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Gilets jaunes
25/01/2019 à 18h19
amelion1 écrivait:
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>... Par exemple, en Allemagne, beaucoup moins taxé, donc plus
> riche, il y a beaucoup plus de démunis, de salariés sous-payés, d'étudiants qui
> vivent chez papa-maman jusqu'à 30 ans, parce qu'ils sont incapables de louer un
> studio.
Reçu de mon amie Allemande qui est française depuis longtemps, mais dont toute sa famille vit en Allemagne et a encore beaucoup d'attaches donc de connaissances sur ce pays :
"Il y a qq jours j'entendais un de nos journalistes déclarer à propos du nouveau pacte franco-germanique, entre autres conneries entendus à ce propos, que si en Allemagne il y avait le plein emploi, c'était parce que la plupart des postes étaient très mal rémunérés, bien au-dessous de notre SMIC.
Peut-être certains, mais ce sont des postes occupés par des gens sans formation professionnelle et pour la plupart par des chômeurs de longue date qui occupent ces postes à temps partiel et qui touche en plus de leur salaire une subvention correspondant à un taux à plein temps. Mais ils doivent TRAVAILLER pour avoir cette aide !
En Angleterre la loi du chômage est encore bien plus dure. Mais en France on donne sans compter et sans demander un retour.
Pourquoi quelqu'un qui n'a pas suivi un cursus scolaire normal faute de motivation, donc sans diplôme professionnel, devra une fois adulte, avoir des aides de l'état.
L'état paie déjà l'école, y compris des formations professionnelles : Bac Pro, CAP, Cappa prof. BTS etc. Tous les livres scolaires sont gratuits maintenant. Je ne suis pas sûre que cet argent sert vraiment pour la rentrée scolaire, à part de pouvoir leur acheter le dernier model de portable... Donc quelqu'un qui n'a pas voulu bénéficier de tout ça pendant sa jeunesse il se demerde ! Ce qu'il fait souvent d'ailleurs en vendant de la came, mais tout en demandant son chômage. Puisqu'il y a des cons qui bossent pour lui payer. Grrr...."
25/01/2019 à 18h36
amelion1 écrivait:
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Cet état a un coût énorme, mais a
> des conséquences énormes aussi, et des conséquences très favorables à tous. Si
> on compare notre sociologie globale avec d'autres pays moins providentiels, on
> le constate très vite. Par exemple, en Allemagne, beaucoup moins taxé, donc plus
> riche, il y a beaucoup plus de démunis, de salariés sous-payés, d'étudiants qui
> vivent chez papa-maman jusqu'à 30 ans, parce qu'ils sont incapables de louer un
> studio.
Ces propos ne sont pas factuels.
Voici les chiffres:
FRANCE : échelle des revenus primaires entre le premier et le 9eme décile : de 1 à 24
Après redistribution cette échelle tombe de 1 à 6, c'est bien le résultat de cet Etat obèse.
ALLEMAGNE : échelle des revenus primaires entre les premier et 9 eme décile est inférieure à celle de la France mais est équivalent après redistribution en raison de la présence de très faibles salaires compensés par un impôt négatif plus développé qu'en France.
Vous trouvez ces éléments ici : https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/1374590/REVPMEN14_d_FLo1_revenus.pdf
http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/notes_danalyse_ndeg33.pdf
> L'écrasement sous les impôts et sous les charges existe, mais a des avantages
> qui ne doivent pas être oubliés. Il permet une redistribution que cette
> providence suscite.
Il faut rajouter une autre conséquence à la fois dramatique et occultée, un chômage de masse et de longue durée contrairement à l'Allemagne.
>On redistribue, donc on réduit la pauvreté.
Le travail aussi réduit la pauvreté et en Farnce on interdit le travail à bas salaire. Donc la seule alternative est la redistribution à une population enfermée dans le non travail. Ceci via une hypeer fiscalité qui fait fuir trop de monde et nous appauvrit tous.
