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Les CDF signent la convention
23/07/2023 à 06h13
PLR écrivait:
---
> Ces cotisants ne sont même pas forcément vos patients (la moitié ne vous
> consulte pas une fois par an comme recommandé ! ils ont bien tort d'ailleurs).
un truc simple pour eviter 100% des pathologies dentaire :
23/07/2023 à 06h17
ils sont idiots ces systemes de mutualisation des risques faibles et maitrisables... ils n aboutissent qu a la deresponsabilisation de tous les acteurs.
surtout avec des honoraires aussi bas.
sans deconner, regardez le niveau catastrophique des endos en france.
comment defendre un systeme qui donne d aussi mauvais résultats ?
les seules victimes de ce systeme ce sont les patients.
23/07/2023 à 06h50
Gabzou écrivait:
------
> barbabapat écrivait:
>
> > La collectivité ne paye rien. Les impôts et les charges sont payées par les
> > patients pas par la collectivité.
>
> Ben si, lorsque plusieurs personnes paient des impots et des charges qui
> serviront à financer un système de santé avec des règles communes, c'est une
> collectivité.
> "Ensemble de personnes groupées (naturellement ou pour atteindre un but
> commun)."
La collectivité et les patients c'est le même groupe de personnes sous deux noms différents. Ca n'est pas deux groupes différents.
23/07/2023 à 07h26
PLR écrivait:
---
>
> Ces cotisants ne sont même pas forcément vos patients (la moitié ne vous
> consulte pas une fois par an comme recommandé ! ils ont bien tort d'ailleurs).
>
Cotisants et patients sont le même groupe de personnes. Ca n'est pas deux groupes de personnes distincts. Et non la régularité des contrôles dépend d’abord du risque personnel des patient avant d'un quelconque calendrier. Les rendez-vous annuels chez le dentiste à l’étranger servent à l'assureur juste à moduler la prise en charge en fonction des risques individuels comme c'est le cas en France avec le contrôle technique de ta voiture.
Le but des rendez-vous de contrôle est moins de contrôler les dents que de faire des rendez-vous de motivation à l’hygiène buccale et alimentaire qui sont les deux paramètre qui permettent de jouer sur le risque pour le diminuer/
Un feu si les conditions sont propice donnera de belles flammes (selon le ratio combustible comburant).
La prévention dentaire, c'est apprendre au patient à gérer cette question de ratio au niveau de l’hygiène alimentaire et de l’hygiène dentaire pour modifier le risque et aller vers un feu qui charbonne car on ne peux éliminer totalement le risque.
Le dentiste n’élimine pas le risque en apposant les mains sur le patient une fois par ans. Et la prévention tous le sans est stupide, car elle ne permet pas au professionnels de santé d'adapter sa pratique au risque individuel du patiente t au contraire de passer du temps sur les patients qui eux sont réellement à risque.
> Au-delà de ces financements socialisés et mutualisés, ce sont les deniers du
> patient... s'il en a assez. Si les restes à charge sont économiquement
> insupportables, ce sera - croyez-moi - des patients en moins.
>
> Lors de la négociation de la précédente convention, un syndicat non signataire
> (il l'est cette fois-ci) avait prédit que ça allait être la faillite pour tous
> les libéraux . Ben non ! Le chiffre d'affaires de la profession a augmenté, son
> bénéfice aussi. La collectivité, car c'est bien d'elle qu'il s'agit, est quand
> même passée d'un financement de 11 à 13 milliards pour le dentaire !
>
>
Le low cost appele le low cost. Le temps passé à faire des actes qui doivent être plus nombreux pour équilibrer les charges du cabinet se fait toujours au dépend de l'activité qui n'est pas rentable avec des horaires qui ne sont pas extensibles.
Et oui la logique de coûts imposé par la sécurité sociale n'est tenable que par des modifications dans la façon de procéder pour s'y adapter.
C'est des chinois qui fabriquent des couteaux selon trois marques qui sont à des tarifs différents selon la marque et les matériaux utilisés. Et même pour des chinois qui sont capable de sortir des couteau à plusieurs centaines d'euros qui restent moins cher que leur version fabriquées en occident.
https://www.knifecenter.com/series/we-knife-company/we-knives-limited-edition-merata-22008-series
23/07/2023 à 08h41
PLR écrivait:
---
" S'il n'y avait que moi, vos honoraires seraient fixés au barème de temps nécessaire.""
Tout le problème est là.
