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Formation interessante???

Image saznoz - Eugenol
Hodina

03/04/2018 à 12h44

Programme :
Cours assuré en Anglais et en Français

14h00: Cours: Technique F.A.S.T.P, tunnellisation, A-PRF+ et i-PRF (2h)
16h00: Chirurgie en direct: Récessions multiples au secteur maxillaire antérieur par tunnellisation (1h)
17h00: Travaux pratiques sur tête de porc (1h30)

Lieu : SYFAC : 49, Rue Gioffredo 06100 - Nice

Thème :
Les pertes tissulaires engendrées par la maladie parodontale sont associées à de nombreux chalenges de réhabilitation. Les tissus autologues sont le gold standard en matière de greffes. Mais en cas de multiples récessions, ces chirurgies peuvent être limitées dans leur mise en œuvre.
La dernière génération des facteurs de croissance issue des prélèvements sanguins sont représentés par les APRF combinés avec des modifications de nos techniques chirurgicales. Ces nouveaux protocoles, aux résultats reproductibles, réduisent les suites opératoires traditionnelles.

Le contenu hautement pédagogique de ce cours réalisé par le Dr Alexandre ALAAM (USC University, Los Angeles):
– Comprendre les bases fondamentales des nouveaux protocoles PRF utilisés comme promoteurs des tissus parodontaux.
– Cette technique vous permettra d'éviter le recours à un prélèvement de tissus conjonctif au palais.
– Discuter et expliquer les techniques liées à la croissance des tissus mous assistés par la fibrine, procédure par tunnelisation .
– Exposer les cas de patients traités
– Voir en direct une intervention chirurgicale
– Mettre en œuvre immédiatement ces nouvelles techniques dans le cadre d'un TP sur tête de porc.
– Il sera assisté lors de la chirurgie en direct par les Drs Joseph et Elisa CHOUKROUN

Vous avez une idee ou deux sur les modification du Aprf et sa technique de tunnelisation pour eviter des greffes de tissus conjonctif?,,
Histoire de savoir si je manque ou pas quelque chose??


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Hodina

04/04/2018 à 10h20

Bon, je répond moi-même alors
Voici ce que j’ai trouvé sur le sujet:

«  Analyse de la littérature : discussion
La majorité des auteurs obtiennent, avec l’utilisation du PRF, des résultats en termes de recouvrement (recouvrement moyen et pourcentage de recouvrement complet) proches de ceux obtenus avec la technique dite « contrôle » (LPC seul, Conjonctif enfoui, ou
Emdogain® + LPC). En effet, tous obtiennent de bon recouvrement à 6 mois postopératoires, Padma décrit même un recouvrement supérieur et statistiquement significatif en faveur du PRF.
Aroca et coll. obtiennent des résultats meilleurs avec le LPC seul, que lorsqu’il est associé au PRF. Les explications possibles seraient :
- l’utilisation d’une membrane de PRF endommagée, (car utilisée dans un délais trop important après sa préparation: conservation au réfrigérateur avec risque de déshydratation et/ou de contamination bactérienne) (35). Cette déshydratation induirait une contraction de la membrane et influencerait les caractéristiques structurales et le contenu en facteurs de croissance de la matrice de PRF.
→ La membrane est donc à utiliser dès la fin de la centrifugation.
- le recours à une seule membrane de PRF dans le traitement de récessions multiples. En effet, nous avons vu que cette matrice présentait une composition hétérogène puisque la plus grande partie des plaquettes et des leucocytes se concentre à la base du caillot, en regard du culot d’hématies.
→ Plusieurs membranes de PRF doivent être placées dans un sens opposé afin d’obtenir un résultat clinique optimal, particulièrement dans les cas de récessions multiples.
Thamaraiselvan (78) décrit une réduction du recouvrement moyen entre 3 et 6 mois pour le groupe traité par un LPC seul. Il attribue cette récidive au manque d’épaisseur et de hauteur des tissus kératinisés obtenu après cette procédure, qui ne modifie pas le biotype parodontal: un parodonte initialement fin et non épaissi sera davantage propice à l’apparition ou à la récidive des récessions.
→ Les sites traités avec des membranes de PRF pourraient bénéficier d’une augmentation d’épaisseur gingivale.
En effet Aroca et Thamaraiselvan obtiennent un gain en épaisseur tissulaire équivalent, voir supérieur à celui obtenu par la technique « contrôle ». Néanmoins, une controverse existe, tous les auteurs n’obtiennent pas de tels résultats.
Il a été montré que le PRF serait capable de moduler la prolifération cellulaire en fonction du type de cellule (82). Ainsi, les facteurs de croissance contenus dans la matrice stimuleraient la prolifération des fibroblastes gingivaux et du ligament parodontal, tout en agissant en tant qu’inhibiteur des cellules épithéliales. De plus, la matrice PRF insérée sous le lambeau jouerait un rôle de mainteneur d’espace, qui, associé a cette modulation biologique, pourrait expliquer l’épaississement gingival trouvé par certains auteurs.
Le principal bénéfice apporté par l’association d’une membrane de PRF à une technique de chirurgie plastique parodontale serait avant tout une cicatrisation accélérée. En effet, les indices de cicatrisation étudiés au cours des 2 premières semaines postopératoires sont toujours favorables dans les cas où le PRF est ajouté (amélioration de la couleur et du contour gingival, réduction des saignements, diminution de l’intensité de la douleur durant les 7 premiers jours).
→ La diminution de la douleur postopératoire est certainement davantage attribuable à l’absence de prélèvement palatin, qu’aux propriétés mêmes du PRF. En effet, passé ce délai de 2 semaines, les niveaux de cicatrisation des groupes tests et contrôles des différentes études semblent se niveler.
Les auteurs s’accordent à émettre des réserves et sont unanimes quant à la nécessité d’approfondir les connaissances sur ce biomatériau.
Aroca en 2009 (74) soulevait des interrogations quant à la consistance des membranes de PRF, leur positionnement par rapport à la JAC, ou encore leur concentration en plaquettes. Gupta (77) quant à lui, souligne le potentiel de résorption du PRF nécessitant des études à plus long terme.
Des échantillons de sites traités plus larges, une standardisation des protocoles, avec un suivi sur le moyen et long terme sont donc nécessaires pour conclure sur l’intérêt d’adjoindre ces matrices PRF à nos procédures de recouvrement des récessions. De plus, aucune étude histologique n’a encore été réalisée afin de déterminer le type de cicatrisation obtenue, et l’effet du PRF sur l’attache conjonctive reste encore à déterminer.
Analyse de la littérature : Synthèse
Les dernières revues de la littérature ne retiennent pas le PRF parmi les procédés
alternatifs aux greffons conjonctifs. (18)
L’adjonction de PRF au LPC n’améliore pas les pourcentages de recouvrement obtenus avec un greffon conjonctif qui reste la technique princeps. Cependant l’épaississement tissulaire obtenu, et l’amélioration de la cicatrisation précoce seraient des résultats intéressants. Des études à plus long terme, sur un échantillon plus large, et comprenant une analyse histologique sont nécessaires. Une récente revue de la littérature (83) confirme ces conclusions.« 
Source: https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01470979/document
Vous en pensez quoi?
Cette thèse date de 2016


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