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Gilets jaunes
31/01/2019 à 13h12
Hokusai écrivait:
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> C est pas du paradoxe c est d la connerie.
A l'ère de l'IA (ou plutôt, du digital et de l'accélération), on parle aussi du paradoxe de la ligne droite ("the paradox of automation’s last mile") : à peine un problème résolu qu'un autre se pose.
On n'en a pas fini avec les paradoxes
31/01/2019 à 16h43
Bon, on va oublier Michea qui est comme toujours complètement à côté de la plaque, comme tous ces "intellectuels " franchouilles qui ne réalisent pas que quand on vit dans un système dont le poids de l'Etat et de la norme est en croissance constante, et telle qu'en 40 ans on bat tous les pays de la planète en fiscalité et nombre de lois et contraintes réglementaires, l'idéologie libérale-libertaire est foulée aux pieds.
Le point de tout ceci est le progrès qui a toujours été destructeur de l'ordre établi que l'on parle d'économie ou de structures sociales. Et ce qui différencie les différents pays et les différentes cultures se trouve dans l'acceptation ou non et la gestion de cet effet destructeur.
Je viens de tomber sur la meilleure, ou la seule au fond, interview de Charles GAVES parlant de lui même, de sa conception de la vie de ses croyances. Un vrai régal, prenez n'importe quel bout, ce sera un bon moment .
31/01/2019 à 16h52
rapelapente écrivait:
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> Cette fausse générosité, que tu as le culot d'appeler providence, se fait sur le
> dos de ceux qui se lèvent le matin pour aller bosser, et ils en ont marre.
L'état-providence est un terme politico-sociologique utilisé depuis sa création en 1946. Mis en place par les gaullistes et les communistes à la fin de 39-45 sur la suggestion du CNR (Conseil National de la Résistance) dont le chef était Jean Moulins (peu copain avec les communistes !).
La question se pose, pourquoi cette "providence" ?
Je te suggère de lire les bouquins d'histoire et les bouquins de sociologie !
Il s'agissait d'éviter les affres des dérives populistes conduisant directement vers le populisme ou le fascisme dont on venait de sortir. Le peuple mécontent, car malheureux ou affamé, devient très violent, se révolte, et cherche des coupables pour se venger : les riches aujourd'hui (avec cette ISF), les juifs à d'autres époques. L'essentiel n'est pas la réalité, c'est de trouver un coupable quelconque.
Donc, faut calmer, faut partager, il faut effacer toute précarité pour ne pas provoquer les pauvres.
D'où l'acceptation de De Gaulle sans discuter de mettre en place un état protecteur, une providence.
Bien entendu, ça coute cher. On distribue, mais faut encaisser d'abord. Mais notre pays est composé de populations très vindicatives, et on le constate. Ce n'est pas une rumeur ! Que faire d'autre ?
Le sujet a été maintes fois étudié par des économistes et des sociologues. La précarité donne toujours de la violence, du banditisme...
Dans les pays nordiques, il y a aussi des états de providence. Parfois les prélèvements sociaux ou fiscaux sont moins élevés que chez nous, et pourtant il y a relativement moins de délinquance... grâce à un système éducatif (et une sociologie religieuse) très différente. Ils sont plus sages, et nous sommes moins bien éduqués.
31/01/2019 à 17h06
Ah ah, amelion, dommage qu'il n'ai pas lu à cette époque la route de la servitude de Hayek (publié en 44), je parle de De Gaulle, pas des connards cocos.
Ce qui rend violent, ce n'est pas la misère mais la croyance ou la conviction ou la preuve que ta misère ou tes simples problèmes sont la faute d'un autre.
01/02/2019 à 01h39
Ah, tiens, pour les écolos qui restent sensibles aux sirènes escrologistes: http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2019/01/29/29002-20190129ARTFIG00141-le-polluant-recyclage-des-vieilles-eoliennes-allemandes.php
C'est bien un fiasco à grande échelle que ces éoliennes, 1/4 de la puissance installée qui va être retirée en Allemagne en 5 ans, non rentable, inutile, marché de l'occasion saturé, à recycler et comment faire pour continuer cette foutue et débile transition énergétique si en plus tu veux fermer des centrales nucléaires.
01/02/2019 à 03h16
Mais c est vraiment très bien de comprendre que démanteler une éolienne coûte cher...
01/02/2019 à 10h16
wakrap écrivait:
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> Bon, on va oublier Michea qui est comme toujours complètement à côté de la
> plaque,
J'en ai lu pas mal, du Michea. Bien entendu, comme tu n'apprécies guère les intellectuels, tu ne l'aimes pas.
