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D.E.S.C.B

meyerchr

29/11/2004 à 17h17

Bonjour à tous!
Pour ceux qui n'auraient pas encore "surfés" sur la rubrique qui précède sur ce site, je suis chirurgien maxillo-facial et je me permet d'intervenir étant en quelque sorte de l'autre côté de la barrière.
Je trouve que le "nanar" qui s'exprime sur le site est bien prétentieux et probablement lègèrement inconscient!
Je l'invite à venir assister ne serait-ce qu'à une intervention de chirurgie orthognatique et je pense qu'il se calmera tout seul.
En l'état actuel de la législation française, pour faire de la chirurgie il faut être chirurgien, pour être chirurgien il faut être médecin et pour être médecin, il faut avoir fait médecine. Ce n'est pas faire preuve d'arrogance mais de réalisme.
Le DESCB n'est pour l'instant qu'une coquille vide. Qui se chargera, dans vos facs de l'enseignement de la chirurgie buccale? Je ne parle pas des extractions dentaires que personne ne vous renie (encore que, qui parmi vous, a eu le loisir ne serait-ce que de réaliser une germectomie de 4 DS au cour de ses études?) ni même de la pose d'implants dentaires à la portée de n'importe quel bricolleur capable d'enfoncer une vis. En tout cas, pas moi et je pense que mes collègues sont de même avis.
Nous avons insisté auprès de nos syndicats et de nos socités savantes pour que les candidats dentistes à la chirurgie buccale soient au préalable astreints à refaire l'ensemble du 2ème cycle des études médicales de manière à acquérir le minimum de culture nécessaire à l'apprentissage de la chirurgie.
Dernière précision : il est inexact de dire que dans les autres pays d'Europe la spécialité de chirurgie maxillo-faciale est une spécialité dentaire. Au contraire, les CMF des autres pays européens doivent mener de front des études dentaires ET MEDICALES et ont donc à ce titre la double compétence, à la fois dentaire et chirurgicale. 14 ans d'études au minimum. AVis aux amateurs...


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athos

29/11/2004 à 18h36

meyerchr a écrit>

> même de la pose d'implants dentaires à la portée
> de n'importe quel bricolleur capable d'enfoncer
> une vis.





interessant!!!...






réponse.à.meyerchr

29/11/2004 à 19h17

Juste sur la formation en OMS, que ce soit aux USA ou au Canada, il s'agit bien d'une spécialité de dentaire qui se différencie du cursus médical.

Pour etre régulierement autorisé à poursuivre des études en OMS, il faut nécessairement etre titulaire du diplome de doct en chir dent, etre inscrit sur la national board et réussir un examen probatoire.

Selon les hopitaux la formation dure entre 4 et 6 ans en plus de la formation initiale.

Il ne s'agit donc pas de refaire le 2e cycle des études, mais bien de poursuivre vers la spécialité.


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bill

30/11/2004 à 01h27

cher meyerch,

ce sera dur mais tu t'y feras...
Tu as été mal orienté, 15 ans d'étude pour poser des implants, c'est trop.
Bon, tu sais aussi ligaturer des carotides, faire des trachéotomies et opérer à coeur ouvert mais ça on te le laisse... ;-)
Confraternellement (on est confrère quand même ou faut-il être mini bac+20 ?)


meyerchr

30/11/2004 à 14h08

Cher bill,
Ne t'en déplaise, j'ai été parfaitement orienté pour l'activité que je fais c'est à dire de la CHIRURGIE maxillo-faciale et pas de la dentisterie. La pose d'implants dentaires (qui est quand même, là encore ne t'en déplaise, de la chirurgie) ne représente qu'une toute petite partie de mes compétences et heureusement... Comme je l'ai déjà dit, poser des implants n'est pas bien compliqué. Ce qui peut parfois être plus compliqué c'est tout ce qui se passe AVANT (la chirurgie d'augmentation osseuse, la gestion des tissus mous en bouche chez quelqu'un qui a bénéficié d'une reconstruction par un lambeau musculo-cutané ou qui présente des séquelles cicatricielles d'une cure de fente alvéolaire, la préparation d'un patient qui a bénéficié d'une radiothérapie au préalable et j'en passe) et tout ce qui se passe APRES (les complications infectieuses, les échecs d'ostéointégration, les délabrements osseux que ces complications entraînent parfois, les atteintes du nerf dentaire...). Mais peut-être n'avez-vous que des cas idéaux. Alors évidement là, pas de problèmes... Préparez vos tiroirs-caisse pour les implants à 1500 €! Je vous informe quand même qu'il existe des chirurgiens maxillo-faciaux (dont moi) qui posent des implants à prix coutant (c'est à dire à 300 €) voir à titre totalement gratuit dans le cadre de grosses séquelles malformatives ou traumatiques. Et j'en suis fier. Je connais beaucoup moins de dentistes dans le même cas...


dte

30/11/2004 à 22h20

cher ami

tu as tout a fait raison....tu fais de la chirurgie maxillo faciale .....et c'est tellement lourd qu'on voit mal comment des personnes intelligentes et qui n'aurait pas fait des etudes de medecine pourraient pretendre en faire autant.... on voit mal aussi comment une specialité de chirurgie buccale en odontologie pourrait voir le jour tellement l'idée est saugrenue.....je crois donc que tu n'as aucun soucis a te faire.......


