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Inlays-onlays Or
15/05/2025 à 09h44
Bonjour à tous!
Je souhaite me former à la réalisation de restaurations partielles en or.
Appartenant à une génération formée quasi-exclusivement à l'adhésion, je ne sais vers qui/quoi me tourner pour acquérir ce savoir-faire.
Avez-vous des idées?
Si une consœur ou un confrère maniant l'or est ok pour un "compagnonnage" je prends!
Merci pour vos retours!
15/05/2025 à 22h40
Faut de la rétention mécanique et scellement au cvi mar. j’en ai fait il y a 10 ans chez ma sœur, sont toujours là…
16/05/2025 à 07h10
Oui, mais il me semble que les limites de la préparation doivent être biseautées et qu'on doit brunir au moment de la pose non?
16/05/2025 à 07h30
Oui et de partout même sur la partie marginale de la box .
La largeur de ce biseau dépendra de la ductilité de ton or cad que plus ton or sera dur plus le biseau sera long et fin .
16/05/2025 à 07h36
Il est évident que tu ne peux pas brunir en proximal , en bas du point de contact marginal .
Alors là il te faut faire un long biseau , que tu vas tordre vers l intérieur avant de le placer .
et c est en l enfonçant que l or va se déplier et plaquer pour faire l étanchéité par sa fonction élastique .
C est pour ça que je te dis que le biseau dépend de la ductibilité de ton or .
16/05/2025 à 07h42
Quand tu fais des inlay or tu as au labo ton or a toi , et tu utilises tjs le même , la même masselotte que tu refonds a chaque fois , donc tu le connais . Tu adaptes ta taille à ton or .
ce qui veut dire que lorsque tu faisais ça tu avais le labo dans ton cab .
16/05/2025 à 07h49
Mais actuellement ceux qui sauraient encore tailler pour un mod or , il ne doit pas y en avoir beaucoup .
On est loin loin du travail des encoleurs du dimanche.
Là ce n est pas du protocole que tu dois transmettre c est une main .
16/05/2025 à 07h58
La condition essentielle de la durabilité d un inlay or est que le biseau ne doit pas se trouver sur un point de contact ou sur un trajet fonctionnel sinon il se mange très rapidement . Or c ce n est que lui qui fait l étanchéité.
Ce qui est un peu pareil que pour les inlay collés seulement là dès que tu modifies la taille en fonction du biseau , il faut que tu compenses par de la friction dans ta forme de la box .
16/05/2025 à 11h27
Merci Enlaye, c'est passionnant.
Dirigeant mon activité vers l'occluso, je trouve dommage de ne pas pouvoir le proposer (entre autres) à mes patients parafonctionnels, au moins pour les 7.
Je vais continuer à creuser le sujet et chercher un prothésiste qui serait intéressé pour collaborer.
16/05/2025 à 11h44
king_zoulou écrivait:
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>
Ah trop bien!! C'est hyper complet
16/05/2025 à 11h57
Je poste la vidéo suivante :
Vous avez vu le niveau de non-conservation tissulaire ?
Entre ca, la difficulté de préparation et le prix du matériaux face à un inlay collé en Emax, je comprends pas bien l'intérêt autre qu'intellectuel en 2025 ?
16/05/2025 à 12h20
Prunelles écrivait:
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> Je poste la vidéo suivante :
>
> Vous avez vu le niveau de non-conservation tissulaire ?
> Entre ca, la difficulté de préparation et le prix du matériaux face à un inlay
> collé en Emax, je comprends pas bien l'intérêt autre qu'intellectuel en 2025 ?
1)Parce que j'ai constaté l'étonnante durée de vie de ces restaurations chez certains de mes patients, souvent étrangers (onlays et bridges collés postérieurs). 30, 40 ans, beaucoup plus
2)Sur les patients bruxo, les onlays compos vieillissent mal ( fractures de points de contact proximaux notamment) et j'ai parfois des douleurs à la pression persistantes (donc des échecs) sur des restaurations en céramique ( qui respectent les règles de préparation et de préservation de la vitalité pulpaire).
J'ai maintes fois remis en question mes protocoles de collage et continue à me former sur l'adhésion dans toutes ses formes donc ce n'est pas le sujet.
