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Question deontologie
18/11/2024 à 10h48
J'ai un patient qui a des gros problemes de memoire et un peu d'humeur, genre impatience injustifiee. Je pourrais entamer des travaux: implants. Puis je communiquer avec son epouse ( en le contournant) pour savoir si un diagnostique est posé ou verifier qu'elle a pris conscience du problème. Ou est ce défendu ?
18/11/2024 à 11h19
Tu as le droit d'avoir un tiers présent lors des rendez-vous. Tu lui demande de venir avec sa femme ou un tiers de confiance pour qu'il y ait un témoin.
Par contre ne fais pas cela dans le dos du patient.
18/11/2024 à 11h24
Ça nous arrive au cabinet de prendre contact avec le médecin traitant du patient pour éclaircir ce genre de situation.
18/11/2024 à 11h25
Sa femme sans lui en parler sûrement pas. Par contre si tu n'oses pas aborder le problème directement avec le patient, tu peux éventuellement lui demander le numéro de son médecin traitant et lui dire que tu veux faire un point avec lui sur son étatde santé général. Met ça sur le compte de la chirurgie implantaire.
18/11/2024 à 11h43
Surtout que s il est dans cet état c est peu être aussi a cause de sa femme :-)
18/11/2024 à 12h16
J'ai communiqué avec son medecin qui me dit qu'il avait eu des problemes d 'alcool (insoupçonnable entre nous). Je peux me tromper mais pour moi cela évoque un début de démence (par experience). Quand le patient a vu le dossier de son épouse ouvert sur l'écran, il est parti dans une petite parano. Je crois que ça va etre compliqué de mettre Madame dans la boucle.Merci de vos retours
18/11/2024 à 12h18
"Quand le patient a vu le dossier de son épouse ouvert sur l'écran, il est parti dans une petite parano. "
CQFD sa femme est un boucan :-)
18/11/2024 à 14h16
goltooth écrivait:
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> J'ai un patient un peu d'humeur, genre
> impatience injustifiee.
Fin de la séance, trouvez quelqu’un d’autre . Implant ou pas, c’est désagréable, agressif ou impatient, ça dégage. On est pas là pour supporter ça.
19/11/2024 à 07h39
"Fin de la séance, trouvez quelqu’un d’autre . Implant ou pas, c’est désagréable, agressif ou impatient, ça dégage. On est pas là pour supporter ça." ouh la la ! t'inquiète, à 67 ans, je vais pas au cabinet pour souffrir.
Ma première réaction était bienveillante. Très souvent la famille est dans le déni quand il s'agit du début de démence d'un proche. C'est bizarre mais c'est comme ça. En fait j 'ai auparavant prévenu des proches d'un patient que le comportement était "red flag", parfois les gens tombaient des nues et parfois
cela a été utile.
Etant donné l'évolution des rapports soignant-patient (et du monde en général), la judiciarisation, la défiance etc...j'ai posé la question et visiblement j'ai bien fait. Je suis plutot gentil mais je cherche pas les coups.