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Gilets jaunes
20/01/2019 à 20h28
junior® écrivait:
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> Une centaine de blessés au flash ball .
> Ça fait des semaines qu’on voit des gilets jaunes balancer des choses , insulter
> et aggresser la police . Forcément au bout d’un moment les policiers répondent
> et il y a des bavures.
20/01/2019 à 20h29
Guady écrivait:
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> Si dans ton village on ferme l'école et que la commune met les locaux de l'école
> à la disposition de l'association, et lui donne une subvention pour assurer les
> frais de fonctionnement, afin de diminuer les coûts pour les parents... c'est
> une preuve que
les parents d’élèves
20/01/2019 à 20h32
Hokusai écrivait:
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> les parents d’élèves de ce village se font mettre profond en payant deux fois.
Ce qui compte c'est l'efficacité et non pas la gratuité
20/01/2019 à 20h34
Guady écrivait:
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> Hokusai écrivait:
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> > les parents d’élèves de ce village se font mettre profond en payant deux fois.
>
> Ce qui compte c'est l'efficacité et non pas la gratuité
Mais tu te rends compte qu'on prélève aux francais
20/01/2019 à 20h41
Hokusai écrivait:
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> Ils ont DÉJÀ payé pour l’école des gamins.
Exactement, et en plus pour réaliser que le niveau d'éducation ne cesse de baisser en France (Pisa, Timss...).
20/01/2019 à 20h49
Guady écrivait:
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> Hokusai écrivait:
> -------
>
> > Ils ont DÉJÀ payé pour l’école des gamins.
>
> Exactement, et en plus pour réaliser que le niveau d'éducation ne cesse de
> baisser en France (Pisa, Timss...).
Ça on est d accord...
20/01/2019 à 20h52
Hokusai écrivait:
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> Ça on est d accord... Mais si la solution c est le privé ils faut restituer les
> contributions. On peut pas parler de suppression des services publics et
> conserver un taux de prélèvement obligatoire a 50%. Tu comprends ça ? C est la
> double peine.
Bien d'accord aussi
23/01/2019 à 12h09
C'est bien rare qu'un économiste libéral tel que Charles Gave trouve droit de parole dans un média mainstream. Encore que, Le Point a ce mérite de ne pas censurer comme le font systématiquement la plupart des médias classiques dès que l'on s'écarte de la pensée dominante et bienpensante.
Dans son article titré Présidence Macron : les ennuis ne font que commencer, il développe sa conviction que l'économie française est sans doute en train de rentrer en récession à nouveau.
Son constat :
plus la part de l'État dans l'économie est forte, plus la croissance est faible ;
plus la croissance est faible, plus le chômage monte ;
plus le chômage monte, plus les dépenses de l'État et les déficits budgétaires augmentent
ce qui a pour effet de freiner encore plus la croissance, aboutissant ainsi à générer « un cercle vicieux dans toute son horreur
Conclusion : "Nous nous soviétisons lentement mais sûrement."
Il y a de fortes chances pour que la France se retrouve vers la fin de 2020 avec un taux de chômage de plus de 10 %, un poids de l'État dans l'économie – hors paiement des intérêts – aux alentours de 56 % du PIB, un déficit budgétaire supérieur à 4 % du même PIB et une dette d'environ 110 %, c'est-à-dire dans une situation politiquement et financièrement impossible.
............
Si vous voulez faire baisser le chômage, il faut et il suffit de prendre des mesures favorables aux entrepreneurs (mais pas automatiquement aux sociétés du CAC 40), ce que la technocratie française refuse de faire depuis quarante ans, parce qu'elle sait que, dans un monde où les entrepreneurs sont prospères, le prestige des énarques s'effondre. C'est un cercle vicieux.
.........
Les gens ont raison de détester le libéralisme tel qu'il a été appliqué en France, c'est-à-dire un capitalisme de connivence malsain à travers des politiques quasiment criminelles menées par nos classes dirigeantes sous le nom de politique libérale [alors que] ces politiques n'ont rien de commun avec le libéralisme.
Un libéral est avant tout partisan de la liberté individuelle comme valeur fondamentale et le libéralisme n'est pas une théorie économique, mais plutôt une théorie philosophique appliquée au Droit pour que le capitalisme fonctionne à la satisfaction générale. […]
Le but suprême pour les libéraux est que le Droit empêche les gros de faire du mal aux petits, les petits de massacrer les gros, mais surtout empêche l'État d'enquiquiner tout le monde
https://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/nouailhac-la-france-bientot-en-recession-23-01-2019-2288048_2428.php
23/01/2019 à 12h45
Les analyses de cet économiste sont très contestées par d'autres économistes bien plus reconnus. Je n'ai pas la prétention de dire qu'elles sont fausses car je n'ai pas les compétences, mais j'ai de sérieux doutes !
