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Gérer un gros afflux de patients
07/02/2018 à 17h43
Bonjour
Après deux ans de collab, j'ai repris le cabinet lors du départ à la retraite de mon confrère, depuis début janvier, dans un desert médical.
Je fais 3 jours et demi par semaine, j'ai une assistante au top, un cahier de prothèse plein, des patients sympas, la vie est pas chère blabla je suis très contente.
L'imprévu, c'est que dans le même temps :
- le centre mutualiste de la grande ville à 30 mn a fermé, faute de praticiens (ils ont essayé de me débaucher pendant ma collab et ont été proprement reçus)
- un confrère à 15 min a mis fin à ses jours
- trois sont partis en retraite sans successeur dans la région.
Ce qui nous fait, pour ma ville seule, 5 dentistes pour 5 000 habitants...
Sur ces 5, nous sommes 2 "jeunes", deux vont partir en retraite dans l'année, le troisième d'ici 5 ans.
Les urgences finissent toujours dans mon cabinet, quitte a faire beaucoup de route, les confrères les plus proches prennent les urgences... dans 1 à 3 mois !
Aujourd'hui à 17h j'ai du encore une fois mettre un répondeur annonçant qu'il n'était possible de prendre de nouveaux rdvs cette semaine. Si je le fais pas, ça sonne toutes les 5 minutes.
L'idéal serait de prendre un collab, mais mon assistante proche de la retraite fait un mi temps, donc cette personne sera seule.
A moins d'en prendre une en formation, mais je trouve ça risqué si le collab se barre.
Je pourrais également aménager une deuxième salle de soins, mais même problème si le collab ne reste pas. Puis pour l'instant je loue les murs vu qu'on me fait une maison médicale en 2020.
De toute façon faire des frais tant que les negos sont bloquées et que le RA reste c'est niet.
J'aime la vie en dehors de la sphère orale, donc je veux pas travailler plus pour me faire pomper plus.
Je sais plus quoi faire, les creneaux d'urgence réservés sont vite débordés...
Je vous passe le couplet sur les demandes de rdv quand je fais les courses....
07/02/2018 à 18h10
Balfi écrivait:
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> Je sais plus quoi faire, les creneaux d'urgence réservés sont vite débordés...
bein quand y a pu place, y a pu place...tu vas pas quand même les empiler sur le fauteuil, non???....;-)
>
> Je vous passe le couplet sur les demandes de rdv quand je fais les courses....
je connais aussi: la réponse toute faite, c'est "je n'ai pas mon agenda, désolé mais il faudra rappeler au cabinet"
sincèrement, te bille pas...attend la maison médicale pour t'installer au top et avec un peu de chance il y aura un(e) jeune confrère (consœur) qui s'installera avec toi...
07/02/2018 à 18h27
Pas simple....
Faut refuser mais poliment et en argumentant sur le fait que tu ne seras pas en mesure ni de les recevoir ni de les traiter correctement par manque de temps.
Et sinon..... une consoeur m'a raconté:
Quand une dame insiste pour un rdv, mais insiste vraiment vraiment.... je lui demande:
"Vous le préférez brun ou blond?"
"Quoi brun ou blond?"
"Ben le patient qui vous prendra sur ses genoux...."
En général ça insiste pas....
Par contre éviter de proposer ça aux messieurs...... eux ils diront "une blonde!"
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On a toujours le choix mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!
07/02/2018 à 18h34
Si tu veux augmenter significativement le nombre de patients vus par jour sans augmenter ta presence au cab il te faut un second fauteuil et une aide dentaire en sus de l assistante a mi temps...
Comme ca tu peux faire les choses proprement.
07/02/2018 à 18h41
Pas de souci, si t'es ambidextre et que tu bosses entre deux fauteuils en parallèle vas y fonce!
Certes le deuxiéme fauteuil peut dépanner pour un truc occasionnel mais si t'as pas deux dentistes tu ne peux gérer q'un patient à la fois.
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On a toujours le choix mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!
07/02/2018 à 18h55
Algi écrivait:
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> Pas de souci, si t'es ambidextre et que tu bosses entre deux fauteuils en
> parallèle vas y fonce!
>
> Certes le deuxiéme fauteuil peut dépanner pour un truc occasionnel mais si t'as
> pas deux dentistes tu ne peux gérer q'un patient à la fois.
Si ton assitante percute, le patient est deja sur le fauteuil en position de soin tout le matos est sorti, tu viens du second cab tu te laves les mains et hop tu démarres. 0 temps mort.
Pour faire cela il faut etablir des plans de ttt globaux au 1er rdv que tu fais sur le logiciel de gestion en mode plan
Il faut une assistante qui percute bien (qui sort les bons daviers par ex...) et une aide dentaire pour la ste et les fauteuils.
Ca fait vraiment "usine"... je le concède.
