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Si vous aviez le choix, quand prendriez-vous votre retraite?
16/09/2025 à 15h43
Tu as Tesla qui a fait un petit 80 % sur un an, pas trop mal pour une boite qui doit faire faillite... :-))
16/09/2025 à 15h50
Faut essayer de toucher un peu à tout… l’immobilier locatif, faut accepter de déléguer un peu pour éviter les grosses mésaventures. Il en restera quand même, on vit en France. Mais bien bordé c’est supportable. Et c’est l’un des seuls investissements où on peut utiliser le levier du crédit.
Sinon pour ce qui est des ronds de côté, pas de solution miracle… etf PEE, PERCO, or, etc etc. Et perso j’essaie de placer mes tunes sur des valeurs étrangères avec une bonne exposition hors zone euro. À minima pour l’assurance vie des contrats de droits luxembourgeois.
Je ne vois pas comment la situation pourrait s’améliorer en France. Quand tu vois que le président de la commission des finances française est même pas foutu de faire la différence entre chiffre d’affaire, bénéfice et patrimoine, tu comprends vite que ça finira en banqueroute ou en tonte de tout ce qui est tondable avant de finir en banqueroute quand même!
Ha et puis se prévoir une activité parallèle en plan B, histoire d’être capable d’envoyer se faire voire tous ces parasites qui nous administrent le jour où ils seront devenus trop insupportables.
Le tout, comme l’a souligné Chicot, en se faisant le plus plaisir possible. Après la crise cardiaque ou l’AVC, c’est trop tard.
Bon chance!
16/09/2025 à 16h50
Camarade, quelle triste lecture que ton message ! On y sent toute l’angoisse de la petite bourgeoisie professionnelle, cherchant fébrilement à préserver son magot face à l’inévitable : le capitalisme pourrit de l’intérieur, et chacun essaye de sauver sa mise comme un rat sur un navire qui coule.
Immobilier locatif, ETF, contrats luxembourgeois, or… autant de fétiches pour prolonger artificiellement un système à l’agonie. Mais qu’est-ce que ça change pour le peuple ? Des loyers qui flambent, des logements inaccessibles, des retraites privatisées, et une fuite de capitaux qui affame les services publics. Pendant que tu parles de « levier du crédit », des millions bossent à la chaîne pour rembourser le tien.
Quant à « se prévoir une activité parallèle », voilà le cœur de ton plan : trouver une échappatoire individuelle, se protéger soi, quitte à laisser crever le voisin. Voilà toute la logique libérale, sauve-qui-peut.
La vérité, camarade, c’est qu’aucune stratégie individuelle ne protège vraiment. Seule une retraite socialisée, financée collectivement par le travail de tous et pour tous, garantit une vieillesse digne. Mais pour ça, il faut en finir avec les parasites que tu dénonces à moitié : pas seulement les « politiciens », mais les banques, les fonds, les rentiers. Ceux qui vivent du travail des autres.
La seule assurance-vie, ce n’est pas le contrat luxembourgeois, c’est l’organisation, la solidarité, la lutte. Tu veux « envoyer se faire voir les parasites » ? Très bien. Alors rejoins le camp des travailleurs, pas celui des actionnaires. Sinon, tu ne fais qu’engraisser les mêmes vautours que tu prétends mépriser.
✊
🤣
16/09/2025 à 16h50
Prunelles écrivait:
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> Ayant encore plus de 30 ans à tirer, j’aimerais bien savoir comment les plus
> anciens ici s’y préparent ou s’y sont préparés.
> Qu’auriez-vous aimé mettre en place ou faire plus tôt ?
> Qu’est-ce que vous regrettez ?
Ah, intéressant.
Avec le recul, 2 choses à avoir à l'esprit en permanence.
Il existe deux souces de vol légal contre lesquellles tu ne peux à peu près rien : l'Etat via la fiscalité et ton/ta partenaire car le vol entre époux n'existe pas. Je ne disserterai pas plus à ces sujets mais i faut vraiment les avoir à l'esprit et faire ses choix de vie en fonction de ces risques et se son éthique personnelle.
La principale source de richesse, c'est la boite créée qui réussit et cartonne, il y en aura une sur 10 ou 100, je ne sais pas les stat.
J'aurai fait un bon jackpot une fois il y a longtemps et tout "perdu" ensuite (voir plus haut) et un autre invesitssement et faillite derrière.
La fiscalité étant folle dans votre pays, c'est strictement impossible de s'enrichir par le travail. Le seul moyen c'est la bonne affaire et le temps long.
Ma plus grosse erreur, avoir depuis longtemps compris qu'il fallait investir dans des marchés porteurs mais au départ, par tropisme, l'avoir fait dans les placements santé alors que c'est le monde le plus réglementé qui soit.
