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Début de la communication vers les confréres.
08/09/2017 à 16h57
http://www.cnsd.fr/actualite/edito/1868-le-jeu-de-l-ultimatum
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De quoi s’agit-il ? Prenez deux joueurs. Le joueur A dispose d’une somme d’argent définie à l’avance. Il doit la partager avec le joueur B. Le joueur B accepte ou refuse l’offre. S’il la refuse, aucun joueur ne reçoit d’argent. Ce jeu conceptualise la phase ultime d’un processus de négociation.
Notre négociation conventionnelle, dont le deuxième round (et peut-être le dernier avant longtemps) commence, s’inscrit totalement dans ce schéma économique. L’examen de tous ces travaux d’économistes est riche d’enseignements pour l’avenir de notre profession.
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L'idée est intéressante, mais pose des problèmes aussi dans la pratique. Si le joueur A sait que le joueur B va de toute façon accepter, alors il a intérêt à diminuer sa mise de départ. De toute façon, le règlement arbitral a montré que le joueur A se fout du joueur B, puisqu'il joue avec des dés pipés à l'avance. Et là, on est plus dans une négociation.
http://www.union-dentaire.com/negociation-long-cours/
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Comme l’est aussi l’exercice conventionné, car le conventionnement a été – et doit demeurer – la meilleure garantie de solvabilisation de notre exercice. Il y a loin, dit le proverbe, de la coupe aux lèvres : si l’exaspération des consœurs et des confrères peut les conduire à envisager de se déconventionner, le réalisme économique les retient de le faire. Sachons que pour l’ensemble de la profession on dénombre à peine une petite centaine de praticiens exerçant hors convention. Ce simple constat donne la mesure réelle de la « menace » de déconventionnement, démarche irréaliste que l’Union Dentaire ne soutient pas.
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Maintenant le joueur B peut aussi négocier des choses qui ne coutent rien à la sécu.
En premier lieux l'alignement de la prise en charge des remboursements des praticiens en secteur 3 sur les prises en charge des soins réalisés en Europe. 100 praticiens en secteur 3, c'est peanuts en cout pour la sécu.
Enfin, les polémiques avec les thanatopracteurs étaient intéressante sur un point puisque selon les associations de malades, il n'y a plus de risques épidémiques. Cela devrait permettre de négocier des normes la baisse sur l’élimination des déchets de soins puisqu'il ne présentent aucun risque de contamination. Même chose aucun cout pour la sécu d'une telle mesure.
08/09/2017 à 17h40
barbabapat écrivait:
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Cela devrait permettre de négocier des normes la baisse sur
> l’élimination des déchets de soins puisqu'il ne présentent aucun risque de
> contamination. Même chose aucun cout pour la sécu d'une telle mesure.
Suez a un truc à te dire barbapapat
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on attend !!
11/09/2017 à 08h32
Il est écrit: "La CNSD, jusqu’en 2015, était le principal négociateur pour la section professionnelle "........tout est dit !........Mais bien sûr le bordel qu'ils ont laissé s'installer pendant 35 ans, c'est juste parce qu'ils nous ont "éviter le pire" comme ils disent.
Le syndicalisme, toute profession confondue, est le véritable cancer de la France car il a la garantie d'être le représentant d'une profession entière alors qu'il n' a en portefeuille que 10% de ses membres. Comme pour beaucoup de domaines, le syndicalisme ne représente plus le coeur de métier depuis longtemps.
11/09/2017 à 08h58
un mot sur le déconventionnement que sympathiquement vous qualifiez d'irréaliste :
pendant des années tous les confrères ont fait tourner leur cabinet en effectuant des actes que la secu ne prenait pas réellement en compte
( appréciez la circonvolution pour éviter ce terme détestable de dépassement qu'on vous a fait accepter ), et certainement pas avec les soins opposables.
les comportements irréalistes n'ont ils pas été autres ?
11/09/2017 à 08h59
négocier à la baisse l'élimination des déchets....je rêve...
11/09/2017 à 09h19
zolimome écrivait:
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> négocier à la baisse l'élimination des déchets....je rêve...
Pourquoi puisque selon les associations de malades, il n'y a plus de charge virale détectable au niveau des malades. En quoi alors l’incinération reste elle utile pour des déchets organiques qui d'un point de vue écologique devraient être enfuis simplement.
Pour rappel le sang de vache séché, c'est un engrais biologique à la base même depuis l’épisode vache folle avec un prions qui résiste bien aux traitement thermique.
En l’absence de risque contagieux, pourquoi alors ne pas renvoyer un certain nombre de déchets de soins à l’enfouissement puisque même selon les associations de malades, ils ne présentent aucun risques.
11/09/2017 à 09h39
lardonbis écrivait:
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> on peu aussi filer les déchet d'amputation aux chats du campus ?
Je parle enfouissement. En l’absence de risque infectieux, pourquoi vouloir absolument incinérer des déchets organiques alors que ca n'est pas nécessaire et que c'est plus mauvais d'un point de vue écologique.
Enfin, si on estime que ces malades sont des risques pour la santé, alors l’incinération des cadavres devrait elle être aussi la seule possibilité d'inhumation.