Sinon aujourdhui j ai fait un coiffage pulpaire directe sur 16 a une jeune patiente de 12 ans qui etait allee le mois dernier en visite chez l ortho (pardon... en visite chez l assistante de l ortho.. ils ont tout compris les ortho)
07/02/2018 à 19h02
Des phrases sur l'empilage de patients, j'en ai plein je le sors toujours aux urgences bidons.
Je parle là uniquement des vraies urgences : pulpite, abcès, fracture, dans un contexte ou les MG sont débordés aussi et aucun service d'urgence médicale. Refuser le patient est très dommageable pour lui, mais aussi pour moi franchement jle vis pas bien.
Sauf pour les patients qui refusent mon plan de traitement. Pas de souci mais je serais pas dispo si ça fait mal par la suite. Ils sont prévenus.
Le truc c'est que ça commence à influencer mon exercice, surtout dans le relationnel patient car je suis à cran, rajoutez la pression administrative liée à la reprise du cabinet ça fait un beau bordel. Fatiguée comme ça en seulement 3.5 jrs/semaine c'est chaud.
Je sais que je suis pas responsable de la situation de la démographie médicale, et que je n'ai pas à en pâtir.
Je sais aussi que j'ai du mal à me regarder dans la glace en sachant que je suis pas venue en aide à quelqu'un qui souffre et qui n'a pas d'autres options.
Ça doit vous faire rire, la jeunette qui découvre qu'elle a prêté serment pour rien puisque la déontologie c'est pas RA-compatible, mais personne ne m'a mis en garde... crédit étudiant, bourse d'engagement, achat du matos à crédit... maintenant c'est trop tard.
Et c'est dommage parce que j'aime mon métier.
07/02/2018 à 19h06
Il faut penser patientele... tu fais ta patientele, ton cab c est pas l armee du salut.
Tu soignes ta patientele.
07/02/2018 à 19h50
Bonsoir Balfi , non ça ne me fait pas rire ta situation de "jeunette qui découvre qu'elle a prêté serment pour rien puisque la déontologie c'est pas RA-compatible" bien au contraire car ton état avancé de fatigue et ce que tu dis "Je sais aussi que j'ai du mal à me regarder dans la glace en sachant que je suis pas venue en aide à quelqu'un qui souffre et qui n'a pas d'autres options". est un signe annonciateur d'un burn out qui arrivera tôt ou tard...( je sais de quoi je parle ..) donc il faut te préserver ...et oui il te faut les refuser les urgences que tu ne peux pas sereinement assurer ...Bien sûr l'idéal serait 1 collab , mais en attendant tu dois penser à toi d'abord : il vaut mieux une dentiste qui voit 10 urgences par semaine ...que pas de dentiste du tout ....Et si on te fait une belle maison médicale prévois 2 voir 3 fauteuils..plus il y aura de places plus les confrères (oeurs) viendront ...et ne te laisse pas manipuler par la mairie et son architecte: une certitude il ne connaissent rien à notre activité ni à nos besoins de place ...Bonne continuation et bon courage
07/02/2018 à 19h59
Ben t as qu a couper le telephone , il est ou le pb?
Je suis bien resté 1 an sur liste rouge ( sans le savoir ). :-)
07/02/2018 à 19h59
Ben t as qu a couper le telephone , il est ou le pb?
Je suis bien resté 1 an sur liste rouge ( sans le savoir ). :-)
07/02/2018 à 20h33
enlaye écrivait:
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> Ben t as qu a couper le telephone , il est ou le pb?
> Je suis bien resté 1 an sur liste rouge ( sans le savoir ). :-)
Ben moi je viens de m’apercevoir au bout de 8 ans quand même que je n’etais meme pas sur l’annuaire
😂😂😂
ça ne m’a pas du tout embeté!
Bon, du coup la semaine dernière je me suis quand meme inscrit !
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07/02/2018 à 20h53
Tu ne PEUX pas les recevoir correctement..... Donc tant pis. Et te fais pas un ulcère pour ça.
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On a toujours le choix mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!
07/02/2018 à 20h58
Je suis à peu près dans la même situation que toi. Jeune installé dans une zone en gros flux tendu. J'ai donné des consignes à mon assistante : les urgences c'est d'abord mes patients puis les autres s'il reste de la place. Je ne prends que rarement des urgences en avance. Tu vas vitre te rendre compte que les urgences ce sont soit des gens qui ne font pas leurs bilans, soit des gens pas satisfaits de leur dentiste, soit des confrères qui ne prennent pas leurs urgences. Je te conseille de te garder des créneaux chaque jour. Surtout fais attention à toi, tu as déjà les bons réflexes de traitement global (ça limite tes propres urgences). Il faut vraiment que tu arrives à te dire que tu ne peux pas soigner ou satisfaire tout le monde, c'est malheureux mais si tu en donnes plus aux gens ils en voudront plus jusqu'à te prendre toute ton énergie.
