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Rejet de greffe...
20/10/2005 à 02h55
bonjour monsieur le greffeur ,je suis admiratif.quelques questions si tu permet. apres avoir terminé ton comblementet posé tes implants ,remet-tu le volet vestibulaire a sa place ou le laisse tu a l'interieur du sinus.
-y a t'il une différence notable de réussite entre un comblement a100 pour 100 de biomateriau et comblement avec un mélange de biomat et d'os autogene.
-combien de temps tu met pour terminer l'opération.n'y a t'il pas inconfort pour le patient et essouflement du praticien..
20/10/2005 à 10h15
bonjour monsieur le questionneur.
-le volet reste à l'intérieur et devient le nouveau plancher
-les statistiques sont meilleures qu'avec l'os autogène seul, et équivalentes au mélange, donc autant ne pas créer un deuxième site.
-en fonction du volume greffé, j'attends entre 6 et 9 mois.
-la durée totale de l'intervention pour un côté et d'une petite heure.
22/10/2005 à 18h43
Beau travail Alhoun, c'est propre.
J'ai une question qui n'est en aucun cas une critique. Tes implants sont bien placés sur la crête mais cette dernière est résorbée. Du coup, sauf à faire des greffes d'apposition, ils sont placés en lingual.
Les couronnes, du coup, ne sont pas centrées dans l'axe des implants. D'un point de vue biomécanique c'est défavorable et j'aimerais savoir comment vous gérez les uns et les autres ce problème (occlusion, largeur de la table occlusale, nombre d'implants, longueur et diamètre des implants)?
Tant que l'implant est ancré dans l'os crestal, le problème ne doit pas être crucial. Mais j'ai parlé à un confrère qui pratique le sinus-lift depuis une dizaine d'années. Il commence à avoir des problèmes paro sur ses implants dans les sites greffés.
Cela implique:
- que les implants sont retenus uniquement dans la zone où le biomat a été colonisé par des cellules osseuses.
- le rapport hauteur couronne/ hauteur implant devient défavorable.
- les forces exercées sur les dents sont décentrées par rapport à l'axe des implants et sont encore plus importantes.
On se retrouve ainsi dans une situation biomécanique très défavorable qui me fait parfois gamberger quand je ne suis pas dans l'axe.
Ces questions sont d'ordre général et ne remettent absolument pas en cause le super travail d'Alhoun.
22/10/2005 à 19h58
boris, d'abord une remarque: les critiques sont les bienvenues. aucun souci.
ensuite, oui, les implants sont en position palatine. et donc oui, il y a un moment qui s'exerce.
je crois cependant que ce cas ne risque pas grand chose car les implants, même décalés, restent dans la zone d'impact occlusal, avec un axe plutôt favorable.
wait and see.
22/10/2005 à 21h07
Boris, tu parles de problème "paro" au niveau des implants posés dans un sinus-lift ???
As-tu vu de quoi il s'agissait ?
Soit les implants sont posés en dehors du trajet idéal, soit il n'y a pas d'ostéointégration suffisante au niveau de la portion immergée dans l'os greffé, et suit la destruction de l'os...
D'où le renouvellement de la question précédemment posée, comment contrôler cliniquement l'ostéointégration dans les zones greffées sans un outil comme l'osstell ?
J'ai l'impression que dès qu'il y a greffe, c'est au petit bonheur la chance...
On verra bien si ça tient...
22/10/2005 à 21h36
Amibien Ecrivait:
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> Boris, tu parles de problème "paro" au niveau des
> implants posés dans un sinus-lift ???
>
> As-tu vu de quoi il s'agissait ?
>
> Soit les implants sont posés en dehors du trajet
> idéal, soit il n'y a pas d'ostéointégration
> suffisante au niveau de la portion immergée dans
> l'os greffé, et suit la destruction de l'os...
Je crois me souvenir qu'il s'agissait d'implants cylindriques impactés à surface rugueuse. La perte osseuse se fait au niveau du col suite à une péri implantite.
22/10/2005 à 21h39
alhoun Ecrivait:
-------------------------------------------------------
oui, les implants sont en position
> palatine. et donc oui, il y a un moment qui
> s'exerce.
> je crois cependant que ce cas ne risque pas grand
> chose car les implants, même décalés, restent dans
> la zone d'impact occlusal, avec un axe plutôt
> favorable.
> wait and see.
Tu n'as pas été tenté de diminuer la largeur de la table occlusale pour minimiser le bras de levier?
