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Revue de presse
08/11/2016 à 16h11
ameli écrivait:
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Si tu as écouté
> ses propos, tu reconnaîtras qu'elle fut très bonne.
Elle est excellente.
Elle a réussi à mettre infirmières, aides soignantes... libérales et du public dans la rue, manif "historique" dit-on, jamais vue depuis 30 ans...
08/11/2016 à 18h09
ameli écrivait:
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> Dr_EG écrivait:
> ---------------
> > Tu ne me feras pas croire que ce n'est pas de la démagogie (tout comme
> > l'histoire du 1/3 payant obligatoire)
>
> Non, ce n'est pas démagogique du tout, au contraire ! un changement de
> fonctionnement ne fait plaisir à personne. Mais c'est difficile de faire
> autrement.
> Dans les autres pays voisins, c'est en cours. Chez nous aussi, avec un peu de
> retard. On n'est pas des éclairs !
> Idem pour le 1/3 payant. On est quasiment les derniers en Europe, les autres
> l'ont fait, et personne ne se plaint. C'est même assez drôle pour les
> frontaliers qui peuvent comparer. Mon prothésiste était Allemand et j'y allais
> souvent (il y a une vingtaine d'années !). Les dentistes allemands étaient
> rémunérés directement par la sécu, et les prothésistes aussi (!!!). Est-ce que
> ça causait un problème ? non ! ils s'en foutaient. L'argent, d'où qu'il vienne,
> c'est du pognon.
> Mieux, cette mesure permet de limiter le nombre de refus de soins qui ont des
> conséquences médicales. Ce n'est pas LA solution, mais c'est une solution. La
> sociologie montre, hélas, que le cout est un obstacle aux soins, mais que le
> menfoutisme est une tare grave et héréditaire.
Ecoute ameli, quand est-ce que tu vas comprendre que le problème n'est pas que l'on s'arqueboute sur des principes (par ex le Tiers-Payant) mais que ce n'est qu'une question de RE MU NE RA TION d'actes effectués à perte en France.
Si les soins étaient rémunérés à leur juste valeur, il n'y aurait aucun problème à appliquer le tiers-payant, mais tu comprendras qu'en plus d'être payé avec un lance-pierre sur ce type d'acte, on ne peut pas rajouter de temps à gérer cette nouvelle contrainte administrative, donc perdre encore en rémunération, car dans mon monde et celui qui m'entoure, le temps - DE TRAVAIL - c'est inexorablement de l'argent.
Et est-ce que la sociologie montre qu'un travail sous-rémunéré incite à sa réalisation moins motivé et un risque plus important sur sa qualité que s'il avait été correctement payé ?
Est-ce que la conscience professionnelle est-elle dépendante de la reconnaissance salariale ?
Tu as 2 heures ;-)
--
En cas d'échec des négociations conventionnelles, seriez-vous prêt à suivre la promotion d'un déconventionnement massif de la profession par les syndicats représentatifs ? OUI - NON
Participez, anonymement, sur https://goo.gl/forms/nAO0htnsVmxotjYm1
10/11/2016 à 14h27
Le président de la FHF-Océan indien évoque avec la DGOS la situation sanitaire "difficile à La Réunion et critique à Mayotte"
Le président de la Fédération hospitalière de France-Océan indien (FHF-OI), Gérald Incana, a rencontré lundi la directrice générale de l'offre de soins (DGOS), Anne-Marie Armanteras de Saxcé, pour évoquer la situation sanitaire "difficile à La Réunion et critique à Mayotte", récemment mise en lumière par un rapport d'information sénatorial, a indiqué la FHF-Océan indien dans un communiqué publié mercredi.
http://www.senat.fr/rap/r15-738/r15-7381.pdf
A noter que, sont discutés afin de trouver des solutions :
- risques infectieux et environnementaux dans un contexte socio-économique dégradé et une forte précarité.
- remise à niveau de l'hosto da Mayotte (surtout la maternité).
- améliorer la coopération et la coordination entre les praticiens de La Reunion et de Mayotte.
- lancer fortement la télémédecine
- extension de l'affiliation à la CMU, car les médecins de Mayotte ne sont pas tous payés (précarité grave) : les médecins ne soignent pas tous les patients... et les patients ne se soignent pas.
- améliorer les possibilités d'embauches de praticiens de l'hexagone. Manques graves de praticiens ! Primes ?
- La Reunion aide Mayotte... mais en subit les conséquences : médecins débordés, manques dans les hopitaux.