26/01/2019 à 06h43
Avant d’aller casser deux trois vitrines à Paris avec mes amis gilets jaunes j’ai des Propositions à vous soumettre :) :
1) tout le manque à gagner à partir du mois d’Avril devra être payé par les gens de la CNSD
2) une nouvelle secrétaire dans chaque cab, qui s’occupera de l’élaboration des devis trop complexes. Une secrétaire qui sera payée par la CNSD :)
3) Prison obligatoire pour tout ceux qui planquent leur argent dans les paradis fiscaux avec notamment un petit stage avec Ghosn dans les prisons japonaises
26/01/2019 à 18h12
junior® a été corrigé:
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> Avant d’aller casser deux trois vitrines à Paris avec mes amis gilets jaunes
> j’ai des Propositions à vous soumettre :) :
> 1) tout le manque à gagner à partir du mois d’Avril devra être payé par les gens
> de la CNSD
> 2) une nouvelle secrétaire dans chaque cab, qui s’occupera de l’élaboration des
> devis trop complexes. Une secrétaire qui sera payée par la CNSD :)
> 3) Médaille de l'honneur et du courage pour tout ceux qui planquent leur argent dans les paradis
> fiscaux avec notamment un petit stage avec des putes payées au noir
30/01/2019 à 05h42
Tu crois que tu vas rester dans la course Junior ? https://www.contrepoints.org/2019/01/29/335824-ma-coiffeuse-galere-ou-la-vie-des-entrepreneurs-au-quotidien
--
En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
30/01/2019 à 08h24
Améli écrivait :
> L'écrasement sous les impôts et sous les charges existe, mais a des avantages qui ne doivent pas être oubliés. Il permet une redistribution que cette providence suscite>
Redistribution à qui ?
Si c'est pour une mère isolée ça ne me dérange pas.
Mais plus de la moitié du social va vers des branleurs ou des immigrés économiques illettrés.
La soit-disant générosité française se fait à crédit !
La prochaine fois que je veux changer de bagnole, je t'appelle, tu demanderas à tes enfants d'emprunter à la banque pour me la payer ?
Cette fausse générosité, que tu as le culot d'appeler providence, se fait sur le dos de ceux qui se lèvent le matin pour aller bosser, et ils en ont marre.
Si je n'avais pas trouvé la solution ZRR pour finir ma carrière, je bosserais à Londres.
Et lorsque je serai à la retraite, je serai résident américain. Je vais consacrer les économies d'impôts à l'achat d'une maison, en Caroline du Sud ou en Géorgie je n'ai pas décidé.
Ça et tout ce que j'aurai sorti de France, c'est à dire le maximum possible, sera transmis à mes enfants sans droits de succession.
--
Schooner For Ever
30/01/2019 à 09h20
Hokusai écrivait:
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> Dans mon village, c est pas le coiffeur qui a fermé mais la fleuriste... Tout ferme en France.>
Ma femme ne peux plus faire fabriquer sa ligne de vêtements en France.
Son dernier façonnier a mis la clé sous la porte, au nom de L'écrasement sous les charges qu'Ameli trouve si bénéfique.
25 salariés sur le carreau.
Ils sont ravis, car ils vont bénéficier de la "Providence"...
Direction Porto ! La boîte a 500 salariés et ne demande qu'à embaucher plus.
Fini le made in France pour ma douce obstinée.
--
Schooner For Ever
30/01/2019 à 09h49
Le constat est simplissime... On a pas les moyens de notre modèle de société.
30/01/2019 à 14h11
Hokusai écrivait:
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> Le constat est simplissime... On a pas les moyens de notre modèle de société.
Synthèse d'un article sur nos règlementations qui ont des effets contraires au but recherché (4000 règles et lois en France, un record mondial)
À la fin des années 90 et au début des années 2000, l’UE était le leader mondial des télécommunications
Mais les autorités de régulation et les hommes politiques européens ont renoncé à ce succès en faveur de l'idéologie.
Il est plus facile d’élaborer des règles fondées sur le bien-être, une bonne politique plutôt que sur des faits.
... les politiciens rejettent le fait que leur réglementation a supprimé toute incitation à l’investissement et continue à imposer une mauvaise réglementation, même face à une dégradation des résultats.
Les régulateurs Européens préfèrent que les règles soient basées sur des concepts non numériques tels que l'intérêt public, les droits de l'homme et l'équité, des sujets qui ne se prêtent pas à une mesure.
