Stéphanie, Fifine, Muriel et les autres 😀

rockblues

06/03/2019 à 15h48

Paraît que certains d’entre-vous apprecient quelques petits textes, alors dans ce sujet là, je vais essayer de les rassembler...
Tous concernent des personnages qui m’entourent ( ou me détourent, ça dépend de quel côté on se place par rapport à l’idee qu’on s’en fait).
La première:
Stéphanie, grande cuisinière devant l’éternel, du haut de ses 1m42:

« N'empêche.
Elle est petite, Stéphanie.
Là dessus tout le monde est d'accord: si quelqu'un a la chetron juste au dessus des vertèbres, et que d'aventure une toise le tente, ben même ses épaules seront vachement loin de là où elle peut poser sa tête.
Sans déc: dans sa cuisine, il y a même un marchepied.
Le truc, elle se le trimballe, de la plaque de cuisson à l'évier, du micro ondes au frigo, de la "gamelle-du-cané-qu'un-jour-elle-aura" au panier du carré fermier...
N'empêche.
Elle est petite, Stephanie.
Tiens, la dernière fois que je suis venue, pas pu m'empêcher de la féliciter sur sa tenue: un joli pantalon gris souris, crotte!! c'était le short de Thierry.
Samedi, de ses mini-mains, elle nous envoyait un sms: "soupe poisson maison".
Faut avoir festoyé chez elle, pour se retrouver avant même de bèqueter avec les amygdales collées à la voûte palatine: bon sang quand elle invite t'es aussi sûr de mal bouffer à sa table que de trouver un disque de Joe dassin chez moi.
N'empeche.
Elle est petite, Stephanie.
Alors, on se pointe chez elle, un peu en avance, pour le plaisir de la voir virevolter dans sa cuisine, assister à la fin de la préparation de la pitance du soir... durant ses œuvres culinaires, elle est pieds nus, et on dirait qu'il y en a plein, des Stephanie... Une qui touille, une qui toaste, une qui renifle, une qui épluche, une qui coupe...
La Stéphanie qui goûte n'est pas présente, pour ça y a les copines.
Enfin surtout Fred. (Qu'est ce qu'elle mange celle-ci)
N'empêche.
Elle est petite, Stéphanie.
Et quand enfin l'ouragan est apaisé, quand enfin la soupe a mijoté, quand la lotte est rassurée de se voir si bien " armagniquement accompagnée", quand les gambas sont satisfaites de leur cuisson si parfaitement maîtrisée, Steph enfin vient s'assoir, et guette de son œil inquisiteur l'effet papillo-jouisso-explosif que sa préparation ne manque pas de produire à chaque fois.
Et là, tout de même... Tu te dis...
N'empêche.
Qu'est ce qu'elle est grande, Stéphanie
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"On a deux vies, la seconde commence quand on comprend qu'on en a qu'une"

Vraiment je confirme , vous avez beaucoup de talent et surtout celui de traduire des émotions en mots, ce qui est merveilleux un peu a la manière d'Agnès ledig . Continuez. Voilà un deuxième métier tout trouvé.
Cordialement.

je m'abonne au fil
promis j'essaierai de me faire petite dans un coin et je ne la ramènerai pas
n'empêche..Joe Dassin... quand même....

Pervers Pépère

08/03/2019 à 11h05

zolimome écrivait:
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> je m'abonne au fil

Moi aussi, d'autant plus que le titre me laissait espérer qu'il y allait avoir un peu de trucs ... croustillants.
Ne jamais oublier que les histoires qui rameutent le plus de clients sont celles où y a un peu de cul quand même ;-)

adhoc

08/03/2019 à 11h16

>Et là, tout de même... Tu te dis...
N'empêche.
Qu'est ce qu'elle est grande, Stéphanie <

Small Is Beautiful

rockblues

03/04/2019 à 19h31

Depuis Septembre, un mousquetaire au féminin (non, le féminin c'est pas la moustiquaire) a rejoint l'équipe.
2 nains de jardin sont la cause de cet imbroglio amicalo-bouffticalesque: l'héritier de Fifine et le mien, pourtant aussi différents qu'on puisse l'être. Déjà, au niveau capillarité, ça cause un poil: l'un est brun et mat comme un espagnol, l'autre blond et éthéré tel un suédois.
Les 2 loustics sont compagnons de sixième galerienne, et affrontent ensemble le monde du travail idéalisé de l'éducation nationale.
Alors, d'un devoir qui passe à l'autre qui lasse, les mamans se retrouvent à disserter sur l'utilité d'ingurgiter le sinus et le cosinus, le passé simple souvent décomposé, l'histoire et ses déboires...
Forcément pareilles réflexions prennent parfois du temps, et quand on zieute la toquante, l'heure d'avant est furieusement rongée par la suivante.
Alors, sans chichis ni blablas, on partage des bolognaises maison Panzani, avec du bœuf de chez Leclerc élevé sous la mère.
Faut reconnaître qu'entre gonzesses, la discussion fait que ces réunions pantagruéliques en emmènent forcément d'autres, bien souvent sorties du contexte. On en arrive à bouffticailler le ouikaine, quand bien même les rejetons n'auraient rien à étudier.
Et quand chez Fifine on arrive, eh bien...
On y voit des éléphants de bois dans le salon, des tentures népalaises accrochées au mur, un mannequin en fer somptueusement casquété gavroche et habillé d'un gilet de cuir, des bouquins rassemblant le meilleur de Dac et Deproges, des albums de Renaud, un doberman miniaturisé (bien vivant cuilà), et 3 chats dont un a le prénom du voisin de Monsieur tout le monde: Hypérion Henricus. Oui m'sieurs-dames, Hypérion-henricus.
En même temps, le doberman lyophilisé est baptisé Thor.
Oui, Thor. Le Dieu du tonnerre et de la force dont le culte était célébré dans un pays où qu'il fait froid. Ben ouais. Le machin fait 600 grammes quand il a baffré, et doit mesurer 15 centimètres virgule 7, du renifloir au bout de l'appendice caudal.
Elle est comme ça Fifine. C'est une originale: le week-end dernier, elle a niqué ses cervicales en dodelinant sur ACDC et Led Zep, devant un poulet basquaise qui n'en demandait pas temps.
Mais en même temps, aucune raison de s'en plaindre: toujours de joyeuse humeur, une envie de bien vivre à faire rougir un chambertin de 1937, serviable à concurrencer l'abbé Pierre, Fifine est notre plus jolie rencontre de l'année écoulée, la plus jolie de l'année en cours, et en haut du podium pour celle à venir.
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"On a deux vies, la seconde commence quand on comprend qu'on en a qu'une"

vulpi

03/04/2019 à 19h36

Un peu d'oxygène, merciii!!!!