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Négociations conventionnelles. Séance du 5 et 6 Avril.
08/04/2018 à 18h10
Pareil, content d'être passé ce dimanche matin sur nonol ... C'est instructif. Merci b. pour le témoignage.
08/04/2018 à 18h16
bordel arrêtez ce teasing !
c'est quoi le truc?
La direction de la CNSD en string qui se verse du goulasch sur la raie ?
Une orgie de trois jours rue Emile Menier ?
08/04/2018 à 18h38
lardonbis écrivait:
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> bordel arrêtez ce teasing !
> c'est quoi le truc?
> La direction de la CNSD en string qui se verse du goulasch sur la raie ?
> Une orgie de trois jours rue Emile
En gros , de mémoire, ca expliquait , entre autres,que la cnsd n'a plus de fric et que le fait de créer son propre réseau de soin lui permettrait de se refinancer sur le dos des praticiens par une cotisation à 500 €.
Y'a vraiment péril en la demeure si c'est vrai .
Au fait BasArtDentaire c'est quoi cette histoire de fracture ?
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•La chose la plus importante dans la communication est d'entendre ce qui n'a pas été dit. (Peter F. Drucker)
08/04/2018 à 19h15
c'est pas con si il y a un vrai contrôle qualité, genre un truc qui se vend à un assureur.
mais je suppose que c'est surtout les 500€ qui motivent ;) la qualité ce sera du déclaratif.
je les comprends... un fois que t'a mis une fesse hors du cab, t'as plus envie d'y revenir.... faut trouver une source de financement
08/04/2018 à 20h58
Il y a un truc curieux sur mon écran. Les messages de basartdentaire sont vides . Plus rien , nada ; Pourquoi ???? C'est mon ordi , mes yeux ou quoi ?????????
08/04/2018 à 23h56
bazar bazar comme c'est bizarre.... basart a effacé ses messages, c'est tout. les modos sont innocents. fallait suivre...
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On a toujours le choix mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!
09/04/2018 à 08h49
Petites précisions concernant les dernières propositions...
Il semblerait que l'ic ne sera plafonné que s'il est fait sous une couronne RAC0 ou RAC modéré.
Autrement dit, si le patient choisi de faire une CCM au niveau d'une 1ère molaire (panier à tarifs libres), l'IC sera aussi à tarif libre (voir page 18 du document). Seule la base de remboursement de l'IC aura changée au finale...
https://www.lesechos.fr/economie-france/social/0301533491726-reste-a-charge-zero-les-dentistes-proches-dun-accord-2167369.php
"Les complémentaires santé, qui vont supporter de lourdes dépenses mais à qui le gouvernement a demandé de ne pas augmenter les tarifs, n'ont pas été oubliées. Elles pourront réduire le remboursement de certains soins, notamment les prothèses « inlay-cores »."
Par ailleurs, j'imagine que les couronnes monolithiques sont toutes les couronnes céramique qui ne sont pas fabriquées par stratification... Autrement dit toutes les céramiques usinées ou pressées? Non Oui?
09/04/2018 à 09h37
Ils sont sympa aux echos. Arriver à faire passer une perte en 2017 pour un gain, c'est mignon.
"...........
En fin de compte, la part du panier « reste à charge zéro » demeure importante, à 46 % des actes en volume et 35 % en valeur (1,8 milliard d'euros par an). Les actes à tarif libre pèseront 31 % des honoraires, et le panier « reste à charge modéré », 34 %.
.............."
46% des actes de prothèses en RACZ plus les CMU plus les ACS, ca va mal se finir avec ces questions de déserts médicaux avec des cabinets qui vont ne plus être vendable car la proportion d'actes à tarifs libre sera quasiment nulle.
Pour l'inlay core, son plafonnement ne dépend pas des paniers de soins. Il concerne tous les patients.
09/04/2018 à 10h32
barbabapat écrivait:
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> Pour l'inlay core, son plafonnement ne dépend pas des paniers de soins. Il
> concerne tous les patients.
https://www.union-dentaire.com/wp-content/uploads/2018/04/Ne%C4%97go-CD-05-06042018_VF.pdf
"Sortie des inlays-cores liés aux couronnes et bridges du panier RAC modéré vers le panier tarifs libres"
Et que voudrait dire cette phrase qui a été ajoutée page 18?
