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Je cache un trésor
03/11/2022 à 21h11
eh non, mon histoire est trop peu connue, ...pourtant vous m'utilisez au quotidien.
04/11/2022 à 06h03
Ton énigme est superbement bien rédigée mla3!
Vraiment bravo!
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"On a deux vies, la seconde commence quand on comprend qu'on en a qu'une"
04/11/2022 à 06h46
Viva Vulpi!!!!! C'est bien la ponctuation.... l'histoire (pour enlaye) suit 😁
04/11/2022 à 08h58
Croc : ponctuation est un mot de 11 lettres. 🙂
La genèse de la ponctuation est longue et tourmentée, je n'en savais rien avant de façonner l'énigme.
La grande sœur est l'écriture, née il y a 6000 ans mais à vocation d'échanges professionnels (comptage agricole, contrats) et non destinée à l'oralité (la littérature ).
Aux III ème et II ème siecles avant JC, les doctes conservateurs de la bibliothèques d'Alexandrie (Zenodote, Aristophane de Byzance, Aristarque de Samothrace) , ont imaginé pour la première fois d'annoter les marges pour guider la lecture. En effet , jusqu'alors, tant le grec que le latin par la richesse de leur déclinaisons, permettaient la compréhension du texte en dépit de l'écriture continue (la scriptio continua cf pj) , clarifiant les liens logiques entre les mots, et les changements de phrases sans qu'un signe ne l'indique ( ni une majuscule qui n'apparaîtra qu'au moyen âge, et encore, elle sera parfois en plein texte, signifiant une simple accentuation d'un mot important et non un début!). La scriptio continua était censée respecter la vitalité d'un texte qui se déployait en une longue ligne , mais n'était pas destiné à une lecture à voix haute. L'oralité viendra plus tard , pour la diffusion de textes liturgiques.
On leur attribue l'ancêtre du point, le point parfait pour marquer la pensée complète (notre .), le point moyen (notre;) marquant une respiration ,et le point bas (la future ,) pour marquer la pensée incomplète et donc une suite prévue.
Le trésor de cette bibliothèque aurait été détruit vers 450, lors de conflits sur un fond de luttes entre paganisme et christianisme, pour détruire les vestiges du premier.
Au seuil du moyen âge, le latin "vulgaire" s'est simplifié et appauvri, cela pouvant entraîner des ambiguïtés dans l'interprétation des textes , ,les blancs (espaces entre les mots, espace entre les phrases) font leur apparition. De même les §, crées par St Jérôme.
Pour diffuser les grands textes, il fallait les recopier: C'était le travail des moines copistes, les textes circulaient ensuite entre les abbayes. De là la ponctuation va essaimer et petit à petit s'imposer. Seulement elle n'était pas normée: en effet selon leur perception, chaque moine créait son rythme pour la diction (la lecture était élitiste) ,séparant phrases et même les mots selon son interprétation. La fonctionnalité de la ponctuation n'était que déclamatoire, les pause (comme [...] etant une indication respiratoire hors sujet par exemple, de même nos ... pouvaient aller jusqu'à 12, 6, 4 ) .
C'est à la renaissance et par l'apparition de l'imprimerie qu'un peu d'uniformisation et de cohérence apparaîtra : quelques imprimeurs tentèrent bien de créer a leur tour des graphes particuliers ( indice la casse), mais l'universalité prévalut laissant sur le bas côté nombre de fioritures fantaisistes.
Les aventures n'étaient pas terminées pour autant : Les oeuvres littéraires et les romans populaires , passées la plume et l'encre des auteurs, devenaient l'objet d'une mise en forme souvent laissée à la discrétion de l'imprimeur. La corporation des Imprimeurs n'entendait pas se laisser déposséder d'une liberté de redisposition et de reponctuation "personnalisée". A u prétexte que c'était de leur compétence professionnelle de mettre en forme.
