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posturologie de Lisbonne "prismes posturaux"
11/04/2006 à 12h21
je ne comprends plus.
Nous sommes passés d'une adaptation à très grande vitesse qui sous-entend un fonctionnement en boucles courtes, à un temps évoqué de xsecondes qui sous-entend cette fois une réponse intégrée en boucles longues.??
Intégré ou pas ?
11/04/2006 à 12h39
C'est mon terme "temps de réaction très allongé" qui n'est pas correct. En fait c'est l'hypotonie induite qui dure pendant tout ce temps (temps de réaction à l'étirement), mais cette information est bien sûr intégrée très rapidement dans le contrôle du système postural. Il faut simplement attirer l'attention sur la fréquence des contacts interarcades (toutes les +/- 40 secondes), rendant l'hypotonie induite quasi permanente (fonction de l'âge du patient). La déglutition salivaire dysfonctionnelle et les édentés sans prothèse, c'est pour le dessert à Paris.
11/04/2006 à 12h50
Isaïe,
pourquoi n'ai-je pas eu de problème pour te comprendre ?
peut-être est-ce parce que la pompe à m.... est débranchée chez moi ?
11/04/2006 à 13h17
votre fonction devrait vous éviter d'en avoir plein la bouche, mais on n'a que ce qu'on mérite
11/04/2006 à 13h22
Il y a déjà quelques années que je travaille avec Maryvonne Fournier sur ce qui est appelé depuis 40 ans en kinésithérapie la déglutition atypique et que nous nous intéressons à son rapport à la régulation posturale sans passer par la notion biomécanique de chaînes musculaires
11/04/2006 à 13h51
Les chaînes musculaires ne m'intéressent pas non plus. On ne peut cependant pas extraire la déglutition de tout son contexte musculaire en amont et en aval du mouvement. Il existe un tas de signes en bouche qui permettent une approche raisonnée du problème.
11/04/2006 à 14h46
Un coup de pied dans la fourmilière consensuelle en rigolant, ça fait pas un peu sadique?
"Ecoutez la ballade de la désescalade
Il n'est pas trop tard pour commencer
Plus toutes ces salades qui retardent
La venue du jour de clarté
Partons à la croisade de la désescalade
Avis à tous ceux qui veul'nt monter
Pour sortir de la panade, des frites et des grillades
Un peu moins chaqu' jour, et c'est gagné
Tous les jours c'est la guerre des nerfs
Tous les jours sur cette bonne vieille terre
Sur les prairies de la Normandie
Les vaches machent et les vaches chient
Et dans les bistrots du vieux Paris
On en fait autant avec esprit
Dans les yeux où l'rouge et le jaune se mêlent
On commente les tout's dernières nouvelles
La douce sérénade, de la désescalade
Contre la fanfaronnade de l'absurdité
La désescalade, pourquoi est-ce qu'on tarde ?
Qu'est-ce qu'on attend pour commencer ?"
Allez, j'arrête, c'était juste une blague. Vas-y Orthojls, lance, je remonte au filet.
11/04/2006 à 18h03
Isaïe, tu es vraiment trop bon ! tu me disais ne pas avoir d'ambition académique mais tu les surclasses tous et toutes... il faudrait des professeurs comme toi en faculté...
11/04/2006 à 22h53
« Une semelle modifie une information proprioceptive, intégrée à la vitesse de l'éclair et qui engendre une modification de la posture. Elle ne peut pas provoquer d'hypotonie à distance et ne peut pas en supprimer. »
Si tu parles d’un patient assis au fauteuil, ça se peut.
Que penser alors d’une paire de semelles qui fait disparaître une exophorie debout?
11/04/2006 à 22h54
« Tu es d'accord, je pense que tu l'auras vérifié, que la mise en IM induit une hypotonie unilatérale des releveurs de l'épaule. »
Bravo mon cher Isaë, tu arriverais presque à m’en persuader.
J’aurai le plaisir de vérifier ça quand tu auras détaillé précisément toi même ton protocole : matériel et méthode…
12/04/2006 à 06h42
"Que penser alors d’une paire de semelles qui fait disparaître une exophorie debout?"
Je me suis toujours posé la question de l'intérêt des semelles "proprioceptives" et des "corrections" prismatiques pendant ce tiers de la vie que le patient passe à dormir.