Pour imaginer que, pour un acte donné, le temps sera le même pour TOUS les praticiens, il ne faut jamais avoir travaillé de ses mains.
Ce temps peut varier du simple au quadruple selon les praticiens.
Je posais un implant unitaire antérieur en moins de 10 mn, quand d'autres prévoyaient une heure, ce qui me permettait d'être moins cher.
Vouloir affecter un temps aux actes aurait un effet pervers terrible en cette période de pénurie de praticiens.
Car: temps "légal" = contrôle et sanction.
Donc les plus rapides (souvent les meilleurs) devront s'aligner sur les plus lents pour lesquels on aura prévu la "norme".
C'est le nivellement par le bas et l'organisation de la pénurie chère aux socialo-cocos qui sévissent depuis trop longtemps chez nous.
Les patients paieraient la note en ayant encore moins d'accès aux soins.
Et le coût exploserait, si tu gérais un cabinet ou une entreprise tu saurais ce qu'est un coût horaire.
Évidemment dans le cadre actuel, ceux qui se donnent les moyens de bosser vite (personnel, matériel) créent des emplois et gagnent mieux leur vie, et ça aussi ça gratte les mêmes socialo-cocos incapables de comprendre ce que produire signifie.
--
Schooner For Ever
23/07/2023 à 09h10
"Donc les plus rapides (souvent les meilleurs) devront s'aligner sur les plus lents pour lesquels on aura prévu la "norme"."
Ben voyons ..... (ou pas ....)
23/07/2023 à 10h47
enlaye écrivait:
------
> Mais non , lorsque tu bloques les dépassements ( ED ) ou les tarifs libres en
> représailles, cela ne change rien au payement de la collectivité .
C'est pour ça qu'une levée de l'opposabilité des soins ne changerait rien au cout pour la collectivité. je ne comprends pas que cet argument n'ait pas été utilisé par les syndicats. -)
--
Dentiste qui en a plein le cul.
23/07/2023 à 10h50
rapelapente écrivait:
-----------
> PLR écrivait:
> ---
> " S'il n'y avait que moi, vos honoraires seraient fixés au barème de temps
> nécessaire.""
>
> Tout le problème est là.
> Pour imaginer que, pour un acte donné, le temps sera le même pour TOUS les
> praticiens, il ne faut jamais avoir travaillé de ses mains.
> Ce temps peut varier du simple au quadruple selon les praticiens.
> Je posais un implant unitaire antérieur en moins de 10 mn, quand d'autres
> prévoyaient une heure, ce qui me permettait d'être moins cher.
> Vouloir affecter un temps aux actes aurait un effet pervers terrible en cette
> période de pénurie de praticiens.
> Car: temps "légal" = contrôle et sanction.
> Donc les plus rapides (souvent les meilleurs) devront s'aligner sur les plus
> lents pour lesquels on aura prévu la "norme".
> C'est le nivellement par le bas et l'organisation de la pénurie chère aux
> socialo-cocos qui sévissent depuis trop longtemps chez nous.
>
> Les patients paieraient la note en ayant encore moins d'accès aux soins.
> Et le coût exploserait, si tu gérais un cabinet ou une entreprise tu saurais ce
> qu'est un coût horaire.
> Évidemment dans le cadre actuel, ceux qui se donnent les moyens de bosser vite
> (personnel, matériel) créent des emplois et gagnent mieux leur vie, et ça aussi
> ça gratte les mêmes socialo-cocos incapables de comprendre ce que produire
> signifie.
>
>
>
> --
> Schooner For Ever
--
Dentiste qui en a plein le cul.
T'en as rien à foutre de la rapidité tiens la dernière fois chez l'endo exclu dé conventionné j'y suis resté 2H 30. Ca a été vraiment gratuit. je le remercie au passage. -)
23/07/2023 à 11h02
PLR,
Dans le matos, les matériaux, il y a des premiers prix, des prix moyens, des prix premium, pour le même tarif facturé au final ? Comment tu gères ça ?
Celui qui bosse avec des composites de merde à 2 euros gagne bien mieux sa vie que celui qui utilise le top 50 fois plus cher ? Normal ? Comment tu fais ?
Si tous les tarifs facturés sont les mêmes, regarde donc nos catalogues de fournitures, il y a toutes sortes de prix, de qualité. Même chose pour la prothèse, bien entendu.
Le système que tu chéris est pourri jusqu’à la moelle, et c’est le patient qui trinque.
23/07/2023 à 11h05
chicot29 écrivait:
--------
> rapelapente écrivait:
> -----------
> > PLR écrivait:
> > ---
> > " S'il n'y avait que moi, vos honoraires seraient fixés au barème de temps
> > nécessaire.""
