Tous les forums
petit nouveau
19/09/2007 à 00h20
n. Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> message reçu croizat (j'avoue avoir cherché
> "loisible" dans le dictionnaire
> 1- Nous perdons notre liberté de travail en nous
> liant à des organismes dont le but lucratif semble
> de plus en plus évident.
>
>> les mutuelles sont elles vraiment des organismes
> altruistes ?
Ah mon langage... ce mot loisible s'est imposé à moi, au lieu de dire "il est possible.." mais il ouvrait sur une nuance.. perceptible par moi...
Enfin j'ai beaucoup de copains qui sont des militants MGEN, ils sont sincères, convaincus, attachés aux valeurs fondatrices, avec une âme chevillée aux convictions. Ce qui leur donne une grande force...
Leur mutuelle a une puissance financière et de moyens qui la conduisent aujord'hui à engager une certaine restructuration de ses moyens pour anticiper une mutation devenue inévitable devant les changements intervenus dans la protection sociale complémentaire.
( as tu vu ma langue de bois technocratique ... mais je ne veux pas fâcher mes chers copains qui ont beaucoup de soucis..)
Plus simplement et clairement, les enjeux actuels posés à la mutualité la place à un carrefour de son évolution vers une rénovation des idées et des politiques mutualistes ou.... certains disent la banalisation de type compagnies d'assurances privées.
la puissance de l'économie sociale, au travers la mutualité, les assurances mutuelles, le crédit et la banque mutualistes ou coopératifs n'a pas été mesuré à sa pleine valeur dans l'économie française depuis 150 ans .
La mutualité complémentaire c'est 25 millions de personnes couverts.. les assurances mutuelles sont la MACIF, la MAAF, la MAIF la MATMUT, elles détiennent une part prépondérante dans l'assurance auto et des biens, le crédit et la banque à statut originel mutualiste ou coopératiste sont le crédit mutuel (avec sa filiale CIC), le crédit agrcole ( avec sa filiale le lyonnais, plus sofinco et cetelem ? ), le groupe des banques populaires, le groupe des caisses d'épargne...
Voilà notre 'histoire économique et sociale."..les mutations dans l'économie et la protection sociale et d'assurances ont été considérables depuis 40 ans, avec une accélération ces deux dernières décennies face aux directives européennes et au développement tout azimut de la conurrence qui pousse à constituer des groupes économiques de plus en plus capitalistiques et puissants. Et encore les assurances étrangères n'ont pu s'implanter réellement dans l'assurance santé en France..
Un hiatus se crée qui peut être crise de sens et des valeurs, face à ces bouleversements, alors que la mutualité reposait sur le principe "un homme, une voix", donc sur une réelle participation citoyenne, volontaire et militante..
or la gouvernance de ces conglomérats économiques requiert la transmission et la possession du pouvoir à des "hommes d'entreprises" ( on les appelle la Techno-structure..), qui vont diriger les entreprises en question, avec un pouvoir très fort, sur des concepts de gestion ultra capitalistes ( même si certains groupes font preuve d'une belle réflexion sur la démocratie participative...)..Et avec peu de contre pouvoir, comme dans les sociétés capitalistes classiques...
Pour mémoire, en 2001, 5000 mutuelles complémentaires, en 2007, 2100 mutuelles, projection 2011, une dizaine de groupes qui organiseeront et géreront la protection complémentaire en France
Donc l'acteur inattendu d'aujourd'hui et de demain sera le consommateur éclairé, et conscient des enjeux de société. Et en fait des termes de la régulation sociale qui doit intervenir dans l'assurance santé et l'accès aux soins...
Je ne suis pas sûr que dans une formation sociale et un pays comme la france des principes et des valeurs aussi fortes que la solidarité, le progrès, l'égalité puissent disparaître et se diluer..
Celà n'a jamais été observé et aujourd'hui même les institutions archaïques se réforment... La concentration des mutuelles les rend forts économiquement mais les fragilisent en terme d'opinion publique. Et le tiers acteurs, entre la sécu et les mutuelles est le citoyen payeur et cnsommateur...
le nouveau contrat social passe par cette accession et la concurrence entre les "grandes puissances", passera par l'écoute du consommateur... Celui dont nous prenons le plus grand soin de sa bouche... Et qui est le payeur final et ...organisé..