12/04/2006 à 08h06
Tu en connais beaucoup à qui on a conseillé de garder leur lunettes ou leurs semelles pour dormir (sans doute parce-que ce sont les seuls qui dorment les yeux ouverts et debout)?
Mes patient à moi dorment yeux fermé et allongés dons ces voies proprioceptives ne dérèglent pas le tonus pendant leur nuit.
12/04/2006 à 08h23
Bien d'accord avec toi.
Mais que faire de tous ces patients vertigineux dès le réveil, avant d'avoir mis le pied à terre, ces migraineux du matin, de 4h du matin et parfois si régulièrement (Annie, entre 10 et 15 % de la population), de celles et ceux qui ronflent ou qui doivent se lever 3 ou 4 fois par nuit pour uriner, de ces maux de dos qui passent quand ils se mettent debout, les cauchemardeux, les torticolis du réveil, les douloureuses pointes dans le dos parce que l'oesophagite flambe à 3h30, etc... Hélas, les pathologies ne s'arrêtent pas la nuit.
On peut leur vendre des oreillers anatomiques en paille d'avoine biologique, des matelas orthopractiques, des semelles proprioceptives et des verres prismatiques. On peut aussi essayer de comprendre pourquoi ils sont dans cet état.
Un peu moins de comment on va faire, un peu plus de pourquoi c'est arrivé.
12/04/2006 à 09h22
Pour info et pas compétent pour donner avis personnel.
Prise de position de la Société d'Ophtalmologie (SSO) sur l'ordonnance de prismes de manière indépendante par les opticiens
La société suisse d'ophtalmologie se prononce contre l'ordonnance de prismes par les opticiens de manière indépendante pour les raisons suivantes:
La médecine
L'hétérophorie (strabisme latent) est fréquemment observée. Il peut s'agir d'un état normal mais aussi d'un état pathologique derrière lequel se cache une maladie sérieuse (diabète sucré, migraine, troubles dégénératifs ou inflammatoires du système nerveux central comme par exemple une sclérose en plaque, une tumeur cérébrale, etc.).
L'hétérophorie ne correspond à un état pathologique et ne doit être traitée que lorsque des problèmes de la vue apparaissent (fatigue, vision trouble, vision double, yeux irrités et rouges, maux de tête, etc.). Il faut souligner que ces mêmes problèmes peuvent avoir d'autres causes. Chez les enfants, dont l'examen est particulièrement difficile, existe en outre le danger du développement d'un strabisme manifeste à partir d'un strabisme latent avec pour conséquence une perte de la vision stéréoscopique et éventuellement une diminution mono latérale de l'acuité visuelle liée au strabisme. L'hétérophorie ne peut pas être à l'origine de la légasthénie, problème complexe de lecture, d'écriture et de langage.
L'examen
Des examens minutieux et approfondis selon différentes méthodes sont indispensables pour définir le rôle d'un strabisme latent dans la survenue des problèmes répertoriés ci-dessus. Les plaintes des patients, la présence d'une erreur de réfraction, la capacité d'adaptation de l'oeil à la vision de près, l'état de l'organe de la vue de même que l'état de santé général aussi bien organique que psychique du patient doivent être pris en considération.
Une attention particulière doit être accordée à la mesure et à l'interprétation de la divergence constatée (objective) et de la divergence éprouvée par le patient (subjective) en comparaison avec une vision binoculaire normale. L'examen de la réfraction, en particulier chez les enfants, doit être effectué après suppression de l'accommodation (adaptation pour la vision de près). La coordination des mouvements des deux yeux doit être mesurée avec et sans correction pour la vision de loin et de près ainsi que dans les différentes positions du regard de manière à différencier les diverses formes de strabisme ou de trouble de la motilité. Un seul type d'examen est insuffisant à cet égard.
Le traitement
Si le traitement d'un strabisme latent s'avère nécessaire, il faut apprécier avec soin la meilleure thérapeutique à appliquer. Des prismes correcteurs peuvent entre autres être utiles. Comme mentionné ci-dessus, il est absolument nécessaire pour leur prescription de s'appuyer sur des examens approfondis et non sur un seul type d'investigation. Des prismes ordonnés à tort peuvent renforcer un strabisme latent et entraîner finalement une opération du strabisme qui aurait pu être évitée. Selon les connaissances actuelles, des lunettes avec prismes ne sont pas appropriées pour traiter les problèmes de lecture, d'écriture ou de langage (légasthénie).