> >
> > Tout le problème est là.
> > Pour imaginer que, pour un acte donné, le temps sera le même pour TOUS les
> > praticiens, il ne faut jamais avoir travaillé de ses mains.
> > Ce temps peut varier du simple au quadruple selon les praticiens.
> > Je posais un implant unitaire antérieur en moins de 10 mn, quand d'autres
> > prévoyaient une heure, ce qui me permettait d'être moins cher.
> > Vouloir affecter un temps aux actes aurait un effet pervers terrible en cette
> > période de pénurie de praticiens.
> > Car: temps "légal" = contrôle et sanction.
> > Donc les plus rapides (souvent les meilleurs) devront s'aligner sur les plus
> > lents pour lesquels on aura prévu la "norme".
> > C'est le nivellement par le bas et l'organisation de la pénurie chère aux
> > socialo-cocos qui sévissent depuis trop longtemps chez nous.
> >
> > Les patients paieraient la note en ayant encore moins d'accès aux soins.
> > Et le coût exploserait, si tu gérais un cabinet ou une entreprise tu saurais
> ce
> > qu'est un coût horaire.
> > Évidemment dans le cadre actuel, ceux qui se donnent les moyens de bosser
> vite
> > (personnel, matériel) créent des emplois et gagnent mieux leur vie, et ça
> aussi
> > ça gratte les mêmes socialo-cocos incapables de comprendre ce que produire
> > signifie.
> >
> >
> >
> > --
> > Schooner For Ever
>
>
> --
> Dentiste qui en a plein le cul.
>
> T'en as rien à foutre de la rapidité tiens la dernière fois chez l'endo exclu dé
> conventionné j'y suis resté 2H 30. Ca a été vraiment gratuit. je le remercie au
> passage. -)
Tu as une radio de ce qu’il t’a fait ? 2h30 c’est vraiment beaucoup !
23/07/2023 à 11h31
> > barbabapat écrivait:
> > Les impôts et les charges sont payées par les patients pas par la collectivité.
PUIS
> La collectivité et les patients c'est le même groupe de personnes sous deux noms
> différents. Ca n'est pas deux groupes différents.
C'est exactement ce que je disais. Relis ta première phrase, tu faisais clairement la distinction.
23/07/2023 à 12h29
enlaye écrivait:
------
"vous voulez gagner combien "? C était combien la bonne réponse ?
_____________
Elle n'a pas répondu, bien sûr, puisque fâchée par la question !
Le sujet est tabou. Vous savez que c'est tabou ?
Il n'empêche qu'autour d'une table de négociation, tous les intervenants ont un chiffre dans la tête. Y compris vos organisations syndicales (vous n'êtes pas différents de ce qui se passe dans les entreprises pour les salariés).
Lors de la précédente convention, ses détracteurs disaient : ouais, ils sont en train de faire en sorte qu'on ne gagne pas plus de 4 500 € .
C'est un fait que c'est peu ou prou à ce montant là que les centres de santé tant décriés embauchent leurs praticiens salariés. En leur accordant 15 % du chiffre d'affaire sur les actes pécunieux qu'ils réalisent pour que ça fasse davantage ! Ce qui n'est pas sans poser problème !
Et ce "davantage" c'est un objectif de 7 000 €.
C'est aussi ce que qui reste à la grande majorité des libéraux quand tout est payé, avec des conditions de travail, des soucis, des contraintes qui sont toutes autres que pour un(e) confrère salarié(e), je vous l'accorde.
Une minorité atteint 10 000 € (voire plus). Ce n'est qu'une minorité mais les négociateurs les sentent fortement à l'affut (et certains en ont peur, normal ils sont membres actifs de tel ou tel syndicat !). Le paradoxe c'est que certains font tellement de syndicalisme qu'ils ne doivent pas être souvent au fauteuil ! Mais ça marche quand même bien pour eux.
Après tout, chacun a les syndicats qu'il mérite ! Déjà, si vous alliez voter (43 % de participation seulement au dernier scrutin) !
Outre quelques grands principes sur l'organisation du système de soins (les déserts médicaux, les conditions d'installation), la prévention, le changement de paradigme, la génération sans carie (il y a du boulot !) tout ça... l'exercice de la négociation conventionnelle consiste donc à répartir 13 milliards d'euros de budget aujourd'hui (sécu + complémentaire) sur les tarifs des actes. L'important est souvent d'ailleurs de mieux rémunérer les actes que vous faites souvent (qui vous prennent du temps et qui vous plombent), pas ceux que vous faites seulement de temps en temps car au final vous n'y gagneriez rien en termes économiques.