Tu préfères ceux qui ne réfléchissent pas et qui se laissent embobiner par tes fantasmes.
Il n'empêche qu'il écrit très bien, et qu'il argumente très bien. Il multiplie les exemples, les contextes historiques, les citations d'auteurs.
Si ces textes sont en général très courts, vite lus, et ce sont les appendices et compléments du texte innombrables qui sont très intéressants. Le texte fait une vingtaine de pages, et les explications en font une bonne centaine, voire plus.
Oui, il est très marqué à gauche. Le qualifier d'extrémiste de gauche est ridicule. Je me souviens qu'il flingue très radicalement le NPA de Besancenot ! Mais c'est une excellente lecture d'intello qui analyse une situation ! ça permet de comprendre et de tenir compte du contexte, mais aussi d'expliquer ses points de vue politiques.
Sur ce plan, "Le complexe d'Orphée" est un chef d'oeuvre de sociologie, de philosophie et d'histoire politique. C'est à la fois une critique de la droite qui privilégie l'égoïsme, et de la gauche qui oublie ses valeurs fraternelles. Bref, c'est le doute : en politique, il y a ce qu'on dit pour faire plaisir et attirer l'électeur, et ce qu'on fait qui ne correspond pas à ce qu'on dit.
01/02/2019 à 10h34
j’apprécie pas mal la branlouille d'intello alors je vais y lire le Michea.
C'est un peu la version adulte des space opera pour ado des année 60. L’effet sur le ciboulot est quasi le même, tu lis, tu ferme, tu observes , tu extrapoles et tu rêves.
par contre les intellos qui donnent le mode d'emplois du présent ça résiste mal à la réalité. Le mec qui écrit qu'il faut virer des migrant et son frère qui écrit qu'il faut en faire entré Il ont un point commun: ils sont incapable de répondre à "combien?".
Encore plus drôle :
l'intellectuel pro migrant avance l'argument de la main d’œuvre pour l'appareil productif en aillant écrit un plaidoyer pour la décroissance 6 mois avant. L'anti migrant se roule en miroir dans le même ridicule.
Donc le Michea il dit "combien" où c'est encore un joueur de pipeau ?
01/02/2019 à 10h42
wakrap écrivait:
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> Ah ah, amelion, dommage qu'il n'ai pas lu à cette époque la route de la
> servitude de Hayek (publié en 44), je parle de De Gaulle, pas des connards
> cocos.
Je l'ai lue, ta servitude !
C'est très bien, mais je le qualifierais d'idéalisme. Un peu comme Rousseau et son contrat social. Ces idées sont bien pensées, mais elles sont très loin d'une réalité possible. On est à la limite du rêve, et du rêve à la réalité, il y a une montagne à franchir.
Sur un autre fil (que je vais alimenter), tu me parlais des Lumières" de façon très simpliste. Hayek, pourtant très malin, comme Rousseau (plus "beau", plus poétique à mon avis), est ce que je qualifie d'anti-Lumières. Le rêve, même le rêve le plus beau, ne reste qu'un rêve, et ne fait pas du tout progresser l'humanité.
Les Lumières ont un objectif : faire progresser l'humanité, et ce progrès s'adresse à toute l'humanité, même ceux qui sont en bas et même ceux qui ne sont pas d'accord sur le plan politique. La politique, c'est secondaire, c'est le résultat qui compte.
Sans vouloir te taquiner, je vois que souvent tu as des positions qui ne sont pas du tout conformes à celles que défend Hayek.
01/02/2019 à 11h09
lardonbis écrivait:
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> Encore plus drôle :
> l'intellectuel pro migrant avance l'argument de la main d’œuvre pour l'appareil
> productif en aillant écrit un plaidoyer pour la décroissance 6 mois avant.
> L'anti migrant se roule en miroir dans le même ridicule.
Intellectuel ou pas, il faut juste regarder les faits et les relier les uns aux autres.
En Hongrie, Orban mène une politique anti-migrants à fond la caisse. Les frontières sont fermées.
En Hongrie, les heures supplémentaires sont rendues obligatoires (400/an !) et seront payées après 2 ans. Donc, obligation de travailler pour rien pendant 2 ans.
Question : pourquoi ? parce qu'il n'y a plus personne dans les usines. Les jeunes ont foutu le camp ailleurs parce que les payes sont très très basses, font les études dans un autre pays et préfèrent y rester plutôt que de gagner rien à la maison. Restent les migrants qui n'ont pas de droit de venir alors qu'il y a plein de boulot à faire.
