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bridge ackers
07/04/2005 à 00h15
Vous vous plaignez en permanence que vous avez affaire à des assistés et quand ils ne le sont pas, c'est vous qui leur tendez la perche.
Laissez un peu les patients prendre leur responsabilité.
Le bridge d'Ackers qui n'a de bridge que le nom est une petite prothèse, en général sur secteur d'édentation encastré, qui remplace de manière amovible les dents manquantes.
La nomenclature fait état du fait qu'"a droit à un appareil toute personne à qui il manque une dent( à l'exception des dents de sagesse ).
Avant, du tant des conditions d'attribution, la plaque métallique était refusé pour des problème de hauteur d'articulé et ce type de prothèse souvent refusé pour une histoire de couple de dents présentes en occlusion.
Actuellement les condition d'attribution n'existent plus.
Ce type de prothèse peut dans certains cas être une excellente alternative aux implants ( surtout dans le cas où l'implant est impossible).
Pour ce qui est de sa cotation, effectivement le dentiste seul est responsable de la cotation d'un SPR 60 pour plaque métallique.
Dans la mesure où se type de prothèse tient, qu'elle reconstitue bien les dents manquantes,qu'elle a une base métal, qu'elle permet aux fonctions physiologiques de s'exercer, on peut dire que c'est une petite plaque métallique, donc le SPR 60 peut être admis.
Pour ce qui est de la codifier deux fois, si, dans le même état d'imprégnation, le patient est en voiture et se plante dans un mur avec destruction du dit véhicule, va -t-il au garage en chercher gratuitementune autre.
Que celui qui repond oui me donne l'adresse du garage, je dois changer de bagnole sous peu.
Par contre pour ce qui est des composites, si vraiment ils sont usés si vite, ça ne sert à rient de les remettre et de les recodifier.
C'est la technique employée qui n'est pas la bonne et il faut passer aux facettes collées.
Sinon ce sera tous les 6 mois que le problème risque de se reposer et la ce n'est plus une reconstitution, c'est une rente.
07/04/2005 à 02h12
A vrai dire, je me suis aussi posé la question de la cotation SPR60 dans ce cas, et j'hésite.
A la remarque d'algi, j'ai téléphoné à différents collègues, et il y a unanimité : non au 60.
Mais l'argumentation que vous présentez n'est pas mauvaise, je dois le reconnaître.
Je n'ai pas eu connaissance de cas de ce genre traités au TASS après une éventuelle contestation d'indu. Moi, je le ferais. L'expert désigné est un dentiste et si la question posée par le juge n'est pas trop fermée, ça peut se concrétiser.
Mais honnêtement, algi, pour une dent, ta PBM ressemble quand même drôlement à une armature ! Là, l'expert, je crois te donnera tort !
Mais, c'est vrai, je ne parierais pas ma chemise.
07/04/2005 à 02h18
Je me suis relu, tu as raison, cyberquenottes, ce n'est pas moi qui convoque.
Ces patients me sont adressés par le praticien traitant avant le début des travaux ( pour savoir s'il peut coter ). Il est évident que si le patient refuse de venir s'expliquer, je dis non.
07/04/2005 à 17h04
bon ben pour moi une armature d'un appareil en resine c'est une grille preformee ou une tige metallique noyee dans la resine avec des crochets faconnes, une plaque c'est une selle et ses crochets coules solidaires de la selle,me tromp'je? me fourvoie-je?
08/04/2005 à 15h51
athos a raison de soulever ce problème. Il faut être très prudent quand on adopte ce dispositif, et reconvoquer régulièrement le patient pour s'assurer de sa tenue.
J'ai sous les yeux un rapport d'expertise judiciaire après plainte d'un patient. Il est catastrophique pour le praticien (qui a travaillé, c'est vrai, comme un con, j'espère qu'il n'est pas sur eugénol ).
Je cite : "Ce dispositif est hasardeux. Il constitue un risque majeur pour le patient, car tout risque d'inhalation ne peut être exclu. Tromper la bonne foi d'un patient en lui présentant comme salutaire et sans danger une prothèse manifestement inadaptée est une faute grave".
Une sacrée claque pour le praticien !