Les conséquences
Pour les raisons évoquées ci-dessus, l'ordonnance de lunettes avec prismes pour les patients souffrant d'un strabisme latent est de la seule compétence de l'ophtalmologue. Lui seul dispose d'une formation complète lui permettant de juger de la nécessité d'une correction avec prismes selon tous les critères médicaux et de protéger ainsi le patient contre l'utilisation abusive de cette possibilité thérapeutique.
12/04/2006 à 09h26
"Mais que faire de tous ces patients vertigineux dès le réveil, avant d'avoir mis le pied à terre, ces migraineux du matin, de 4h du matin et parfois si régulièrement (Annie, entre 10 et 15 % de la population), de celles et ceux qui ronflent ou qui doivent se lever 3 ou 4 fois par nuit pour uriner, de ces maux de dos qui passent quand ils se mettent debout, les cauchemardeux, les torticolis du réveil, les douloureuses pointes dans le dos parce que l'oesophagite flambe à 3h30, etc... Hélas, les pathologies ne s'arrêtent pas la nuit."
ça peut aussi s'énoncer autrement:
Le porteur d'une canalolithiase est un vertigineux nocturne de la 2ème partie de la nuit, l'astigmate qui se fait une contracture de l'oblique sup. parce qu'il regarde la Tv sans lunettes fait sa "migraine ophtalmique" à 3h du mat, un "déglutiteur" atypique ronfle et fait des APOS qui le réveillent 50 fois par nuit(il en profite pour uriner), le cardia perd son réflexe de contraction pendant la phase de sommeil rapide et facilite le RGO de la 2ème partie de nuit...ça fait aussi des pathologies qui ne s'arrêtent pas la nuit: occlusal ?
Que les cassés du tonus aillent mieux en se mettant en phasique,ok, mais les speedés de l'émotionnel qui vivent en cocontraction musculaire permanente aussi, la perte de la viscoélasticité musculaire liée à l'inactivité nocturne en fait des cassés du matin: occlusal ?
12/04/2006 à 13h35
Exophorie... encore tout un poème!
Expérience de Weiss. (mais il y en a d'autres avec des tubes parallèles, j'ai passé mon temps à en construire: refaire les expérimentations publiées, il n'y a rien de tel). Un verre rouge et un verre vert permettraient de montrer l'existence d'une hétérophorie en fixant deux lignes, une rouge et une verte: les deux lignes ne se superposent plus s'il y a un problème de phorie (les deux yeux ont des axes différents, à la grosse louche). En interposant un prisme dont on fait varier la puissance, on arrive à faire coïncider les deux lignes et on détermine ce dont le patient à besoin comme correction.
Wonderful.
Sauf que deux verres de couleur différente, c'est une hétérogénéité optique et que l'asymétrie du tonus est immédiate, mais trois fois hélas, elle est induite par l'opérateur... qui va trouver un prisme pour corriger ce qu'il a probablement provoqué. Au secours.
Il est bon de relire les chapitres matériel et méthode et de ne pas se contenter des conclusions. Et l'auteur n'a bien entendu rien dit des conditions occlusales. Alors les phories et les semelles... non merci.
12/04/2006 à 15h31
Isaïe, tu est trop bon, je me répète mais tu les surclasses tous... j'ai compris ça en te revoyant chez toi dans ton cabinet... tu n'es pas un rigolo et je me réjouis de la rencontre au premier sommet du 3 juin prochain...
Cela étant dit, je trouve que nos confrères sont également des pointures et je voudrais qu'ils arrivent à intégrer ton truc, tout simplement...
Mais pourquoi n'arrivent t-il pas à comprendre ?
Ce matin, le père qe mon prothésiste apporte un travail, le patient de 08.00 heures n'est pas là, je vois ce brave monsieur dans le couloir, il me tend une boîte contenant un travail, il tremble, je le trouve pâle, sous stress, je lui demande comment il va ? ooohhh, mal, mal dans le dos, mal à l'estomac, mal dans le genou, je dors mal, etc...
Je ne résiste pas, je lui dis de s'asseoir dans le fauteuil, il s'étonne, je prends ses bras... oups l'épaule droite est crispée, dure, ...
