Pharmacien ou Dentiste ( reconversion)

Bonjour,

Je suis Pharmacien depuis 3 ans et je souhaiterai avoir des conseils pour une éventuelle reconversion.

En Paces j'avais hésité entre les 2 filières et j'avais choisi Pharmacie pour la polyvalence. Je me sentais pas de faire des études uniquement sur la partie buccale .Aujourd'hui je suis en pleine interrogation sur mon métier et mon avenir. J'aimais bien mon métier à la base mais l'administratif prends de plus en plus de place dans le quotidien. Les patients sont de plus en plus difficiles au comptoir. Et c'est parfois galère à trouver des postes.

Ce n'est pas le même type de métier je le sais bien mais j'aimerai avoir vos avis :

Est-ce que selon vous ça vaut le coup d'éventuellement tenter la passerelle et de reprendre les études ?

Ou au contraire vaut mieux que je reste Pharmacien et devenir propriétaire d'une officine ?

Merci d'avance

les patients de plus en plus difficiles et l'administratif envahissant, on connait aussi...

Hokusai

28/04/2021 à 12h56

ce sont deux métiers diamétralement opposés.

Il est impossible pour nous de connaître les difficultés de ta profession, donc sur cet aspect-là tu n'auras pas trop de conseils par ici. Difficile aussi de comparer les 2 professions, pour la même raison.

Ce qui est sûr c'est que notre profession a ses avantages et ses défauts évidemment. Elle peut s'exercer de plein de façons différentes en fonction de la population aux alentours, de la spécialisation, de la structure dans laquelle ça se passe, du statut libéral ou salarié, etc etc. Je crois que chacun peut y trouver son compte, mais il est vrai aussi qu'une fois engagé dans une direction il peut être difficile de changer. Par conséquent, certains te diront que la profession devient merdique alors que ce sont peut-être surtout leurs propres conditions de travail qui ne conviennent plus. Au contraire d'autres te diront que c'est super mais sans te préciser qu'ils ont une activité très particulière dans un cadre spécifique qui ne ressemble pas du tout à l'activité moyenne des confrères.

Les conditions de travail ont changé et changent encore, pas forcément pour le mieux c'est vrai. Je pense personnellement qu'il est encore possible d'exercer confortablement et d'aimer ce métier. Tu auras sans doute d'autres avis très différents ici-même, à toi d'essayer de te faire une idée globale en gardant à l'esprit que la vérité est sans doute un peu intermédiaire à tout ce que tu liras ici.

bill

28/04/2021 à 13h28

Si tu craques à gérer les patients difficiles "au comptoir" je pense qu'il est préférable que tu restes pharmacien... ;-))

BONNET jc

28/04/2021 à 13h52

Entièrement d'accord avec Bill. Cela sera bien pire avec un patient au fauteuil!

Pour ma part repos le samedi et le dimanche (week-end en famille possible car pas de garde le dimanche qui reviennent assez vite chez vous) horaires + sympa pour nous organisés par nous -mêmes notre agenda.
Maintenant des patients chiants, on connait et la lourdeur administrative nous envahit aussi..
Tout est vraiment personnel car je ne me serai jamais vu derrière un comptoir à faire l'épicier (excuse l'image mais c'est souvent celle qui revient) je prefère l'aspect + manuel de notre métier.

lemondestvaste

28/04/2021 à 14h42

Disons que pour l'instant aucun labo ne vient faire le boulot à notre place dans la bouche des patients. La quasi perte des préparations magistrales dans les pharmacies est une cata pour ceux qui aimaient "bricoler" dans leur labo pharmaceutique. Nous gardons un coté très manuel qui pour ma part fait le charme de cette profession que j'adore.

barbabapat

28/04/2021 à 14h57

Aubepine écrivait:
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Les patients sont de plus en plus difficiles
> au comptoir. Et c'est parfois galère à trouver des postes.

A part chirurgien qui travaille sous AG, la gestion des patients est pas plus simple qu'au comptoir surtout quand tu dois faire des soins chez des enfants ou des personnes qui ont peur et qui font la connerie d'attendre d'avoir mal.
Le conseil habituel avant de penser à une reconversion est de voir en cabinet comment cela se passe pour les soins que tu appréciera et les autres qu'il faut bien aussi réaliser hors exercice très particuliers et limités.
Arriver à gérer un patient après une intra pulpaire ou des gosses qui ne veulent pas se faire soigner, c'est tout autant usant.

