vide» . «Plus de mails, mais alors plus rien ! Aujourd’hui, ça va mieux, mais j’évite de regarder ce qu’il se passe à l’Assemblée parce que ça fait beaucoup de mal. C’est tellement désolant…»

La défaite se digère donc en deux phases : la première, celle où l’ego en prend un coup, et la seconde, quand vient le moment de renoncer à sa vie d’avant. «La conclusion, c’est qu’il faut redémarrer quelque chose. Je ne sais pas faire grand-chose à part de la politique mais j’ai toujours aimé écrire. Pour ne pas avoir de temps mort, je me suis lancée dans une biographie de Mirabeau» , explique Christian Kert, député LR aujourd’hui retraité. Selon Isabelle Le Callennec, pour les autres, «il n’y a pas trente-six postes en vue» : c’est du lobbying, du conseil, la gestion des relations institutionnelles d’une grande entreprise ou d’une institution. A moins de repartir sur d’autres mandats. «C’est ce que font certains, aux sénatoriales notamment.» Elle, vise plutôt une institution. Son objectif, c’est d’avoir trouvé dans six mois, quand ses allocations d’ex-députée baisseront. «J’ai eu assez facilement des rendez-vous. C’est plutôt réconfortant. Ce sont souvent des gens avec lesquels j’ai travaillé dans le cadre de mes fonctions et qui m’ont dit après la défaite "si vous avez besoin de quelque chose…" Après, je pense qu’ils oublient. Il faut tout de suite cultiver ses contacts.» Et faire de son expérience parlementaire un avantage.«On sait parler en public, s’expliquer, convaincre, aller vers les autres… Ça peut tout à fait être utile», dit-elle comme si elle s’adressait à un recruteur.
«Forcer la porte»

«Je ne suis pas sûre qu’une porte s’ouvre demain si je ne la force pas» , juge de son côté Catherine Lemorton, qui «ne dirait pas non» à un poste dans une agence sanitaire. Ancienne pharmacienne, plus très loin de la retraite, elle ne se voit pas retourner en officine. «Je le verrais comme un retour en arrière, une régression dans mon parcours.» «Pour l’instant, il n’y a pas dix milliards de personnes qui m’ont appelé», explique lui aussi, mais sans amertume, le socialiste Alexis Bachelay, cinq ans au Palais-Bourbon. Sur le marché du travail, on ne s’arrache donc pas forcément les ex-députés et leur carnet d’adresses. La faute notamment, selon l’ex-porte-parole de Benoît Hamon, à la peur des employeurs de voir ces tout nouveaux employés revenir ensuite à la politique, et ne pas s’investir. «C’est un peu la traversée du désert. Les possibilités de concrétisation ne seront pas très nombreuses, je le sais. C’est un moment de transition difficile à gérer.»

Selon Gilles Savary, ancien député socialiste, certaines commissions sont plus bankables que d’autres. Un passage aux transports, dont il faisait partie, se «revend» par exemple mieux que la commission des lois, plus généraliste. «J’ai déjà des propositions. J’ai à choisir entre trois options : travailler pour l’Etat, faire du consulting en évitant les conflits d’intérêts ou pantoufler dans une grosse boîte. Mais ce n’est pas donné à tout le monde. Certains ont des problèmes alimentaires, ils sont pétris d’angoisse. C’est une hécatombe : il y a une file d’attente de la reconversion.» D’autant plus longue peut-être que la quasi-totalité des députés interrogés rechignent à revenir au salariat. On prend de mauvaises habitudes à ne devoir rendre de comptes à personne, sinon ses électeurs.
Couper le cordon

