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Retour en France?
12/02/2020 à 17h03
Salut tout le monde,
je viens vers vous aujourd'hui pour une demande assez particulière, j'aimerais simplement avoir vos avis sur la faisabilité d'avoir une vie professionnelle heureuse et rentable en France en tant que dentiste. Désolé pour le pavé qui s'annonce mais je pense qu'il faut que je vous raconte succinctement mon parcours pour que vous compreniez bien ma demande. Je crois que j'ai aussi besoin de vider mon sac et de faire le point.
Mon parcours
J'ai terminé mes études en 2010 en France, thésé en 2012. Dentaire a été une vocation tardive puisque j'ai repris le cursus après avoir fait pharmacie, ça a surtout été une révélation. Sans aller jusqu'à parler de passion, je me suis vraiment senti heureux de pouvoir exercer un métier aussi intéressant et diversifié. Seulement - comme beaucoup - j'ai vite déchanté en sortant de la fac, la confrontation avec la réalité de la pratique en France ayant enlevé toutes les illusions que j'avais sur la possibilité de gagner sa vie en exerçant le métier selon les données acquises de la science. La déconnexion entre le coût réel des soins et les tarifs réglementés poussant à faire du volume au détriment de la qualité et poussant au surtraitement en privilégiant les actes rentables... Bref, vous connaissez malheureusement très bien ce problème.
J'ai travaillé 4 ans en France, dont 2 ans de collab' durant lesquelles je me faisais plaisir au fauteuil mais en contrepartie de quoi je gagnais relativement mal ma vie. Devenant de plus en plus amer face aux conditions d'exercice en France, j'ai tenté ma chance au Québec en 2016. Malheureusement, ce qui devait être un choix salutaire s'est transformé en épreuve insurmontable. Le projet qu'on avait élaboré avec ma copine de l'époque s'est transformé en aventure solitaire, on s'est séparé 1 mois avant le départ. L'expatriation est déjà une épreuve à deux, mais seul ça devient très vite compliqué de faire face aux difficultés rencontrées, sans parler de celles résultant de la séparation elle-même. Sur le plan professionnel, je suis malheureusement tombé dans une clinique orientée "social" à des années lumières de la pratique dont je rêvais. J'étais parti de la France pour me donner les moyens de travailler correctement, me faire plaisir dans mon métier et je me retrouvais à faire des amalgames et à extraire des dents conservables pour raison économique... Malgré un bon revenu, la bonne ambiance de la clinique et l'extrême gentillesse de tout le monde, j'ai craqué sous le poids de ces problèmes et suis rentré en France au bout d'un an. J'ai tout de même obtenu mon équivalence, gardé de très bons contacts et d'excellents souvenirs de cette période.
De retour en France, je me suis retrouvé face à toutes les raisons qui m'avait fait quitter le pays un an plus tôt, un sentiment d'échec et un goût d'inachevé en plus... Je suis resté quelques mois en collab' et ai décidé de partir tenter ma chance en Suisse en 2017, toujours en la quête d'une pratique de la dentisterie qualitative et sans prise de tête.
Ça va faire bientôt 3 ans que je suis en Suisse et le constant est encore pire. Ma vie professionnelle est certes plus intéressante qu'auparavant, mais je ne m'y retrouve pas en terme financier et en terme de stress. Déjà, je travaille dans 3 cabinets différents pour difficilement remplir mon agenda 3.5 jours sur la semaine (il y a trop de dentistes et/ou pas assez de patients dans la région, du coup à moins d'être propriétaire, beaucoup de praticiens sont obligés d'exercer dans plusieurs cabinets/cliniques). Le coût de la vie étant juste hallucinant, je vis bien mais beaucoup moins bien qu'un dentiste au Canada ou même qu'un dentiste en France (qui bosse à la française). Ma vie sociale quant à elle est tout bonnement inexistante, je suis seul, je n'ai pas de copine, presque pas de potes, mon seul ami est l'un de mes boss, français lui aussi. Je ne fais rien de mes journées à part travailler et glander devant Netlix le soir. Les français sont relativement mal vu ici et le pays et tristement connu pour la froideur de ses habitants. Je me suis quand même laissé le temps de réussir ici mais au bout de 2 ans et demi, je suis bien obligé de reconnaître que je me retrouve face au même constat d'échec. Je suis certes satisfait d'avoir un exercice intéressant bien mais je suis malheureux sur tous les autres plans, je n'ai simplement pas de vie.
