Cookie Consent byPrivacyPolicies.comProjet conventionnel du 7 mai 2018 - Eugenol

Projet conventionnel du 7 mai 2018

chicotdagneau

18/05/2018 à 20h56


>
> mais j'en ai pas d'honneur mon yobi :D
> C'est juste un question de d'orientation professionnelle. Si j'avais voulu
> vendre des saucisses j'aurais fait vendeur de saucisses. Pas de bol je suis
> dentiste.
> la qualité c'est du flan. pour 95% de la population il n'y aura aucune
> différence visible entre une Emax MOF et les nouvelles zircone haute
> translucidité/multi-teinte + deux coup de pinceaux.
> Pour moi orienter le patient lambda vers l'une plutôt que l'autre c'est juste de
> l'arnaque.
>
> plus les conséquence de l’inévitable revoyure qui n'est pas prise en compte par
> les futurs signataires et des mutuelles qui commence tout juste à parler....
> Le RA est bien plus sur, c'est pas juste du troll.
Tu as raison les zircones katana sont superbes et elles n ont pas de grosses différences avec l emax


ron

22/05/2018 à 19h04

cette convention a été écrite par les mutuelles ! la finance dirige l' assemblée nationale et le pays ! la disparition de l' inlay core est une aberration pour la santé de nos patients.....l' inlay onlay ne sont que des mirages comptables sans fiabilité à long terme....
cette convention va nous asservir encore un peu plus. C 'est une autre profession qui nous attend avec l' entrée des assureurs au premier plan dans nos traitements....un tiers payant généralisé avant 10 ans !
Ce n' est plus la profession que j' ai choisie. Chers confrères ne vous laissez pas embobiner....l' augmentation des soins nous est due depuis des années....Elle ne peut pas être le résultat d' une négociation....la CNSD va signer comme à son habitude....."les dentistes sont gras comme des cochons...trop lourds pour réagir " voilà ce qui se disait à l' hémicycle de la cnsd il y pas si longtemps ....
on nous propose une laisse ....et on discute du prix de la laisse !
bien confraternellement


carident

23/05/2018 à 06h47

https://www.lopinion.fr/edition/economie/gilles-margerie-assureur-directeur-cabinet-ministre-sante-127173

Gilles de Margerie est le nouveau directeur de cabinet de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Inspecteur des finances, il a démissioné jeudi soir de ses précédentes fonctions, celles de directeur général adjoint chez Humanis, le troisième groupe de protection sociale français.

Agnès Buzyn, la nouvelle ministre de la Santé, a nommé Gilles de Margerie en qualité de directeur de cabinet. Il a démissioné jeudi soir, à effet immédiat, de ses précédentes fonctions, celles de directeur général adjoint dans le groupe de protection sociale Humanis. Plutôt financier, son profil est complémentaire à celui de la ministre, professeure de médecine. Il pourra diriger les travaux voulus par Emmanuel Macron, la réforme des retraites, mais aussi et surtout la meilleure articulation du rôle de l’Assurance-maladie et des assureurs complémentaires.

Voilà une nomination qui ne laisse plus aucun doute sur les intentions du nouveau président de la République, Emmanuel Macron. Après une longue journée de tractation, hier, Gilles de Margerie va être nommé directeur de cabinet de la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. Un assureur, donc ! Gilles de Margerie était en effet directeur général adjoint du groupe Humanis, le troisième groupe de protection sociale paritaire du marché (assurance santé, prévoyance et retraite complémentaire). Il a démissionné à effet immédiat jeudi soir.

C’est un attelage inédit et pour la première fois, les assureurs, généralement conspués par le monde médical, entrent dans la bergerie. Par la grande porte ! A n’en pas douter cette nomination va faire jaser. Nicolas Revel, le patron de la Cnam, que nous disions pas très enthousiaste concernant l’arrivée de monsieur de Margerie, dément les réserves que nous lui avons attribuées.

Gilles de Margerie a le profil de l’emploi et une certaine complémentarité avec Agnès Buzyn. Professeur de médecine, la nouvelle ministre de la Santé aura besoin de cet homme de chiffres. Ancien élève de Ecole normale supérieure (ENS), agrégé de sciences sociales et ancien élève de l’ENA, il avait commencé sa carrière en 1983 à l’Inspection générale des finances. Il a naturellement fréquenté les cabinets ministériels, celui de Roger Fauroux à l’Industrie et aussi celui de Michel Rocard, comme conseiller technique chargé des affaires industrielles. Depuis 1992, il est dans le privé, dans le groupe Crédit agricole d’abord, puis associé gérant senior chez Ricol Lasteyrie, société d’expertise et de conseil financier.