«Députés, on est son propre patron. Il y a une autonomie, une indépendance, que j’avais envie de préserver. Je ne me revoyais pas salarié, avec des horaires classiques», explique l’ex-député PS Sébastien Pietrasanta, qui a créé une boîte de conseil spécialisée en terrorisme. Quelques clients déjà, des entreprises, dont il ne peut ou ne veut parler. «En tant que fonctionnaire, je peux réintégrer la ville de Nanterre, mais ce n’est pas sûr que ça m’intéresse. Après cinq ans à l’Assemblée, retourner dans une collectivité, c’est compliqué», abonde Alexis Bachelay. Reste donc à chercher ailleurs, en sachant qu’«on ne pourra pas retrouver la même profondeur». «On a vécu des moments intenses à l’Assemblée… Cette ambiance, on l’a perdue. Il faut trouver des façons de positiver les choses et accepter de faire le deuil. Je ne vais pas me mettre dans la tête qu’il faut que j’y retourne dans cinq ans. J’ai déjà eu la chance d’être député et ce qu’il se passe aujourd’hui au PS, c’est nébuleux.» Il faut alors accepter le retour à la vie «normale», celle où l’on se sent moins utile, où le travail a moins de sens. «C’est un peu une drogue, c’est très dur d’arrêter, juge Gilles Savary. L’un des très grands attraits, ce n’est pas l’argent, contrairement à ce qu’on dit, mais la liberté, l’ouverture au monde et sur les autres… Ce n’est pas facile de finir à pantoufler dans une entreprise. La vie politique vous tient en éveil. Là, je redoute le repos intellectuel».

Certains ont du mal à couper le cordon. Christian Kert est déjà allé refaire un tour à l’Assemblée, pour voir si son badge d’ancien marchait. «Au début c’est difficile, le rappel des plaisirs et des joies d’hier, c’est toujours une petite douleur.» Le socialiste Dominique Raimbourg, 67 ans, député pendant plus de dix ans et désormais retraité, explique qu’il ira voir certains débats. Il se rassure - «en général les anciens députés sont bien accueillis»-, mais redoute tout de même la rentrée parlementaire. «Là c’est l’été, je suis en vacances, c’est un temps un peu suspendu. Mais j’ai la crainte du sentiment d’inutilité. La politique, c’est une activité excitante. Voir que le match continue et qu’on est sur la touche… Quand je regarde les débats à la télé, je me dis : "Ah, je vais dire ça."» Reste quelques projets, des fonctions dans des associations et des réunions notées dans son agenda, qu’il liste un peu pour se rassurer, «pour décrocher doucement».

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lardonbis

05/09/2017 à 10h57

barbabapat écrivait:

"Une nuit blanche au milieu des cubis de vin et de la charcuterie"

je payerait cher pour ça moi, l'autre elle chiale :D
Il lui manque sans doute les potes qui vont avec :/


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Hokusai

05/09/2017 à 11h15

https://blogs.mediapart.fr/edition/quoi-de-neuf-docteur/article/280614/quand-lemorton-pete-les-plombs

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/03/01/20002-20170301ARTFIG00009-quand-une-deputee-ps-presidente-d-une-commission-degomme-les-lois-qu-elle-a-votees.php

Lemorton ?? La plus nulle d'entre tous... et pourtant faut y aller.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

05/09/2017 à 11h16

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A la recherche d'un emploi comme des dizaines de ses ex collègues, Catherine Lemorton sait bien que personne ne l'attend, nulle part. "Je ne suis pas sûre qu’une...

porte s’ouvre demain si je ne la force pas", juge-t-elle, alors qu'elle "ne dirait pas non" à un poste dans une agence sanitaire.

Après avoir connu les ors de la République, l'ancienne pharmacienne sexagénaire ne se voir pas retourner en officine. "Je le verrais comme un retour en arrière, une régression dans mon parcours.", reconnaît-elle dans Libération.

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Future Igas sans emplois, ARS, .............. de toute façon, elle à bien compris qu'il n'y a pas de futur avec les merdes qu'elle à voté à retravailler en pharmacie.


Hok 1b hgd3rj - Eugenol
Hokusai

05/09/2017 à 11h19

barbabapat écrivait:

> Future Igas sans emplois, ARS, .............. de toute façon, elle à bien compris qu'il n'y a pas de futur avec les merdes qu'elle à voté à retravailler en pharmacie.
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Elle les a votées mais elle était contre !!

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/03/01/20002-20170301ARTFIG00009-quand-une-deputee-ps-presidente-d-une-commission-degomme-les-lois-qu-elle-a-votees.php

Quel niveau... le cubi c'est encore trop classe pour elle, elle devrait boire de l'alcool modifié.