Maintenant
Je viens d'avoir 41 ans, je suis célibataire et sans enfant, jai l'impression que ma vie me file entre les doigts depuis que je suis parti début 2016. Voilà quatre ans que je me bats pour une quête encore inachevée : avoir une vie épanouie tant sur le plan personnel que professionnel. Mais à l'issu de ces quatre dernières années, un constat s'impose : ce que j'ai gagné sur le plan professionnel, je l'ai perdu au centuple sur le plan personnel.
Je ne supporte plus de vivre en Suisse, j'y suis trop malheureux, je veux partir. Le contexte n'étant plus le même, j'avais pris la décision il y a quelques mois de retourner travailler et vivre au Canada, l'expérience malheureuse passée étant plus le fait du contexte (rupture amoureuse et pratique dentaire ne correspondant pas à mes attentes) que le fait du pays lui-même. Je suis convaincu que le Canada peut être le creuset d'un excellent compromis entre vie personnelle et vie professionnelle car il existe des cabinets très corrects et les gens sont sympathiques et ouverts, sans compter qu'il y a une importante communauté française sur place.
Mais voilà, il y a un mois, j'ai brutalement perdu ma mère. Le monde et mon nouveau projet se sont écroulés en un instant. J'étais extrêmement proche d'elle et elle m'aidait à aller de l'avant ces quatre dernières années en m'aidant à garder la tête hors de l'eau. Sa disparition remet tout en question car je me rends compte à quel point la vie est courte et précieuse. J'ai l'impression que cette épreuve m'a fait prendre conscience de l'ordre de mes priorités : ma vie personnelle est plus importante que ma vie professionnelle. Je ne veux plus perdre de temps à courir après mon épanouissement professionnel si je dois pour cela sacrifier le reste de ma vie.
Dans cette période de doute extrême et de bouleversements, j'ai un énorme besoin de me sentir proche des gens que j'aime. Mon projet canadien est du coup entre parenthèse car je ne me sens pas la force d'affronter cette étape maintenant. J'envisage donc un éventuel retour en France - qui malgré tous ses travers - constituerait probablement le meilleur endroit sur Terre où je puisse fonder une famille et m'épanouir socialement, tout simplement parce que c'est mon pays, que j'y ai passé 36 ans, que je sais comment il fonctionne et que j'apprécie malgré tout ses valeurs, ses paysages, sa culture, les gens qui y vivent, que j'y ai ma famille et la majorité de mes amis.
Mais vous vous doutez bien que je ne serais pas en train de vous tailler le bout de gras si le choix était aussi simple. La perspective de revenir travailler comme dentiste en France m'effraye au plus point car je pense que c'est une chimère d'espérer être heureux au travail dans ce pays quand on est professionnel de santé, qui plus est quand on est dentiste et libéral...
Comme je vous l'ai dit, idéalement, j'aimerais l'épanouissement personnel aussi bien que professionnel mais si je devais être amené à choisir, je sacrifierais sans la moindre hésitation (mais avec beaucoup d'amertume) la côté professionnel. Je sais très bien que si je rentre en France, je n'aurais pas le choix car il est illusoire d'espérer travailler comme je le fais actuellement aux conditions imposées (tarifs du tier-monde et charges stratosphériques). Je connais l'étendu des concessions que j'aurais à faire et c'est une litote de dire que ça ne me ferait pas plaisir, d'autant plus que ça fait des années que je suis sorti de ce système et que ce serait un gros retour en arrière sur le confort de travail (hygiéniste donc je ne fais jamais de détartrage, une assistante au fauteuil, une en sté, une secrétaire, soins honorés correctement donc énormément de temps pour travailler (1h pour un composite 2 faces, 1h30 à 2h pour une endo molaire, 1h pour une extraction un peu compliquée, 1h pour une préparation ou un collage), travail sous digue quasiment systématique, matériel de pointe, laser, Cerec, CBCT utilisés quotidiennement, pas de choix du plan de traitement en fonction de la rentabilité car tout est rentable, donc pas de surtraitement, jamais d'inlay-core, peu de couronne, beaucoup de restaurations partielles collées et de composites, pas de multiples devis, du temps pour parler avec le patient, du temps pour remplir les dossiers, etc). Ce que je ne sais pas en revanche c'est si j'arriverais tout de même à prendre du plaisir en travaillant, sans me tuer à la tache et en gagnant correctement ma vie.