09/04/2018 à 11h06
https://www.union-dentaire.com/wp-content/uploads/2018/04/N%C3%A9go-CD-06042018.pdf
page9
Sur 2,6 million d'inlay cores, tu n'en aurais que 700 000 en panier de soins libre et encore il faudra voir la politique des mutuelles sur le sujet.
1,1 million en RACZ et 800 000 en modéré.
et encore c’était les documents de travail du 6.
Après tu as une baisse de prise en charge à 90 euros secu avec un plafond cible à 185 euros page 21 pour les patients en RACZ et RACM.
https://www.union-dentaire.com/wp-content/uploads/2018/04/Ne%C4%97go-CD-05-06042018_VF.pdf
09/04/2018 à 13h22
barbabapat écrivait:
----------
> https://www.union-dentaire.com/wp-content/uploads/2018/04/N%C3%A9go-CD-06042018.pdf
>
> page9
>
> Sur 2,6 million d'inlay cores, tu n'en aurais que 700 000 en panier de soins
> libre et encore il faudra voir la politique des mutuelles sur le sujet.
> 1,1 million en RACZ et 800 000 en modéré.
>
> et encore c’était les documents de travail du 6.
> Après tu as une baisse de prise en charge à 90 euros secu avec un plafond cible
> à 185 euros page 21 pour les patients en RACZ et RACM.
>
> https://www.union-dentaire.com/wp-content/uploads/2018/04/Ne%C4%97go-CD-05-06042018_VF.pdf
Euh, tu n'avais pas besoin de faire toute une tartine pour dire que j'avais raison et que tu t'ai trompé... Si? :-)
09/04/2018 à 13h28
carident écrivait:
--------
>
>
> Euh, tu n'avais pas besoin de faire toute une tartine pour dire que j'avais
> raison et que tu t'ai trompé... Si? :-)
Pour l'instant c'est loin d’être très clair.
Lorsque tu prends les tarifs des inlay-cores dans les trois paniers et que tu les multiplie par le nombre d'inlay-core, tu obtient des tarifs entre 250 euros sur le RACZ, 290 euros sur le RACM et 300 euros sur le panier libre avec des plafonnements indiqués à 185 euros pour les deux premiers paniers.
09/04/2018 à 13h34
"Sortie des inlays-cores liés aux couronnes et bridges du panier RAC modéré vers le panier tarifs libres"
La phrase ci-dessus m'a l'air très claire...
Après leurs calculs... C'est une autre paire de manches...
09/04/2018 à 13h47
C est a dire que , comme ils ont baissé le tarif secu des ic , il pensent qu on en fera moins , ou tout au moins qu on se calera sur les prix de remboursement des mut.
Ors ces enfifrés , ont deja baissé les pourcentages pour les ic .ils ne seraient pas un peu collegues :-)))
09/04/2018 à 14h00
https://www.egora.fr/actus-pro/systeme-de-sante/38739-reste-a-charge-zero-sur-les-protheses-dentaires-l-accord-tout
reprise de l'article des Echos.
09/04/2018 à 17h21
Quid des PAP à chassis métal ? Dans le tableau n'apparait que 2 codes HBLD332 et HBLD452 soit les codes pour les stellites 4 et 5 dents. Pourquoi ceux là et pas les autres ?
Je persiste et signe . Je suis totalement idiot et je ne comprends rien à cette usine à gaz.
pouvez vous m'éclairer ?
09/04/2018 à 21h05
makalu
> Je persiste et signe . Je suis totalement idiot et je ne comprends rien à cette
> usine à gaz.
> pouvez vous m'éclairer ?
Non non t'es pas idiot du tout. Simplement tu fonctionnes normalement et ton cerveau n'est pas calibré pour cette usine à gaz maniaco-politico- fonctiono-debilito ulcérante.
Moi je bloque aussi et quand c'est trop compliqué j'envoie tout baladé et je simplifie à l'extrême pour revenir aux fondamentaux.
M'aurons pas ces connards.
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•La chose la plus importante dans la communication est d'entendre ce qui n'a pas été dit. (Peter F. Drucker)
10/04/2018 à 07h41
Il manque aussi des données car il y avait aussi des tableaux Excel.
Enfin, il semble selon certains que la sécu mettrai un frein à certains bidouillages. Les reconstructions trois faces ne seraient pas utilisables pour les angles pour éviter l'association d'une reconstitution d'un angle avec une trois face au lieu de la reconstitution de deux angles.
10/04/2018 à 08h57
si y'a des fichiers Exel en plus du powerpoint blanc/bleu on est cuit.