Alios

05/09/2017 à 11h32

Vae victis.

Après avoir assassiné les libéraux, elle voudrait qu'on la plaigne ? Pourvu qu'elle ne puisse pas rebondir et qu'elle se voie décliner à petit feu, lentement mais surement, isolée, délaissée par ses anciens "amis"...

A quand le même traitement pour MST ?


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barbabapat

05/09/2017 à 15h29

http://www.liberation.fr/france/2017/09/05/retraites-rsi-haute-autorite-de-sante-le-ministere-de-la-sante-risque-la-surchauffe_1594289

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C’est une drôle de situation que vit, actuellement, le ministère des Solidarités et de la Santé. D’abord, il y a le périmètre ministériel d’Agnès Buzyn ; il est gigantesque car à côté des mille et une questions sanitaires, il y a aussi le dossier retraite, qui va être prédominant en 2018, et l’on attend toujours la nomination d’un Haut-commissaire ou d’un délégué interministériel sur ce dossier pour épauler la ministre. Ensuite, avec les nouvelles règles de fonctionnement des cabinets ministériels – pas plus de dix membres –, c’est la course. Et un peu la panique à bord. Comment tenir tous les dossiers ?

A lire aussiA Dijon, le gouvernement cajole les travailleurs indépendants

L’emploi du temps de la ministre déborde. Ce mardi matin elle était à Dijon avec le Premier ministre sur le thème du RSI, puis au congrès de la Fédération hospitalière de France, avant de s’occuper, ce soir, du cas du nouveau siège de l’Agence européenne du médicament pour lequel Lille est candidate. Les conseillers, eux, courent dans tous les sens. Quant à l’administration de la santé, censée l’épauler, elle n’a jamais été ni opulente ni indépendante, et trois de ses plus hauts postes sont en attente d’un nouveau titulaire. Ce qui complique singulièrement la situation.
La Haute autorité de santé, sans tête

Depuis la nomination d’Agnès Buzyn, le poste de présidente de la Haute Autorité de santé (HAS) qu’elle occupait précédemment est toujours vacant. Cela fait près de quatre mois que la HAS est ainsi, sans tête, ni boussole, et il ne semble pas que les choses vont s’accélérer car le futur président doit passer devant la commission des affaires sociales du Sénat. Or la Haute Assemblée va être en partie renouvelée prochainement, donc tout est à l’arrêt et cette absence de direction n’est pas sans conséquence. Seule la HAS est censée donner le «la» des pratiques médicales, et jouer le rôle de baromètre. Selon la loi, le nouveau président doit être une femme, ce qui exclut des personnalités qui se sont montrées intéressées, comme Claude Evin, ancien ministre, ou Benoît Vallet, actuel directeur général de la santé.

A lire aussiAgnès Buzyn : «Quand l’Etat prend ses responsabilités, cela rassure»

Le poste de directeur général de la santé va d’ailleurs être, lui aussi, de nouveau disponible. Son titulaire donc, le professeur Benoît Vallet ne devrait pas rester. Mais qui pour le remplacer ? C’est un poste pivot, très proche du ministre : une place essentielle à l’heure où les cabinets ministériels sont réduits à peau de chagrin. La consigne est en effet une montée en puissance des administrations centrales et en matière de santé la Direction générale de la santé sera au cœur de ce nouveau dispositif. Mais encore faut-il qu’elle soit dirigée.
Christophe Devys sur le départ

Enfin, il y a la direction générale de l’Agence régionale de santé de l’Ile-de-France : son directeur actuel, Christophe Devys, ne devrait pas rester «pour des raisons personnelles». La direction actuelle est, en tout cas, peu présente, et cette énorme machine administrative tourne à vide, sans vraie directive ni pilote. La ministre de la Santé peut-elle laisser la plus importante agence régionale de santé, avec ces milliers de salariés, dans cet état-là ?

Cerise sur le gâteau, avenue de Ségur, les rentrées sont toujours fortement remplies, avec entre autres, le débat sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. En plus, Agnès Buzyn a décidé de relancer la stratégie nationale de santé. On a compris, la ministre ne va pas chômer.

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