07/02/2018 à 21h06
Balfi, çà n’était absolument pas moqueur mes remarques...
c'est ce que je vis tous les jours car dans ma région la démographie pro est assez similaire à la tienne...
et çà on en est absolument pas responsable, tout comme les confrères qui ne veulent même plus prendre leurs propres urgences....
donc il faut se blinder, pour les urgences, c'est priorité aux patients du cabinet car tu ne peux pas te dédoubler
la solution "usine" sur deux fauteuils, je sais faire, mais je ne veux plus...
mon deuxième fauteuil me sert beaucoup moins qu'avant...passe pour une retouche de prothèse ou une consult avec une ordo, mais faire la navette entre les 2 avec 2 AD, j'en ai plus envie et je préfère "ménager la monture"...on n'a qu'une vie et faut préserver sa santé...car une fois malade ou en burn out, tu ne seras plus utile à rien...
dernièrement j'ai fait un truc sympa (pour moi en tout cas): j'ai bloqué une demi journée complète/semaine (le jeudi aprèm) que je ne donne plus en RDV "normal", et je ne donne des RDV que pour faire des travaux qui m'intéressent ou qui sont un peu urgent (vu que j'ai 2 mois de RDV devant moi...)
tel sur répondeur, aucune urgence, que du travail sympa/rentable et en général c'est 3h de travail et retour plus tôt à la maison...
ex, demain donc, je commence par une pose de couronnes sur implants, puis une pose d'implant avec mise en esthétique immédiate, puis taille/prov/empreinte pour une belle céram...à 18h grand max je serai à la maison...
08/02/2018 à 02h30
Dans ton constat, deux éléments me semblent marquants :
1/ Un confrère s’est suicidé… Le burn out, la dépression, c’est comme le cancer, c’est une maladie mortelle . C’est l’ultime aboutissement d’une longue souffrance. Pour les « autres » c’est un fait divers, pas pour nous.
2/ Une mutuelle ferme faute de praticiens. Ca me rassure. Les jeunes ne veulent plus se faire manipuler et conditionner pour le productivisme « taille crayon » mais ça ne résout pas le problème de santé publique généré par le mode de valorisation du travail qui risque de se voir confirmé dans sa gabegie par le RA.
3/ Si dans les renégociations, les décideurs pouvaient enfin comprendre que les mutuelles ne doivent pas se rémunérer par un gros volume d’actes tardifs bâclés et bradés, mais par l’économie de prestations engendrée par l’amélioration de l’état bucco dentaire de « leur » population, ça changerait la donne…
A titre perso, en libéral, en faisant du dépistage, des soins précoces, de la restauratrice, j’avais en peu d’années doublé mon fichier patients en divisant mon rendement par deux ! je travaillais deux fois plus pour gagner deux fois moins. Ruineux pour le praticien mais extrêmement rentable à moyen terme pour les organismes en termes d’économies d’actes tardifs. Sans même évoquer ici l’incidence en journées d’hospit économisées en gériatrie, ne serait-ce que pour les pneumopathies infectieuses chez des respirateurs buccaux ou des parkinson à fausse route, les diabétiques déséquilibrés etc...
4/ Pour la gestion des urgences, solution : rouvrir la mutuelle de la ville voisine, recruter des praticiens payés sur la base indiciaire hospitalière qui pourront ainsi recevoir décemment les urgences, même sur les patients en polypatho puisque qu’il y a presque toujours un plateau médical dans les mêmes locaux
Pour ma part, je bosse dans « le public » et ma priorité est l’urgence, la chir, les polypatho, la prévention et la restauratrice. La fixe ? j’en fais pas ! je l’adresse au confrère libéral, pas le temps. Je me limite à l’adjointe en aide médicale.
Il faut juste que les mutuelles admettent une bonne fois pour toutes qu’elles feront des économies substantielles en termes de prestations payées à condition d’accepter de rémunérer décemment des praticiens dont l’activité sera forcément déficitaire au vu du mode actuel de valorisation du travail. Elles se rémunèreront sur les flux financiers et non sur des prestations tardives bâclées. Elles peuvent même s’inspirer du modèle scandinave en rendant obligatoire les visites de préventions chez les jeunes.
Le système mutualiste s’est fourvoyé dans le taylorisme lowcost alors qu’il pourrait se recentrer sur ses missions de santé publique qui, convenablement animées et coordonnées, s’avèreraient rentables à moyen terme! Tout le monde serait gagnant.