- améliorer la lutte contre l'alcoolisation foetale qui s'aggrave (commerces illicites de quoi ?, vérifications, anti-pub ?).
10/11/2016 à 14h46
bill écrivait:
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> Elle a réussi à mettre infirmières, aides soignantes... libérales et du public
> dans la rue, manif "historique" dit-on, jamais vue depuis 30 ans...
Très drole, je l'ai vécu ! J'ai du piquer une colère, car elles ont réussi à monter les escaliers (ascenseur bloqué-sécurisé avec un passe) en forçant une porte, et ont dévasté mon bureau. Une grosse colère, et dehors.
Que des gosses râlent, d'accord. Mais quand on démolit, pas d'accord.
Sur le sujet, je me demande comment faire ! L'organisation des soins doit absolument être mise à niveau. On hospitalise trop. On change tout, on modifie, on réduit les hostos. Si on est contraint de maintenir tous les emplois inutiles, si on ne peut mettre à niveau, on fait quoi ? Tu payes pour maintenir en hosto des malades qui n'ont pas besoin d'être à l'hosto ? Tu veux payer, je dis bravo !
Quand tu écoutes le programme des droitistes, ils sont tous d'accord : diminution du nombre de fonctionnaires (donc des hospitaliers, des infirmiers, des flics, des profs, des soldats). M'en fous, mais ils feront quoi, ces successeurs ? ... c'est très simple : au minimum la même chose ; au pire, ce sera pire.
En attendant la suite, je dis bravo à Touraine. Elle sait que ça passe mal, mais elle fait. L'objectif est que ça marche le mieux possible. Quand on compare avec ce qui se passe ailleurs, c'est réussi. Une chose est sure, ce n'est pas démagogique, mais c'est logique.
10/11/2016 à 15h20
Dr_EG écrivait:
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> Ecoute ameli, quand est-ce que tu vas comprendre que le problème n'est pas que
> l'on s'arqueboute sur des principes (par ex le Tiers-Payant) mais que ce n'est
> qu'une question de RE MU NE RA TION d'actes effectués à perte en France.
J'en ai parfaitement conscience ! Je dis, moi aussi, que cette rémunération des actes est faiblarde, et frise parfois le ridicule.
Seulement, j'emets un avis : la sécu ne veut plus payer les soins, donc faut pas s'attendre à des miracles. Ce n'est pas une découverte récente, ça fait des années qu'on le sait : la sécu a recruté combien de dentistes conseil ces dix dernières années ? Y a même plus de concours : elle s'en fout du contrôle des soins parce qu'elle ne s'occupe plus des soins (elle finit ce qui est commencé, et passe à autre chose) ! Tu crois vraiment que la sécu veut financer des soins dentaires ? Les soins dentaires ne font plus partie du champ de la sécu. Souhaites tu rester dans ce monde irréel ? La sécu veut piloter les remboursements de soins (pour les abstenir des visées commerciales), mais ne veut plus participer aux remboursements, et l'UNOCAM est d'accord pour prendre le relais !
La sécu veut payer la "santé publique", les chroniques, les "sociaux" : les trucs aux conséquences lourdes. Donc, il faut viser deux objectifs pour la rémunération : les assurances-mutuelles pour les actes, et la sécu pour la prise en charge globale, sanitaire et médico-sociale.
C'est le reproche que je fais à tous nos syndicats : ils ont la vue courte. Je finis par croire qu'ils ne connaissent pas du tout leurs interlocuteurs (état, sécu, assurances privées, économistes de santé...), et ne connaissent pas les objectifs de ces interlocuteurs ! Ils ne pensent qu'aux actes. Quand on négocie avec quelqu'un, on se renseigne sur ce quelqu'un, on l'étudie. Si on ne connait pas à fond les objectifs d'un adversaire, on se fait bananer. Faut viser beaucoup plus large : penser à se faire payer les "prises en charge", et aussi penser à se faire payer par l'UNOCAM pour les actes.
10/11/2016 à 15h36
ameli écrivait:
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Si on est contraint de maintenir tous les emplois
> inutiles, si on ne peut mettre à niveau, on fait quoi ?
> Quand tu écoutes le programme des droitistes, ils sont tous d'accord :
> diminution du nombre de fonctionnaires (donc des hospitaliers, des infirmiers,
> des flics, des profs, des soldats).
Si tu connais des gens qui bossent à l’hôpital tout le monde te dit qu'on manque de soignants (merci Aubry et les 35 h) mais qu'il y a pléthore d'administratifs qui, dans certains services, se roulent les pouces à longueur de journée...