Depuis 2013, il occupait le poste de DGA chez Humanis. Il a participé, sous la conduite du directeur général, Jean-Pierre Menanteau, lui aussi énarque, au redressement financier d’Humanis _ l’équilibre des comptes a été retrouvé pour l’exercice 2016 _ et à la fusion opérationnelle des trois entités qui composaient le groupe (Novalis-Taitbout, Aprionis et Vauban-Humanis).
Nos vidéos : «Frais de notaire»: le gouvernement fait marche arrière

Membre de plusieurs think-tank progressistes, les Gracques ou du club En Temps Réel, cet homme qui penche plutôt à gauche, a un solide réseau.

Articulation. Sa complémentarité avec la ministre de la Santé est aussi de bon augure pour mener à bien les desseins présidentiels en matière d’assurance santé. Emmanuel Macron souhaite en effet que les Français soient mieux remboursés de leurs dépenses de santé. Il a annoncé qu’à la fin de son quinquennat, les dépenses d’optique, de prothèses dentaires et d’audioprothèses devraient être intégralement prises en charge. Cela représente près de 4,4 milliards de dépenses nouvelles, selon le pointage de la Mutualité française. Si un tel transfert devait peser sur les assurances complémentaires, elles ont déjà toutes annoncé que les tarifs allaient mécaniquement augmenter. Un argument qu’Emmanuel Macron refuse d’entendre.

Pour le président de la République, le transfert doit s’opérer sans hausse de tarifs chez les assureurs, mais à la faveur d’une meilleure articulation entre l’Assurance-maladie et les complémentaires santé. En creux, cela signifie aussi que la place des complémentaires au sein du système de santé français est désormais reconnue ou du moins en passe de l’être.

C’est aussi une bonne nouvelle pour la réforme des régimes de retraites qu’entend mener le nouveau président, et qui relève du même ministère. Il veut créer un régime unique en points, qui donnerait à tout le monde les mêmes droits pour chaque euro cotisé, quel que soit le statut professionnel (salarié, fonctionnaire, indépendant...). Or, chaque groupe de protection sociale est doté d’une caisse de retraite complémentaire Agirc (pour les cadres) et d’autre autre Arrco (pour tous les salariés du privé), qu’il gère.

C’est donc un fin connaisseur du monde l’assurance et de la retraite qui va piloter cet énorme chantier. Un choix, finalement raisonné.


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

23/05/2018 à 06h50

Mireille Weinberg 19 mai 2017 à 09h50

il a démissionné depuis même si sa patte puisse encore être présente de par les arbitrages qu'il a initié.


carident

23/05/2018 à 07h01

barbabapat écrivait:
----------
> Mireille Weinberg 19 mai 2017 à 09h50
>
> il a démissionné depuis même si sa patte puisse encore être présente de par les
> arbitrages qu'il a initié.

Je ne suis pas encore bien réveillé, semble-t-il... :-)


loumi911

23/05/2018 à 08h35

Une solution: se débarrasser de l' ENA ....comme disait Coluche " ces mec là tu leur donnes le Sahara à gérer , et quelques mois après ils faut qu'ils achètent du sable ...."


Generique fraisage r2rxmm - Eugenol
lardonbis

23/05/2018 à 14h52

c'est quand qu'ils signent ?
c'est quand qu'on aura une idée des contrats mutuelles?
faut que je fasse des "plans" en se moment et ce merdier ne s'y prête guère


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

23/05/2018 à 15h53

lardonbis écrivait:
---------
> c'est quand qu'ils signent ?

dans mes souvenirs il restait au moins une séance de "négociation" vus qu'il était question d’annoter le projet de convention proposé par la sécu. Et puis après cela dépendait des votes internes aux syndicats.


> c'est quand qu'on aura une idée des contrats mutuelles?
> faut que je fasse des "plans" en se moment et ce merdier ne s'y prête guère

Elles ont deux ans avant la mise en place du RAC0 pour modifier leurs contrats avec bcp de contrats qui sont renouvelés au 1er janviers.

Pour 2019, c'est inutile et trop court. Pour 2020, pourquoi, pas. Par contre pour 2021, elles pourraient arguer de circonstances exceptionnelles au vus de l'année 2020 pour sérieusement modifier leurs contrats.