L'UE déclare que ses règles de neutralité de l'internet sont conçues pour protéger les utilisateurs finaux et promouvoir l'innovation. Trois ans après leur adoption, aucun de ces objectifs n’a été atteint
Google, Netflix et d'autres plates-formes américaines ont acquis un pouvoir de marché encore plus important grâce aux contrôles de prix conférés par le règlement. En outre, aucun nouveau démarrage, brevet ou innovation européen ne peut être attribué à la législation de l'UE
La réglementation des télécommunications fondée sur l'idéologie a transformé l'Europe, qui était un leader mondial en perdant mondial.
http://www.strandreports.com/sw8188.asp?utm_campaign=30.%20janaur%202019%20%20Kundeemneliste%20%205%20historier128996
30/01/2019 à 15h46
Il est vrai que bien qu'ayant été un fervent fédéraliste Européen je commence à me poser des questions....
L'Europe, que je pensais protectrice des imbécilités des politico-administratifs français, me déçoit beaucoup.
--
Schooner For Ever
30/01/2019 à 16h44
Comme beaucoup, on peut être pour l'Europe et contre l'UE telle qu'elle est devenue. En résumé, un petit pays tel que la France ne peut pas s'en sortir seul face aux dangers du monde (trop de gros requins hyper gloutons insatiables -))) Par contre, reconstruire une Europe sans les technocrates démagogues professionnels qui ne pensent qu'à leurs privilèges sous couvert de droit de l'homme mais qui sont en réalité complètement déconnectés du quotidien des citoyens (d'où les crises qui se succèdent, dont les GJ) est la seule issue et c'est loin d'être gagné quand on voit les batailles actuelles, le déclin de l'Europe et le peu de crédits alloué à la Révolution numérique en Europe et en France.
Rien n'est simple mais de toute évidence, quand les politiciens prennent le pouvoir la démagogie remplace la démocratie avec toutes ses usines à gaz bureaucratiques qui en découlent
30/01/2019 à 19h53
rapelapente écrivait:
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> Il est vrai que bien qu'ayant été un fervent fédéraliste Européen je commence à
> me poser des questions....
> L'Europe, que je pensais protectrice des imbécilités des
> politico-administratifs français, me déçoit beaucoup.
>
>
> --
> Schooner For Ever
Tristesse de te lire plus haut, mais tellement factuel. Sinon oublie pas la taxe du county (genre taxe foncière) aux USA qui se ballade suivant les endroits entre 1 et 2% annuel de la valeur d'achat du bien. En Californie (Mono county) je paie 1.2% annuel de l'achat. Effectivement quasiment pas de droit d'héritage en ligne directe mais cette taxe très lourde sur l'immobilier que tu paies toute ta vie.
30/01/2019 à 20h42
Oui je connais bien tout ça. Les US c'est ma deuxième patrie. Mais côte Est exclusivement.
Mon coin c'est le Maine, mais l'hiver c'est dur :-))
Savannah ou Charleston, on adore. Et les bicoques sur l'ICW...
--
Schooner For Ever
31/01/2019 à 04h37
Et paf l'avenir du LBD remis en question.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/01/30/l-avenir-du-lanceur-de-balle-de-defense-devant-le-conseil-d-etat_5416898_3224.html
Je sais que certain on du mal avec cette notion, mais la question que doit être en train de se poser le gouvernement est " comment faire pour supprimer le LBD sans donner l'impression que nous avons fait une erreur dans la gestion de son utilisations "
Le soucie principal étant le nombre de blessé grave ( image choque dans les médias ) dont une bonne part n'était même pas violent ( perte de légitimité de l'action policière), bref un gros soucie de communication.
--
หมอจัดฟัน
31/01/2019 à 06h26
Mince ! Quel dommage ! Le journal L’humanité a des difficultés ! J’ai deux passions dans la vie : aller manifester avec les gilets jaunes et lire l’humanité. Comment vais je faire sans ce journal ?
31/01/2019 à 07h23
https://www.causeur.fr/etat-urssaf-ecologie-securite-80-km-h-157729
"............