Je prends le temps de décontracter l'affaire, bouche ouverte, lunettes ôtées, ...
4 cm de différence, hypo gauche
je regarde en bouche, ooohhh misère, un articulé croisé total avec uniquement des contacts sur les canines et les incisives... pas de contacts sur les molaires et prémolaires... pour manger il propulse et fait glisser les dents comme il peut... c'est la première fois que je vois un truc pareil et dire que cela dure depuis 20 ans comme ça...
j'ai donc meulé l'affaire pour qu'il retrouve un appui molaire, la tête qu'il a fait en sentant ses nouveaux contacts !!!
les bras sont redevenus symmétriques et l'hypertonie de l'épaule s'est levée...
je le revois demain matin ....
je lui ai dit de remercier Saint Isaïe...
12/04/2006 à 15h56
"je prends ses bras... oups l'épaule droite est crispée, dure, ...
Je prends le temps de décontracter l'affaire, bouche ouverte, lunettes ôtées, ...
4 cm de différence, hypo gauche ":
ça, c'est du beau boulot, Amibien. A mon avis tu es vraiment dedans, sans te laisser abuser par la pathologie de l'épaule droite et son réflexe protecteur. Une douleur chronique de ce type ne peut pas être le côté hypo.
12/04/2006 à 17h57
Reboutix n'est pas le seul à être torturé par les hypotonies gauches.
Bel examen clinique, mais l'hypothèse me semble "audacieuse"... Et on ne parle toujours pas de l'occlusion...
Cervicalgies, SADAM, approche posturale
Le traitement (IIe partie)
P. Van Tichelen*, D. Rousié** , J.-P. Deroubaix***, J.-P. Woillez**** *7ter, bd Louis XIV, 59000 Lille. **Service de Stomatologie, CHR de Lille. ***Service d’ORL, CHR de Béthune. ****Service d’Ophtalmologie, CHR de Lille.
Discussion
Asymétries crânio-faciale et système oculo-labyrinthique
Mises en évidence et quantifiées par le protocole d’étude IRM de la base du crâne mis au point par Rousié (1997), et liées à l’asymétrie habituelle du développement de l’expansion cérébrale, les ACF sont très répandues (2/3 à 3/4 de la population selon Rousié dans sa thèse de1999, où sont rapportés également les pourcentages des autres auteurs).
Les ACF regroupent des asymétries touchant simultanément, à des degrés divers, toutes les unités de l’extrémité céphalique : la face, la voûte et la base ; cette dernière, divisée en trois parties : base antérieure formant une partie des orbites, base moyenne, base postérieure constituée des rochers contenant les labyrinthes.
Suspectant qu’à une asymétrie de position des labyrinthes dans les rochers pouvait correspondre une asymétrie de fonctionnement du système oculo-labyrinthique, Rousié a confirmé ses hypothèses par le SLO et la VNG.
Mais seule l’amplitude de certaines ACF s’avère susceptible d’induire un déséquilibre du SOL qui régit, conjointement avec le système proprioceptif, l’équilibre et la posture.
Ainsi, les asymétries de l’étage antérieur, de la face, peuvent retentir sur la position des cônes orbitaires, sur l’insertion des muscles oculomoteurs faussant les informations visuelles et la propioception oculaire.
Celles de l’étage moyen peuvent générer une asymétrie de centrage des ATM par modification de position ou d’orientation des cavités glénoïdes temporales ;
Celles de l’étage postérieur peuvent entraîner une asymétrie de position et de fonctionnement des labyrinthes (influx vestibulo-spinaux), générant une asymétrie tonique posturale responsable du port de tête en latérocolis et des dérangements intervertébraux : figure 29.
Figure 29 : Conséquences des ACF sur le SOL et la posture.
Asymétrie vestibulo-spinale et excyclotorsion oculaire
Les voies vestibulo-spinales représentent l’une des voies finales communes du système gamma efférent qui règle la tension des fuseaux neuromusculaires des muscles posturaux à prédominance tonique (acteurs majeurs de la proprioception).
Nous avons mis en évidence, par le biais d’une population porteuse d’ACF marquées :
- des stéréotypes posturaux : latérocolis droit/scoliose, att. scoliot gauche ;
- des DIM latéralisés : cardan sous-occipital droit, charnière dorso-lombaire gauche charnière lombosacrée gauche ;
- une hypertonie posturale droite : Fukuda gauche.