Par ailleurs, comme il y a encore beaucoup d'actes impécunieux avec un tarif néanmoins strictement encadré, il faut bien que vous puissiez compenser par des honoraires libres sur d'autres actes (mais ce n'est pas un marché ! oh, le gros mot...). D'où un (petit) espace de liberté dans la convention. C'est surtout pour ne pas trop fâcher ! Quoique ce soit un petit espace de liberté qui rapporte gros !
Pourvu que ça dure ? Car quand vous regardez du côté des cabinets libéraux qui font faillite (il y en a, peu, mais il y en a) vous avez la surprise de voir que c'est souvent dans des quartiers huppés où les actes en honoraires libres sont en poupe, et également la pratique déconventionnée ce qui revient au même. De quoi faire réfléchir, non ?
Avant, pour plomber une négociation, il suffisait de démarrer par le tiers-payant (mine de rien vous y venez, c'est pour ça qu'on ne vous dit plus trop rien). Aujourd'hui, ce sont les actes classés dans le panier en honoraires libres qui servent de monnaie d'échange. Je ne suis pas sûr que ce soit juste. Il y a des zones géographiques ou presque tous les patients sont CSS. Ces cabinets-là résistent pourtant économiquement, qui l'eût cru ?
La consultation à 23 € c'est indécent. Mais l'idée c'est que vous vous rattraperez sur autre chose puisque ce n'est pas demain la veille que les patients seront sans caries. Mais imaginez que ce soit le cas. Prenez le modèle des pays nordiques. La consultation n'y est pas à 23 €. Vos confrères et consœurs feraient comment pour s'en sortir ? Du coup, la population aurait rapidement... des caries ! Notez que malgré leur situation, ils ont réussi à inventer les implants !
Il y a 13 milliards sur la table. Vous êtes 43 000. Ça fait 302 325 € par tête de pipe. Mais vous avez 60 % de charges (de l'investissement en matériel très conséquent à vos consommables, un marché ça aussi). Vous retrouvez donc 10 077 € mensuel par praticien. Il vous reste à retirer vos charges sociales, votre imposition (vous êtes devenus des experts en optimisation fiscale avec vos S.E.L. et autres S.E.L.A.R.L). Voilà vous avez votre revenu de quelques 7 000 €.
Tous les calculs pour valoriser le prix de certains actes ont en ligne de mire ce (juste ?) revenu. On peut admettre que d'aucuns considèrent que ce ne soit pas assez. Moi aussi salarié je voudrais bien gagner le double. Ce sont les clients de mon entreprise qui paieront au bout du bout... s'il lui en reste !
23/07/2023 à 12h45
Le souci n’est pas la rémunération, où as tu vu qu’on s’en plaint ? Qui ?
Le souci est la façon d’y arriver. On marche sur la tête !
23/07/2023 à 12h56
Dentarue écrivait:
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> > > qu'est un coût horaire.
> > > Évidemment dans le cadre actuel, ceux qui se donnent les moyens de bosser
>
> Tu as une radio de ce qu’il t’a fait ? 2h30 c’est vraiment beaucoup !
Il a levé un lambeau en plus pour combler la lésion au MTA.
--
Dentiste qui en a plein le cul.
23/07/2023 à 13h03
PLR écrivait:
---
> enlaye écrivait:
> ------
> "vous voulez gagner combien "? C était combien la bonne réponse ?
> _____________
>
> Elle n'a pas répondu, bien sûr, puisque fâchée par la question !
>
> Le sujet est tabou. Vous savez que c'est tabou ?
>
> Il n'empêche qu'autour d'une table de négociation, tous les intervenants ont un
> chiffre dans la tête. Y compris vos organisations syndicales (vous n'êtes pas
> différents de ce qui se passe dans les entreprises pour les salariés).
>
> Lors de la précédente convention, ses détracteurs disaient : ouais, ils sont en
> train de faire en sorte qu'on ne gagne pas plus de 4 500 € .
>
> C'est un fait que c'est peu ou prou à ce montant là que les centres de santé
> tant décriés embauchent leurs praticiens salariés. En leur accordant 15 % du
> chiffre d'affaire sur les actes pécunieux qu'ils réalisent pour que ça fasse
> davantage ! Ce qui n'est pas sans poser problème !