« Le mouvement des “gilets jaunes” résulte de trente ans de fiscalité excessive. » Cet avis ne vient pas d’un quelconque poujadiste posé sur son rond-point. C’est celui de Michel Taly, fiscaliste chevronné, ancien directeur de la législation à Bercy, sous Pierre Bérégovoy. Aspect troublant de la crise actuelle, des énarques et des économistes, que la violence des « gilets jaunes » révulse et que l’incohérence de leurs revendications désole, sont d’accord avec eux sur le point central : il faut renverser le désordre établi. Les règles qui changent en permanence et la pression fiscale en hausse constante, aggravées par une fonction publique en mode robot vocal, ont transformé en rage le « burn-out de la société française », évoqué par Jean-Paul Delevoye en 2011, alors qu’il quittait son poste de médiateur de la République. Les impôts et les taxes sont au cœur du dossier, car pratiquement toutes les décisions de la puissance publique ont une déclinaison fiscale, mais le mal est plus profond. Que penser d’un État qui ne paye pas ses soldats pour cause de bug et tente de rançonner Emmaüs ? Derrière nombre d’actions apparemment improvisées des « gilets jaunes », on peut remonter le fil de litiges concrets et de requêtes simples que la puissance publique a enregistrés sans écouter. Si vous êtes artisan harcelé par l’Urssaf : lisez l’article 1. Si vous êtes frontalier : article 2. Si votre colère a trait à la sottise écologico-administrative : article 3. Si le régime social des indépendants a failli vous rendre fou : article 4. Si vous pensez que Sécurité routière signifie calvaire des automobilistes : article 5. Si vous êtes un soldat victime du désastre informatique Louvois : voir le texte de Gil Mihaely. Et pour une année 2019 peut-être pire encore, veuillez patienter.
............"
31/01/2019 à 07h30
https://www.causeur.fr/liberalisme-mondialisation-heureuse-158683
"..........
On nous intime de croire au libéralisme et à la « mondialisation heureuse ». Tout indique pourtant leur échec: ceux qui souffrent le crient dans la rue et sont de plus en plus nombreux. En guise de réponse, on leur demande de le faire avec le sourire.
Le débat du vendredi 25 « co-animé » par Cyril Hanouna et la ministre Marlène Schiappa, débat dont on justifie le caractère positif par le fait qu’il a été regardé par plus d’un million de téléspectateurs, et qu’il en a émergé « plusieurs propositions », semble avoir constitué la quintessence de la « politique-spectacle ». En attendant le prochain, pendant « Danse avec les Stars », « The Voice » ou « Qui veut gagner des Millions ? ». En réalité, c’est beaucoup plus grave que cela. Il existe une dérive générale de la politique, dont l’écrivain Matthieu Baumier donne la clef dans un article du FigaroVox qui présente son dernier livre, Voyage au bout des ruines libérales-libertaires.
« La démocratie n’est plus que l’image d’elle-même »
Il y dit d’abord quelque chose que nous savons déjà, mais qui s’exprime chaque jour plus clairement : « L’idéologie libérale-libertaire est à l’évidence l’idéologie de notre temps, celle qui structure notre société. Pour Jean-Claude Michéa, c’est la rencontre entre la pensée économique libérale et ce qu’il nomme la pensée libertaire, en référence au primat du désir individuel qui s’est imposé. […] Ce primat de l’individu est le point commun entre le social-libéralisme, ce que nous appelons habituellement la gauche, et le libéralisme-social, ce que nous appelons en général la droite. Pour moi, ce sont les deux faces d’une même idéologie. Il n’y a pas de différence fondamentale entre ces prétendues droite et gauche. » La crise des gilets jaunes, consécutive à l’effacement de cette différence factice gauche/droite par Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle, a enfin mis en lumière la véritable et principale menace interne de notre société, la fracture sociale. Ainsi, comme le dit Matthieu Baumier : « 2017 n’est pas la victoire d’une nouvelle manière de faire de la politique mais la poursuite du même pouvoir idéologique libéral-libertaire par d’autres moyens. »
A lire aussi: Christophe Guilluy: « Les gilets jaunes demandent du respect, le pouvoir répond par l’insulte! »
A la question suivante du journaliste, qui lui demande si « cette idéologie a paradoxalement dévoyé l’idéal de liberté, au point de présenter une dérive totalitaire ? », Matthieu Baumier répond : « Une minorité d’individus, à l’échelle planétaire […] œuvre à instituer ce mode de fonctionnement […] en s’appuyant sur l’industrie du bonheur, sur ‘l’happycratie’. » Et c’est ce concept d’ « happycratie » qui est intéressant. Baumier précise ensuite sa pensée, en montrant « comment une image virtuelle du monde s’impose à nous, prétendant être la réalité », « le rôle que joue la technoscience [nda : et la presse !] dans ce processus » et « ce qui advient maintenant : une déréalisation du réel quotidien », puis il ajoute : « Nous sommes dans un moment post-démocratique qui garde les apparences de la démocratie représentative et libérale, mais où la démocratie n’est plus que l’image d’elle-même. Nous vivons dans une image d’un monde que nous pensons être encore le vrai monde. Nous sommes sortis du réel, au profit d’une réalité imaginaire et divertissante. »
L’happycratie des méchants et des gentils
Bien plus que le « débat-spectacle » Schiappa-Hanouna, c’est précisément cette dérive-là, parce qu’elle est sourde, permanente, quotidienne, telle que « nous vivons dans une image d’un monde que nous pensons être encore le vrai monde » alors que « nous sommes sortis du réel », sans même nous en rendre compte, « au profit d’une réalité imaginaire et divertissante », qui est la plus grave, car elle est le signe d’une peur « munichoise » de tout risque de conflit, et aussi de l’immaturité qui est la nôtre, dans cette société postmoderne.