19/09/2007 à 00h36
croizat Ecrivait:
-------------------------------------------------------> quand à dire " Chers patients mais prenez donc
> une mutuelle et revenez me voir dans 3 ou 6 mois
> pour faire votre prothèse..." qui jure qui ne l'a
> fait...
>
>
y a pas à dire t'es un bon toi!!!
c'est intéressant ton truc, donc le type n'a pas d'argent pour faire sa prothèse et on va lui conseiller de prendre une mutuelle avec de l'argent qu'il n'a pas.
moi je lui conseille de me les filer les sous pas à la mutuelle, suis pas fou.
19/09/2007 à 01h40
croizat Ecrivait:
-------------------------------------------------------
>
> Enfin j'ai beaucoup de copains qui sont des
> militants MGEN, ils sont sincères, convaincus,
> attachés aux valeurs fondatrices, avec une âme
> chevillée aux convictions. Ce qui leur donne une
> grande force...
>
>
C'est sûr, ils ont du temps pour refaire le monde eux aussi...
19/09/2007 à 02h12
Bin oui mais on participe tous à la vie de notre monde, à notre petite échelle dans nos petits cabinets. A moins de considérer qu'un dentiste n'est pas un citoyen responsable, qu'il vit pénard dans sa bulle et en est fier.
19/09/2007 à 02h24
Sauf qu'en general, c'est un an de delai de carence, et qu'a part les mutuelles d'entreprises (on peut assimiler la mgen ou la mfp à ça , mais l'entree est immediate ), les remboursement ne sont pas lourd. avec ce que ça coute, ce n'est donc interssant pour le patient que s'il fait 8 ceramiques au moins.
Donc le raisonnement: vous aller donner 2400 euros a la mutuelle qui va vous rembourser 400% soit 350 euros par ceram, il restera a votre charge 1000 euros, on commence dans un an et vous venez de faire une operation blanche, c'est pas un cas extremement frequent. ( pour lui donner une apparence de de truc interssant , je n'ai pas mis d'inters - le premier est remboursé pour moitié, les autres zero - et pas d'implants qui sont non remboursés. )
X pages pour en arriver à: les centres secu ferment pour absence de rentabilité; la mutualité a basculé vers le liberalisme, mais avec plus de charges que les individuels ( je n'ose pas dire les vrais liberaux tant nous somme encadrés par la convention )
La cmu accompagnée du choix du praticien a reglé à la fois les problemes moraux de la secu ( on peut fermer, il y aura toujours qq un pour soigner les pauvres ) et les pb fianciers de la mutualité ( on peut devenir de vrais assureurs avec des comptesde fin d'années, il y aura toujours qq un pour soigner les pauvres ) : tout ce qu'il suffisait de faire, c'est d' obliger la moitié des dentistes à baisser leur tarifs de prothese de 30%.
Ah, et s'il te plait Croizat, ne dis plus que tu es soignant: si tu t'es jamais preparé a faire une intrapulpaire à une gamine en larme parce que rien ne marche; si tu n'a pas repondu " Non, on ne peut pas " à mme durand qui vient de te dire qu'il y a surement un moyen de lui garder ses dernieres dents; si en regardant la vieille madame Bakri, qui te demande combien ça va couter tu t'es pas retrouvé à calculer de tête que c'est 6000 euros quand pour les 28.92 de son detartrage elle te demande d'attendre les remboursement, tu n'es pas un soignant.
tu pourra le tourner comme tu veux. La misere, elle sera jamais de ta faute, tu ne fera jamais mal, jamais peur, tu sortira jamais un lime à qui il manque 2 mm en te disant " et maintenant comment je vais faire?? " Ait l'elegance d'au moins nous laisser nos emmerdes.
D'ailleurs, au bout du compte, je ne sais toujurs pas de quoi on parle , ni ce que tu es venu chercher içi.
Si tu peux le dire en 3 phrases.
19/09/2007 à 02h31
tss, tss, tu veux un petit café hallboy ? relativise, bonhomme, relativise. tu veux que je t'apprenne ?
tiens je vais te raconter une histoire. c'est l'histoire d'un mec qui rentrait de vacances, avec un mal de crâne, je te dis pas. oh et puis non, je la raconterai plus tard. ou peut-être même que tu la connais déjà.
c'était juste histoire de dire qu'il faut pas se prendre la tête avec des broutilles. la vie est trop courte, et surtout pleine de surprises. pas toujours agréables...