A titre perso je serais bien tenté par un retour en Métropole et un job d’urgentiste me conviendrait parfaitement… sauf qu’il n’y a aucun cadre permettant de valoriser cette prestation essentielle. J’avais été admis PH, mais l’hôpital coûte trop cher et a besoins d’universitaires référents, ce qui n’est pas mon cas. Il n’a pas vocation à intégrer un service d’odonto généraliste en consult externe. C’est pas son job.
08/02/2018 à 07h14
Tu pourrais revenir travailler en centre municipal de santé .
Certaines villes offrent à leur population des structures médicales et dentaires ou les prats sont rémunérés à l’heure , ce qui leur permet d’exercer indépendamment des contraintes financières .
08/02/2018 à 07h15
Beau résumé de la situation.
Le système nous amène droit dans le mur, praticiens et patients et l’Ordre discute de la place des assistant(e)s avec notre ministre....
Débat effectivement prioritaire.
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On a toujours le choix mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!
08/02/2018 à 07h27
Balfi écrivait:
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> - le centre mutualiste de la grande ville à 30 mn a fermé, faute de praticiens
Balfi c'est dans quelle ville ça?
08/02/2018 à 07h36
Oui, je sais. Certaines municipalités, presque exclusivement en banlieue parisienne on fait le choix de créer des centres municipaux financés par les impôts locaux.
Je n'ai pas connaissance d'autres municipalités qui ont opté pour ce choix qui rappelons le coûte cher certes mais qui contribue efficacement à la santé publique. Rares sont les communes qui ont assez de fonds pour financer ces structures. tandis que les mutuelles brassent des sommes conséquentes et ont pour mission de contribuer à l'effort de santé publique. En tant qu'organisme producteur et "financeur" de soins elles feraient ainsi des économies substantielles à moyen terme, ce qui n'est pas le cas pour une commune moyenne qui n'a ni l'assise financière ni le "retour sur investissement".
08/02/2018 à 07h46
Gariane écrivait:
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> Tu pourrais revenir travailler en centre municipal de santé .
> Certaines villes offrent à leur population des structures médicales et dentaires
> ou les prats sont rémunérés à l’heure , ce qui leur permet d’exercer
> indépendamment des contraintes financières .
Désolé mais tu as toujours des contraintes financières.Enfin, c'est pas le coût de la prise en charge des urgences qui coûte cher en libéral, puisque potentiellement elles n'existent pas dans la ccam du fait de la rémunération forfaitaire sur l'épisode de soin comme avec l'endo.
Par contre en rendant l'urgence totalement non financable hors hôpital avec les passes à 250 euro et du personnel payés à l'heure, tu te retrouves avec peut-être un seul cabinet libéral sur Paris qui s'est spécialisé sur la prise en charge des urgences en secteur 3.
Payer les praticiens a l'heure ne fait pas baisser les.couts puisque tu passes d'une prise en charge gratuite de l'urgence à un coût de 250 euros le passage pour la société.
08/02/2018 à 08h21
Ou sinon, tu engages un espagnol ou un roumain pour faire que les urgences pour a peine plus que le salaire d'une assistante. Pendant 2 ou 3 mois il te montre toutes les urgences et tu lui dit quoi faire, ca te prends 30 secondes par patients. Ensuite, il est autonome. Poser des pulperyl ou des IRM c'est pas non plus de la physique nucleaire...
08/02/2018 à 08h30
Si on travaille à partir des exemples étrangers, on voit que pas mal de pays autorisent les praticiens conventionnés à avoir une activité non conventionnée en fin de journée.
Si on considère, la fermeture des administrations a 17h30, on pourrait alors définir l'utilisation du modificateur nuit pour tous les soins après 17h30. Cela permettrait d'orienter les patients sur les plages horaires en journée et de libérer la fin de journée pour le non programmé.
Enfin, on ouvre la possibilité d'associer les modificateurs. Ainsi une consultation en urgence d'un enfant apres 17h30, devient valorisée par la prise en compte de l'ensemble des modificateurs.
On ne peut continuer à défendre les taxes comportementales sur le tabac et l'essence et refuser l'utilisation des mêmes méthodes pour la santé en refusant la mise en place de tarifs comportementaux visant à valoriser les patients qui participent à la santé publique.
08/02/2018 à 08h37
fatboy écrivait:
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> Ou sinon, tu engages un espagnol ou un roumain pour faire que les urgences pour
> a peine plus que le salaire d'une assistante. Pendant 2 ou 3 mois il te montre
> toutes les urgences et tu lui dit quoi faire, ca te prends 30 secondes par
> patients. Ensuite, il est autonome. Poser des pulperyl ou des IRM c'est pas non
> plus de la physique
Tu sais, mais une ordonnance par un médecin étranger dans un hôpital, c'est pas de la physique nucléaire, mais c'est toujours 250 euros pour la société la passe.
Apres les urgentistes eux savent se vendre en même si 80% des actes suivis sont de la bobologie ou de la surveillance de dégrisement les week-ends.