Entre la peste et le choléra, on ne sait que choisir. :) C’est vrai qu’on pourrait penser qu’ étant donné qu’ils ont la bouche ouverte , ils vont moins nous embêter. Erreur !
L’idéal c’est peut-être le radiologue, il fait faire manipulation. Il fait son rapport et adios. Il n’a pas à les supporter.
Si ça peut te rassurer, moi je ne les supporte pas. C’est limite si je n’ai pas envie de les taper. Le plus dur est de garder le sourire et de rester aimable. Faudrait les endormir et les mettre sous AG pour ne pas avoir à les entendre :))

Algi

28/04/2021 à 15h31

Pareil que doagui ou lemondestvaste.

Moi j'aime même si ça devient plus compliqué (ou parceque je vieillis...)

Ps: Pepito.... encore un avatar de junior?


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On a toujours le choix mais entre quoi et quoi?
Vas-y boulégue et l'avenir te le dira!

Merci pour vos réponses nombreuses et variées ;)

Les points négatifs de mon métier :

- les horaires
- l'administratif
- l'aspect commercial mais intéressant dans quelques domaines
- Salaire 2600 net pour 35h

Les points positifs :

- Social time avec les patients qui peut-être gratifiant
- Formation continue qui permet d'apprendre tout au long de sa carrière
- Connaissance des médicaments et des pathologies donc facile pour se soigner (pas besoin de consulter la plupart du temps)

Est-ce que vous recommanderiez votre métier à d'autres personnes ? Pour quelles raisons?
Est-ce que l'avenir est plutôt optimiste ou pessimiste ?

Merci encore

J'étais pharmacien (dans l'industrie) et j'ai fait une passerelle pour devenir chirurgien-dentiste. Chirurgien-dentiste était la profession que je voulais exercer (depuis que j'étais enfant, c'est dire ...) mais je n'avais pas eu le concours.

A titre personnel, je n'ai jamais apprécié le travail en officine. Je ne pourrais pas t'en parler outre mesure pour comparer puisque je ne l'ai jamais vraiment pratiqué (si ce n'est durant les stages obligatoires). Mais j'ai gardé quelques amis en officine (essentiellement des titulaires) et je connais quand même le milieu.

En termes de perspectives, elles sont très largement supérieures en odontologie qu'en officine (pour un adjoint). Le taux horaire est très supérieur à celui d'un adjoint (comparable à un titulaire), tu n'as pas de quorum à l'installation, tu as une démographie professionnelle plus favorable (pour peu que tu t'exportes un peu des villes universitaires et du Sud-Est), tu as un taux de chômage inexistant, tu es ton "seul maître" (pas dépendant d'un prescripteur), etc.

Les études sont comparables à celle de pharmacie en termes d'investissement personnel ; plus facile sur la théorie mais beaucoup plus exigeante sur la pratique. La clinique arrive vite et est très motivante. C'est beaucoup moins abstrait et, à mon avis, l'exercice est beaucoup plus gratifiant mais, physiquement et mentalement, plus exigeant.

Maintenant, je pense qu'il faut surtout te demander si :
- tu "apprécies" (dans le sens où cet appareil t'intéresse) la cavité buccale ;
- tu aimes travailler de tes mains.

Ne fais pas ce métier pour l'argent ou pour être "ton propre patron". C'est très manuel et tu verras des bouches toute la journée. Il faut aimer cela ; il faut, à mon avis, que tu aies envie/intérêt dans le domaine. Honnêtement, tu peux gagner (je pense) largement plus (à termes) en devenant titulaire d'une officine. Personnellement, je suis bien plus épanoui en dentaire que je ne l'ai jamais été en pharmacie.

Pour avoir eu des patients pénibles au comptoir d'une officine et en cabinet dentaire ; cela m’apparaît plus facile à gérer dans le second. Peut-être parce que j'aime beaucoup plus ce que je fais ? Tu adresseras les plus pénibles beaucoup plus facilement que tu ne pourras foutre dehors les emmerdeurs en officine (surtout si tu n'es pas chez toi). Après, ils ne t'emmerderont pas de la même manière ... Donc, c'est pas vraiment une question à laquelle on peut répondre parce que ce n'est pas vraiment comparable.