meyerch

01/12/2004 à 12h13

Je sens une certaine ironie dans cette réponse...Et pourtant, malgré mon agressivité verbale apparente, je ne me place absolument pas sur un piedestal. Ce que j'essayais de faire passer sur ce forum n'était pas que les chirurgiens MF étaient des dieux et que les dentistes étaient de la M.... J'essayais simplement de vous faire admettre que nous avions 2 boulots complémentaires certes, mais différents. L'un n'est pas plus interessant que l'autre. Bien sûr que vous êtes tous capables d'apprendre la chirurgie, mais vous ne m'oterez pas de la tête qu'avant d'être chirurgien, il faut être médecin. Un patient ne se découpe pas en tranche (au sens litéral et immagé!). Un patient qui vient pour de la chirurgie a, le plus souvent, une ou plusieurs pathologies médicales sous-jacentes. Et c'est AUSSI ces dernières qu'il faut gérer et je me sens tout autant médecin que chirurgien dans mon exercice. Et, pour cotoyer quotidiennement des dentistes dans mon service, je me rend compte que nous N'AVONS PAS LA MEME APPROCHE DE LA PATHOLOGIE. Il n'y a pas, dans ce constat, de sentiment de supériorité ou d'infériorité! Je pense très sincèrement que celà est dû a une formation différente au départ mais la CULTURE MEDICALE me semble indispensable pour pouvoir prétendre soigner un patient dans sa globalité... Je ne dis pas que vous ne seriez pas capable de l'acquérir! Encore faudrait-il que vous acceptiez de vous en rendre compte et puis vous astreindre à reprendre votre cursus médical là où il s'est arrêté... Mais les avis que je lis sur ce site me rendent très pessimistes. Il est évident, à vous entendre, que, vu d'un oeil de médecin, vous n'avez pour certains aucune idée de ce que c'est que la chirurgie. La plupart des gens qui s'expriment ici n'a probablement jamais réalisé la moindre intervention mais que, vu de l'extérieur, çà a l'air très simple. Alors, que voulez-vous que je vous dise? Faites, lancez-vous. Nous serons toujours là pour rattraper vos échecs! Je trouve que c'est simplement dommage que nous ne réussissions pas à délimiter clairement le champ de compétence de chacun. Et pourtant dieu sait qu'il y a suffisamment de boulot pour chacun. Esssayez voir de trouver un dentiste de garde en ville à 2 heure du mat pour traiter une pulpite... Alors qu'à l'hôpital il se trouvera toujours un stomato d'astreinte d'accord pour la prendre en charge (très mal d'ailleurs, la plupart du temps malheusement...). Voilà de quoi méditer sur la grandeur respective de nos deux professions...


ZORBECA

01/12/2004 à 16h09

Je suis en accord avec vos propos, mais une réticence tout de même, vous devez habiter dans un grand centre.

Chez nous il n'y a pas de stomato d'astreinte en cas de pulpite.
Avant nous avions un hôpital militaire qui prenait en charge les "urgences" dentaires, service assuré par des appelés sous la responsabilité d'un stomato

Pourtant je suis dans une agglomération qui compte près de 300 000 habitants.

Cordialement


meyerch

01/12/2004 à 16h38

Je suis effectivement dans un grand centre et notre situation locale n'est probablement pas généralisable. Mais, justement, puisque je suis dans un grand centre, je m'étonne d'autant plus qu'il n'y ai pas de dentiste de garde (ou au moins d'astreinte) 24h/24, y compris en ville! A l'hôpital, par exemple, nous n'avons JAMAIS réussi à mettre sur pied une garde de dentiste... Il serait pourtant simple de trouver, parmis les quelques 150 étudiants et la 20aine d'enseignants de la fac, une équipe par nuit (ça fait 2 gardes par an par étudiant et 1,5 garde par mois par "sénior"!). Alors avant de vouloir faire de la chirurgie, il faudrait peut-être que les "jeunes" apprennent d'abord à remplir leurs obligations déontologiques (je pense que vous avez, tout comme nous, une obligation de participer à un tour de garde, y compris pour ceux qui sont déjà instalés, non?)...


ZORBECA

01/12/2004 à 18h14

Merci pour votre réponse.

La définition de l'urgence au cabinet dentaire?

Dans notre département, un service fonctionne uniquement le dimanche matin. On voit régulièrement des patients pour resceller des prothèses. Etant installé dans une station balnéaire, ce sont mes "urgences " de l'été.

Cordialement


dte

01/12/2004 à 23h00

pour meyerch


comme je disais donc ......tu n'as aucun soucis a te faire..... c'est pas demain la veille qu''il y auras une spécialité en chirurgie buccale en odontologie........


meyerch

02/12/2004 à 17h00

Tout à fait d'accord. Je vois que çà commence à rentrer...


DESCB

02/12/2004 à 17h35

La chirurgie buccale en tant que spécialité se profile à grands pas.

Ne serait ce que pour l'uniformisation des diplomes européens, et des dentistes de l'union spécialisés dans leur pays pour cette discipline désirant s'installer en France et revendiquant ce que de droit la pratique de leur spécialité.


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bill

04/12/2004 à 18h25

meyerchr a écrit:
-------------------------------------------------! Je vous informe quand
> même qu'il existe des chirurgiens maxillo-faciaux
> (dont moi) qui posent des implants à prix coutant
> (c'est à dire à 300 €) voir à titre
> totalement gratuit dans le cadre de grosses
> séquelles malformatives ou traumatiques. Et j'en
> suis fier. Je connais beaucoup moins de dentistes
> dans le même cas...



Cher meyerch,

ta réponse a un vague relent de lutte des classes tout à coup... ;-)
Une petite question: combien t'a couté ton plateau technique qui doit être au top puisque tu es au top de la compétence?
Combien paies-tu tes assistantes, aides-opératoires, instrumentistes et autres secrétaires?
Et ne me dit pas que tu es salarié de l'hopital qui t'offres tout cela gracieusement, le prix coutant n'aurait plus la même valeur...
Confraternellement.

