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SOP
04/05/2022 à 19h51
Première page de la SOP. Je lis :"Apolline me téléphone de son Aveyron natal. Elle s'interroge sur son avenir. Etudiante de cinquième année dans une faculté de province".
On sent le Parisien qui parle aux bouseux. J'ai trouvé ce début insultant. Pourquoi préciser " une faculté de Province"? Cela n'a aucun rapport avec la suite sauf si c'est pour sous entendre que dans les facultés de Province, ils sont équipés comme à Paris.
05/05/2022 à 09h56
Cette bienveillante condescendance est assez irritante. L'auteur ne s'en rend pas compte , à coup sûr, mais elle transpire dans ce genre de phrase.
Le cliché existe dans les deux sens de toutes façons.
05/05/2022 à 10h25
Elle l'appelle au secours, à la lueur de la bougie, dans la cabine téléphonique du bureau de poste (le téléphone n'est pas dans tous les foyers en Aveyron).
Malheureusement, son accent aveyronnais, aggravé par l'usage d'un patois local, rend la conversation difficile.
Je vous laisse faire la suite du texte, ou le modifier, chacun y va de ses petites lignes et on voit ce que ca donne à la fin de la journée.
Les pries clichés sont les bienvenus.
05/05/2022 à 10h44
Le lien de l'article pour ceux que ca intéresse : https://www.sop.asso.fr/l-association/les-editos/238-apolline
Moi je peux le prédire l'avenir de dame Apolline la bouseuse... pardon la provinciale. C'est le succès !
Elle va s'installer dans une région pas forcément bien doté en arracheur de dents.
Son cabinet va être pris d'assaut. Et en peu de temps elle fera mumuse avec sa caméra pour faire des couronnes RAC0 à la chaine.
05/05/2022 à 11h30
C’est exactement mon avis. Surtout quand dans certaines zones de l’Aveyron, il y a exonération d’impôts pendant 5 ans. Cet article me rappelle qu’il y a qcq années, on avait tous reçu une demande de souscription pour financer un bus dentaire afin de soigner les gens sans couverture médicale. La souscription était nationale mais le bus restait à Paris…
05/05/2022 à 11h49
Pas inquiet pour Appoline, par contre si elle était étudiante à Paris , alors là je m'inquièterais pour son avenir professionnel, entre les centres low cost, le prix du M2 professionnel et pers, et les besoins de la population, bof...
Allez, un bond dans le Futur:
Retour du travail pour Appoline, elle rentre chez elle , une ferme aveyronnaise de 300 m2 qu'elle a fait rénover. Au bord de sa piscine, elle repense à sa journée de travail, dans son cabinet de 250 m2 où elle travaille avec ses trois associés. Vont ils acheter la dernière version de la trios, ou la medit I2700 , qui scanne une arcade complète en 12 secondes, et quelle chaine numérique pour son cabinet? Maldives ou Seychelles pour les vacances?
L'air est pur sur sa terrasse, et, zut alors, elle a oublié son portefeuille dans sa voiture , devant la maison, et la portière est ouverte!!
Pas grave, elle ira le chercher plus tard, au moment de rejoindre le club d'équitation . pour l'instant elle reste au bord de l'eau en regardant le petit dernier faire des canards.
05/05/2022 à 16h27
Bon sang, la quantité de sous entendus et de condescendance
Les "petits cabinets" de campagne qui n'ont pas de microscope; j'ai un copain qui fait de l'endo sous microscope en Aveyron.
Un petit coup sur les facultés avec l'assistant qui forme mal "pour aller plus vite" et l'étudiante qui n'a fait que 2 couronnes.
Le fond du message est intéressant, mais la forme pique un peu.
05/05/2022 à 19h10
C'est exactement ce que je me demandais : diplômé d'une faculté de province, je ne sais pas si je pourrais comprendre les cours magistraux de la SOP. Dans le doute, je préfère ne pas y aller de peur d'être ridicule.
05/05/2022 à 21h13
ça me rappelle une anecdote. il y a quelques années je vais chez un pote installé dans les beaux quartiers parisiens pour assister à une pose d'implants.
la patiente arrive, et pendant qu'on l'installe, elle s'interroge à propos d'une de ses connaissances à qui on a réalisé "une greffe d'os" .
le confrère lui explique succinctement en quoi cela consiste, la patiente écoute attentivement avant de conclure : " à oui, c'est pas le genre de chose qu'il faut aller faire en province..."