08/04/2005 à 16h31
Raison bien raisonnée.
Certaines sources ( pas scientifiques) diraient minimum 3 cm, ne sont pas à prendre en compte.
Pour des secteurs encastrés, tenir compte de la stabilité et rétention.
En extension, des dispositifs de verrouillage c’est un minimum.
08/04/2005 à 17h13
euh tout risque d'inhalation n'est pas exclu,certes mais tout risque d'inhalation quand? quand on dort? conseiller au patient de retirer sa prothese la nuit,sinon tout risque d'inhalation d'un aliment pendant les repas n'est pas exclu non plus ,hein! a ce compte la autant sceller nos provisoires au fujiI ! non mais!
08/04/2005 à 20h39
C'est dommage que je n'ai pas d'appareil photo. Mais la photo de ce machin qui prétend être une prothèse encastrée est dans le rapport de l'expert.
La colère de l'expert est tout à fait justifiée et le patient a eu chaud !
09/04/2005 à 21h16
Se fait beaucoup en Angleterre. Collé par la théine. Non, je déc...
J'ai peur que notre sommeil s'en ressente si on met des bazars comme ca.
09/04/2005 à 22h04
gloxmul a écrit:
a ce compte la autant sceller nos
> provisoires au fujiI ! non mais!
un bridge Achers n'est pas sensé etre provosoire!
10/04/2005 à 15h23
evidemment, toi pour assurer le coup tu lui mettrais une ventouse dans l'intrados et du fixodent avec!
11/04/2005 à 00h45
bridge ackers, je n'y touche pas car je n'ai aucune confiance.
Dans l'hopital psy ou j'assure une vacation,j'ai tout vu, des cuilléres, des couteaux avalés et aussi des moitiés de prothèses adjointes.
Il n'y a pas très longtemps, un pêcheur en buvant une bière en mer, a avalé sa prothèse
( ce n'était pas un de mes patients) elle est restée , "en travers de la gorge", il a fallu l'intervention d'un hélico pour règler le problème.
12/04/2005 à 22h11
Juste une petite correction: j'interdis formellement à mes patients de dormir avec ces trucs... en général ce sont soit des solutions d'attente pour de la fixe soit des solutions à la con car sécu rembourse pas aut' chose..... la faute à qui?
Vivement la CCAM et les "non remboursé" qu'elle va entrainer... on va rire...
17/04/2005 à 17h12
La première fois que j'ai entendu parler de ce "bridge"fut lorsque j'ai démarré,et c'est mon prothèsiste qui m'en a parlé.Et je suis sure et certaine que ce type de prothèse N'a jamais figuré ni dans mes cours ni dans les discours des prof,Point de vue personnel:aucune conviction.Est ce que ça répond aux critères d'une bonne prothèse amovible?Personnellement si je suis amenée à faire une prothèse amovible dans le cas d'un édentement encastré UNIlatéral(refus de bridge ou autre)L'appui sera BIlatéral,Et la,au moins j'aurai la conscience tranquille.
Ceci dit la conception de slow est plausible.
19/04/2005 à 13h18
5ème année d'odonto, stage "hors CSERD"... en orl... bloc de chir, toutes les deux semaines, à la peche aux limes et aux "bridjaqueurse"... dans l'oesophage...
Depuis, ration continue... Quelle taille minimum pour le hackers ?
25/04/2005 à 12h09
Un appareil qui va au poël!!
Petite annecdote professionnelle ,
Après de nombreuses semaines et de nombreuses retouches ce cher dentiste ce débarasse enfin de sa patiente raleuse et de cet appareil bancale qui ne va pas très bien , mais suprise le lendemain matin par cette froide journée de janvier ,lorsqu'il la voit réaparaître au petit matin sans ses dents , celle-ci avait le soir même épluché ses pommes de terre sur un vieux journal et pour ce faire posé son appareil sur celui-çi ( en effet ça va bien plus vite comme ça pour les éplucher !!! ) lorsqu'elle eu finit sa besogne elle jeta le tout :le journal , les épluchures et le dit appareil, dans son poël à bois qui lui fonctionnait très bien :-) :-) !!