PS: Ah oui, j'oubliais: les chirurgiens sont médecins et humanistes, les chirurgiens-dentistes ne sont pas chirurgiens, ni médecins mais vénaux... ;-)


stoma

05/12/2004 à 22h06

je suis resident 3 eme annee en chirurgie et pathologie buccale en algerie ( interne pour vous en france ). je pense que pour nous ce diplome c le DEMS ..
nous en algerie la pratique elle debute fort appartir de la 3eme annee de la graduation ..
nos etudiants pratiquent bq c un avantage ..
nous les futures pathologiste a charge nos etudes et les etdudes des futur dentistes ( etudiants)


Amibien

06/12/2004 à 00h49

meyerch a écrit:
-------------------------------------------------------
> Tout à fait d'accord. Je vois que çà commence à
> rentrer...


on n'en a pas besoin, en fait ! ce qui compte ce sont les patients et rien d'autre.


carole

08/12/2004 à 23h00

et hop mon grain de sel! je n' ai qu' un diplome de chirdent, mais j' ai toujours aimé la "petite chirurgie"...première greffe+ DDS incluses en 5ieme année, puis une 6ieme, puis 5 années à faire toute ma chir, de la resec apicale, au gros kyste...tout sauf un cas que je ne sentais pas...adressé à un génial maxillo, et bien vu, c' était un carcinome...qui ressemblait comme son frère à une périco sur une 38...réellement, c' est quoi cette querelle??? un maxillo ne réussira pas les petites greffes dont nous somme capables, et n' abordera ni l' implanto, ni la paro avec tout notre savoir si important de la bouche, mais la maxillo reste une autre dimension! ni plus haute, ni plus accessible...c' est un univers pour moi différent...

ceci dit, j' ai une anecdote: j' ai un poste d' hospitalier le vendredi matin, où j' opère sous locale et AG...c' est de la stomato (exo multiples+kystes+bilans infectieux.....) donc, c' est de notre compétence maintenant que cette spcialité n' est plus...et bien, devinez le libellé de mon titre??? stomato! oui, à l' hopital, ils ont encore 20ans de retard, et pensent encore que pour ce poste, une grateuse de carie n' est pas compétente! j' ai ralée...pour rien, c' est ler statur, ils n' ont pas prévu dentiste!!! bref, comment peut-on accepter de se faire traiter de dentiste à carie??? oui on peut faire de la chir, oui, on peut bien la faire, et meme mieux que des maxillo quand on sait rester dans notre domaine de compétence! alors, que les maxillo arretent les implants esthétiques, les petites greffes d' os, et les dents de sagesses qu' ils font trop vite...et que les chirdent arretent de fantasmer et de croire que tout est accessible...la cancero et les lefort, ça badine pas! gloire aux maxillo modestes et brillants, gloires aux dentistes modestes et brillant...et moi, je ferme ma guelle...(je me suis un peu emportée, sorry!)


isidor

09/12/2004 à 15h08

moi je voudrais dire qu'il ne doit pas y avoir de querelle entre dentiste et maxillo mais je pense que la chirurgie buccale c'est pas juste poser des implants, faire des greffes de gencive ou extraire des dents.

la chirurgie buccale c'est ce que la commission europeenne prévoit pour la spécialité en chirurgie buccale.......


Canin

09/12/2004 à 21h27

Perso, je partage entièrement les idées de Carole.


carole

09/12/2004 à 23h53

au fait, pour des info sur le DESCB, c' est possible de tel Dr Duran, fac de toulouse, qui est responsable du DESCB sur cette fac ensoleillée...voire je peux vous donner (en message privé) les coord d' une copine qui fini son DESCB a la suite de son internat...


meyerch

10/12/2004 à 14h20

En voilà de bonnes nouvelles!
D'abord j'apprend avec étonnement que la spécialité médicale de Stomatologie n'existe plus. Merci à Carole pour cette information... malheureusement totalement fausse. La stomatologie, pour ceux qui l'ignoreraient, fait partie intégrante du Diplôme d'Etudes Spécialisées Complémentaire (DESC) de Chirurgie Maxillo-Faciale ET STOMATOLOGIE. Ce DESC se fait en 4 ans après validation du DES de Chirurgie Générale. Et, Dieu merci, il y a des Internes en Médecine inscrits dans ce DESC qui est loin d'être moribond.
Ensuite, je découvre enfin des dentistes "raisonables" qui partagent avec moi l'idée que la chirurgie maxillo-faciale est une spécialité médicale et doit continuer à être réalisée par des chirurgiens.
Enfin, j'apprend que les chirurgiens maxillo sont incapables de réaliser des "petites greffes" (c'est quoi, les petites greffes?) alors qu'ils sont censés exceller dans les "grosses greffes" (n'importe quoi, on m'a toujours appris que qui peut le plus...) et qu'ils n'ont aucune notion d'implantologie (qui peux me dire quel était le métier de Branemark dont personne ne nie le fait qu'il est le père de l'implantologie? Bon, je vous le dévoile : Branemark était MEDECIN (MD - PhD), Professeur au Laboratoire de Biologie Expérimentale de Göteborg...). Alors, un peu de modestie et revenez sur terre...


carole

10/12/2004 à 20h23

tu es stupide sur ta dernière phrase a propos de Branemark! Branemark est un visionnaire biologo-physiologo-biomecanicologiste de génie, voilà tout...il aurait pu etre chercheur au cnrs...rien n' aurait changé! tu n' a besoin de presenter ce type de persannage comme exemple car :
-tu vaux mieux que ça
-tu est certainement très bon, et connais certainement bcp de choses...respect profond pour ça, (je suis sure que j' apprendrais bcp en te regardant et t' écoutant commenter tes actes!!!)