22/10/2005 à 21h51
pas tellement, parce que les contacts sont en dedans du sillon. mais je suis en provisoire, la chose est tout à fait envisageable, mais ne me préoccupe pas plus que ça.
22/10/2005 à 22h21
Ok, merci Alhoun pour ta réponse.
C'est intéressant d'aller au fond des choses car un cas comme celui-ci représente bien la tendance actuelle de traitement des zones maxillaires supérieures.
22/10/2005 à 23h56
Boris Ecrivait:
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> Ok, merci Alhoun pour ta réponse.
> C'est intéressant d'aller au fond des choses car
> un cas comme celui-ci représente bien la tendance
> actuelle de traitement des zones maxillaires
> supérieures.
>
Aller au fond des choses serait de parvenir à mesurer l'évolution de la qualité de l'ostéointégration dans le temps...
C'est bien de pouvoir étudier des coupes dans un cas donné mais qu'en est-il de la réalité de tous les cas traités ?
Comment mesurer ? Jusqu'à présent tout cela est assez flou voire empirique...
23/10/2005 à 14h40
Amibien Ecrivait:
>
> Aller au fond des choses serait de parvenir à
> mesurer l'évolution de la qualité de
> l'ostéointégration dans le temps...
>
> C'est bien de pouvoir étudier des coupes dans un
> cas donné mais qu'en est-il de la réalité de tous
> les cas traités ?
>
> Comment mesurer ? Jusqu'à présent tout cela est
> assez flou voire empirique...
>
>
C'est sans doute les conseils d'un mentor qui en pose beaucoup en ayant du recul sur sa technique qui peut orienter notre choix.
Trop d'états de surface, de formes d'implants, de biomatériaux, de situations biomécaniques , de techniques d'élévation différentes pour avoir des certitudes. Les études partent dans de nombreuses directions et ne peuvent intégrer autant de paramètres.
Si tes mesures avec l'Ostell te rassurent, pourquoi pas, mais il n'est pas sûr que les valeurs que tu vas obtenir puissent être mises en parallèle avec l'état histologique et les qualités mécaniques de la zone greffée.
En même temps si les résultats étaient désastreux les études l'auraient mis en évidence depuis Tatum dans les années 90. A un moment, je crois qu'il faut faire un choix technique, se maintenir informé et être réactif si des problèmes apparaissent.
25/10/2005 à 21h37
faire un greffe d' apposition n' est pas rien pour le patient, et si l' os palatin à suffit à Alhoun pour poser, je rejoint son plan de ttt...le mieux peut etre l' ennemi du bien...
pour faire une "belle" greffe d' apposition pour un tel volume, à ma connaisance, on a le choix entre ramique et ramique (menton un peu petit, ou j' ose pas prendre assez..) et priétal disproportionné......aussi, je n' ai pas connaissance de biomat qui permettent de beaux épaississement, alors, voilà, dilemne entre prendre le risque de la greffe (echec/complications/séquelles nerveuses du dentaire) ou poser dans un os qui est là et qui demande que ça.... pas si simple....
26/10/2005 à 15h40
Boris Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> Amibien Ecrivait:
> >
> > Aller au fond des choses serait de parvenir à
> > mesurer l'évolution de la qualité de
> > l'ostéointégration dans le temps...
> >
> > C'est bien de pouvoir étudier des coupes dans
> un
> > cas donné mais qu'en est-il de la réalité de
> tous
> > les cas traités ?
> >
> > Comment mesurer ? Jusqu'à présent tout cela est
> > assez flou voire empirique...
> >
> >
>
> C'est sans doute les conseils d'un mentor qui en
> pose beaucoup en ayant du recul sur sa technique
> qui peut orienter notre choix.
>
> Trop d'états de surface, de formes d'implants, de
> biomatériaux, de situations biomécaniques , de
> techniques d'élévation différentes pour avoir des
> certitudes. Les études partent dans de nombreuses
> directions et ne peuvent intégrer autant de
> paramètres.
>
> Si tes mesures avec l'Ostell te rassurent,
> pourquoi pas, mais il n'est pas sûr que les
> valeurs que tu vas obtenir puissent être mises en
> parallèle avec l'état histologique et les qualités
> mécaniques de la zone greffée.
>
> En même temps si les résultats étaient désastreux
> les études l'auraient mis en évidence depuis Tatum
> dans les années 90. A un moment, je crois qu'il
> faut faire un choix technique, se maintenir
> informé et être réactif si des problèmes
> apparaissent.
Boris,
Tu as tout compris...
Si les valeurs à l'ostell augmentent tu sais que ça s'intègre !!!