19/09/2007 à 03h34
Euh qué broutilles ? POuquoi cette iornie condescendate ?Avec plus de 4 000 visites, ce fil doit quand même présenter un intérêt. Sauf pour de grands esprits parisiens qui se contentent de casser style Brice de Nice s sans relféchir au contenu?Oo a tous s fait des efforts de réflexion, avec nos povres mots de scientifiques (sauf les quelques litréraires qui se reconnaîtront. . Et toi tu propose squoi, au-delà de la vulgate mille fois eépétée de ta glorieuse institution ?
19/09/2007 à 04h52
laisse-tomber framboise. tu interprètes très mal ce que j'ai écrit. pour faire court, juste t'informer, que la vie est une maladie mortelle, sexuellement transmisible...
19/09/2007 à 05h12
hallboy Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> youtube
moi je trouve que c'est ça qui vous va très bien:
bon hallboy, t'es blondin bien sûr.
19/09/2007 à 12h00
Désolée Ariel,
Je devrais pas être sur eugenol à minuit ! Mon post c'était n'importe quoi.
19/09/2007 à 15h03
je viens d'entendre que l'assurance maladie avait écrit à un homme pour lui dire qu'il était pris en charge à 100% dans le cadre de sa grossesse( trouve pas encore de lien).
bien jouéééé.
19/09/2007 à 21h45
http://jt.france3.fr/1213/
aller à 12h48..." Sécu:un restaurateur du Doubs indemnisé pour une grossesse "
20/09/2007 à 00h02
hallboy Ecrivait:
------------------------------------------------------
> Ah, et s'il te plait Croizat, ne dis plus que tu
> es soignant:
> tu pourra le tourner comme tu veux. La misere,
> elle sera jamais de ta faute, t>
Ait l'elegance d'au moins nous laisser nos emmerdes.
>
> D'ailleurs, au bout du compte, je ne sais toujurs
> pas de quoi on parle , ni ce que tu es venu
> chercher içi.
> Si tu peux le dire en 3 phrases.
>
Ce qui nous réunit peut être c'est la quête de sens, ce sont des valeurs sur l'attention à porter au patient;
C'est peut être aussi la recherche d'une vision collective à apporter et à porter sur la profession dentaire qui est mal considérée par "les institutionnels de la protection sociale"
Dans le moment présent, le plus important pour tous les chirurgiens dentistes quelque soit le mode et les modalités d'exercices, est que les modes de prises en charge des soins et prothèses est inadapté.
Ces modes constituent même un frein au dévelopement d'une politique de santé publique en matière de santé dentaire qui serait adapée à l'état des connaissances, des techniques, des matériaux et matériels, aux savoirs et savoirs faire... Ne faut il pas trouver des réponses collectives à cette situation.
Le métier de chirurgien dentiste n'est il pas mal considéré dans le système français. Purquoi, la vision et la parole colportée est souvent rapprtée " au fric que se font les CD.." Or c'est un métier difficile, pénible, dans une position fatiguante. Une tension et un contrôle de soi et de ses gestes qui ne peut un instant se relacher..
Il serait inéressant de regarder les statistiques de morbidité de la profession... et de certaines affections précoces et peut être plus nombreuses que dans d'autres professions de santé...
Bref, tout cela, non pour pleurer, mais pour mesurer l'image de la profession, colportée par ceux qui tiennent les cordons de la bourse...
Cette image et cette reconnaissance nous concernent tous, quelque soit les modes d'exercices...
La mutualité a une position ambigue par rapport à la santé publique dentaire... Et donc à l'égard des CD... Même quand la mutualité ouvre des cabinets... Et puis d'ailleurs il y a autant de mutualités que de mutualistes... Ca ne fait pas une grande politique de santé dentaire...
J'ai envie de dialoguer, de trouver avec vous des solutions, peut être même d'en inventer... Car le débat dans la société est bien trop limité et brouillé...
20/09/2007 à 03h11
croizat Ecrivait:
> Ce qui nous réunit peut être c'est la quête de
> sens,
No offense, mais tu as un boulot et nous un metier: avec un minimum d'integrité, le sens de ce l'on fait s'impose plusieurs fois dans une meme journée, et tous les jours ouvrables que Dieu fait.le fait qu'on en ait marre de 99% des patients, de la PCR, de l'ASM, des RV ratés
et de la routine du cabinet c'est bonus. mais pourquoi tu es là. Parallelement, on peut tres bien avoir une vie qui n'a aucun sens, mais c'est un autre probleme.