autre détail, si tu veux que les "dentistes" (conscients de leurs compétences,et conscients de leurs limites), respectent les connaissances médicales et les capacités chirurgicales des maxillo, respecte toi aussi les compétences et atouts des dentistes! viens aussi nous voir travailler, et dis moi après! (of course, je ne parles pas du dentiste du dimanche, comme tu ne parles pas des stomatos qui ne valent rien...NOUS parlons de personnes compétentes qui ont approfondies leur techniques, et développé un savoir faire...)


pour ce qui est de la stomato, puisque tu as l' air de jouer sur les mots, elle est bel et bien finie au sens où on la connaissait, et tant mieux! c' est désormais de la compétence des chirurgiens dentistes (et non racleurs de carie post BTS trou dans las dents)...désolée mais le diplome dont tu parles est bien "supérieur" à ce qu' était la stomato d' avant qui a "sombrée" dans nos mains si peu savantes selon toi!...oui, j' ai un gros respect pour le travail des personnes issues de ce DESC, et trouve souvent stupide de voir leur talent utilisé pour des cas "simples pour eux"!

par contre, j' aime moins le jugement que tu portes sur nous en général...alors, si tu as été mal entourré jusque là, ouvres ton horizon et élargie tes contacts avec un peu plus de neutralité...tu ne devrais pas le regretter!


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bill

11/12/2004 à 00h52

Laisse tomber , Carole.
Greffe, implante et laisse les souvenirs du bon vieux temps aux nostalgiques du passé...
De toute manière, tu ne fais pas partie de la caste. ;-)
Cordialement.


meyerchr

13/12/2004 à 12h01

Carole : j'ai une grande estime de moi, mais, pardon de te décevoir, je ne suis pas au niveau de Branemark. Si c'était le cas, je ne serais pas là...
Concernant la stomatologie, je persiste à ne pas être d'accord avec toi. La stomatologie est ethymologiquement la "spécialité qui prend en charge les MALADIES de la cavité buccale" et je ne pense pas que les dentistes, malgré toutes leurs compétences et tout le respect que j'ai pour eux, aient investi ce créneau ou même qu'ils aient l'intention de l'investir. Que sais-tu des lichens érosifs des muqueuses, des leucoplasies, des stomatites bulleuses, des épithéliomas verruqueux, bref de la pathologie médicale de la bouche? Est-ce ça qui vous intéresse, vous autres adeptes du DESCB? Je ne pense pas. C'est ça, pour moi, le boulot des stomatos ou en tout cas, c'est AUSSI ça. Et là on ne parle pas de KCC fabuleux ou de chirurgie de haut vol. Là on parle tout simplement de santé, voire de survie pour le patient.
Non, je ne pense pas être mal entouré. Je travaille tous les jours avec des dentistes attachés au service et je pense que les collègues à toi avec qui je travaille sont globalement représentatifs de votre profession. Ils sont très compétents en ce qui concerne la pathologie dentaire, la chirurgie dentaire (je suis admiratif lorsque je les vois faire un TR au microscope ou une resection radiculaire sous digue...), la prothèse (y compris la prothèse sur implants...), la parodontologie, l'orthodontie... Mais quand il s'agit de dépister une valvulopathie et de mettre en route une prévention d'endocardite, de lancer un bilan d'extension sur un carcinome, de traiter une stomatite ulcéro-nécrotique, de prendre en charge une communication buco-sinsusienne ou une ostéo-radio-nécrose... c'est un autre monde et c'est mon monde à moi.
Ce qui a disparu, et çà fait maintenant de nombreuses années, c'est le CES de Stomatologie. Ce diplôme conduisait à la stomatologie dite médicale (un peu comme les gynécos, les ORL ou les ophtalmo "médicaux"). Mais ce ne sont pas les dentistes qui ont pris le relais. Ce sont beaucoup plus les dermatologues-vénérologues qui avaient déjà une grosse expérience des maladies des autres muqueuses et ils sont très compétents, je peux te l'assurer.
Je suis d'accord avec toi pour dire qu'il est anormal que des stomatos se lancent dans des traitements dentaires, dans des réhabilitations prothétiques ou dans la paro de base (encore que certaines parodontolyses entrent dans le cadre de maladies systémiques qu'il faut bien dépister...). Laissons çà à des dentistes biens formés et compétants. Par contre, il est à mes yeux impératifs de réserver la pathologie médicale de la cavité buccale (donc la stomatologie) à des médecins, non parce que celà serait plus "noble", plus "gratifiant" ou mieux payé (ce serait même plutôt l'inverse...) mais parce que nous sommes malheureusement les seuls à avoir été correctement formés.
Et je ne parle pas de la CHIRURGIE dans tout celà. Celle là, je la revendique à fond. Parce que j'ai fait de la chirurgie depuis que j'ai commencé mon internat. Parce que c'est mon métier à temps plein. Parce que j'en fais tous les jours. Parce que je sais qu'il n'est pas possible, quand on commence une intervention (quelle qu'elle soit, même la plus "simple" des greffes), de savoir si l'on ne va pas devoir "descendre en dessous des clavicules". Il n'existe pas de PETITE chirurgie. Nos Maîtres nous l'on dit et inlassablement répété. Et ils ont raison! Tout est succeptible de se compliquer très rapidement (ne serait-ce que l'anesthésie générale, et là, il vaut mieux parler d'égal à égal avec l'ansthésiste en face...). Ceux qui, sur ce site, pratiquent la chirurgie et qui ont l'air de dire qu'ils n'ont jamais rencontré de telles complications, ont probablement eu beaucoup de chance, mais vous savez ce que l'on dit chez nous à quequ'un qui n'a jamais de complications? : "il suffit d'attendre..." ou encore : "il n'y a que ceux qui ne font rien qui n'ont jamais de complications".
Voilà, je parle je parle et je m'enflamme. C'est pas bon pour mes coronaires...