Conclusion : l'absence des migrants a entrainé ses heures sup obligatoires au rabais. Le risque de révolte populaire existe, et la décroissance économique en est la conséquence possible car il n'y a plus de travailleurs !
Pour te donner un exemple de Michea sur ce sujet : je cite :
"La situation et le sort des Juifs sous Hitler n'étaient pas très différents, au fond, de ceux d'un immigré clandestin dans la France d'aujourd'hui (on sait, d'ailleurs, que dans le petit monde très trouble de cette extrême gauche, certains n'hésitent déjà même plus à employer les termes de rafle et de camp dans les deux cas). " et il continue en citant Orwell ...
Michea pourrait aller plus loin et causer des avis de l'extrême droite !
01/02/2019 à 11h21
amelion1 écrivait:
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> wakrap écrivait:
> ------
> > Ah ah, amelion, dommage qu'il n'ai pas lu à cette époque la route de la
> > servitude de Hayek (publié en 44), je parle de De Gaulle, pas des connards
> > cocos.
>
> Je l'ai lue, ta servitude !
> C'est très bien, mais je le qualifierais d'idéalisme. Un peu comme Rousseau et
> son contrat social. Ces idées sont bien pensées, mais elles sont très loin d'une
> réalité possible. On est à la limite du rêve, et du rêve à la réalité, il y a
> une montagne à franchir.
> Sur un autre fil (que je vais alimenter), tu me parlais des Lumières" de façon
> très simpliste. Hayek, pourtant très malin, comme Rousseau (plus "beau", plus
> poétique à mon avis), est ce que je qualifie d'anti-Lumières. Le rêve, même le
> rêve le plus beau, ne reste qu'un rêve, et ne fait pas du tout progresser
> l'humanité.
> Les Lumières ont un objectif : faire progresser l'humanité, et ce progrès
> s'adresse à toute l'humanité, même ceux qui sont en bas et même ceux qui ne sont
> pas d'accord sur le plan politique. La politique, c'est secondaire, c'est le
> résultat qui compte.
> Sans vouloir te taquiner, je vois que souvent tu as des positions qui ne sont
> pas du tout conformes à celles que défend Hayek.
Les lumière c'était surtout pour l'homme blanc... en passant.
01/02/2019 à 12h00
amelion1 écrivait:
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> Pour te donner un exemple de Michea sur ce sujet : je cite :
> "La situation et le sort des Juifs sous Hitler n'étaient pas très différents, au
> fond, de ceux d'un immigré clandestin dans la France d'aujourd'hui (on sait,
> d'ailleurs, que dans le petit monde très trouble de cette extrême gauche,
> certains n'hésitent déjà même plus à employer les termes de rafle et de camp
> dans les deux cas). " et il continue en citant Orwell ...
> Michea pourrait aller plus loin et causer des avis de l'extrême droite !
>
bon... je viens presque de me finir (le dernier Michea?) . Lecture rapide hein!
- Un reac de gauche c'est rigolo
- il est très clair
- il met 160 pages à dire ce qu'il aurait pu lâcher en 30.
bon j'ai plein de trou, je relirais ça, j'ai des pages qui sont pas montées jusqu'au cerveau.
pour en revenir à ces sujet qui font écrire comme l'immigration je pense que l'avis de ces intellectuels pro ou anti c'est de la merde en barre. Qu'ils nous éclaire sur le passé, sur les biais qui nous habitent, sur des façon de voir le monde c'est exactement ce qu'on leur demande.
Pour le monde physique, celui qui à raison c'est celui qui dit précisément combien, comment et qui prévoit et assume les effets de bord.
merde !! c'est un politique :D
C'est quand qu'on en à un ?
01/02/2019 à 12h26
et ça va s’arrêter là, Flammarion fait vraiment chier avec les ebook
vivement qu'Amazon leur fasse le cul
01/02/2019 à 13h01
on peut etre pro immigration et refuser le multiracisme (multiculturalisme pardon, c'est plus joli) .
mais pour que ça marche il faut que le pays d’accueil fasse déjà société.
01/02/2019 à 14h05
Moi ça ne me surprend pas. Un classique d'etre socialiste avec l'argent des autres.
--
En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
01/02/2019 à 16h14
@amelion, Hayek a eu plusieurs positions proches mais évoluant dans sa vie. Ceci dit, il n'a jamais été anar donc rien d'étonnant à ce tu vois des divergences avec mes propos.