C'est l'élite qui est sur le coup, accrochez bien vos slips, la cotation CCAM des bridge ça va vous sembler simple à coté.
chez les logiciels pro on est en en train d'accrocher des cordes aux poutres il parait.
Codeur de chez visiodent cuvée 2019 :
10/04/2018 à 09h25
La suite;
https://www.egora.fr/actus-pro/politique-de-sante/38752-liberal-ou-salarie-ce-systeme-dual-est-mortifere-il-faut-un?nopaging=1
"........
Dans une tribune, 11 personnalités du monde de la santé* appellent à la constitution d'un statut unique pour tous les médecins français. Une belle idée qui doit vaincre de nombreux obstacles, pour réussir.
"Le paiement l'acte, c'est fini, c'est mort. C'est le vieux monde". A sa verve, vous aurez peut- être identifié l'auteur de cette épitaphe cruelle : le Pr Guy Vallancien, bien sûr. Avec dix autres personnalités*du monde de la santé, le chirurgien urologue membre de l'Académie de médecine et néanmoins iconoclaste, vient de signer une tribune dont le titre dit tout : "Vers un statut unique pour tous les médecins français".
Lire la tribune Vers un statut unique pour tous les médecins français
"Statuts actuels des médecins, inadaptés et antagonistes"
Le Pr Vallancien tire argument de la mort programmé du tout T2A à l'hôpital public pour déployer son argumentaire, mais la tribune va au-delà. Elle expose une profession de foi qui devrait plaire à la ministre de la Santé, laquelle, à plusieurs reprises, a laissé transparaître son agacement à l'évocation de guerres fratricides, entre tenants du secteur public et du secteur privé. Leurs centrales FHF pour le public et FHP pour le privé, avaient même entamé dans la foulée de la constitution du nouveau gouvernement, un rapprochement stratégique, aux côtés du secteur privé non lucratif. Qui a fait long feu. Mais bon, on peut dire que c'est dans l'air.
Les auteurs de la tribune partent d'un même constat. Au-delà des réformes initiées par le gouvernement pour la santé...
basées sur la qualité et pertinence des soins, les modes de financement et de régulation, le virage numérique, la formation et qualité de vie au travail des professionnels de santé en enfin l'organisation territoriale des soins, il manque un pan majeur, celui d'une "réforme en profondeur des statuts actuels des médecins, inadaptés et antagonistes".
Un simple constat démographique suffit pour en convenir. Les médecins, informe l'Ordre dans son dernier Atlas démographique, sont aujourd'hui majoritairement salariés de l'hôpital (66 % des 91 851 y exercent pour 84 738 libéraux exclusifs). Les effectifs salariés ont cru de plus de 10 % en dix ans, alors que ceux des cabinets libéraux diminuaient dans les mêmes proportions. Les médecins sont aussi de plus en plus nombreux à choisir l'exercice mixte (+ 9,7 %) sur la même période. Dans les faits, "moins d'un jeune sur 8 choisit l'exercice libéral", relèvent les signataires de la tribune.
"Le souhait d'un statut mixte représente une vrai tendance"
Il s'agit d'une tendance forte, qu'explique le Dr Olivier Le Pennetier, ancien président de l'ISNI et signataire du texte, à titre personnel. "Le corps médical connait une forte féminisation, et les femmes ont tendance à choisir le salariat, pour la protection sociale qu'il apporte notamment en cas de maternité", explique le futur urgentiste hospitalier. Quand aux hommes, ils optent pour ce statut, "pour la stabilité qu'il apporte. Nous nous installons tard, souvent avec une famille, le libéralisme fait peur surtout s'il faut souscrire un emprunt, explique-t-il. Le souhait d'un statut mixte représente une vrai tendance". Reste donc à définir où placer le curseur entre les pôles libéral et hospitalier. Ce qui n'est pas une mince affaire. "Le principal mérite de cette tribune est d'avoir permis de rédiger un texte satisfaisant toutes les tendances. Il permet d'avancer, d'aller de l'avant" fait-il valoir.