D'où ma question
Arrivez-vous être épanoui dans votre exercice quotidien ET à gagner correctement votre vie?
Je sais que la notion de "gagner sa vie" est fluctuante selon la personne à qui on demande, pour moi ce serait 100K avant d'impôt pour 4 jours /semaine (ce qui est relativement faible en comparaison de la Suisse et du Canada). Je sais que c'est possible mais je veux juste savoir à quoi m'attendre concrètement en terme de pratique pour atteindre ce niveau de revenu, est-ce que c'est taille-crayon IC-couronne en 60min option endo dans la salive ou est-ce qu'on peut espérer travailler un minimum correctement avec une assistante, une secrétaire et du matériel moderne en prenant malgré tout le temps de poser la digue?
Voilà, je vous remercie de m'avoir lu, je vous demande simplement de ne pas utiliser ce topic pour déverser votre rancoeur sur le système, je ne sais déjà que trop comment il est. J'aimerais simplement avoir vos avis pour m'aider à choisir la meilleure solution. Je crois aussi que j'avais vraiment besoin de me confier dans ce moment galère que je traverse.
12/02/2020 à 17h20
Il faudra travailler à la française.
Un compo 2 faces en une heure ne sera pas possible.
Si tu trouves une bonne assistante on peut être heureux en faisant ce métier, le libéral n’a pas la cote en ce moment mais je suis certain que les gens comprendront que le centre de soins , low-cost ou pas, n’est pas le meilleur endroit et que beaucoup reviendront.
12/02/2020 à 17h34
Il le sait, delaf!!!! Ce n'est pas un débutant. Il existe une détresse qui sourd a travers un texte de vie tres bien écrit.
En faisant une collboration honnet dans un coin honnete, sans faire d'exces de zele, mais en respctant au maximum tes principes de base, tu vas te trouver une petite femme qui te fera un bel enfant. Une petite famille t'equilibrera. On sent que c'est ca qui te manque et tu tournes en rond.
Tu affineras tes desirs pro plus tard. Chaque chose en son temps.
12/02/2020 à 17h40
Je voudrai juste rajouter : En + de 30 ans je n'ai jamais fait un soin qui ne soit pas dans l'intérêt du patient, mais je n'ai pas de patron.. Enfin il faut que tu te mettes en tête que tes soins sont payés avec l'argent des contribuables via la sécu. Tu soignes des gens, pas pour te faire plaisir en passant des heures sur un composite. Enfin tu peux très bien gagner ta vie sans arnaquer surtout que en tant que célibataire tu vas vite douiller en impôts. Donc pour bien vivre, t'auras pas besoin de travailler 50 heures...
12/02/2020 à 17h56
Vous restez dans la technique pure et les considérations financieres qu'il connait deja. Il a voyagé et en connait sans doute plus que nous. Mais les facteurs d'inquiétude qui transparaissent, c'est comment allier une vie pro correcte avec ce qu'il cherche: un épanouissement ou tout du moins une sérénité affective!
Et ca, surtout dans nos differents types de boulot, c'est jamais gagné. certains et certaines y arrivent quand meme.
Il cherche plus un mode de vie sympa qui lui a fait defaut, un truc marchait mais pas l'autre a chaque fois.
12/02/2020 à 17h59
BONNET jc écrivait:
---------
" Enfin tu peux très bien gagner ta vie sans arnaquer "
Ben moi je dis non . Ce n est pas vrai .
12/02/2020 à 18h15
Faut surtout gérer et toujours gérer !
Pas trop de BNC pour rester dans les clous.
Je me souviens de 2012 ou j’ai explosé ÇA et BNC et
comme je n’ai pas été intelligent ; en sept 2013 j’ai du contracter un prêt pour payer mes impôts.
Je n’avais pas géré !
Maintenant si ça augmente trop , même en étant juste sur le compte pro , je peux arrêter le 10 décembre.
