traitement biphosphonates

Bonjour,

Aujourd'hui une gentille patiente vient affolée car son rhumatologue veut lui marquer un traitement bi phosphonates (elle a 71 ans et des antécédents de cancer du sein il y a deux ans).
Ce traitement lui fait peur et elle n'a pas envie de le prendre ou tout du moins pas déjà.
Son métabolisme phosphocalcique est très bon.

Qu'en pensez-vous ?

que ça relève des compétences du rhumato...

éponge magique

22/07/2025 à 09h33

C'est comme si on demandait au rhumato s'il faut faire un onlay ou une couronne sur la 26.

ok merci

pour compléter, les rhumato sont aujourd'hui sensibilisés au effets indésirables des bisphosphonates. L'époque faste où ces molécules étaient prescrites avec autant de facilité que les statines en prévention primaire est révolue. Vu les antécédents de la patiente, ce n'est pas inhabituel. Charge à elle et à toi de prévenir les délabrements aboutissant à d'éventuelles extractions... Même si l'âge et les troubles cognitifs qui peuvent apparaitre ne nous simplifie pas la vie...

Recommande lui de discuter avec son médecin de l'indication et du motif de prescription, il ne le fait probablement pas pour le plaisir de prescrire.

Tu sais diagnostiquer un métabolisme phosphocalcique? Moi non. Et je n'ai strictement aucune idée des facteurs de risque de l'ostéoporose, à part l'âge. Ni aucune idée du lien avec un cancer du sein à priori traité.

Le seul truc que tu peux faire c'est la rassurer sur le faible impact au niveau dentaire des doses lorsque c'est prescrit pour l'ostéoporose.

Gabzou écrivait:
------
> Recommande lui de discuter avec son médecin de l'indication et du motif de
> prescription, il ne le fait probablement pas pour le plaisir de prescrire.
>
> Tu sais diagnostiquer un métabolisme phosphocalcique? Moi non. Et je n'ai
> strictement aucune idée des facteurs de risque de l'ostéoporose, à part l'âge.
> Ni aucune idée du lien avec un cancer du sein à priori traité.
>
> Le seul truc que tu peux faire c'est la rassurer sur le faible impact au niveau
> dentaire des doses lorsque c'est prescrit pour l'ostéoporose.

Les biphosphonates sont souvent prescrits suite à un cancer du sein essentiellement pour deux raisons : protection osseuse face aux effets du traitement et réduction du risque de récidive osseuse et de mortalité

Mais effectivement pas du tout de notre domaine de discuter de la mise en place d'un traitement ou non ;)

Ok. Merci des infos.
Je connaissais ces risques mais pour moi le traitement par bipho se lançait plutôt en parallèle du ttt cancer, pas 2 ans après.
Et prescrit par l'oncologue, pas le rhumato. Je serais le rhumato, si l'onco n'a pas jugé bon de le faire après le cancer je ne prendrais pas l'initiative d'y aller. Mais bon, je ne suis aucun des deux et je suppose que ça fait quand même un peu sens et que c'est l'explication la plus logique.
Ou alors elle est tombée sur un rhumato qui fout toutes les femmes ménopausées sous bipho au cas ou ostéoporose, d'où l'idée de demander.