+ d'infirmières, moins de secrétaires serait un bon début...
14/11/2016 à 08h56
Exemple : article-analyse économique de la prévention. (article paru il y a un mois dans "cairn" , un magasine spécialisé en santé publique.
Très intéressant et instructif !
En France, les mauvais résultats en termes de mortalité prématurée évitable et l’aggravation des inégalités sociales de santé, malgré un investissement public élevé, justifient de s’interroger sur la promotion d’actions de prévention efficientes. L’apport de l’analyse économique en matière de santé publique est alors de tenter de mesurer la « rentabilité » de certaines stratégies de santé, notamment dans le domaine de la prévention, et plus globalement d’évaluer les politiques publiques de santé.
De l’intérêt d’une approche économique de la santé en général et de la prévention en particulier
Depuis l’article séminal de Kenneth Arrow en 1963 (Prix Nobel d’économie en 1972), l’économie de la santé a pris le pas sur l’économie médicale. Elle relève dès lors d’une science du choix s’inscrivant dans un contexte de rareté des ressources, notamment financières, et susceptible d’éclairer le décideur public. L’un de ses objectifs principaux est la rationalisation du système de soins dans une logique d’efficience, par opposition à la notion comptable de rationnement qui consiste en une simple minimisation des coûts. L’ambition de l’économie de la santé est, par conséquent, large et polymorphe.
Le système de santé est ainsi analysé à travers le prisme du marché des soins, c’est-à-dire schématiquement le lieu de rencontre entre un patient consommateur, un professionnel de santé prescripteur et des organismes financeurs. Il est caractérisé à la fois par des asymétries d’information entre acteurs et de l’incertitude multidimensionnelle inhérente à la santé.
La régulation du marché des soins par l’État apparaît donc nécessaire pour endiguer des situations inefficientes telles que la sur- ou sous-prescription (aléa moral de l’offre), la surconsommation de soins (aléa moral ex post), les difficultés d’accès aux soins des populations insolvables ou encore les comportements à risque.
Les déterminants microéconomiques de la santé
Pour les économistes de la santé, la demande de soins résulte d’une demande de santé. Celle-ci repose sur l’existence d’un « capital santé » individuel, qui se déprécie au cours du temps (vieillissement), peut éventuellement subir des chocs (accident ou maladie) et dans lequel il convient d’investir, soit de manière préventive, soit de manière réparatrice. Dans un cadre institutionnel donné (organisation du système de soins, système de protection sociale…), la demande de soins est, quant à elle, fonction des préférences des individus, du revenu et surtout du prix restant effectivement à la charge du patient. Elle dépend donc du choix préalable de se couvrir contre le risque santé (la demande d’assurance santé) qui détermine le reste à charge supporté par le patient. En revanche, si l’on fait varier ce cadre institutionnel, l’analyse des déterminants de la santé devient plus riche, intégrant les caractéristiques de l’offre de soins.
Evans et Stoddart établissent un modèle complet des déterminants de la santé précisant d’emblée que l’influence des soins sur la santé n’est pas prédominante face aux facteurs environnementaux et comportementaux. En effet, l’état de santé dépend de nombreux paramètres notamment culturels, sociaux et économiques qui interfèrent au moment d’adopter (ou non) des comportements de prévention adéquats.
Prévention et économie
L’économie privilégie deux approches de la prévention sanitaire : la prévention primaire (vaccination, pratique sportive, comportements « vertueux ») et la prévention secondaire (dépistage, souscription d’une assurance complémentaire).
La prévention primaire se heurte à un problème d’aléa moral ex ante et de demande sous-optimale. Les agents économiques n’adoptent pas spontanément les comportements les plus vertueux. La « myopie » des individus (forte préférence pour le présent, bénéfice privé inférieur au bénéfice social) est un facteur déterminant qui est renforcé, entre autres, par des comportements d’addiction ou de mimétisme, par la promotion des produits à risque par les industriels et par un défaut d’information sur les risques encourus.
L’exemple de la chute de la couverture vaccinale adulte contre la grippe saisonnière depuis 2010 est aussi symptomatique d’une population défiante vis-à-vis des institutions sanitaires et des acteurs du système de santé. En termes de prévention secondaire, de nombreuses inégalités d’accès demeurent. Le niveau de revenu, d’éducation et d’assurance vont constituer des facteurs déterminants de la santé mais aussi des comportements de prévention. La littérature a largement mis en évidence l’idée d’un gradient social de santé dont les origines sont multiples. Jusot et al. montrent, par exemple, que la probabilité de se faire dépister du cancer du sein est en moyenne 1,5 fois plus élevée pour les femmes les plus riches que pour les plus pauvres en Europe. Les écarts sociaux persistent même lorsque les programmes de dépistage sont gratuits.