DESCB

13/12/2004 à 19h14

Mon cher Meyerch,

Je crois que tu appartiens à un autre monde et que tu n'es plus au gout du jour en ce qui concerne les enseignements, les formations, et tout simplement les textes en vigueur

Arrêté du 27 septembre 1994 relatif aux études d'odontologie - Programme général des enseignements

Art. 13 L'enseignement des deuxième et troisième années du deuxième cycle comporte obligatoirement les matières figurant sur la liste suivante :

Médecine et chirurgie buccales
Pathologie médicale et chirurgicale

Art. 17 Dans le cadre du volume horaire fixé à l'article 15, les étudiants doivent accomplir obligatoirement des stages hospitaliers hors des services d'odontologie dans les services de :

Stomatologie ;
Oto-rhino-laryngologie ;
Chirurgie maxillo-faciale ;
Dermatologie ;
Cancérologie ;
Hématologie






Arrêté du 30 septembre 1997 relatif aux orientations thématiques des 2ème et 3ème années du deuxième cycle des études odontologiques -

Programme:

I.4.2 Histopathologie gingivale et des muqueuses buccales

- Gingivites, parodontites

- Atteintes hypertrophiques

- Tumeurs bénignes

- Dermatoses

- Précancéroses

- Tumeurs malignes

I.4.3 Histopathologie des formations osseuses

-Ostéites, ostéoradionécrose

- Dysplasies, atrophies

- Kystes et tumeurs bénignes (odontogènes inclusivement)

- Tumeurs malignes

I.4.4 Histopathologie des glandes et des voies d'excrétion salivaires

- Atteintes inflammatoires (y compris lithiase)

- Atteintes néoplasiques

I.4.5 Histopathologie des éléments lymphatiques

- Atteintes inflammatoires

- Atteintes néoplasiques

I.4.6 Histopathologie orale liée au syndrome d'immunodéficience acquise


SECTION II

Cet ensemble disciplinaire doit permettre les acquisitions relatives à la santé générale humaine, d'ordre physiologique, pathologique et thérapeutique, nécessaires à un exercice odontologique intégré.

II.1 Pathologie médicale et chirurgicale

Cet enseignement s'attachera notamment à l'étude des manifestations bucco-maxillo-faciales et des prises en charge thérapeutiques spécifiques en fonction des états pathologiques ou physiologiques et des traitements concernant :

II.1.1 Pneumologie

Asthme ; tuberculose ; pneumopathies ; emphysème ; insuffisance respiratoire

II.1.2 Cardiologie

Maladies du myocarde (cardiopathies ischémiques, cardiomyopathies) ; valvulopathies ; cardiopathies congénitales ; troubles du rythme et de la conduction ; hypertension artérielle ; artériopathies ; maladie thromboembolique ; insuffisance cardiaque ; greffe cardiaque

II.1.3 Urologie - néphrologie

Glomérulonéphrites ; insuffisance rénale ; dialyse ; cancer de la prostate ; greffe rénale

II.1.4 Neurologie

Accidents vasculaires cérébraux ; céphalées et algies ; encéphalites, méningites ; pathologies des nerfs crâniens ; épilepsie ; maladie de Parkinson ; sclérose en plaque ; sclérose latérale amyotrophique

II.1.5 Psychiatrie

Psychoses ; névroses ; pathologies de l'humeur ; tentative de suicide ; toxicomanie ; démence ; confusion mentale ; maladie d'Alzheimer

II.1.6 Endocrinologie

Diabète ; pathologie de l'hypophyse (acromégalie, insuffisance hypophysaire...) ; hyperthyroïdie et hypothyroïdie ; hyperparathyroïdie et hypoparathyroïdie ; insuffisance surrénale, hypercorticisme, médullo-surrénale

II.1.7 Rhumatologie et affections osseuses

Arthrites ; arthroses ; prothèses articulaires ; maladies des os (ostéomalacie, ostéoporose, maladie de Paget...)

II.1.8 Maladies infectieuses et parasitaires

Infections bactériennes, virales, mycosiques, parasitaires

II.1.9 Hématologie

Troubles de l'hémostase ; pathologies des globules rouges ; pathologies des globules blancs ; transfusion sanguine ; hémopathies malignes

II.1.10 Gastro-hépato-entérologie, métabolisme et nutrition

Maladie ulcéreuse gastro-duodénale ; pathologies intestinales, entéropathies ; cirrhoses, hépatites, complication de l'alcoolisme ; carences et avitaminoses ; notion de nutrition et diététique

II.1.11 Allergologie

L'allergie : conduite à tenir

II.1.12 Maladies systémiques

Lupus érythémateux ; maladie de Horton ; maladie de Behçet ; périartérite noueuse ; syndrome de Gougerot-Sjögren

II.1.13 Dermatologie

Principales dermatoses ; tumeurs cutanées ; alopécies, pelades

II.1.14 Gynécologie-obstétrique

Grossesse, lactation ; contraception ; cancers gynécologiques ; ménopause

II.1.15 Ophtalmologie

Glaucomes ; uvéites ; rétinopathies ; kératites ; malvoyants et non-voyants

II.1.16 Oto-rhino-laryngologie

Otalgies, otites ; angines, sinusites, rhinites ; épistaxis ; pathologies de l'oreille interne, vertiges ; malentendants

II.2 Immunologie clinique

II.2.1 Les principaux mécanismes immuno-pathologiques

II.2.2 Maladies auto-immunes

- Définition et classification

- Hypothèses étiopathogéniques

- Aspects cliniques des principales maladies et leur implication bucco-dentaire

- Composantes diagnostiques et principes thérapeutiques

II.2.3 Déficits immunitaires

- Déficits immunitaires primitifs, héréditaires et congénitaux

- Déficits immunitaires acquis

II.3 Pharmacologie clinique et thérapeutique

Les thématiques développées ont pour but de permettre l'entière maîtrise des prescriptions d'accompagnement nécessaires à l'exercice odontologique.