A lire aussi: Elisabeth Lévy: Schiappa, Hanouna et le choeur des indignés
Nous savons que les relations entre les peuples et les nations ont toujours été faites de rapports de forces, où le faible est irrémédiablement écrasé, et nous nous laissons prendre pourtant à l’idéologie d’une « mondialisation heureuse », avec des méchants d’un côté et des gentils de l’autre. Lorsque certains disent qu’il est important de se faire respecter de tous, qu’il faut savoir préparer, montrer sa force, pour ne pas laisser les agresseurs prendre confiance, nous répondons que c’est fasciste, et qu’il faut dire à nos ennemis : « Vous n’aurez pas notre haine » (mais nous aurons la leur…).
Nous voyons tous les jours, dans certaines banlieues, au Proche Orient et en Afrique, les ravages que produit l’islam politique, et nous croyons pourtant, dès qu’on nous l’assène avec un peu de conviction, que l’islam est « une religion de paix et d’amour ».
La horde des sacrifiés
Alors que notre ordre républicain repose sur les principes de l’état-civil, de l’administration et des frontières, nous avons sur notre sol des milliers et des milliers de personnes entrées illégalement et non référencées à l’état-civil. Ces personnes ont été livrées sans scrupules, souvent par leurs propres familles, avec l’appui tacite de leurs gouvernements, à d’ignobles passeurs, qui les laissent mourir de soif dans les déserts (beaucoup y laissent leur vie, semble-t-il) ou se noyer dans les mers, avant d’être exploités à nouveau dans nos pays « d’accueil » par les mafias ou les entreprises sans scrupules. Lorsque certains disent qu’il faut arrêter cette horreur coûte que coûte, on leur répond que tout cela est bénéfique, qu’ils sont racistes, et nous laissons faire.
Nous voyons tous les samedis défiler, à Paris et en province, des retraités, employés et petits patrons sans le sou, qui sont tout sauf des professionnels de l’agit-prop ou des casseurs, et qui nous disent, tout simplement, qu’ils travaillent, qu’ils ne bouclent pas leurs mois, qu’ils ne s’en sortent plus et qu’ils en ont marre, mais nous croyons le gouvernement et les médias lorsqu’ils nous racontent que ces gens représentent un mouvement disparate, qui ne sait pas ce qu’il veut, et dont il faut surtout, à coups de grenades lacrymogènes et de flashballs, arrêter la violence.
Nous croyons encore au libéralisme, alors que ceux qui en sont les victimes le crient en ce moment sous nos yeux.
Un débat en trompe-l’oeil
Et nous croyons au « Grand débat national », même sans Cyril et Marlène. Pensons-nous vraiment qu’on va mettre, autour des tables des mairies de villages et de quartiers, 60 millions de Français à discutailler, et qu’il va en sortir, comme par miracle, les propositions, petites ou grandes, ordonnées et cohérentes, qui vont nous sortir de l’ornière, et ceci alors même que les ministres et le président affirment, par ailleurs, qu’il ne faut surtout pas « changer de cap » ? Pensons-nous vraiment que la mise en forme de ces idées, si tant est qu’on les mette en forme, sera faite de façon impartiale ? Ne voyons-nous pas suffisamment que ce débat sert surtout au gouvernement et au président à se mettre en scène et à gagner du temps ? Comment pouvons-nous en même temps dire que nous ne croyons plus à rien de ce qui vient des politiques, à cause de leur duplicité (ni aux médias, qui les accompagnent dans cet opprobre), et penser qu’il sortira quelque chose d’utile de ce processus bricolé, ultra-médiatisé, et détourné de ses fins dès le premier débat ? Mais d’où viennent donc cette inconséquence et cette cécité ?