Si tu lis les Nobel de ces dernières années, tu lis exactement le contraire ! L'Indien Sen (?), est par exemple, radicalement opposé, parce que la recherche du bonheur social et personnel n'est pas financier mais partageur. Et si tu vérifies les derniers Nobel, un américain (je crois me souvenir) , il prétend que les modifications climatiques changent complètement les critères de la macro économie car il faudra changer de comportement et donc de mode de production. Tout va changer très vite, grâce à la prise de conscience sociale ET économique.
23/01/2019 à 12h53
le problème des économistes ( plutôt "d'expert en économie") c'est qu'il y a une corrélation négative entre leur exposition médiatique et la justesse de leur prévision.
Les mecs que tu vois tout le temps ( et qui sont écouté ) se plante quasi à 100%, c'est presque une marque de fabrique. Même deux pas d'accord ils arrivent quand même à se planter ensemble.
Celui là on le vois quand même pas mal..... il doit bien dire une moitié de connerie :D
de toute façon c'est de l'économie hein ! c'est pas comme si c'était de la science, ça n'en a aucune caractéristique.
23/01/2019 à 13h13
amelion1 écrivait:
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> Tout va changer très vite, grâce à la prise de conscience sociale ET économique.
Oui, tout va changer très vite, mais pour le moment nous sommes dans une période d'entre-deux ou notre monde économique et politique a choisi d'entrer dans une logique de violence.
Les économistes dont tu parles peuvent contester mais les faits sont là. Le déni était l'étape d'avant, mais avec la crise actuelle qui découle de ces décennies de déni arrive la colère. Il n'est plus possible de nier.
Les institutions de pouvoir refusent de voir la réalité pour préserver leurs idéologies et leurs privilèges, et en face les dérives tyranniques de groupuscules menés par des excités et grands héros inutiles, du style Eric Drouet, qui annonce que le mouvement va s'intensifier "le jour, la nuit, le week-end, la semaine".
En résumé, nous sommes dans une période entre-deux où tout peut arriver.
Petit rappel utile :
Lorsque la Chine tomba dans le chaos au cours de la révolution culturelle des années soixante, la société ne se fragmenta pas en 700 millions d’individus. Le tissu social se déchira puis se ré-assembla d’une façon étrange et nouvelle. Un phénomène sans substance physique lia les groupes les uns aux autres ; l’idée, le mème.
Les meutes, les Gardes Rouges tirèrent leur énergie d’émotions réprimées dans la vie quotidienne : les haines, les frustrations et la cruauté d’étudiants qui, un ou deux mois auparavant, étaient des modèles d’obéissance polie. (Ce qui n’est pas rassurant quand on entend les frustrations exprimées par nombre de Gilets Jaunes mais aussi, parmi ceux qui sont censés protéger le pays de la violence).
23/01/2019 à 14h04
Hokusai, tu m'amuses ... Ou je m'amuse à me foutre en colère contre moi-même !
J'ai lu un bouquin de Sen il y a quelques années. Il m'avait beaucoup frappé, car il sortait de la norme !
Mais j'ai une pathologie : j'ai un don pour mettre le foutoir. Je ne range pas et je dérange. J'ai ce bouquin, je veux au moins le survoler, et je ne le retrouve pas. Ma bibliothèque est un foutoir complet. Où chercher ? La dernière fois que je l'ai rangée-triée, c' était il y a deux ans. Faut tout refaire... En cherchant, j'en ai trouvé plein que je n'ai pas lu, bon, je compenserai.
C'est la culture générale : ça fout le cirque. Comme les économistes.
23/01/2019 à 14h11
Sur le plan économique, macron est plutôt bien. On a beau râler, on est en train de battre les autres pays européens sur les investissements en provenance de l'étranger. Donc, ils ont confiance : le fonctionnement du pays permet de gagner des sous sur le moyen terme, taxes ou pas.
Dire qu'on va dans le mur est une foutaise.
23/01/2019 à 14h36
c'est peu comme les régime ces histoires, tout le monde se tortille le ciboulot avec des méthode délire mais au final c'est toujours du combien qui rentre moins combien qui sort.
tant que ça coule dehors on s’appauvrit, va falloir taper plus fort sur les pinoches manu !
23/01/2019 à 14h41
amelion1 écrivait:
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> .... Ma bibliothèque est un foutoir complet. Où chercher ?
Peut-être y rajouter un peu de diversité ? Au hasard : Sire surtout ne faites rien, de Charles Gave. Pour mieux comprendre ce qu'est le libéralisme. Il parlait avant l'heure des réalités économiques auxquelles la France est désormais confrontée. En plus ça n'est pas pompeux, il y a beaucoup d'humour tout en disant des choses sérieuses et sensées.