Certains optent pour la couronne pour éviter ces écueils donc en termes de conservation tissulaire bon...Il est évident que je parle de restaurations étendues et non de petites cavités gérables en méthode directe.
Si je constate quelques limites dans mes traitements j'explore les alternatives existantes, voilà tout.
3) C'est effectivement stimulant intellectuellement d'acquérir de nouveaux savoir-faire!
16/05/2025 à 12h33
Coco écrivait:
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"Je vais continuer à creuser le sujet et chercher un prothésiste qui serait intéressé pour collaborer."
Tu peux creuser et chercher comme tu veux , tu ne trouveras plus d or a inlay .
Tu peux éventuellement faire fondre le collier de tata Lucienne, mais c est tout .
L or que tu trouveras c est de l or a céramique , qui est très raide donc quasiment pas brunissable et qui ne convient pas du tout pour des inlays .
16/05/2025 à 12h36
Coco écrivait:
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> 1)Parce que j'ai constaté l'étonnante durée de vie de ces restaurations chez certains de mes patients, souvent étrangers (onlays et bridges collés postérieurs). 30, 40 ans, beaucoup plus
Tu ne penses pas simplement à un biais de sélection ?
J’observe la même chose, mais généralement il s’agit de petites restaurations et très souvent sur des patients sans-parafonctions et avec une hygiène plus que correcte.
16/05/2025 à 12h42
Coco écrivait:
"Dirigeant mon activité vers l'occluso, je trouve dommage de ne pas pouvoir le proposer (entre autres) à mes patients parafonctionnels, au moins pour les 7."
L or n est pas conseillé pour l occluso , surtout sur les molaires . On peut détailler si tu veux .
16/05/2025 à 12h51
Pour gérer la parafonction, Il ne faut pas espérer reconstruire avec un matériau soit disant souple et durable qui se mettrait en place tout seul sous les pressions occlusales .
Ce n est pas un ragréage auto lissant non plus que l on fait .
La gestion de la parafonction doit se faire en amont de la reconstruction . Au moins par la recherche de l étiologie .
16/05/2025 à 12h54
Prunelles écrivait:
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"Tu ne penses pas simplement à un biais de sélection ?
J’observe la même chose, mais généralement il s’agit de petites restaurations et très souvent sur des patients sans-parafonctions et avec une hygiène plus que correcte."
+1.
16/05/2025 à 13h11
+1 pour moi aussi.
On voit aussi des amalgames qui ont 50 ans ou des compos qui ont 30 ans.
Il y a des patients chez qui tout les matériaux fonctionnent à merveille. Et à l'inverse, d'autre chez qui tout foire.
16/05/2025 à 13h18
enlaye écrivait:
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> Coco écrivait:
> "Dirigeant mon activité vers l'occluso, je trouve dommage de ne pas pouvoir le
> proposer (entre autres) à mes patients parafonctionnels, au moins pour les 7."
>
> L or n est pas conseillé pour l occluso , surtout sur les molaires . On peut
> détailler si tu veux .
C'est tout le problème de l'occluso, les recommandations contradictoires:)
Les quelques occlusodontistes consultés sur le sujet m'ont loué ce type de restaurations...
(C'est évident que l'essentiel de mon activité consiste à gérer les causes des parafonctions, mais il existe, comme dans toutes nos spécialités, des patients qui nous mettent en échec).
Oui ce serait intéressant d'en rediscuter.
16/05/2025 à 13h19
Olieve écrivait:
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> +1 pour moi aussi.
> On voit aussi des amalgames qui ont 50 ans ou des compos qui ont 30 ans.
> Il y a des patients chez qui tout les matériaux fonctionnent à merveille. Et à
> l'inverse, d'autre chez qui tout foire.
C'est vrai.
16/05/2025 à 13h20
enlaye écrivait:
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> Coco écrivait:
> ----
> "Je vais continuer à creuser le sujet et chercher un prothésiste qui serait
> intéressé pour collaborer."
>
> Tu peux creuser et chercher comme tu veux , tu ne trouveras plus d or a inlay .
> Tu peux éventuellement faire fondre le collier de tata Lucienne, mais c est tout
> .
> L or que tu trouveras c est de l or a céramique , qui est très raide donc
> quasiment pas brunissable et qui ne convient pas du tout pour des inlays .
Alors cela clôt le débat si ce n'est plus réalisable, merci pour toutes ces informations!