Croyez-le
Matthieu Baumier a raison. Notre problème, c’est notre immaturité profonde, notre préférence pour « une réalité imaginaire et divertissante » et notre envie, surtout, de ne pas voir et de ne pas savoir. Comme nos jeunes qui se réfugient dans les paradis artificiels de la drogue, de l’alcool ou de la défonce pour ne pas avoir à affronter le monde, l’ « happycratie » nous sert de drogue. Tout sera beau demain, croyez-le ! Le « grand débat » réussira, croyez-le ! Ceux qui nous gouvernent l’ont parfaitement compris, et nous ont collé un Grand débat-spectacle, en pariant que nous allions nous y jeter tête baissée, pour ne pas faire face au problème qui se pose et qui, lui, est bien réel : une bonne partie de nos concitoyens, qui travaillent, survivent avec peine mais ne vivent pas. Et en fait de réponse, le gouvernement les promène, et nous avec. C’est ça, la réalité. Allons-nous enfin sortir du rêve ?
.........."
31/01/2019 à 08h59
junior® écrivait:
-------
> Mince ! Quel dommage ! Le journal L’humanité a des difficultés ! J’ai deux
> passions dans la vie : aller manifester avec les gilets jaunes et lire
> l’humanité. Comment vais je faire sans ce journal ?
les gilets jaunes vont etre content de ne plus payer pour cette croute communiste.
https://www.contrepoints.org/2019/01/30/335993-lhumanite-on-dirait-bien-que-la-fete-est-finie--
En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
31/01/2019 à 09h50
https://www.humanite.fr/soins-dentaires-letranger-comment-se-les-faire-rembourser-632347
31/01/2019 à 11h06
barbabapat écrivait:
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> https://www.causeur.fr/liberalisme-mondialisation-heureuse-158683
> On nous intime de croire au libéralisme...
> .... Nous croyons encore au libéralisme, alors que ceux qui en sont les victimes le
> crient en ce moment sous nos yeux.
>
Petite piqûre de rappel :
Les gens ont raison de détester le libéralisme tel qu'il a été appliqué en France, c'est-à-dire un capitalisme de connivence malsain à travers des politiques quasiment criminelles menées par nos classes dirigeantes sous le nom de politique libérale [alors que] ces politiques n'ont rien de commun avec le libéralisme.
Un libéral est avant tout partisan de la liberté individuelle comme valeur fondamentale et le libéralisme n'est pas une théorie économique, mais plutôt une théorie philosophique appliquée au Droit pour que le capitalisme fonctionne à la satisfaction générale. […]
Le but suprême pour les libéraux est que le Droit empêche les gros de faire du mal aux petits, les petits de massacrer les gros, mais surtout empêche l'État d'enquiquiner tout le monde
https://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/nouailhac-la-france-bientot-en-recession-23-01-2019-2288048_2428.php
"Pour des raisons qui m'échappent, ce capitalisme dévoyé a reçu en France le nom de "libéralisme", ou de "néo-libéralisme" ou "d'hyper libéralisme" alors qu'il en est l'absolu contraire.
.....
Celui qui est contre le libéralisme est soit un esprit religieux, sans aucune culture historique, soit un partisan de l'appauvrissement ou du massacre des plus pauvres au profit des plus puissants (c'est-à-dire ceux qui détiennent les plus grosses massues) comme le montre parfaitement l'exemple actuel du Venezuela, qui n'est que le dernier d'une longue, très longue série incluant la Révolution française et les massacres en Vendée, la Russie sous Lénine et Staline, l'Allemagne sous Hitler, le Cambodge sous Pol Pot, la Chine sous Mao … et j'ai presque envie de dire la France sous messieurs Mitterrand et Hollande."
31/01/2019 à 11h56
On m'expliquait dernièrement que la politique macronienne était "ultralibérale"... J'ai répondu qu'un gouvernement dépensant 57% du PIB ne pouvait pas se dire "libéral" : ils avaient envie de me taper .
Sur un rond-point géré par les G.J. , j'ai vu : "TROP DE TAXES - RETABLISSEMENT DE L' ISF " . La vie n'est que paradoxes ...