En termes de lourdeur administrative, elle est beaucoup plus faible (de manière très significative) mais tu ne peux pas (trop ?) la déléguer ; sauf à travailler en mutuelle. Contrairement à un titulaire qui peut facilement se décharger sur son adjoint.

Résumé :
- Fait un stage dans un cabinet (indispensable, de toute façon, pour demander une passerelle) ;
- Voit si la cavité buccale est un organe qui t'intéresse vraiment ;
- Demande toi si tu as envie de travailler de tes mains.

Être dentiste c’est travailler dans un univers de pollutions :
- bruit continuel (détartreur, aspiration, turbine contre angle) . On n’est pas à quelques décibels. Ça joue sur la fatigue. Ça rend sourd.
- position du patient . T’as la tête vers le bas continuellement. Inutile de dire que t’en a certains qui ont le dos déglingué.
- pollution produite par le patient . Ça va de la bourgeoise qui fait des manières au con qui vient t’harceler. Et tout ce petit monde est stressé au fauteuil. Ils ne vont pas chercher une boîte là. Non ils ont mal et sont stressés
- pollution visuelle : lumière led .
- « pollution » de l’air : ça va des microparticules qui viennent du fraisage , aux particules contenant du virus

Être dentiste c’est faire des actes répétitifs :
- détartrage , caries, endo. En gros t’as des trous , tu les bouches. Trou dans la dent tu bouches. Trou (dent manquante) dans la bouche, tu bouches.
Tu me diras à ce niveau les pharmaciens font des actes répétitifs. Ça doit être particulièrement chiant également . Voir même encore plus chiant

Et dernière chose qu’il ne faut pas oublier de dire :
- maintenant quasi tout est plafonné
- Bon déjà il y a des tarifs où ils se foutent de notre gueule : par exemple extraction à 33,44
- mais maintenant même les couronnes sont plafonnées. Avec des mutuelles qui ont les pleins pouvoirs pour pousser les patients à mettre des couronnes métalliques à 290 euros.
En gros nous sommes devenus des fonctionnaires à la solde des mutuelles.

Hokusai

29/04/2021 à 05h14

Il faut surtout te projeter dans 8 ans, vu que tu commenceras vraiment dans 8 ans...
Et au rythme où ça va, dans 8 ans, tu seras salarié dentego a 2600e net et tu regretteras ta place de salarié d officine.
La profession va encore sacrement changer.

Tu dis être pharmacien depuis 3 ans... Tu dois être vers les 30 ans... Tu demarreras donc vers les 40 ans dentiste... Et quasi une décennie sans revenus.

Et pendant ce temps... pas de constitution de capital pro et perso... Pas de prévoyance retraite... En parallèle d une crise économique forte. C est un choix que je ne ferais pas.

Je consacrerais plutôt ces huit années a la valorisation de mon diplôme de pharmacien.

Je vais essayer de reprendre point par point tes éléments en comparant

> Les points négatifs de mon métier :
>
> - les horaires

Tu auras surement quelque chose de similaire comme dentiste, avec un peu plus de liberté surement selon le mode d'exercice que tu choisis (le libéral reste majoritaire).

> - l'administratif

Tu va en bouffer en quantité. Je suppose que tu connais déjà la gestion des stocks et les échanges avec l'assurance maladie, les mutuelles et l'urssaf, la traçabilité: c'est pareil chez nous. Tu peux rajouter une couche supplémentaire avec les mutuelles pour les devis.

> - l'aspect commercial mais intéressant dans quelques domaines
On l'a parfois aussi un peu, peut être moins maintenant avec le RAC0.

> - Salaire 2600 net pour 35h
A 35h selon ton activité, tu devrais pouvoir rajouter bien 50% en moyenne je pense. Un "vrai" temps plein pour un dentiste colle plutôt au delà de 40h. Mais tu peux aussi travailler 20h sur 2,5jours et gagner 2000€ par mois en te laissant porter.

>
> Les points positifs :
>
> - Social time avec les patients qui peut-être gratifiant
Idem, mais de moins en moins de temps, il n'y a aucun temps mort dans un cabinet si l'on veut qu'il tourne.

