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a qui le tour?

azerty

28/09/2018 à 07h58


La Belgique menacée de pénurie d'électricité en novembre




La Belgique paye prix d'un parc vétuste. Cinq réacteurs empêtrés mois d'importants problèmes sécurité (béton effrité, fuite…).

La Belgique paye le prix d'un parc vétuste. Cinq de ses réacteurs sont empêtrés depuis des mois dans d'importants problèmes de sécurité (béton effrité, fuite…). - JOHN THYS/AFP


Seul un des sept réacteurs du pays sera opérationnel à partir de fin octobre. La Belgique accuse Electrabel, filiale d'Engie, d'avoir mal planifié les travaux d'entretien.


Elle en est à croiser les doigts pour que l'hiver ne soit pas trop rigoureux. La Belgique fait face à un risque prochain de pénurie d'électricité. Du 20 octobre au 29 novembre, seul un des sept réacteurs nucléaire du Plat pays sera en effet en état de fonctionnement, faisant resurgir le spectre de 2014, quand le pays avait craint des coupures temporaires de courant.


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La Belgique paye le prix d'un parc vétuste. Cinq de ses réacteurs sont empêtrés depuis des mois dans d'importants problèmes de sécurité (béton effrité, fuite...). Le gouvernement misait sur le redémarrage cet automne de deux d'entre eux, Tihange 2 et 3, mais a été pris de court par l'annonce, vendredi par leur exploitant Electrabel, filiale d'Engie, d'un nouveau report de plusieurs mois. Un des deux seuls réacteurs aujourd'hui actifs, Tihange 1, sera en outre à l'arrêt en novembre pour être rechargé en combustible.

Electrabel responsable

Lundi, la ministre de l'Energie, la libérale Marie-Christine Marghem, sous le feu des critiques, s'est défendu en tenant Electrabel « entièrement responsable ». Elle l'accuse de « ne pas avoir planifié des travaux ou de l'entretien de manière suffisamment intelligente pour que nous puissions avoir la production suffisante à l'abord de l'hiver. ». Plus de la moitié de l'électricité produite en Belgique est issue du nucléaire. L'affaire y relance le débat sur la prolongation de l'exploitation de certains réacteurs

La Belgique entend s'appuyer sur ses voisins pour parer à l'urgence. « J'ai appelé mes collègues allemand, hollandais et français mardi, qui tous trois ont accepté évidemment de jouer le jeu de la solidarité », a indiqué mercredi la ministre, refusant toutefois de chiffrer les besoins du pays en novembre.



Un démenti d'Engie

Cette affaire intervient alors qu'Engie a proposé à EDF de lui céder son parc de sept réacteurs en Belgique, ainsi que sa participation de 49 % dans la CNR, lors d'un tête-à-tête entre les deux dirigeants, a révélé le « Canard Enchaîné ». Une information confirmée aux « Echos » par un proche du dossier mais démentie par Engie mardi soir. Interrogé à ce sujet lors du « One Planet Summit » à New York, la directrice générale d'Engie, Isabelle Kocher a déclaré mercredi qu'une cession d'Electrabel n'était pas « d'actualité ». Le groupe pourrait ouvrir le capital « si on arrive à accélérer nos investissements en faisant venir des partenaires », comme il l'a déjà fait savoir par le passé, mais aujourd'hui il n'y a « pas de négociations avec qui que ce soit. » « La priorité c'est de remettre ces centrales en ordre de marche », a-t-elle indiqué. Quant à la CNR, c'est un actif « stratégique ». Il y a « zéro projet de vendre ».

Cette affaire pourrait susciter des crispations au sein du conseil d'Engie alors que plusieurs administrateurs s'étaient plaints au printemps de ne pas avoir été informés de la cession du terminal méthanier de Port Everett, aux Etats-Unis. Le montant de l'opération ne l'imposait pas, mais ceux-ci avaient néanmoins jugé celle-ci stratégique.

Derek Perrotte, Vincent Collen et Véronique Le Billona


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barbabapat

28/09/2018 à 08h07

Il y a un article assez amusant sur la présidente d'Engie qui est à fond sur le renouvelable.

https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/isabelle-kocher-une-histoire-de-transition-et-de-feminisme

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Quand elle est nommée directrice générale de Engie, en 2016, après une carrière dans l'ex-GDF-Suez, Isabelle Kocher a une idée : sortir l'entreprise des énergies carbonées (c'est en effet un paradoxe). Elle vend donc à tours de bras des centrales à charbon, des puits de gaz et de pétrole, et admet vouloir vendre l'activité gaz naturel liquéfié, "le coeur du réacteur", selon un portrait de L'Express. Avec l'argent dégagé, elle achète de l'éolien, du solaire, ou des réseaux urbains de chaleur. Quand elle est (rarement) invitée dans les émissions spécialisées, elle ne parle que "négawatts, avec un n, les mégawatts que l'on ne consomme pas", panneaux solaires, maisons productrices d'énergie. Ca sonne comme des éléments de langage, mais ça correspond à une vraie politique. Est-ce le résultat de cette stratégie ? Engie est redevenue bénéficiaire en 2017, après deux années dans le rouge.

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