>
> Et ce "davantage" c'est un objectif de 7 000 €.
>
> C'est aussi ce que qui reste à la grande majorité des libéraux quand tout est
> payé, avec des conditions de travail, des soucis, des contraintes qui sont
> toutes autres que pour un(e) confrère salarié(e), je vous l'accorde.
>
> Une minorité atteint 10 000 € (voire plus). Ce n'est qu'une minorité mais les
> négociateurs les sentent fortement à l'affut (et certains en ont peur, normal
> ils sont membres actifs de tel ou tel syndicat !). Le paradoxe c'est que
> certains font tellement de syndicalisme qu'ils ne doivent pas être souvent au
> fauteuil ! Mais ça marche quand même bien pour eux.
>
> Après tout, chacun a les syndicats qu'il mérite ! Déjà, si vous alliez voter (43
> % de participation seulement au dernier scrutin) !
>
> Outre quelques grands principes sur l'organisation du système de soins (les
> déserts médicaux, les conditions d'installation), la prévention, le changement
> de paradigme, la génération sans carie (il y a du boulot !) tout ça...
> l'exercice de la négociation conventionnelle consiste donc à répartir 13
> milliards d'euros de budget aujourd'hui (sécu + complémentaire) sur les tarifs
> des actes. L'important est souvent d'ailleurs de mieux rémunérer les actes que
> vous faites souvent (qui vous prennent du temps et qui vous plombent), pas ceux
> que vous faites seulement de temps en temps car au final vous n'y gagneriez rien
> en termes économiques.
>
> Par ailleurs, comme il y a encore beaucoup d'actes impécunieux avec un tarif
> néanmoins strictement encadré, il faut bien que vous puissiez compenser par des
> honoraires libres sur d'autres actes (mais ce n'est pas un marché ! oh, le gros
> mot...). D'où un (petit) espace de liberté dans la convention. C'est surtout
> pour ne pas trop fâcher ! Quoique ce soit un petit espace de liberté qui
> rapporte gros !
>
> Pourvu que ça dure ? Car quand vous regardez du côté des cabinets libéraux qui
> font faillite (il y en a, peu, mais il y en a) vous avez la surprise de voir que
> c'est souvent dans des quartiers huppés où les actes en honoraires libres sont
> en poupe, et également la pratique déconventionnée ce qui revient au même. De
> quoi faire réfléchir, non ?
>
> Avant, pour plomber une négociation, il suffisait de démarrer par le
> tiers-payant (mine de rien vous y venez, c'est pour ça qu'on ne vous dit plus
> trop rien). Aujourd'hui, ce sont les actes classés dans le panier en honoraires
> libres qui servent de monnaie d'échange. Je ne suis pas sûr que ce soit juste.
> Il y a des zones géographiques ou presque tous les patients sont CSS. Ces
> cabinets-là résistent pourtant économiquement, qui l'eût cru ?
>
> La consultation à 23 € c'est indécent. Mais l'idée c'est que vous vous
> rattraperez sur autre chose puisque ce n'est pas demain la veille que les
> patients seront sans caries. Mais imaginez que ce soit le cas. Prenez le modèle
> des pays nordiques. La consultation n'y est pas à 23 €. Vos confrères et
> consœurs feraient comment pour s'en sortir ? Du coup, la population aurait
> rapidement... des caries ! Notez que malgré leur situation, ils ont réussi à
> inventer les implants !
>
> Il y a 13 milliards sur la table. Vous êtes 43 000. Ça fait 302 325 € par tête
> de pipe. Mais vous avez 60 % de charges (de l'investissement en matériel très
> conséquent à vos consommables, un marché ça aussi). Vous retrouvez donc 10 077 €
> mensuel par praticien. Il vous reste à retirer vos charges sociales, votre
> imposition (vous êtes devenus des experts en optimisation fiscale avec vos
> S.E.L. et autres S.E.L.A.R.L). Voilà vous avez votre revenu de quelques 7 000 €.
>
> Tous les calculs pour valoriser le prix de certains actes ont en ligne de mire
> ce (juste ?) revenu. On peut admettre que d'aucuns considèrent que ce ne soit
> pas assez. Moi aussi salarié je voudrais bien gagner le double. Ce sont les
> clients de mon entreprise qui paieront au bout du bout... s'il lui en reste !
>
>
>
>
>
>
Putain on est pas des salariés personne ne décide ce qu'on doit gagner. Le jour ou les salariés investiront dans 100% de leur entreprise en assumant les risques on pourra discuter.