Part du principe que tu sabordes une somme rondelette pour ta vie d'aujoud'hui en l'invesitssant et en refusant d'y toucher jusqu'à ta tretraite ou un projet vers ta fin de vie et place cette somme dans un placement dont tu ne t'occuperas pas ou très très peu durant des décennies.
Regarde seulement deux courbes, le CAC de 1990 à aujourd'hui, en gros de 1000 ou 2000, est arrivé à 7/8000.
Le Nasdac de 1990 à aujourd'hui est passé de 300/400 à 24000. Bref c'est un rapport de 1 à 10 entre le socialisme cher à certains et l'horreur libérale peu réglementée des startup.
16/09/2025 à 17h49
wakrap écrivait:
"J'aurai fait un bon jackpot une fois il y a longtemps et tout "perdu" ensuite
(voir plus haut) "
Je confirme , de même que le propos du "voir plus haut ".
16/09/2025 à 18h04
Camarade, quel monument de pensée petite-bourgeoise tu nous livres là ! Voilà un bel exemple de conscience fausse, écrasée par l’idéologie du capital, mais persuadée d’avoir percé les mystères du monde.
Tu parles de « vol légal » de l’État via la fiscalité ? Mais c’est justement l’impôt qui permet aux hôpitaux de soigner, aux écoles d’instruire, aux routes d’exister. Appeler ça du vol, c’est comme accuser la coopérative de voler le paysan quand elle partage les récoltes. Le vrai vol, c’est celui du patron qui empoche la plus-value créée par les travailleurs de sa « boîte qui cartonne », pendant que tu crois avoir « fait un jackpot ».
Tu opposes « socialisme » et « horreur libérale » avec tes courbes CAC et Nasdaq. Mais qui produit ces chiffres sinon les prolétaires écrasés sous les cadences et délocalisés au moindre ralentissement ? Ta bourse, c’est le thermomètre de l’exploitation mondiale, pas l’étalon du progrès humain.
Et puis quelle sagesse, camarade : saborder une somme rondelette aujourd’hui pour la confier aux vautours financiers et attendre sa retraite ! C’est la philosophie du rentier : renoncer à vivre maintenant dans l’espoir que la machine capitaliste, par miracle, ne s’effondre pas avant ta vieillesse. Quelle « éthique personnelle » admirable : laisser les autres trimer pour que ton argent « travaille à ta place ».
La vérité, c’est que tu ne t’es pas fait voler par l’État ni par ton épouse : tu t’es fait voler par le capital, et pire, tu as collaboré joyeusement à ton propre dépouillement. L’unique richesse durable n’est pas dans les startups du Nasdaq, mais dans la propriété collective des moyens de production, organisée par et pour ceux qui produisent.
Alors range tes graphiques, camarade, et viens au comité : la seule courbe qui nous intéresse, c’est celle de la conscience de classe qui monte. ✊
16/09/2025 à 18h12
wakrap écrivait:
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>
> Regarde seulement deux courbes, le CAC de 1990 à aujourd'hui, en gros de 1000 ou
> 2000, est arrivé à 7/8000.
> Le Nasdac de 1990 à aujourd'hui est passé de 300/400 à 24000. Bref c'est un
> rapport de 1 à 10 entre le socialisme cher à certains et l'horreur libérale peu
> réglementée des startup.
_________________________
tout le monde ne gagnera pas la même chose.une revue e gauchiste. ;)
https://www.revue-banque.fr/metiers/gestion-d-actifs/les-fonds-de-pension-americains-geants-aux-pieds-d-argile-PA15266238
16/09/2025 à 18h22
Hakuna matata écrivait:
-------------
> wakrap écrivait:
> ------
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> >
> > Regarde seulement deux courbes, le CAC de 1990 à aujourd'hui, en gros de 1000
> ou
> > 2000, est arrivé à 7/8000.
> > Le Nasdac de 1990 à aujourd'hui est passé de 300/400 à 24000. Bref c'est un
> > rapport de 1 à 10 entre le socialisme cher à certains et l'horreur libérale
> peu
> > réglementée des startup.
> _________________________
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> tout le monde ne gagnera pas la même chose.une revue e gauchiste. ;)
> https://www.revue-banque.fr/metiers/gestion-d-actifs/les-fonds-de-pension-americains-geants-aux-pieds-d-argile-PA15266238
>
>
Ah oui excellent, comme quoi c'est bien une pathologie mentale. Les fonds se retirent de ce qui marche le moins, les obligations d'Etat pour aller vers ce qui marche le plus, le captal risque, bouh, c'est pas bien. A mourir de rire, les mecs te font un article en bas de cycle en 2022, en tirent des conclusion pour confirmer leur pathologie. Pas de chance, depuis le nasdac a fait +100%.