Car actuellement, que constate-t-on ? Après des années d'études où tous les médecins constituaient un corps uni, le divorce entre eux devient irréductible une fois le choix effectué entre le libéralisme et le salariat "les uns ayant opté pour l'argent et le risque, les autres pour le service public et la sécurité, selon une présentation caricaturale largement et complaisamment diffusée", écrivent les signataires. Avec pour conséquences, une quasi impossibilité de...
concrétiser une prise en charge des patients fondée sur des parcours et non plus des actes isolés. Les coopérations indispensables entre hôpitaux et cliniques "restent entravées par des obstacles liés aux statuts différents des praticiens", lit-on sur la tribune. Pour exercer de la ville vers l'hôpital, "les médecins doivent s'astreindre à passer des concours, alors même que l'avenir est à la certification récurrente des compétences et enfin, pour exercer en ville, les hospitaliers doivent changer de statut social et de régime de protection sociale".
Pourquoi se lancer dans un tel chantier ? "Parce que c'est ainsi que l'on permettra une fluidité dans l'activité professionnelle d'un médecin tout au long de sa vie", explique le Dr Jean-Paul Ortiz, le président de la CSMF. "Les jeunes générations veulent avoir ce type de mobilité, mais c'est actuellement trop compliqué. Il nous faut réfléchir à un socle commun, à ce qui nous réunit tous, car nous sommes d'abord médecins", rappelle le président de la centrale syndicale.
"Mettre le débat sur la table pour faire bouger les lignes"
Ce socle commun ville/hôpital, serait constitué par les "missions exercées par les médecins vis-à-vis de la société et de la population" : permanence des soins, prévention, santé publique. La demande de protection sociale semble également la même : congés maternité, nombre de jours de carence avant versement des indemnités journalières, couverture maladie. "ll nous faut réfléchir à ce socle unique et partagé du métier médical : missions, protection sociale et santé publique. La partie restante étant dépendante du statut libéral ou hospitalier choisi avec les différences liées au paiement à l'acte ou au salariat", résume-t-il. "C'est très compliqué pour un jeune de passer d'un statut à un autre, un socle commun faciliterait les choses. Ce n'est pas pour demain, mais il faut mettre le débat sur la table pour faire bouger les lignes."
Mais le Dr Guy Vallancien n'a pas cette prudence de Sioux. "Je trouve ridicule qu'un chirurgien opérant dans le privé ne soit pas rémunéré à la même hauteur que son confrère du public", s'énerve le polémiste. "La logique commence par la qualité des actes. Ce système dual est mortifère alors qu'une bonne partie des libéraux ont déjà des vacations dans le public. Il faut aller vers un statut et un niveau de financement unique !" défend-t-il, répétant que la fracture de financement entre le public et le privé relevait du "vieux monde". Son souhait, notamment pour la chirurgie : le paiement forfaitaire privilégiant la qualité. "Le chirurgien reçoit un forfait comportant les éventuelles reprises. Mieux il travaille, mieux il gagne alors qu'avec la T2A, plus le patient revient...
pour une reprise, plus il gagne". A noter que la CNAM veut expérimenter une organisation de ce type, pour la prothèse de hanche. Le statut unique, le Pr Vallancien est persuadé "qu'on va y arriver. La politique d'Agnès Buzyn qui prône la régulation par la coopération, le parcours de soins, la pertinence et la qualité pousse vers cela. Mais on ne peut pas tout faire en même temps. Pourtant, pour que cela marche, il faudra aller vite", relève-t-il.
*Claude Evin, Guy Vallancien, Olivier Le Pennetier, Jean-Paul Ortiz, Patrick Gasser, Phiippe Boutin, Bernard Devulder, Didier Haas, Philippe Denormandie, Christian Anastasy et Benoit Péricard
ONZE PERSONNALITES de la SANTE PLAIDENT POUR UNE REFORME MACRONIENNE : Vers un statut unique pour tous les médecins français
Le Premier Ministre et la Ministre des solidarités et de la santé ont lancé ces dernières semaines cinq chantiers pour réformer en profondeur notre système de santé, qualifié d’à bout de souffle par Agnès Buzyn elle-même.
Nous pensons indispensables la mise en œuvre de ces chantiers et nous y prendrons notre part, chacun dans le champ de ses responsabilités. Pourtant, il nous semble que si nous voulons que la réforme ait des chances d’aboutir, l’adhésion des professionnels, et singulièrement des médecins est une condition indispensable. Or, ceux-ci réclament très largement aujourd’hui des conditions d’exercice rénovées, modernisées, qui correspondent au souhait des jeunes générations. Cela passe par une réforme en profondeur des statuts actuels des médecins, inadaptés et antagonistes.