II.3.1 Antibiothérapie et pratique odontologique : indications, contre-indications, posologie, accidents

II.3.2 Antiviraux et pratique odontologique : indications, contre-indications, posologie, accidents

II.3.3 Psychotropes et pratique odontologique : indications, contre-indications, posologie, accidents

II.3.4 Antalgiques et pratique odontologique : indications, contre-indications, posologie, accidents

II.3.5 Analgésiques et pratique odontologique : indications, contre-indications, posologie, accidents

II.3.6 Anti-inflammatoires et pratique odontologique : indications, contre-indications, posologie, accidents

II.3.7 Médications de la coagulation et pratique de chirurgie buccale

II.3.8 Les prescriptions topiques en odontologie

II.3.9 Antifongiques

II.3.10 Antiseptiques et désinfectants

II.3.11 Prémédication antiémétique, antihistaminique

II.3.12 Correcteurs des troubles de la sécrétion salivaire

II.3.13 Médicaments de l'urgence

II.4 Anesthésiologie

II.4.1 Anesthésie générale

- Indications de l'anesthésie générale en odontologie et contre-indications

- Examens préopératoires de base et préparation

- Principales drogues

- Mise en oeuvre des techniques

- Accidents et incidents des anesthésies générales

II.4.2 Anesthésies locale et régionale

- Pharmacologie des anesthésiques locaux

. substances anesthésiques, vasoconstricteurs, conservateurs

- Préparation du malade

. indications

. moyens : diététiques, psychiques, médicamenteux

- Incidents et accidents de l'anesthésie loco-régionale

. locaux

. régionaux

. généraux

II.4.3 Autres moyens

- Neuroleptanalgésie

- Diazanalgésie

- Analgésie et sédation



SECTION III

Ce regroupement disciplinaire recouvre les enseignements cliniques de base nécessaires à la pratique de l'odontologie. Ils ont pour but de compléter et d'approfondir les notions préalablement abordées pour permettre, au terme de la troisième année du deuxième cycle, la synthèse clinique et thérapeutique.

III.1 Médecine et chirurgie buccales

Les thèmes développés correspondent aux champs d'investigations indispensables pour le plein exercice de l'odontologie.

III.1.1 Pathologies odontologiques

- Cellulites bucco-cervico-faciales odontogéniques

- Trombophlébites faciales odontogéniques

-Septicémies et manifestations à distance de l'infection bucco-dentaire

- Diagnostic des tuméfactions aiguës de la région génienne, de la région labiale, du plancher buccal, du palais

- Diagnostic des tuméfactions chroniques de la région génienne, de la région labiale, du plancher buccal, du palais

- Hémorragies buccales

III.1.2 Pathologie de la dentition

- Accidents d'évolution des troisièmes molaires

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- Accidents d'évolution des autres dents permanentes

III.1.3 Maladies des glandes salivaires

- Lithiase salivaire

- Infection des glandes salivaires

- Tumeurs des glandes salivaires

- Troubles de la sécrétion salivaire (sécheresse buccale)

III.1.4 Maladies ganglionnaires cervico-faciales

- Adénopathies cervico-faciales

III.1.5 Pathologies des maxillaires et du massif facial

-Ostéites des maxillaires de causes locales

- Ostéites des maxillaires de causes générales

- Tumeurs bénignes des maxillaires d'origine dentaire et non dentaire

-Tumeurs dysembryoplasiques des maxillaires

- Dysplasies et dystrophies osseuses congénitales et acquises

III.1.6 Pathologie traumatique maxillo-faciale

- Fractures mandibulaires

- Fractures du massif facial supérieur

- Plaies des parties molles (ou plaies de la face et de la cavité buccale)

III.1.7 Pathologie de l'articulation temporo-mandibulaire

- Luxation de l'articulation temporo-mandibulaire dynamique antérieure bloquée

- Trismus

- Limitation permanente de l'ouverture buccale

-Pathologie médicale de l'articulation temporo-mandibulaire

III.1.8 Diagnostic et attitude à adopter face aux :

- Algies cranio-bucco-faciales : symptomatiques, essentielles, vasculaires, psychalgiques

- Paralysies du nerf facial

-Dysmorphoses cranio-faciales : fentes faciales, palatines et vélaires

III.1.9 Chirurgie buccale

- Incisions et sutures, cicatrisation

- Amputations radiculaires et hémisection

- Frénectomies

- Chirurgie préprothétique

- Chirurgie et orthodontie

. techniques de repositionnement sur l'arcade des dents incluses

. transplantation - réimplantation

. remise en place chirurgico-orthodontique

- Indications et utilisations des matériaux de comblement et régénération tissulaire guidée

- Traitement des communications bucco-sinusiennes de la pratique odontologique

- Chirurgie maxillo-faciale orthognatique et traumatismes de la face

III.1.10 Dermatologie buccale

- Généralités : méthodologie diagnostique et lésions élémentaires

-Affections congénitales et maladies génétiques

- Les gingivo-stomatites médicamenteuses, toxiques, allergiques, traumatiques et infectieuses

-Aphtose bucco-pharyngée - Maladie de Behçet

- Les maladies vésiculeuses

- Les maladies bulleuses

- Les mycoses

- Les kératoses

- Lésions précancéreuses et états précancéreux

-Les chélites

- Tumeurs bénignes de la muqueuse buccale (y compris les angiomes)