C'est George Sand qui ira la première au clash, exigeant que l'impression soit en tous points fidèles au texte (la réappropriation) , la ponctuation partie intégrante de
la sensibilité de l'auteur, Baudelaire exprimait la même exigence, Mallarmé et Apollinaire allèrent jusqu'à l'imponctuation (poétique), montrant a que degré la ponctuation (ou son absence, les blancs ) faisaient corps avec l'œuvre.
Après cette longue maturation, entre signes nouveaux (les parenthèse, les ?,!, "") signes disparus ( ou renommés comme le point crochu devenu virgule, le tiret initial devenu point final, la majuscule devenue en tête, le pied de mouche des moines pour indiquer un paragraphe(¶) cf pj bleu et rouge, ou un changement de sujet etc..) le bréviaire de la ponctuation a ralenti sa croissance, bien que quelques signes nouveaux soient encore proposés (“⸮” le point d'ironie de 1841 par exemple ou les points d'Hervé Bazin en pj)
04/11/2022 à 09h23
je reviens sur les indices :
imprimerie... bonne orientation de Barba
pour ouvrir à l'échange : la ponctuation facilite la comprehension;
plume, stylo, encre : amis et complices puisque vecteurs
bouger les lignes (mise en page selon la fantaisie de l'imprimeur), rentrer dans les cases (la casse des lettres et l'elimination des fantaisies), la renaissance qui plombe par l'apparition de l'imprimerie et la fin du chaos interprétatif
j'allège ( j'attends ?) ou je fais poids (J'attends!!), polymorphe car de nombreux graphes, complémentaire à l'écriture, et diffusée dans le profane comme le religieux et notre quotidien.
Pour l'argent , anecdotique par le point, le tiret et la virgule dans la transcription des montants
04/11/2022 à 09h24
mla3
le double indice etait pour le nombre de lettres et le nombre de signes de ponctuation
mais encore bravo
04/11/2022 à 09h54
mla3 écrivait:
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> je reviens sur les indices :
> imprimerie... bonne orientation de Barba
....
Hé oh, c'est moi l'imprimerie, rendre à César ce qui appartient à pervers, non mais !
ℙ𝕖𝕣𝕧𝕖𝕣𝕤 ℙé𝕡è𝕣𝕖
02/11/2022 à 18h51
L'imprimerie ?
Enluminure ?
Et d'abord m'en fous j'aime pas les zénigmes.
04/11/2022 à 09h58
😁double paternité en somme...
Barba a évoqué la presse d'édition....
04/11/2022 à 12h54
et de mon calamar , tout le monde s' en fout finalement .
mais non , ce n était pas toi et puis c est pas la peine de te faire un sang d'encre , peut être la prochaine fois , aller viens on rentre .
04/11/2022 à 13h01
Imprimerie, enluminure, xylographie, calamar..... pluie de gamètes ?
04/11/2022 à 13h02
enlaye écrivait:
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> et de mon calamar , tout le monde s' en fout finalement .
Zont pas aimé sa figure de poulpe
04/11/2022 à 16h47
ENIGME 31
Né sauvage, j'avais balancé mes hampes longilignes entre de nobles branches depuis des temps immémoriaux. Choyé par ma terre nourricière, j'ai prospéré repu, apportant réputation et richesses à mon berceau.
Merveille de la nature, j'alliais une remarquable résistance à un coeur tendre . Entre des mains caressantes,
j'atteignais une perfection hiératique me destinant aux plus nobles usages., lové sur moi même ou après un délicat effeuillage.
Doté d'une excellente mémoire, je retenais parfaitement ce qui m'était confié . J'étais parfait pour le job!
Hélas ma source vitale tarie, je me suis éteint , cédant la place à un règne concurrent , lui même à son tour déchu par une forte pression composite.
Je suis ?
04/11/2022 à 18h15
Pierre précieuse ? Un truc sorti de la terre ? mon calamar ?
Non c est pas ça .
04/11/2022 à 18h36
Pas mieux qu’Adhoc, je partais sur l’or aussi mais à première vue…
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"On a deux vies, la seconde commence quand on comprend qu'on en a qu'une"