Generique fraisage r2rxmm - Eugenol
lardonbis

24/05/2018 à 07h23

Bon....faut amortir ses investissements sur un an maintenant.
je crois que c'est quand même plus sur d'investir au Yémen.


moritooth

24/05/2018 à 07h34

lardonbis écrivait:
---------
> c'est quand qu'ils signent ?

Il reste en principe une dernière séance de négociations le 25/5. Ensuite les syndicats réunissent leurs troupes pour les consulter ( comprendre les préparer psychologiquement à répondre dans le sens de ce que le bureau national veut entendre), en gros du 31/5 au 15/6. Puis l'UD et la CNSD vont signer problement fin juin. Et mise en route de l'usine à gaz le 1/4/19.


jacquot

24/05/2018 à 09h11

En plus, avec Ferrand, (ex-directeur des mutuelles de Bretagne, NDLR), président du groupe LREM à l'assemblée nationale, on est mal barré?


jacquot

24/05/2018 à 09h12

carident écrivait:
--------
> https://www.lopinion.fr/edition/economie/gilles-margerie-assureur-directeur-cabinet-ministre-sante-127173
>
> Gilles de Margerie est le nouveau directeur de cabinet de la ministre de la
> Santé, Agnès Buzyn. Inspecteur des finances, il a démissioné jeudi soir de ses
> précédentes fonctions, celles de directeur général adjoint chez Humanis, le
> troisième groupe de protection sociale français.
>
> Agnès Buzyn, la nouvelle ministre de la Santé, a nommé Gilles de Margerie en
> qualité de directeur de cabinet. Il a démissioné jeudi soir, à effet immédiat,
> de ses précédentes fonctions, celles de directeur général adjoint dans le groupe
> de protection sociale Humanis. Plutôt financier, son profil est complémentaire à
> celui de la ministre, professeure de médecine. Il pourra diriger les travaux
> voulus par Emmanuel Macron, la réforme des retraites, mais aussi et surtout la
> meilleure articulation du rôle de l’Assurance-maladie et des assureurs
> complémentaires.
>
> Voilà une nomination qui ne laisse plus aucun doute sur les intentions du
> nouveau président de la République, Emmanuel Macron. Après une longue journée de
> tractation, hier, Gilles de Margerie va être nommé directeur de cabinet de la
> ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. Un assureur, donc ! Gilles
> de Margerie était en effet directeur général adjoint du groupe Humanis, le
> troisième groupe de protection sociale paritaire du marché (assurance santé,
> prévoyance et retraite complémentaire). Il a démissionné à effet immédiat jeudi
> soir.
>
> C’est un attelage inédit et pour la première fois, les assureurs, généralement
> conspués par le monde médical, entrent dans la bergerie. Par la grande porte ! A
> n’en pas douter cette nomination va faire jaser. Nicolas Revel, le patron de la
> Cnam, que nous disions pas très enthousiaste concernant l’arrivée de monsieur de
> Margerie, dément les réserves que nous lui avons attribuées.
>
> Gilles de Margerie a le profil de l’emploi et une certaine complémentarité avec
> Agnès Buzyn. Professeur de médecine, la nouvelle ministre de la Santé aura
> besoin de cet homme de chiffres. Ancien élève de Ecole normale supérieure (ENS),
> agrégé de sciences sociales et ancien élève de l’ENA, il avait commencé sa
> carrière en 1983 à l’Inspection générale des finances. Il a naturellement
> fréquenté les cabinets ministériels, celui de Roger Fauroux à l’Industrie et
> aussi celui de Michel Rocard, comme conseiller technique chargé des affaires
> industrielles. Depuis 1992, il est dans le privé, dans le groupe Crédit agricole
> d’abord, puis associé gérant senior chez Ricol Lasteyrie, société d’expertise et
> de conseil financier.
>
> Depuis 2013, il occupait le poste de DGA chez Humanis. Il a participé, sous la
> conduite du directeur général, Jean-Pierre Menanteau, lui aussi énarque, au
> redressement financier d’Humanis _ l’équilibre des comptes a été retrouvé pour
> l’exercice 2016 _ et à la fusion opérationnelle des trois entités qui
> composaient le groupe (Novalis-Taitbout, Aprionis et Vauban-Humanis).
> Nos vidéos : «Frais de notaire»: le gouvernement fait marche arrière
>
> Membre de plusieurs think-tank progressistes, les Gracques ou du club En Temps
> Réel, cet homme qui penche plutôt à gauche, a un solide réseau.
>
> Articulation. Sa complémentarité avec la ministre de la Santé est aussi de bon
> augure pour mener à bien les desseins présidentiels en matière d’assurance
> santé. Emmanuel Macron souhaite en effet que les Français soient mieux
> remboursés de leurs dépenses de santé. Il a annoncé qu’à la fin de son
> quinquennat, les dépenses d’optique, de prothèses dentaires et d’audioprothèses
> devraient être intégralement prises en charge. Cela représente près de 4,4
> milliards de dépenses nouvelles, selon le pointage de la Mutualité française. Si
> un tel transfert devait peser sur les assurances complémentaires, elles ont déjà
> toutes annoncé que les tarifs allaient mécaniquement augmenter. Un argument
> qu’Emmanuel Macron refuse d’entendre.
>
> Pour le président de la République, le transfert doit s’opérer sans hausse de
> tarifs chez les assureurs, mais à la faveur d’une meilleure articulation entre
> l’Assurance-maladie et les complémentaires santé. En creux, cela signifie aussi
> que la place des complémentaires au sein du système de santé français est
> désormais reconnue ou du moins en passe de l’être.
>
> C’est aussi une bonne nouvelle pour la réforme des régimes de retraites
> qu’entend mener le nouveau président, et qui relève du même ministère. Il veut
> créer un régime unique en points, qui donnerait à tout le monde les mêmes droits
> pour chaque euro cotisé, quel que soit le statut professionnel (salarié,
> fonctionnaire, indépendant...). Or, chaque groupe de protection sociale est doté
> d’une caisse de retraite complémentaire Agirc (pour les cadres) et d’autre autre
> Arrco (pour tous les salariés du privé), qu’il gère.
>
> C’est donc un fin connaisseur du monde l’assurance et de la retraite qui va
> piloter cet énorme chantier. Un choix, finalement raisonné.