"Quand il y a un ministre de la culture, la culture disparaît"
"La prédominance du crétin dans le monde politique. Ils nous disent qu'il a plu hier, donc il va faire beau demain..." (Savamieux)...
"Je ne peux pas avoir fait d'erreur puisque j'étais le premier de la classe"
"Au début des années soixante, les intellectuels français brillent de mille feux et sont traduits dans toutes les langues. Grâce au ministère de la culture créé sous De Gaulle, les intellectuels de gauche ont formé des groupes de pression pour recevoir des rentes payées par l'Etat, c'est à dire par le payeur d'impôt lambda. Petit à petit le bénéfice des rentes a permis de protéger les médiocres contre ceux qui auraient du talent. [...] Cette grosse machine a conduit à l'écroulement de la culture. Grâce aux subventions, les intellectuels deviennent des clients (des bons toutous).
...........
"France, pays des philosophes, des bâtisseurs de cathédrales, des fous.
Où sont passés les philosophes, les bâtisseurs de cathédrales, les fous (tels Michel Audiard) ? Les personnalités lumineuses n'ont pas disparu, mais nous sommes dans une période où tout est fait pour les étouffer.
Mais un vent de liberté est en train de souffler, non pas celui des Gilets Jaunes qui n'est qu'un symptôme de cette crise, mais un monde qui petit à petit retrouve son autonomie, sa créativité, sa joie de vivre (autonomie et joie de vivre vont de pair). Mais ça sera difficile.
23/01/2019 à 23h04
amelion1 écrivait:
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> Sur le plan économique, macron est plutôt bien. On a beau râler, on est en train
> de battre les autres pays européens sur les investissements en provenance de
> l'étranger. Donc, ils ont confiance : le fonctionnement du pays permet de gagner
> des sous sur le moyen terme, taxes ou pas.
> Dire qu'on va dans le mur est une foutaise.
Passons sur la conclusion.
La question à se poser : en quoi correspondent ces IDE ?
Investissement dans de nouvelles unités de productions, à forte valeur ajoutée donc à haut salaires, ou des délocalisations d'industries déclassées dans les pays d'origine donc à bas ou moyen salaire, rachat de sociétés pour les virer ensuite de France, utilisation de la niche fiscale de type paradis fiscal pour les centre de recherche d'entreprise donc le résultat sera exploité ailleurs et une fois la recherche terminée le centre fermera aussi?
Bref, en général les IDE dans les pays en développement c'est du tout bon, dans un pays développé, ce peut être du tout bon ou du médiocre traduisant un déclassement. Le volume en soi ne signifie rien en valeur pour les citoyens.
Sinon un bon livre de Jean Marc Daniel qui a une conclusion non amélienne: https://www.amazon.fr/Macron-valse-Jupiter-Jean-Marc-Daniel-ebook/dp/B07GZSNJBW
24/01/2019 à 06h11
Bon en attendant il est question de nous imposer notre lieu d'installation car nous avons eu des études médicales gratuites. Vous n'etes pas sans savoir que beaucoup de nos compatriotes des plus démunis vont faire des études payantes à l'étranger. Cette mesure s'appliquera t'elle à eux ? T'en, penses quoi améli ?
--
En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
24/01/2019 à 06h13
Que c'est le financeur des soins gratuits à 2 balles qui décide ? Vive la république , vive la France ! -))))
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En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
24/01/2019 à 06h15
wakrap écrivait:
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> amelion1 écrivait:
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> > Sur le plan économique, macron est plutôt bien. On a beau râler, on est en
> train
> > de battre les autres pays européens sur les investissements en provenance de
> > l'étranger. Donc, ils ont confiance : le fonctionnement du pays permet de
> gagner
> > des sous sur le moyen terme, taxes ou pas.
> > Dire qu'on va dans le mur est une foutaise.
>
> Passons sur la conclusion.
>
> La question à se poser : en quoi correspondent ces IDE ?
> Investissement dans de nouvelles unités de productions, à forte valeur ajoutée
> donc à haut salaires, ou des délocalisations d'industries déclassées dans les
> pays d'origine donc à bas ou moyen salaire, rachat de sociétés pour les virer
> ensuite de France, utilisation de la niche fiscale de type paradis fiscal pour
> les centre de recherche d'entreprise donc le résultat sera exploité ailleurs et
> une fois la recherche terminée le centre fermera aussi?
>
> Bref, en général les IDE dans les pays en développement c'est du tout bon, dans
> un pays développé, ce peut être du tout bon ou du médiocre traduisant un
> déclassement. Le volume en soi ne signifie rien en valeur pour les citoyens.