En implanto il y a 0 sur la table comme en paro d'ailleurs. Ton calcul est trop simpliste.
--
Dentiste qui en a plein le cul.
23/07/2023 à 13h10
Dentarue écrivait:
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> Le souci n’est pas la rémunération, où as tu vu qu’on s’en plaint ? Qui ?
> Le souci est la façon d’y arriver. On marche sur la tête !
bin c est pourtant une évidence... le systeme de sante francais s effondre...
23/07/2023 à 13h15
PLR écrivait:
---
> 4 500 €
mon assistante touche 2200e par mois avec la ppv de 3ke annuel...
23/07/2023 à 14h06
En te lisant PLR, on comprend un peu plus pourquoi le système s’effondre et va continuer de le faire. Ton texte c’est X milliards, tiers payant, X dentiste, charges, gâteau à diviser, astuces pour se rattraper, etc etc… magnifique de bêtise.
Un bon discours de politique qui pense savoir mais qui comprend rien à rien!
Dans notre système, pas de place pour l’évaluation des pratiques. Aucune valorisation pour celui qui essaie de bosser correctement.
Le meilleur exemple c’est la digue en endo. Le delta de taux de survie entre avec et sans est monstrueux… pourtant personne n’en a rien à foutre. Bonne politique soviétique: y a tant d’endo par an, tant de budget, Ben on fait une division et roule poupoule.
Si on peut torcher ça en 5 minutes c’est le même prix! On sent bien la prise en compte du résultat dans le raisonnement!
On devrait pas appeler notre ministère ministère de la santé mais ministère de la répartition financière dans la santé. Et on ne devrait pas non plus dire politique de santé publique mais politique d’arbitrage des dépenses!
Du bon communisme comme on l’aime. Tout au même prix et la qualité pour les quelques conscients qui vont se faire soigner hors des structures classiques. Un peu comme pour l’éducation nationale, où quasi aucun enfant de ministre ne met les pieds dans les structures publiques… on est pas sorti de la misère…
23/07/2023 à 14h11
bouboule écrivait:
--------
> En te lisant PLR, on comprend un peu plus pourquoi le système s’effondre et va
> continuer de le faire. Ton texte c’est X milliards, tiers payant, X dentiste,
> charges, gâteau à diviser, astuces pour se rattraper, etc etc… magnifique de
> bêtise.
> Un bon discours de politique qui pense savoir mais qui comprend rien à rien!
> Dans notre système, pas de place pour l’évaluation des pratiques. Aucune
> valorisation pour celui qui essaie de bosser correctement.
> Le meilleur exemple c’est la digue en endo. Le delta de taux de survie entre
> avec et sans est monstrueux… pourtant personne n’en a rien à foutre. Bonne
> politique soviétique: y a tant d’endo par an, tant de budget, Ben on fait une
> division et roule poupoule.
> Si on peut torcher ça en 5 minutes c’est le même prix! On sent bien la prise en
> compte du résultat dans le raisonnement!
> On devrait pas appeler notre ministère ministère de la santé mais ministère de
> la répartition financière dans la santé. Et on ne devrait pas non plus dire
> politique de santé publique mais politique d’arbitrage des dépenses!
> Du bon communisme comme on l’aime. Tout au même prix et la qualité pour les
> quelques conscients qui vont se faire soigner hors des structures classiques. Un
> peu comme pour l’éducation nationale, où quasi aucun enfant de ministre ne met
> les pieds dans les structures publiques… on est pas sorti de la misère…
Tu te dé conventionnes et tu te spécialises dans les soins sur les cadres de la sécu. il y a un créneau. -)
--
Dentiste qui en a plein le cul.
23/07/2023 à 14h14
Non le cadre en santé publique est complètement aveuglé par son idéologie. Il faut qu’il passe 20h aux urgences pour comprendre… et encore pas toujours
23/07/2023 à 14h17
bouboule écrivait:
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> Du bon communisme comme on l’aime.
Ils vont continuer à chanter les louanges de ce système jusqu'à la veille du plantage généralisé. Comme d'hab. -)
https://www.rfi.fr/fr/europe/20191007-rda-dernier-anniversaire-1989
23/07/2023 à 14h30
bouboule écrivait:
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> Non le cadre en santé publique est complètement aveuglé par son idéologie. Il
> faut qu’il passe 20h aux urgences pour comprendre… et encore pas toujours
je connais un confrère dé conventionné qui soigne le directeur de la caisse du coin. -)
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Dentiste qui en a plein le cul.