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allergie (dyshidrose)
20/10/2024 à 12h48
bonjour, ma collègue, assistante depuis 15 ans, va devoir s'arrêter pour une allergie aux produits dentaires. l'article 3.7 de la convention mentionne un licenciement s'il n'y a pas de possibilité de reclassement, avez-vous d'autres pistes, merci
22/10/2024 à 07h25
Bonjour,
L'article de la convention collective que vous citez concerne les inaptitudes d'origine non professionnelle. Vous êtes sûr que cette allergie n'est pas d'origine professionnelle (maladie professionnelle assimilée à un accident du travail) ? A priori, vu de l'extérieur, en raison d'une allergie à des produits dentaires c'est lié à l'exercice professionnel.
Elle est passée par la case médecine du travail ?
Quoiqu'il en soit, au bout du bout, l'inaptitude médicale à exercer les fonctions conduira à la rupture du contrat de travail faute de possibilité d'aménagement ou de reclassement. Mais l'employeur doit rechercher ces alternatives (sur la base des préconisations du médecin du travail), sauf à se mettre en délicatesse avec la législation sociale.
En cas de rupture du contrat de travail (un licenciement quoi), le régime indemnitaire ne sera pas le même selon que l'inatptitude est d'origine professionnelle ou non.
Non professionnel, ici :
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072050/LEGISCTA000006195599/
Origine professionnelle, ici :
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072050/LEGISCTA000006195603/#LEGISCTA000006195603
En cas d'inaptitude d'origine professionnelle, l'indemnité (légale) est doublée :
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072050/LEGISCTA000006195604/#LEGISCTA000006195604
L'alternative à la rupture du contrat de travail ou au reclassement, c'est l'aménagement du poste de travail.
Allergie lors de l'exercice professionnel malgré les dispositifs de protection (valable également pour le praticien) ?
22/10/2024 à 07h44
En relisant, je vois : dyshidrose.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dyshidrose
Bon, il y sans doute mieux comme source médicale mais ça a l'avantage d'être grand public.
Ce serait peut-être davantage le port des gants (et la transpiration / macération si c'est autour des doigts) qui serait la cause, plutôt que les "produits dentaires" évoqués avec lesquelles l'assistante n'est pas spécialement en contact, si ?
22/10/2024 à 13h50
bonjour, merci pour vos réponses, j'en sais un peu plus sur son allergie qui est, en plus de chrome cobalt, les acrylates, méthacrylate que l'on retrouve dans les compos, et autres et même si l'on porte des gants cela passe au travers
merci à vous
22/10/2024 à 14h01
RITA16 écrivait:
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> même si l'on porte des gants cela passe au travers
J'imagine que tu parles de gants en latex ?
Vous avez essayé des gants en nitrile ou en vinyle ?
22/10/2024 à 16h02
bien sur elle a tout essayé, cela n'a rien changé, et l'allergologue lui a confirmé. tout comme les amalgames qui depuis 2018 sont interdit pour enfants et femme enceinte, et janvier 2025 interdit définitivement dans UE, il y aura "peut être" une interdiction des compos car allergie !!??
22/10/2024 à 16h29
Le metacrylate de methyle existe aussi, et de facon infiniment plus massive que pour les compos, pour la prothese amovible, pour les dents provisoires, pour les rebasages, un peu dans les verres ionomere, un peu dans le cavit.
Bientot, a ce rythme la, avec des interdictions, ca sera extractions et eventuellement implants tant que c'est possible. Mais pas d'adjointe sur les implants. Disparition de la dentisterie, bye bye!!!!!
Pour les amalgames, la France a eu un moratoire de 3 ans (ou plus?)
23/10/2024 à 08h54
Interdire des produits sur la base d'allergies relativement rares n'est pas vraiment pertinent. Ce n'est d'ailleurs pas la raison de la fin de l'amalgame (pour laquelle il y a effectivement quelques situations de dérogations possibles, mais tellement contraignant que ça revient à une interdiction pour ceux qui n'en ont plus en stock).
23/10/2024 à 09h21
Il y avait à Montrouge dans les années 84-85 une étudiante sensible au méthacrylate de méthyle. Sa réaction était instantanée (de mémoire, visage qui rougissait et réaction lacrymale) lorsqu'une bouteille de monomère était ouverte à l'autre bout de la salle de TP.
23/10/2024 à 10h20
vernal écrivait:
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...
> Sa réaction était instantanée (de mémoire, visage qui
> rougissait et réaction lacrymale) lorsqu'une bouteille de monomère était ouverte
> à l'autre bout de la salle de TP.
T'ain, moi c'est pareil, quand une bouteille est ouverte à l'autre bout de la pièce, mes yeux s'allument, mon visage s'éclaire, ma salive abonde et mes jambes m'amènent direct.
Par contre je connais pas Château Monomère.
23/10/2024 à 10h45
J’ai une question un peu naïve… vous parlez de methacrylate, de bouteille de monomère qui pue depuis l’autre côté de la pièce. Mais dans nos cabinets actuels, je me demande quand est ce que mon AD est en contact avec ces substances ?
23/10/2024 à 12h42
Peut être jamais selon ce que tu lui demandes et les produits que tu utilises.
23/10/2024 à 14h23
Vous allez dire que je fais ma mauvaise langue, mais si il est possible d'utiliser un produit similaire qui n'expose pas le salarié ou au minimum que l'on respecte les préconisations d'utilisations des produits et/ou avec les bon EPI, je ne comprends dès lors pas où il y a un motif de licenciement valable ici.