1400 nouveaux inscrits a l'Ordre issus de fac française contre 1400 issus écoles étrangères

bond

09/05/2023 à 14h31

C’était en 2022.
La bonne nouvelle, c'est le nombre de cotisants à la CARCSF qui double et donc une meilleur garantie pour nos pensions!

L'Etat fait de vrais efforts pour équilibrer nos finances publiques!

Je ne sais pas bien où tu as vu le nombre de cotisants doubler vu qu’ils travaillent en très large majorité comme salariés 😅

bond

09/05/2023 à 14h37

Pas faux?

Ne t'inquiètes pas, toutes les facultés européennes respectent bien évidemment le cadre légal en terme d'heures de formation et de pratique clinique. Lol.

Prunelles

09/05/2023 à 15h37

bond écrivait:
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> C’était en 2022.

C'est quoi ta source ?
Y'a pas très longtemps c'était encore "seulement" 1/3 des inscrits.
Serait intéressant aussi de savoir combien de temps ils restent en France ?

Akrobat

09/05/2023 à 15h45

c'etaitdans "la lettre" du conseil de l'ordre. POur l'essentiel, ce sont des francais avec diplome étrangers. Ils devrainent rester au pays


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Tacheron

wakrap

09/05/2023 à 17h52

Gabzou écrivait:
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> Ne t'inquiètes pas, toutes les facultés européennes respectent bien évidemment
> le cadre légal en terme d'heures de formation et de pratique clinique. Lol.

On oubliait que la fraôôôôônce est un modèle en matière d'éducation et universitaire pour la planète.
Merci de nous le rappeler.

Prunelles

09/05/2023 à 18h18

Je vais pas faire l’éloge de la formation universitaire en France, mais je vais largement la défendre face aux formations exotiques avec un diplôme en pochette surprise.

wakrap

09/05/2023 à 18h28

Prunelles écrivait:
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> Je vais pas faire l’éloge de la formation universitaire en France, mais je vais
> largement la défendre face aux formations exotiques avec un diplôme en pochette
> surprise.

Popurquoi pas, et tu fais comment pour la défendre, quel critère as tu?
Moi j'utilise celui de la qualité des soins pratiqués en moyenne dans ce pays. Et n'y vivant pas et ayant des touristes de France et d'ailleurs, des italiens, des americains, des australiens, je dubite un max sur la qualité franchouille.
Mais je reconnais bien volontiers qu'au niveau cerfa et sur la papier on est prems, sans le moindre doute

wakrap

09/05/2023 à 18h41

https://www.vie-publique.fr/en-bref/274912-journee-defense-et-citoyennete-illettrisme-pour-53-des-jeunes

Donc 22% qui en gros savent pas lire mais 91% de réussite au bac.
Et je suis d'accord, sur le papier les programmes sont top.
C'est ceci la France.

Prunelles

09/05/2023 à 18h53

Ça va être un pur argument franco-français : la sélection.
Pour avoir 7 autres docteurs dans ma famille proche.
On est tous d’accords pour dire que la P1 est… enfin était un rite de passage nécessaire la formation de bons cliniciens.
C’est valable pour la médecine, mais également pour les écoles d’ingé ou les académies militaires.
Le profil du bizut tu ne le retrouves pas dans une formation achetée.

C’est vrai que les Français issus des universités Françaises et qui se prennent pour des cadors par rapport aux Roumains, aux Espagnols et aux autres , ça fait doucement rire. :)
Mais bon le principal c’est de croire qu’on est les meilleurs.
Je pense qu’on n’est plus en mesure de péter plus haut que notre cul et qu’il faudrait redescendre sur terre.

Ce qui confirme que l on donne le baca n importe qui même aux illettrés.
Elle est belle l éducation nationale….

Ça confirme surtout qu’il faut bien lire l’énoncé et le comprendre pour ne pas tirer de conclusions hâtives, comme pourrait le faire un illettré…
91% c’est le taux de réussite des inscrits…
20% c’est sur une classe d’age…

Prunelles écrivait:
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> Ça va être un pur argument franco-français : la sélection.
> Pour avoir 7 autres docteurs dans ma famille proche.
> On est tous d’accords pour dire que la P1 est… enfin était un rite de passage
> nécessaire la formation de bons cliniciens.