12/02/2020 à 18h46
C'est certain que tu es peut-être parti en sens inverse de la vie.
Il te faut te stabiliser dans ta vie perso d'abord et ensuite tu pourras faire des projets pro.
Dans ton cas je me trouverai qq rempla ou collabo sympa près de tes proches, familles, amis, histoire de voir venir et une fois ta vie perso stabilisée, avec la femme de ta vie ;-) tu pourras tirer des plans sur la comète...
--
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12/02/2020 à 18h49
pour moi
je pense que bien bosser comme a priori t essayes de la faire et bien gagner ta vie comme en suisse ; cote France c est chaud ou alors exercice atypique en grande ville ou alors spe odf ou implanto en attendant le rac 0 sur ces 2 disciplines;) ou alors bcp bcp d heures au fauteuil pour compenser les tarifs indécents des soins donc moins de vie sociale...
c est un choix en ton âme et conscience entre bonne qualité de taf, revenus pro et équilibre perso il faudra je pense choisir
sinon tu pourrais garder ton job en suisse pour garder ta qualite de travail et tes revenus et vivre cote France pour profiter de tes revenus et te rapprocher de ta famille si t es pas trop loin de la frontiere et vu le delta tu peux reduire ton temps de travail la bas ca te libere du temps pour voir ta famille et tes potes. ca s appelle frontalier y en a plein qui font cela pour lux ou suisse voir Allemagne, cela peut etre un compromis au moins provisoire
12/02/2020 à 19h04
Projet en France à mon avis largement possible ! Dans un demi désert médical de la France périphérique ... 1 AD, 2 fauteuils ... des plans de traitements globaux. Je pense que c'est encore possible d'associer qualité de vie / qualité de soin et rémunération tout a fait correcte.
12/02/2020 à 19h10
bill écrivait:
----
> C'est certain que tu es peut-être parti en sens inverse de la vie.
> Il te faut te stabiliser dans ta vie perso d'abord et ensuite tu pourras faire
> des projets pro.
> Dans ton cas je me trouverai qq rempla ou collabo sympa près de tes proches,
> familles, amis, histoire de voir venir et une fois ta vie perso stabilisée, avec
> la femme de ta vie ;-) tu pourras tirer des plans sur la comète...
totalement d'accord... et autre chose, je pense qu'il y a une place pour la grande qualité en France. Mais tu mettras du temps a sélectionner ta patientèle.
Et faut en tout premier lieu arrêter de regarder le revenu des suisses ou des québécois...
C'est un peu le En Avant Guingamp qui se compare au Real de madrid.
Frontalier c'est perdre 2h min de ta vie par jour dans la voiture... dans une profession ou tu peux choisir de vivre a 5min a pied de ton cab (enfin en attendant le conventionnement sélectif :)))))
12/02/2020 à 19h21
Tu peux aussi t'installer proche de la frontière, là c'est tout bénef, il y a beaucoup de patientèle Suisse
12/02/2020 à 19h36
enlaye écrivait:
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> BONNET jc écrivait:
> ---------
> " Enfin tu peux très bien gagner ta vie sans arnaquer "
>
> Ben moi je dis non . Ce n est pas vrai .
Et bien moi si. Cela fait 35 ans que je le fais. Regarde tes dépenses avant de voir ton bénéf. Dégraisse le mammouth.
12/02/2020 à 20h52
yobi écrivait:
----
>
> idem pour moi
>
> --
> YOBI
Bien sur bien sur des soins dans l'intérêt du patient. Que dieu te prothèse quand meme.
En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
12/02/2020 à 20h59
Ah merde ici on a zappé tous les soins conservateurs gratuits. Faut passer à la vitesse supérieure et rémunérer les patients pour qu'il viennent se faire soigner. -)))
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En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
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12/02/2020 à 21h02
Il y a quelqu'un ici qui ne fait pas les soins dans l'intérêt du patient ? Pourquoi éprouver le besoin de le dire ?
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En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
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12/02/2020 à 22h04
Après est ce vraiment un pbm de vie pro ?? A mon avis c est bien plus profond... une sorte d insatisfaction éternelle ??