> Dans le moment présent, le plus important pour
> tous les chirurgiens dentistes quelque soit le
> mode et les modalités d'exercices, est que les
> modes de prises en charge des soins et prothèses
> est inadapté.
J'ai envie de dialoguer, de trouver avec vous des
> solutions, peut être même d'en inventer
Bon, je reviendrai quand tu sera disposé à exprimer de façon concrete ce qui t'amene et ce que tu as en tete plutot que de brasser de l'air. Ce premier acte est interminable.
20/09/2007 à 07h56
JeRis Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> Mais en face de toi, il y a croizat, un pro du baratin et du noyage de poisson ;), le genre de mec qui frime avec l'argent des autres.
Laisse tomber la discussion; crois-en mon
> expérience, c'est peine perdue avec ce genre de
> personne >
> Amicalement
...Hallboy, je t'avais déjà prévenu il y a 7 pages!
20/09/2007 à 11h40
"Il file avec l'argent dss autres", accusation un peu grave vu qu'il s'habille peut-être chez Celio ! A moibs que ce ne soit une réaction de défense fae à des questionements peu usuels sur ces fils. Jusqu'où les intêerts des praticiens libéraux et mutualistes sont-ils convergents ? Quest-ce qui nous motive, Soigner des malades ou devenir roi du pérole ? Bon je caricature mais quand même je tourve ces échanges enrichissants.
20/09/2007 à 12h42
framboise Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> "Il file avec l'argent dss autres", accusation un
> peu grave
... si tu me lis comme tu écris ... ça ne m'étonne pas!
21/09/2007 à 00h59
Oups Jeris, sorry je lis tout de travers en ce moment, faudrait que j'arrête les DVD de Florence Foresti, c'est peut-être la contagion d'Adjani en Marie Stuart ?
22/09/2007 à 17h55
hallboy Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> croizat Ecrivait:
> > Ce qui nous réunit peut être c'est la quête de
> > sens,
>
> No offense, mais tu as un boulot et nous un
> metier: avec un minimum d'integrité, le sens de ce
> l'on fait s'impose plusieurs fois dans une meme
> journée, et tous les jours ouvrables que Dieu
> fait.le fait qu'on en ait marre de 99% des
> patients, de la PCR, de l'ASM, des RV ratés
> et de la routine du cabinet c'est bonus. mais
> pourquoi tu es là. Parallelement, on peut tres
> bien avoir une vie qui n'a aucun sens, mais c'est
> un autre probleme.
>
> Bon, je reviendrai quand tu sera disposé à
> exprimer de façon concrete ce qui t'amene et ce
> que tu as en tete plutot que de brasser de l'air.
Il me semble que nous avons engagé une discussion qui porte sur " la quête de sens" qui est pour moi la place donnée dans la santé publique, à la santé dentaire et l'importance que l'Etat et la sécurité sociale avec la mutualité donent à la prise en charge collective des dépenses de santé dentaire.
Et que notre discussion dépasse le ressenti personnel que l'on peut avoir de son boulot quotidien.
Nous faisons un métier commun et l'insuffisance de considération faite aux CD libéraux et aux CD des centres de santé mutualistes ou des caisses de sécu, est une affaire qui renvoie bien à l'économie de la santé et à sa place utile dans le PIB d'un pays, au lieu d'être considéré comme un coût nuisible.
Au delà des relations de concurrence, de complémentation, ou de vocation sociale, la portée du débat principal qui anime le secteur libéral avec les CD du "secteur protégé" de la mutualté ou des caisses de sécu, ne concerne pas d'éventuelles distorsions de concurrence entre eux..
Car pour moi le débat principal se situe dans la réalité de la profession dentaire qui se trouve peut être dans une véritable "Crise de Sens", qui ne met pas en cause les pratiques des CD de l'un ou l'autre secteur, mais la politique de l'Etat et des caisses obligatoires et complémentaires, à l'égard d'une véritable politique de santé dentaire...
Mon propos principal traîte bien de la santé publique et du besoin de donner un grand sens à la santé dentaire..