M
D
R

Prunelles

10/05/2023 à 09h00

Tu as le droit de pas être d'accord.
Dis nous juste comment tu sélectionnerais de futurs soignants ?

Il suffit de regarder une dizaine de panos prises au hasard pour conclure que la sélection, telle que faite jusqu’à maintenant, est un gros gros échec.

Ce sont les données des nouveau inscrits de l'ordre données par l'ordre. Fiables à l'individu près.

@Wakrap:
Comme prunelles, je ne dis pas que nous sommes excellents, mais nous avons quand même un niveau correct.
La formation se dégrade sur certains points: augmentation d'inscrits sans augmentation d'encadrants en particulier; et je ne parle même pas du manque de personnel annexe (assistantes dentaires).
Je ne vais pas te dire que c'est la meilleure du monde, mais il y a un cadre minimal de compétences à la sortie. Tu compares avec des patients soignés par des praticiens américains/italiens/australiens. Moi je compare avec des praticiens formés au maghreb, en europe de l'est et en turquie. Il y en a qui sont très bien, mais il y a aussi des catastrophes, chose que je ne vois pas dans ma fac (au pire on laisse sortir des passables, mais pas des dangers publics incapables de poser un diagnostic ou de manier un contre angle). J'ai vu des praticiens étrangers hors UE en stage pour tenter d'obtenir une équivalence de diplôme et certains ne savaient strictement rien à par tenir un contre angle. Je ne sais pas comment ils avaient eu un diplôme.

Concernant la qualité des soins, je crains aussi qu'elle ne soit moins liée aux connaissances et à la formation qu'au caractère du praticien ("Sortons le taille crayon pour faire rentrer les pépettes") et à la rémunération desdits soins: Je pense que 100% des praticiens sortis depuis 20 ans savent qu'il faut mettre une digue mais passent outre une fois vu le temps consacré et la rémunération associée à un traitement endodontique ou un composite 1 face : ce n'est pas un problème de formation.

Concernant la P1, j'ai craché dessus quand j'étais étudiant comme étant un examen idiot sélectionnant uniquement sur la capacité de mémorisation.
En tant qu'enseignant, j'ai réalisé à quel point il était illusoire d'espérer pouvoir évaluer autre chose avec les moyens de l'enseignement supérieur.
Et puis est venue la réforme: l'ajout d'un oral et des passerelles automatiques venant d'autres filières mois difficiles.
Je passe sur les biais potentiels de sélection et de favoritisme de l'oral, sur le fait que les questions sont parfois un peu bizarres; problèmes qui me rendaient dubitatifs mais j'attendais de voir.
Le résultat: en 3ème année, les 1ers étudiants issus de la réforme ont obtenue les pires résultats que j'ai jamais vu (et probablement historique dans ma faculté) avec moins de 10% des étudiants qui ont validé l'ensemble des matières au premier semestre (donc ce sera forcément pire sur l'année...).
Tendance similaire sur la 2ème promotion passée par cette L1santé et autres voies d'entrées.
Résultats catastrophiques dans toutes les matières, retour des encadrants de TP comme de promotions absolument pas motivées, pas intéressées par les disciplines.
L'orthographe est en chute libre: il y a 5 ans je relevais des fautes d'accord et les erreurs de participe passé ou d'infinitif (é ou er) chez 10-20% des étudiants (déjà trop à mon goût). Désormais c'est plutôt 50% et je suis content quand les phrases ont un sens et que la grammaire est globalement respectée car ce n'est pas le cas dans justement 10% de copies, pas loin des données de Wakrap sur les difficultés de lecture justement, ce qui m'amène à penser que la L1santé ne filtre plus comme le faisait la P1.
Il y a un dernier élément mais je ne sais pas encore comment l'interpréter et je crains de faire plaisir à fripouille en l'évoquant.