En plus, avec Ferrand, (ex-directeur des mutuelles de Bretagne, NDLR), président du groupe LREM à l'assemblée nationale, on est mal barré?


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bill

25/05/2018 à 16h49

Voilà...

https://www.fsdl.fr/la-fsdl-quitte-la-table-des-negociations/


elfiss

25/05/2018 à 18h26

Enfin un syndicat qui annonce qu'il n'est pas d'accord, qu'il cherche à défendre la profession, après l'édito de la cnsd à pleurer, qui fait la promotion de la nouvelle convention en essayant de nous persuader que ce n'est que du bonheur. Nous pouvons réellement nous demander quel est leur véritable motivation, à accepter de signer.

http://www.cnsd.fr/convention-connaitre-les-enjeux/


Images cu89bm - Eugenol
Tizott

26/05/2018 à 08h02

Gilles de Margerie n'est plus dircab de Buzin depuis janvier 2018. Il a été nommé Commissaire Général de France Stratégie, think tank de Matignon, le 12/01/18.
A ce poste, il sera bien plus influent qu'auprès du ministre de la santé...


murderofcrows22

02/06/2018 à 07h36

Quelqu’un a le texte final qui a été signé ?


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barbabapat

02/06/2018 à 08h06

http://www.cnsd.fr/ultimes-avancees/

http://www.cnsd.fr/wp-content/uploads/2018/05/Projet-convention-Nationale-25mai2018.pdf

http://www.cnsd.fr/wp-content/uploads/2018/05/Annexe-projet-convention-nationale-25mai2018.pdf

déjà donné par un interlocuteur il y a deux jours sur un autre fil de discussion.

Globalement c'est signé après le vote des deux zozos, mais pour la forme, ca n'a pas encore été totalement signé avec la sécu.


burnax

06/06/2018 à 09h08

Je suis encore un peu perdu..

1er panier: la prothèse SS+mutuelle entièrement remboursée
2ème panier: la prothèse SS+mutuelle remboursée selon les pourcentages définis dans le contrat, avec un plafond
3ème panier: on se lache avec un remboursement limité ?

J'ai bon ?


P2eqdh3csim6s7nb09ktdq3e7ev8 - Eugenol
barbabapat

06/06/2018 à 09h14

burnax écrivait:
------
> Je suis encore un peu perdu..
>
> 1er panier: la prothèse SS+mutuelle entièrement remboursée
> 2ème panier: la prothèse SS+mutuelle remboursée selon les pourcentages définis
> dans le contrat, avec un plafond
> 3ème panier: on se lache avec un remboursement limité ?
>
> J'ai bon ?
>
Rajoute le remboursement différentié et les réseaux de soins.

Enfin, une question n'est pas claire pour la prothèse sur implant réalisée à l’étranger. Quelle sera la base de remboursement des patients.


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