> - Formation continue qui permet d'apprendre tout au long de sa carrière
Idem, on a çà, sur la base de volontariat mais les formations sont nombreuses et variées

> - Connaissance des médicaments et des pathologies donc facile pour se soigner
> (pas besoin de consulter la plupart du temps)
Idem, en plus tu ne perdras pas tes compétences/connaissances, tu en gagneras d'autres (et tu pourras prescrire).

>
> Est-ce que vous recommanderiez votre métier à d'autres personnes ? Pour quelles
> raisons?
> Est-ce que l'avenir est plutôt optimiste ou pessimiste ?
L'avenir est au mieux stagnant financièrement, plus probablement pessimiste vu les évolutions prévues (ou pas prévues) et cette épée de Damocles de la reconnaissance automatique et des usines à dentistes des pays européens.
Mais l'exercice ne se résume pas à çà. Le RAC0 a permis de faire passer comme une fleur la quasi totalité des devis ce qui élimine une part de stress pour certains.
Pour moi çà reste un beau métier, agréable à pratiquer du fait des échanges avec les patients et des aspects à la fois intellectuels et manuels satisfaisants.
Par contre c'est un vrai métier manuel, il faut aimer ces gestes qui représente la majorité de l'activité, sinon çà doit vite être insupportable.
Si tu aimes déjà les travaux minutieux, les puzzles, ou obtenir un beau résultat à la fin d'une action, tu auras un peu de tout çà.

N'hésite pas à demander un stage d'observation chez un praticien ou au sein d'une faculté.

La question que je me pose c'est: avec l'évolution fulgurante de l'IA dans le domaine médical, quelle sera la plus-value d'un pharmacien d'officine dans 20 ans ?
Ma réponse: inexistante (ce n'est que mon avis hein ^^ mais je trouve fou que ça ne soit pas réfléchi dans les universités...)

Un dentiste, dans 20 ans, il aura toujours une utilité (la machine qu'on programme et on appuie sur le bouton pour qu'elle aille faire la carie toute seule, ça viendra peut-être un jour, ou pas, mais pas dans 20 ans, c'est une certitude)

On a un étudiant en P2 dentaire au cabinet en ce moment qui est docteur en pharmacie, il a l'air plutôt heureux de se réorienter. De même avec une future consoeur qui viendra faire son stage actif chez nous l'année prochaine.
Et j'avais deux pharmaciens dans ma promo, ils ont l'air bien contents aussi de la réorientation (dont un qui est parti en suisse)

Pour la question du salaire, tu gagneras largement plus que ce que tu gagnes actuellement en terme de revenu net horaire dès ta première année d'installation à condition évidemment d'éviter les zones surdotées. Mais évidemment, si tu évites les zones surdotées, ça va vite être compliqué de ne faire que 35h par semaine sous la pression de la demande.

Je conclurais en disant que si tu n'as pas peur de partir de France une fois ton diplôme en poche, si tu bosses proprement avec un haut niveau de conscience professionnelle, tu trouveras une situation excellente dans la moitié des pays d'europe (au moins) bien après que tout ait fini de se dégrader en france pour les dentistes.

Bonjour,

Merci à tous pour vos réponses constructives !

Effectivement j'ai 29 ans . Je vois également pas mal de centres dentaires se construire un peu partout . Est-ce que finalement le libéral va être moins présent ?

Le mieux est que je fasse un stage d'observation effectivement mais je voulais avoir des premirs avis ici.

L'intelligence artificielle, j'y crois pas trop personnellement....
Partir de France hors de question ! Je suis bien ici et je suis nul en langues étrangères ahah Pourquoi vous dites ça ? En France les soins sont moins valorisants ?

Je vous remercie encore ! Finalement vous êtes sympas les dentistes 😛

ℙ𝕖𝕣𝕧𝕖𝕣𝕤 ℙé𝕡è𝕣𝕖

30/04/2021 à 12h06

Aubepine écrivait:
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> Finalement vous êtes sympas les dentistes 😛

Pourquoi finalement, initialement c'était pas le cas pour toi ?

Comme prévu le bal des pessimistes a bien eu lieu ;))). Quelle que soit la question posée, dès qu'on parle de l'avenir ou d'un jeune confrère, il y a toujours du monde pour dire qu'il faut vite vite s'expatrier. Chacun fait ce qu'il veut, je ne discute pas les goûts et les couleurs, mais c'est juste une opinion, partagée par certains mais pas par d'autres.