@lardonbis: je crois que la branlette d'intello est celle de Michea et aussi celle de celui qui croit qu'il peut définir un nombre du point de vue économique. On peut peut être définir un nombre par "sécurité culturelle" se dire qu'au delà de tant cela coince au niveau de l'acceptation des autochtones mais du point de vue économique c'est ridicule. Chaque patron sait s'il a ou pas besoin d'embaucher et qui il veut embaucher. L'économie ne se dirige pas.
Comme je l'ai systématiquement dit, le libéralisme est une théorie du Droit, Hayek y rajoute ce qui fait la nation c'est à dire en gros une constitution. Bref, le libéral idéaliste comme vous dites ne mettra aucun verrou à l'immigration si ce n'est que personne n'a le droit de résider chez autrui sans sa permission donc il faut avoir été invité pour aller quelque part. Un patron qui veut embaucher un étranger doit lui donner un travail les moyens d'avoir un logement...Dans nos Etats avec des domaines publics importants c'est ingérable et soumis à des décisions démocratiques qui prennent de plus en plus en compte "l'insécurité culturelle", Hokusai le rappelle sur la Hongrie ou la Pologne.
Et Michea est bien à côté de la plaque. Dire que nous sommes sous le joug de l'idéologie libérale alors que chaque fois que je la défends ici on me sort que c'est un délire, une utopie, impossible et jamais appliqué nulle part. Faut savoir, c'est n'imp et jamais appliqué ou bien on est sous son joug? Qui est à côté de la plaque , Michea ou moi?
01/02/2019 à 16h21
Hokusai écrivait:
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> amelion1 écrivait:
> En aparté, les gilets jaunes sont globalement anti-immigrationistes. A tel point
> que ce sujet ne sera pas évoqué dans "le grand débat"...
Si c'est le cas ça va ouvrir un boulevard à Le Pen.
Faudra pas venir pleurer après les européennes.
--
Schooner For Ever
02/02/2019 à 12h07
Hokusai écrivait:
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> Amélie cite son auteur en disant que les migrants en France peuvent être
> comparés aux juifs sous la shoah... Mais souhaite ce destin aux migrants en
> Hongrie ou en Pologne... C est insensé.
Lis du début à la fin ! Michéa râle après l'extrémisme de gauche française qui fait des assimilations nauséabondes entre juifs et migrants. Qui parle des Hongrois et de Polonais ?
> Mais ça n'a pas plus de sens que quand il se présente comme un socialiste
Je tiens à rectifier. Je le fais à regret, car j'ai horreur de dire la vérité. J'ai une formation, et même un doctorat. J'ai été un bon dentiste, mais je suis un expert en mensonge. Toi, un confrère, tu n'auras jamais mon talent de menteur ; tu ne le verras même pas ; et sans vouloir te vexer, tu es un débutant. Ton doctorat, tu as dû l'avoir au rabais. Un bon dentiste DOIT être un excellent menteur, c'est son métier. Hélas, je vais signaler ta méconnaissance des fondamentaux au conseil de l'ordre.
Quand un électeur de droite dit une bêtise, je suis socialiste ou communiste. Quand un électeur de gauche dit une ânerie, je deviens juppéiste. Mais jamais Lepeniste ou Wauquieriste, car je ne supporte pas les extrémistes comme la Méluche dont le sort mérite la psychiatrie.
Bref, je me fiche de la politique et des partis. Parfois, je provoque et je me moque, mais je m'y intéresse. Les bouquins d'histoire, ça a du bon.
mais
> pratique l'optimisation fiscale en allant faire le plein de sa voiture au
> Luxembourg... Autant de cohérence moi ça me laisse totalement coi...
Justement, faut que j'aille y faire un tour. La raison me domine. J'ai horreur de payer mon essence 25ct/l plus cher. Je suis un pauvre retraité.
02/02/2019 à 13h20
Les gilets jaunes font un défilé contre la violence exercée par la police. Je suis étonné qu’ils ne fassent pas un défilé contre la violence des gilets jaunes qui balancent des boules de pétanque et de l’acide sur les forces de l’ordre .
Autrement dit ça ne les dérange pas que certains d’entre eux dégradent le matériel et jettent des choses sur la police. Par contre ça les dérange de voir la police répliquer et utiliser des flashballs.
02/02/2019 à 13h36
peut être que si il n’y avait pas eu de dégradations et de violences de leur part , on aurait sans doute eu beaucoup moins de gilets jaunes avec un œil en moins .
On récolte ce qu’on sème