En 1991, Brandt décrivait son OTR, Ocular tilt reaction : inclinaison exagérée de la tête en latérocolis, déviation de la position des yeux avec excyclotorsion, observées dans les atteintes vestibulaires.
En 1993, Vibert rapportait les mêmes observations concordantes chez des patients ayant subi une neurectomie vestibulaire unilatérale pour maladie de Méniere invalidante ; la privation d’influx vestibulaires d’un côté perturbant la perception de la verticalité avec les troubles posturaux sus-cités : figure 30.
Figure 30 : Ocular Tilt Reaction après neurectomie vestibulaire unilatérale (T. Brandt, 1991). Inclinaison de la tête, strabisme vertical, cyclotorsion conjuguée.
Or, la VNG a confirmé l’hypovalence vestibulaire droite, du côté droit le plus bas, sens du port de tête en latérocolis droit, en contradiction avec le sens de l’hypertonie droite retrouvée cliniquement.
Pour expliquer cette apparente contradiction, nous avons formulé l’hypothèse d’une asymétrie des influx vestibulo-spinaux, avec une prépondérance des influx croisés par rapport aux influx directs (Van Tichelen, 2001) : figure 31.
12/04/2006 à 20h57
"La société suisse d'ophtalmologie se prononce contre l'ordonnance de prismes par les opticiens de manière indépendante pour les raisons suivantes: "
elle fait un amalgame entre les prismes de strabologie qui sont destinés à modifier la direction du regard pour le traitement de l'image (10 à 40 dioptries) et les prismes dits "actifs" de l'école posturologique portugaise qui sont des prismes de puissance inférieure à 3 dioptries (<1,5°d'angle, il y a des OPH qui travaillent chez les dyslexiques avec 0,25° d'angle)et qui sont uniquement faits pour relaxer les MEO et en particulier le petit oblique : ce qui n'a rien à voir.
12/04/2006 à 21h05
"Exophorie... encore tout un poème!
Expérience de Weiss..."
l'asymétrie chromatique des torches provoque effectivement une dissociation de la vision binoculaire qui va faire parler l'asymétrie tonique existante. C'est un test de provocation comme nous en utilisons à longueur de temps dans les pathos vestibulaires pour révéler des nystagmus non spontanés. ça sous-entend que l'asymétrie tonique existe mais qu'elle est compensée par la vsion bi et qu'il faut un stratagème pour la révéler.
Par contre, que la valeur de correction soit déterminée à partir de la mesure de cette dissociation provoquée est peut-être effectivement sujet à caution.
12/04/2006 à 21h50
... mais le stratagème en question induit une asymétrie tonique en essayant d'en mesurer une autre... scientifiquement douteux.
12/04/2006 à 22h08
De même qque l'équiliberage occlusal d'un patient alors qu'il est sujet à des perturbations toniques extrabuccales.
13/04/2006 à 10h19
"...et les prismes dits "actifs" de l'école posturologique portugaise qui sont des prismes de puissance inférieure à 3 dioptries (<1,5°d'angle, il y a des OPH qui travaillent chez les dyslexiques avec 0,25° d'angle)et qui sont uniquement faits pour relaxer les MEO et en particulier le petit oblique : ce qui n'a rien à voir."
J'ai revérifié la dioptrie prismatique de mon système d'expérientation et ai modifié l'épaisseur de mon verre( de 3 à 1 mm )
Ce verre est présenté devant l'oeil parallèlement au plan frontal = neutralité dans la symétrie du tonus musculaire.
Je le positionne en oblique à 15°: asymétrie immédiate.
Je te laisse calculer la dioptrie prismatique obtenue par la déviation du rayon lumineux dans une paroi de 1 mm d'épaisseur orientée à 15° par rapport à la perpendiculaire au rayon incident: je suis certainement inférieur à tes chiffres.
2 choses à relever.
1)Je n'ai jamais vu d'asymétrie de tonus des releveurs de l'épaule provoquée par les yeux en dehors des corrections visuelles. Pas de corrections= pas d'asymétrie (plus de 2500 patients). Ce sont les conditions d'examen qui ne sont pas correctes et les interprétations abusives..
2)La réponse a toutes les apparences d' un tout ou rien. 15° ou 40° donnent la même réponse. La limite du système est à un moment donné la diplopie.