En faisant 35h de dentisterie tu gagneras très nettement plus que les 2600€ dont tu nous parles pour ton poste actuel.

Je ne partage pas l'avis de Gabzou concernant les heures de travail ou les revenus de notre profession. Je ne connais personne qui travaille 40h par semaine, je sais bien que ça existe bien sûr mais je ne crois vraiment pas que ça soit un chiffre représentatif de notre rythme de travail moyen, ou en tout cas pas pour les praticiens de moins de 40 ans. Les jeunes générations ont tendance à faire bien moins d'heures que nos aînés, autour de moi c'est plutôt autour de 3 à 3.5j de travail par semaine, maximum 4 pour les plus gourmands. On est plutôt autour de 28-35h par semaine qu'autour des 40h. Quant à faire "20h sur 2,5jours et gagner 2000€ par mois", là encore le revenus me parait très peu représentatif. Si on fait 20h et qu'on bosse un minimum on doit arriver à plus que ça il me semble.

Hokusai

30/04/2021 à 13h23

doagui écrivait:
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> Comme prévu le bal des pessimistes a bien eu lieu ;))).

C est sur que quand on répond pas "oui fonce c est une bonne idée" on est pessimiste...

8 ans sans cotisation retraite (en sus de l absence de cotisation pendant les études de pharma)... Alors que la réforme des retraites est pas encore réalisée...
Ça veut dire peut être un taux plein après... 68 ans...
(Enfin taux plein sur une trentaine d années d activité... Faudra aimer les pâtes et les soins "rac0"...
et si elle veut partir avant 68 ans, j'imagine même pas, avec la décote, ce sera 110% du minimum vieillesse).
Et c est vrai que c est une profession ou a 68 ans c est facile de travailler...

Et ce sera facile de faire de la prévoyance et du capital en seulement 20 ans d activité dentaire... La aussi faudra être économe...

Econome pendant les études... économe pendant l'activité pro... économe en retraite...

Alors qu elle a fait des hautes études valorisables (imagine juste la capacité de remboursement d'une officine pendant les 8 ans d'inactivité due a la reprise des études...) Non c'est pas être pessimiste c est simplement du bon sens.

Tu achètes une officine ce jour, tu consacres 90% de ton bénéfice au remboursement des crédits (tu te paies au smic pendant cette periode, toujours plus qu'en étude et 8 ans de cotisation retraite dans la poche)... en 2028 , ton officine est payée et l'activité est déjà lancée, tu fais le meme BNC qu'un dentiste et tu revends ton officine a 60 ans, retraite précoce.

Tu te réorientes en dentaire, tu démarreras en 2028, les poches vides, voir endetté par un prêt étudiant, et 400ke de credit pro... en face de dentego et du rac0... Et tu revendras ton cab ou tes parts de société le prix des murs a 68 ans.

sinon "oui vas y fonce ;)"

doagui écrivait:
Quant à faire "20h
> sur 2,5jours et gagner 2000€ par mois", là encore le revenus me parait très peu
> représentatif. Si on fait 20h et qu'on bosse un minimum on doit arriver à plus
> que ça il me semble.

J'annonçais çà car c'était mon activité minimale en début de collaboration libérale; à prendre évidemment comme un méga minimum.

Sachant que moi j'aime les RDVs larges avec des pauses entre temps pour papoter avec les patients et ne jamais avoir de retard, ma pause de 2h le midi, que je ne transforme pas les gros soins encore adaptés en couronnes, et que je surfaçais à 80€ par sextant (vs 500€ pour un de mes voisins ^^).
Donc un exercice dans lequel le confort prime sur la rentabilité, mais il est évident qu'on peut augmenter très largement le revenu tout en exerçant confortablement.
D'après mon AGA, j'étais dans les 25% qui gagnaient le moins ^^

Je vais te surprendre Hokusai : tout ce que je dis ne t'est pas forcément adressé !

Qui l'eut cru ;) ?

Hokusai

30/04/2021 à 15h34

doagui écrivait:
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> Je vais te surprendre Hokusai : tout ce que je dis ne t'est pas forcément
> adressé !
>
> Qui l'eut cru ;) ?

Je te reprends exclusivement sur le fait de présenter ceux qui pensent que c est une mauvaise stratégie comme des pessimistes. Alors qu a mon avis c est du réalisme.