>
> Sinon un bon livre de Jean Marc Daniel qui a une conclusion non amélienne:
> https://www.amazon.fr/Macron-valse-Jupiter-Jean-Marc-Daniel-ebook/dp/B07GZSNJBW
Sauf la recherche sur le gaz de schiste et sur la fracturation hydraulique. Ca sert à rien. -)))
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En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
25/01/2019 à 12h24
L'édito de Franz-Olivier Giesbert
C'est la faute à Rousseau, mais on le savait déjà...
Plus l'État impose, pressure les contribuables au nom de l'égalité, moins les Français voient la couleur des sommes colossales qu'il prélève.
Que la France ait été, sous l'égide de Rousseau, le berceau de la « pensée magique » explique ses déboires actuels, ses injustices sociales, alors que son inculture économique nous donne une idée de l'infini.
Il y a quelque chose de surréaliste, voire de comique, à entendre une grande partie du « microcosme » politico-médiatique ressasser, au mépris des faits, les mêmes fadaises sur l'ultralibéralisme qui aurait mis le pays à la rue alors que nous vivons, au contraire, sous la coupe d'un communisme mou.
Répétons-le encore, puisque personne ne veut l'entendre : la France bat tous les records de dépenses publiques, culminant aujourd'hui à 56,5 % par rapport à la richesse nationale. Sans oublier, pour nourrir la bête affamée, 48,4 % d'impôts et de cotisations sociales qui écrasent l'économie. Avec de pareils boulets aux pieds, notre pays est condamné à rester cloué au sol.
Pourquoi ne pas en finir avec ce grand foutoir ? Le mouvement des Gilets jaunes aura au moins permis de le mettre au jour, qui charrie le pire et le meilleur. Le pire : ces relents de "populace". Le meilleur : une saine révolte de la part de gens qui travaillent pour pas grand-chose, profitent moins que les autres de l'assistanat à la française et que notre charmant modèle-français-que-le-monde-entier-nous-envie exploite jusqu'au trognon, sans crainte ni pitié.
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/franz-olivier-giesbert/fog-la-farce-francaise-du-tresor-cache-25-01-2019-2288737_70.php
25/01/2019 à 15h15
L'edito de Gilbert est très analytique mais dommage qu'il soit incomplet !
Rousseau et son contrat social est considéré par les spécialistes de la philosophie comme un "anti-lumière" ou "contre- lumière". On entre dans l'idéal, et la croyance personnelle influence la raison. Si le contrat social est beau, il reste irréalisable.
Il en est de même sur l'état-providence qui demeure dans notre constitution. C'est le CNR, la résistance(!), qui l'a mis en œuvre, avec une alliance improvisée entre De Gaulle et les communistes. Cet état a un coût énorme, mais a des conséquences énormes aussi, et des conséquences très favorables à tous. Si on compare notre sociologie globale avec d'autres pays moins providentiels, on le constate très vite. Par exemple, en Allemagne, beaucoup moins taxé, donc plus riche, il y a beaucoup plus de démunis, de salariés sous-payés, d'étudiants qui vivent chez papa-maman jusqu'à 30 ans, parce qu'ils sont incapables de louer un studio.
L'écrasement sous les impôts et sous les charges existe, mais a des avantages qui ne doivent pas être oubliés. Il permet une redistribution que cette providence suscite. On redistribue, donc on réduit la pauvreté. Ces gilets jaunes, pauvres, veulent moins d' impôts, et par conséquence, moins de redistribution vers eux. Il sont très gentils, et très naïfs, et cons.
25/01/2019 à 16h04
amelion1 écrivait:
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> L'écrasement sous les impôts et sous les charges existe, mais a des avantages
> qui ne doivent pas être oubliés. Il permet une redistribution que cette
> providence suscite. On redistribue, donc on réduit la pauvreté.
Améli, j’espère que tu mesures le cynisme de cette pensée. « On écrase sous l’impôt et sous les charges, puis on redistribue… On redistribue, donc on réduit la pauvreté. », et tu trouves ça très favorable à tous ? Puisque tu es en train de réorganiser ta bibliothèque, tu pourrais lire ou relire « Discours de la servitude volontaire» de La Boétie.
La France meurt de ce clientélisme depuis des décennies, c’est une impasse, et sans soutenir les Gilets Jaunes parce que la violence ne mène qu’à des dictatures, FOG explique de manière limpide ce mécanisme vicieux dans lequel est enfermée la France.
Rousseau est considéré comme un utopiste idéologue qui a inspiré la Terreur. Et on en reprend le chemin. La violence est partout.