- Muqueuse buccale et maladies sexuellement transmissibles

- Muqueuse buccale et endocrinopathies

- Muqueuse buccale et avitaminoses

- Manifestations buccales des hémopathies

-Cytologie, biopsie : principes, indications, techniques

-Techniques chirurgicales, cryothérapie, laser

III.1.11 Cancérologie buccale

- Tumeurs malignes de la cavité buccale :

. tumeurs malignes des maxillaires (diagnostic, principes de traitement)

. tumeurs malignes de la muqueuse buccale (diagnostic, principes de traitement)

- Tumeurs malignes des glandes salivaires principales et accessoires

- Tumeurs malignes des voies aéro-digestives supérieures (diagnostic) : oropharynx, amygdales, voile du palais, base de la langue

- Aspect biologique des cancers des voies aéro-digestives supérieures

- Traitements des cancers de la cavité buccale et des voies aéro-digestives supérieures : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie (notions)

-Envahissement ganglionnaire cervical et évidement ganglionnaire cervical (notions)

- Radiations ionisantes antinéoplasiques et pathologie buccale

- Ostéoradionécrose des maxillaires

- Chimiothérapie antinéoplasique et pathologie buccale

- Traitement des séquelles chirurgicales :

. notion de chirurgie réparatrice

. prothèse maxillo-faciale

- Rôle de l'odontologiste dans la prévention et le traitement des tumeurs malignes de la cavité buccale



III.4 Parodontologie

L'intervention à biseau inversé en vue d'une nouvelle attache

- Le lambeau de Widman modifié ; les lambeaux de débridement

- Les lambeaux positionnés apicalement

- La chirurgie osseuse et le traitement des lésions inter-radiculaires (avec ou sans procédés de comblement ou de régénération guidée)

III.4.8 Thérapeutique des anomalies du complexe muco-gingival et des récessions. Notamment :

- Frenectomies, vestibuloplasties et leurs indications

- Greffes et leurs indications

- Lambeaux positionnés latéralement et leurs indications

- Lambeaux positionnés coronairement et leurs indications

- Lambeaux positionnés apicalement (dans une visée muco-gingivale)

- Greffes gingivales


IV.3 Implantologie

IV.3.1 Bilan médical et chirurgical pré-implantaire

- Indications des implants

-Contre-indications des implants

- Gestion du plan de traitement - stratégies thérapeutiques

IV.3.2 Chirurgie implantaire

- Les grands systèmes implantaires

- Pose des implants avec aménagement ou non du site implantaire

- Mise en fonction

- Complications de la chirurgie implantaire et gestion des échecs chirurgicaux



IV.4 Occlusodontie - dysfonctions de l'appareil manducateur

Cet enseignement, objectif final de toutes les disciplines cliniques, doit permettre à l'étudiant d'appréhender l'appareil manducateur comme partie intégrante du corps humain.

IV.4.1 Étiologie

IV.4.2 Algies orofaciales chroniques

IV.4.3 Douleurs musculaires : physiopathologie

IV.4.4 Dysfonctionnement intra-articulaire : physiopathologie

IV.4.5 Lésions inflammatoires associées

IV.4.6 Diagnostic et pronostic

IV.4.7 Épidémiologie

IV.4.8 Prévention

IV.4.9 Approches thérapeutiques (certains aspects pourront être traités dans les disciplines cliniques correspondantes)



Le 3e cycle long : le concours d'internat et l'attestation d'études approfondies

Art. 5. - L'enseignement théorique porte sur les différents ensembles disciplinaires suivants :

Prévention - santé publique ;
Pédodontie ;
Orthopédie dento-faciale ;
Parodontologie ;
Chirurgie buccale, pathologie et thérapeutique ;
Odontologie conservatrice et endodontie ;
Prothèses.


Nouveau programme d'internat
Arrêté du 17 octobre 1994 modifié relatif à l'organisation du concours national d'internat en odontologie
PROGRAMME (applicable à compter de l’année 2003)

5. Techniques des anesthésies loco-régionales en Odontologie.

29. Les pathologies des muqueuses chez l’enfant et l’adolescent.

39. L’urgence en odontologie pédiatrique.

95. Etiopathogénie des maladies parodontales

96. Déficiences immunitaires et maladies parodontales.

97. Maladies générales et parodontopathies.

98. Lésions parodontales d’origine iatrogène.

99. Bactériologie des maladies parodontales.

100. Les parodontopathies de l’enfant et de l’adolescent.

101. Le pronostic en parodontologie.

102. Les facteurs de risque en parodontologie.

103. Cicatrisation parodontale : réattache, nouvelle attache.

104. Les pathologies gingivales d’origine infectieuse.

105. Les pathologies gingivales liées aux modifications endocriniennes aux maladies générales et aux thérapeutiques médicamenteuses.