Madame la Ministre appartient au corps des PU-PH, acronyme bien connu des acteurs de santé, moins du grand public : pour faire simple, le « corps » est celui des professeurs d’Université-praticiens hospitaliers ; il constitue « l’aristocratie » des médecins français, porteur de l’excellence dans les domaines du soin, de la recherche et de l’enseignement depuis la réforme Debré de 1958.
Les 215 000 médecins français (chiffres du Conseil de l’ordre en janvier 2016), se répartissent en trois grandes catégories, les salariés et les libéraux à effectifs quasiment égaux et un peu plus de 10 % qui ont un exercice mixte. Mais ces catégories apparemment homogènes et relativement stables dans le temps cachent une multitude de situationsdifférentes qui varient notamment lors de la carrière : en première intention, moins d’un jeune médecin sur 8 choisit l’exercice libéral.
Constituant un corps uni pendant leurs études, les médecins subissent une étrange mutation dans leurs premières années d’exercice, en devenant soit des médecins de ville, soit des hospitaliers, c’est-à-dire soit des libéraux soit des salariés, et deviennent dès lors des ennemis quasi irréductibles, les uns ayant opté pour l’argent et le risque, les autres pour le service public et la sécurité, selon une présentation caricaturale largement et complaisamment diffusée. Certes, la réforme de Robert Debré en 1958 visait, en instituant le temps plein hospitalier, à bannir les conflits d’intérêt potentiels ou réels entre un exercice libéral primordial et une activité hospitalière secondaire mais le divorce actuel est la source de difficultés considérables :
-Il engendre une quasi impossibilité à concrétiser une prise en charge des patients fondée sur des parcours et non plus sur des actes isolés. Or cette nouvelle organisation des soins demandée par les patients va de pair avec une modification de la tarification et constitue une partie essentielle de la réforme annoncée à Eaubonne.
- les indispensables coopérations entre hôpitaux et cliniques, même si leur nombre croît et battent en brèche l’idée souvent colportée d’une concurrence sans merci entre public et privé, restent entravées par des obstacles liés aux statuts différents des praticiens.
-pour exercer de la ville vers l’hôpital, les médecins doivent s’astreindre à passer des concours, alors même que l’avenir est à la certification récurrente des compétences.
-pour exercer en ville, les hospitaliers doivent changer de statut social et de régime de protection sociale.
A l’étranger, dans nombre de pays industrialisés, les médecins peuvent exercer indifféremment à la ville ou en établissement où ils ont un statut de prestataires.
Nous ne préconisons pas un grand soir statutaire, irréaliste, mais la création d’un nouveau statut mixte, en même temps salarié, et en même temps libéral, qui permette l’exercice du métier quel que soit le lieu d’exercice, dans lequel s’inscriraient les nouvelles générations et, sur la base du volontariat, les médecins en exercice.
L’annonce de cette réforme, qui s’inscrit dans la même logique que celle des retraites, donnerait un signe très fort aux acteurs de santé : celui du dialogue et de la confiance.
Claude EVIN
Guy VALLANCIEN
Olivier LE PENNETIER
Jean-Paul ORTIZ
Patrick GASSER
Philippe BOUTIN
Bernard DEVULDER
Didier HAAS
Philippe DENORMANDIE
Christian ANASTASY
Benoît PERICARD
........."
10/04/2018 à 09h45
http://bfmbusiness.bfmtv.com/france/ces-concessions-de-l-assurance-maladie-accordees-aux-dentistes-1415371.html
A ce qui parait, l'assurance maladie nous a accordée des concessions?! :-))))))
"
Ces concessions de l'Assurance maladie accordées aux dentistes
En vue de signer rapidement une nouvelle convention avec les dentistes, l'Assurance maladie a notamment revu à la baisse sa proposition de plafonnement des tarifs des prothèses.
Deux journées de négociations ont rapproché la Sécu d'un accord avec deux des trois syndicats de dentistes. "On a les grandes lignes de ce qui pourrait être le texte de la prochaine convention", estime Catherine Mojaïsky, présidente de la CNSD, ajoutant toutefois qu'il "manque encore certains points". "Ca avance plutôt pas trop mal", affirme son homologue de l'Union dentaire, Philippe Denoyelle. Selon lui, "au moins 80% des cabinets vont y trouver leur compte".
L'Assurance maladie a revu à la baisse sa proposition de plafonnement des tarifs des prothèses. Selon un document dont l'AFP a obtenu copie, le manque à gagner pour les dentistes sera de 448 millions d'euros, contre 562 millions dans la première mouture dévoilée en février."