16/09/2025 à 19h55
Camarade, le fait que le Nasdaq ait pris +100 % depuis 2022 ne change rien à la logique fondamentale du capitalisme. Les cycles d’euphorie et de crise sont consubstantiels au système : ce n’est pas un bug, c’est une fonction. On a eu l’exubérance des années 20, l’explosion des dot-com en 2000, la crise des subprimes en 2008, et demain encore une nouvelle secousse. Les capitalistes s’extasient devant chaque « reprise » comme si c’était la fin de l’histoire, alors qu’ils ne font que chevaucher un manège qui tourne en rond.
Le déplacement des capitaux des obligations d’État vers le capital-risque n’est pas une « preuve de santé », mais un symptôme de l’instabilité permanente du système. Le capital fuit toujours vers là où il espère une rentabilité maximale à court terme, quitte à assécher des secteurs entiers, à spéculer sur des chimères technologiques, et à laisser derrière lui des masses de travailleurs précarisés.
Dire que le marxisme serait une « pathologie mentale », c’est précisément refuser de voir que ces mouvements de capitaux, ces bulles spéculatives, et ces crises à répétition étaient déjà analysés par Marx au XIXe siècle. Ce que tu prends pour une « preuve de vitalité », c’est en réalité la manifestation même de la contradiction interne du capitalisme : la recherche effrénée du profit engendre des déséquilibres de plus en plus violents, qui nécessitent toujours plus d’intervention étatique, de dettes et de sacrifices imposés aux travailleurs.
Qu’un indice boursier double en deux ans n’invalide pas l’analyse marxiste. Au contraire, cela la confirme : le capitalisme produit de la croissance spectaculaire, mais concentrée, instable et parasitaire. Pendant que quelques investisseurs se frottent les mains, la majorité paie l’inflation, l’austérité, et la destruction des protections sociales.
Bref : le Nasdaq peut grimper encore +200 % si ça lui chante. Cela ne prouvera jamais la « rationalité » du système, seulement son caractère spéculatif et profondément inégalitaire.
16/09/2025 à 20h18
C'est rigolo, chaque message est une confirmation de la pathologie.
L'omnubillation sur les inégalités est le fond de la pathologie. C'est connu depuis quelques millénaires avec le 7eme péché capital, l'Envie.
Mais c'est inscrit dans le cortex de certains qui n'arrivent à dépasser cette programmation animale et tribale.
Ces inégalités ont sortie l'humanité de sa dépendance à sa condition animale depuis 4 siècles et a créé un enrichissement phénoménal au regard des milliers d'années précédentes, mais la pathologie est plus forte. Soyons empathiques.
16/09/2025 à 20h30
Tu parles de “pathologie” ? Oui, il y a bien une pathologie ici : celle de l’esprit bourgeois, cet esprit servile qui se prosterne devant l’argent et qui appelle “progrès” le pillage, “civilisation” l’esclavage salarié, et “enrichissement phénoménal” l’exploitation féroce des masses.
Tu oses accuser le communisme de folie, quand c’est ton ordre social qui a couvert la planète de guerres impérialistes, de famines organisées, de misère chronique pour des milliards d’êtres humains ? Ton capitalisme, ce n’est rien d’autre qu’une barbarie maquillée sous le vernis de la technique.
Tu invoques la religion et ses “péchés capitaux” pour condamner notre révolte ? Vieille ruse des exploiteurs : diaboliser l’égalité, présenter la soif de justice comme un vice, l’insoumission comme une maladie. C’est exactement ce que les esclavagistes disaient à Rome, ce que les seigneurs disaient aux serfs, ce que les capitalistes disent aujourd’hui aux prolétaires : “Acceptez vos chaînes, elles sont naturelles et nécessaires !”
Mais l’Histoire ne s’arrête pas à tes sermons. Les masses apprennent, elles s’organisent, elles se soulèvent. Tu peux nous traiter de malades, cela ne change rien : c’est le verdict de la lutte des classes qui compte. Et ce verdict sera implacable.
Le communisme n’est pas une pathologie, il est la seule issue rationnelle et historique. La maladie, c’est ton capitalisme pourrissant, qui ne survit qu’en saignant toujours plus les peuples et la planète. Le remède, c’est la Révolution prolétarienne.
Et toi, qui défends avec tant de zèle les inégalités, tu n’es pas un penseur : tu n’es qu’un laquais idéologique du Capital, un petit soldat des exploiteurs, un perroquet qui répète la propagande des classes dominantes. Ton rôle dans l’Histoire est clair : celui d’un obstacle. Et les obstacles, camarade, l’Histoire les balaie.