106. Conception et organisation du plan de traitement en parodontologie.

107. Les parodontites : à début précoce ; associées aux maladies générales ; de l’adulte.

108. Prévalence des maladies parodontales et moyens d’évaluation.

109 Moyens de diagnostic en parodontologie : cliniques, radiologiques, biologiques.

110. Traitements non chirurgicaux en parodontologie.

111. Traitement chirurgical des lésions parodontales supra osseuses, infra osseuses.

112. Récessions parodontales : étiopathogénie, classification et diagnostic, traitement.

113. Aménagement du complexe muco-gingival.

114. Thérapeutique parodontale de soutien (maintenance).

117. La prescription médicamenteuse en parodontologie.

118. Chirurgie parodontale appliquée à l’O.D.F.

119. Prévention des gingivites et des parodontites.

120. Les lésions inter-radiculaires : étiologie, diagnostic, traitement.

121. Esthétique et parodonte.

122. Diastèmes, freins et brides, attitudes thérapeutiques.

123. Techniques chirurgicales applicables aux crêtes édentées.

124. Contention en parodontologie.

125. La régénération tissulaire guidée en parodontologie.

126. Indications et contre-indications implantaires.

127. Bilan pré-implantaire médical et chirurgical.

128. Echecs implantaires : diagnostic, étiologie et traitement.

129. Les facteurs de risque en implantologie orale.

130. Principes chirurgicaux et pratique de la mise en place des implants endo-osseux.

131. Régénération osseuse guidée pré, per et post-implantaire.

132. Chirurgie muco-gingivale des tissus péri-implantaires.


133.Cellulite odontogène.

134.Ostéite des maxillaires.

135.Thrombophlébite faciale d’origine dentaire.

136.Candidose buccale.

137.Kératose buccale.

138.Lichen plan buccal.

139.Ulcération de la muqueuse buccale.

140.Lésion vésiculeuse de la muqueuse buccale.

141.Lésion bulleuse de la muqueuse buccale.

142.Limitation d’ouverture buccale.

143.Lithiase salivaire.

144.Complications des avulsions dentaires.

145.Sinusite chronique.

146.Communication bucco-sinusienne.

147.Perte de connaissance.

148.Malaise hypoglycémique.

149.Crise convulsive.

150.Crise de tétanie.

151.Détresse cardio-circulatoire.

152.Hémorragie buccale.

153.Accidents d’inhalation et d’ingestion.

154.Kyste des maxillaires.

155.Tumeur bénigne de la muqueuse buccale.

156.Péricoronarite de la 3ème molaire mandibulaire.

157. Sécheresse buccale.

158. Tumeurs des glandes salivaires.

159. Algie bucco-faciale.

160. Halitose.

161. Dent de sagesse incluse.

162. Canine incluse.

163. Luxation de l’articulation temporo-mandibulaire.

164. Fracture alvéolaire.

165.Tumeurs malignes de la muqueuse buccale.

166. Tumeurs malignes des maxillaires.

167. Hémopathies

168.Tuméfaction de la région bucco-cervico-faciale : aiguë, chronique.

169.Adénopathie cervico-faciale : aiguë, chronique.

170.Image radio claire des maxillaires.

171.Dyschromie de la muqueuse buccale.

172.Anomalies du temps de saignement, temps de céphaline activée, temps de Quick, International Normalised Ratio (I.N.R.).

173.Erythroplasie buccale.

174.Fracture mandibulaire.

175.Fracture du massif facial supérieur.

176.Anesthésie labiomentonnière.

Conduite à tenir en pratique odontologique chez un malade atteint d’une :

177.Affection cardio-circulatoire.

178.Affection endocrinienne.

179.Affection respiratoire.

180.Affection gastroduodénale.

181.Affection hématologique.

182.Affection rénale

183.Immunodéficience congénitale ou acquise.

184.Affection hépatique.

185.Affection psychiatrique.

186.Chez un patient allergique, avant, pendant ou après radiothérapie ou chimiothérapie.

187.Chez la femme sous contraceptif, durant la grossesse, l’allaitement.

188.Chez l’alcoolique, le toxicomane

Principes et règles d’utilisation des traitements médicamenteux :

189.Thrombolytiques, héparines, anti-vitamines K

190.Antibiotiques antibactériens (données générales sur les modes d’action et les mécanismes de résistance - classification).

191.Anti-inflammatoires non stéroidiens.

192.Corticostéroides.

193.Anxiolytiques.

194.Analgésiques (moyens et stratégies thérapeutiques).

195.Pharmacologie et technique des anesthésiques locaux en odontologie




LEs certificats d'études supérieures de chirurgie dentaire

Biologie de la bouche : option « anatomo-physiologique », option « Histo-embryologique, génétique, biochimique, microbiologique, immunologique et biophysique ».

Odontologie chirurgicale.





Le DES de chirurgie dentaire

Art. 4. - Les études en vue de ce diplôme ont une durée de quatre années. Elles comportent des enseignements théoriques, dirigés, pratiques et cliniques. Les stages sont effectués dans les services de consultations et de traitements dentaires et autres services, notamment de stomatologie, des centres hospitaliers régionaux faisant partie des centres hospitaliers universitaires. Ils peuvent également se dérouler dans les services des centres hospitaliers généraux qui ont passé à cet effet convention avec les centres hospitaliers régionaux faisant partie des centres hospitaliers universitaires.

Art. 5. - Ce diplôme, qui a pour but de donner aux chirurgiens-dentistes une compétence technique en chirurgie buccale
















Par ailleurs:

- article L.373 du code de santé publique

"La pratique de l'art dentaire comprte le diagnostique et le traitement des maladies de la bouche, des dents et des maxillaires, congénitales ou acquises"


- directive 78/687 de l'union européenne

"la formation du praticien de l'art dentaire lui confere les compétences nécessaires pour l'ensemble des activités de prévention, de diagnostic et de traitement concernant les anomalies et maladies des dents, de la bouche, des maxillaires et des tissus attenants. "





Enfin un petit clein d'oeil à Meyerch, il existe meme de la formation continue en PATHOLOGIE DE LA MUQUEUSE BUCCALE (eh oui rien que ca :) ) et devinez quoi.... Il y a meme un DU dont l'enseignement est assuré par des médecins... et c'est ouvert aux incultes dentistes... allez savoir pourquoi ;)

voici le lien http://www.upmc.fr/fichiers/diu_path_muq_bucc_849.pdf


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