12/02/2020 à 22h50
Personnellement je n'ai jamais compris le désir de changer de pays pour des motifs professionnels, ça ressemble à la recette parfaite pour la dépression. Faire passer sa vie professionnelle avant sa vie personnelle, à quel moment ça a rendu qui que ce soit heureux ? S'il faut faire des concessions dans l'un des 2 plans, il me semble clair que ça doit être sur le plan professionnel au bénéfice de la vie personnelle, et non l'inverse !
Bref, ceci étant dit (et puisque ça ne représente que mon humble avis et rien de plus, chacun est libre de penser autrement), il est évident qu'on peut vivre très bien en France en étant dentiste... mais il est tout aussi évident que la situation se dégrade et qu'il est aussi possible d'être dentiste en France et d'avoir une mauvaise situation.
Tu ne pourras pas prendre 1h pour un pauvre composite (et d'ailleurs très franchement merde, tu fais quoi pendant tout ce temps ?? même les grands noms de la dentisterie restauratrice ne mettent pas ce temps-là pour faire leurs composites), mais entre ça et l'amalgame au pouce il y a quand même tout un large gradiant de possibilités... Tu n'as pas besoin d'1h pour poser une digue et monter un beau compo stratifié bien comme il faut...
Le plus important sera le choix de ton lieux d'exercice. Il te faut viser soit un cab à cabinet en hyper centre ville aisé (mais les postes sont rares, ceci dit tu peux présenter ton parcours au Quebec et en Suisse pour essayer d'obtenir un poste) soit au contraire il faut viser une semi campagne (aisée encore) où le manque de praticien te permettra d'imposer tes plans de traitement globaux.
Pour avoir connu les 2 situations, j'ai préféré la 2eme, car les patients étaient moins chiants. Ceci dit c'est plus difficile à trouver.
12/02/2020 à 22h59
D'accord avec hokusai .... "de charrue avant les boeufs ," à trop idéaliser on en devient insatisfait ... Et personne n'est choqué par les 100 000 € de revenus ? ..il est peut-être la le soucis . ..première charrue ! ou premier tracteur .. et premier objectif "inintéressant" car basé sur rien ..pourquoi une somme , tu as des emprunts , tu as des charges importantes ? c'est quoi la motivation de gagner 8000 e /mois ? Pose toi les bonnes questions ....
12/02/2020 à 23h24
Va faire de l'humanitaire, tu vas te recentrer à coup sûr....
12/02/2020 à 23h40
« d'autant plus que ça fait des années que je suis sorti de ce système et que ce serait un gros retour en arrière sur le confort de travail (hygiéniste donc je ne fais jamais de détartrage, une assistante au fauteuil, une en sté, une secrétaire, soins honorés correctement donc énormément de temps pour travailler (1h pour un composite 2 faces, 1h30 à 2h pour une endo molaire, 1h pour une extraction un peu compliquée, 1h pour une préparation ou un collage), travail sous digue quasiment systématique, matériel de pointe, laser, Cerec, CBCT utilisés quotidiennement, pas de choix du plan de traitement en fonction de la rentabilité car tout est rentable, donc pas de surtraitement, jamais d'inlay-core, peu de couronne, beaucoup de restaurations partielles collées et de composites, pas de multiples devis, du temps pour parler avec le patient, du temps pour remplir les dossiers, etc). Ce que je ne sais pas en revanche c'est si j'arriverais tout de même à prendre du plaisir en travaillant, sans me tuer à la tache et en gagnant correctement ma vie »
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Moi je pense que tu va être malheureux dans ton exercice en France; la façon de travailler en France est à l’opposé de celle que tu connais en Suisse.
Ça va être la douche froide...
Nous on s’est habitué petit à petit depuis des années a une dentisterie de mauvaise qualité ( beaucoup d’eugénoliens vont hurler aux petits pois, mais c’est la triste réalité) et la on vient avec la bénédiction des syndicats et du Conseil de l’Ordre de franchir encore une étape dans la soumission.
On attend maintenant le tiers-payant avec le diktat des assurances complémentaires.
Ne t’installe pas comme dentiste libéral en France, c’est mort.
Penses d’abord à ta vie personnelle et si il le faut change de métier : Avec tes années d’études, ta formation scientifique et rigoureuse tu va réussir dans un autre métier c’est sûr.
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•La chose la plus importante dans la communication est d'entendre ce qui n'a pas été dit. (Peter F. Drucker)