Tu vieillis mon pov Gabzou .
Non je plaisante mais je suis étonné malgré la nouvelle sélection style Pass que les promos soient limitées intellectuellement par rapport aux précédentes.
Après je te dirai qu’il y a peut-être un manque de conscience professionnelle chez cette génération , de ça me glisse dessus et alors !
J’en veux pour preuve un remplaçant qui m’a appelé pendant les vacances pour savoir où était la boîte de prothèse.
Je suis sûr que tu n’aurais pas appelé ton titulaire pour si peu.

Prunelles

10/05/2023 à 11h56

Dentarue écrivait:
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> Il suffit de regarder une dizaine de panos prises au hasard pour conclure que la sélection, telle que faite jusqu’à maintenant, est un gros gros échec.

Si on prend les fameuses données acquises de la science en référence, je suis du même avis.
Mais comme le dit Gabzou, l'encadrement du tarif des soins est responsable d'une bonne partie du problème.
Et encore, je croise de temps en temps des étrangers sur mon fauteuil (anglais, allemands, néerlandais, danois, canadiens, etc...).
Force est de constater que l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs.
Oui il est possible de trouver de très bons praticiens et de toutes les nationalités.
Mais il serait plus intéressant du comparer le niveau moyen des soins prodigués et donc le niveau moyen de l'enseignement prodigué.
Et sur ce point, on s'en sort pas trop mal.

bill

10/05/2023 à 13h52

Le niveau général est en baisse dès le primaire, tout le monde est d'accord avec ça, la faute à l'égalitarisme forcené et au nivellement par le bas, faut pas discriminer les mauvais ou les intellectuellement non aboutis...
Après, pour la qualité des soins dans notre domaine, je suis assez d'accord avec Gabzou, faut pas être hypocrite, on sort en France tous avec peu ou prou la même formation, perfectible mais suffisante pour débuter d'autant qu'il est possible de ne pas se lancer seul, certains progressent et tendent vers l'excellence alors que d'autres feront de la daube "rentable" toute leur carrière.
C'est juste une question : où place-t-on le curseur rentabilité/estime de soi...?



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Prunelles écrivait:
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> Tu as le droit de pas être d'accord.
> Dis nous juste comment tu sélectionnerais de futurs soignants ?

En relevant de manière absolument drastique les critères d'exigence de l'université et en virant tous les ans les branleurs du cursus (en ajoutant évidemment de bien plus importantes possibilités de passerelles)
A la rigueur, si tu veux faire de la préselection à l'entrée... tu fais passer un test de QI et tu prends qu'au-dessus de 110.
Après, je vais pas cracher dans la soupe hein, je ne serais JAMAIS devenu dentiste si j'avais été à la fac aux USA ou en australie (pour ne citer que des exemples que je connais bien)

adhoc

10/05/2023 à 14h43

>C'est juste une question : où place-t-on le curseur rentabilité/estime de soi...?<

Un curseur; justement, peut se déplacer!

king_zoulou écrivait:
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> Prunelles écrivait:
> ---------
> > Tu as le droit de pas être d'accord.
> > Dis nous juste comment tu sélectionnerais de futurs soignants ?
>
> En relevant de manière absolument drastique les critères d'exigence de
> l'université et en virant tous les ans les branleurs du cursus (en ajoutant
> évidemment de bien plus importantes possibilités de passerelles)
> A la rigueur, si tu veux faire de la préselection à l'entrée... tu fais passer
> un test de QI et tu prends qu'au-dessus de 110.

Etre dentiste ne requiert pas des capacités intellectuelles importantes, la preuve j'ai réussi à le devenir
un très bon bricolo habile de ses mains aurait pu être un bon chir dent

Dentarue écrivait:
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> Il suffit de regarder une dizaine de panos prises au hasard pour conclure que la
> sélection, telle que faite jusqu’à maintenant, est un gros gros échec.

Je pense aussi que les soignants ne sont absolument pas motivés pour travailler correctement dans la mesure où aucunes sanctions ne sont prises contre les patients qui font le tour des dentistes et qui se foutent du monde.
Et puis les tarifs entrent également en compte. Sans parler du comportement du conseil de l’ordre et des indemnités sécu pendant le Covid. Beaucoup sont démotivés et font de la merde.

Bref de mauvaises conditions de travail ne peuvent qu’entraîner de mauvais soins.