La boîte à outils traditionnelle des économistes, affirmant par exemple le caractère rationnel des agents, ne peut donc suffire à résoudre la complexité des relations entre acteurs du système de santé et à décrire la réalité des comportements. Affirmons-le sans détours, la santé n’est pas un « bien économique » comme les autres et le dialogue avec la santé publique mais aussi avec les autres disciplines telles que la psychologie et la sociologie est, à cet égard, salvateur. L’analyse économique standard (analyse médicoéconomique) est néanmoins précieuse. Elle démontre qu’en moyenne la prévention ne serait pas moins rentable (coût-efficace) que le soin mais que certaines stratégies de prévention peuvent apparaître à la fois coûteuses et inefficaces. La finalité est alors de cibler les actions coût-efficaces pour le décideur et, par ailleurs, de mieux développer les outils d’intervention de l’État dans le cadre de la prévention.
Les leviers d’action
Pour les économistes, les leviers d’action permettant d’améliorer l’état de santé de la population relèvent des incitations économiques (et des contrats du côté de l’offre de soins) et s’inscrivent dans une logique d’évaluation des politiques publiques. Ils sont de nature différente : actions sur les prix et les quantités, taxations ou, au contraire, subventions.
La taxation de produits néfastes pour la santé (tabac, aliments riches en sucres et en gras…) vise à en réduire la consommation. Les méta-analyses montrent que l’élasticité-prix de la consommation de cigarettes est négative, mais elles ne permettent pas de trancher si cette réduction de la consommation tabagique se fait par une baisse à la marge de la consommation des fumeurs ou par une diminution du stock de fumeurs.
À l’inverse, des mécanismes de subvention encouragent la consommation de certains aliments (fruits et légumes) et promeuvent des comportements sains (baisse des primes versées au titre de la complémentaire-santé pour les individus qui adoptent des comportements pro-santé).
Les incitations économiques sont-elles cependant suffisantes pour lever les freins à la prévention ? Il est permis d’en douter lorsque l’on constate que la performance des médecins généralistes sur les indicateurs de dépistage et vaccination s’est dégradée depuis l’introduction de la ROSP en 2012. Du côté de la taxation du tabac, si la consommation est fortement orientée à la baisse, la demande de tabac demeure malgré tout assez inélastique au prix. Le rôle des prix comme vecteur exclusif d’information est nuancé par des comportements altruistes, des motivations intrinsèques, des émotions, des préférences sociales qui façonnent également le comportement humain.
Force est de constater que la mise en place de mesures préventives, fondées ou non sur des incitations économiques, rencontre des réticences de la part des agents économiques tant du côté de l’offre que de la demande de soins. Notamment, les comportements addictifs des individus, voire délibérément non-rationnels, doivent inviter les différentes disciplines à travailler ensemble pour lever les freins à la prévention sans accroître les inégalités sociales de santé particulièrement fortes en France.
14/11/2016 à 10h20
La maternité du CH du Pays d'Apt va être transformée en centre périnatal de proximité
La maternité du centre hospitalier (CH) du Pays d'Apt va fermer et laisser place à un centre périnatal de proximité (CPP) à compter du 1er janvier 2017, a annoncé l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte-D'azur (PACA), mercredi dans un communiqué.
https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Les-maternites
Exemple de réorganisation des services hospitaliers qui est en cours. On ne conserve pas certains services, et on les regroupe, avec le personnel... qui est contraint de bouger ou de changer aussi. Equilibrer financièrement une maternité avec moins de 300 accouchements est impossible et provoque des "accidents" médicaux (manque de pratique !). En théorie, avec 800 c'est bon, et 500 c'est très moyen. Le seul vrai obstacle, c'est la distance et le temps de route (Porto Vecchio est supportable, car aller à Bastia ou à Ajaccio est trop long, donc on garde pour le moment).
Inutile d'expliquer que ces contraintes de nouvelles organisations sont souvent impopulaires, et parfois mal expliquées, voire baclées par des directeurs d'établissement incompétents, maladroits ou dépendants du monde politique. Un maire ne veut pas du déménagement, et ça fait un cirque ! Pour les maires, mieux vaut une médecine de m dans la localité que de la médecine normale chez le voisin.
Ces multiples réorganisations mettent les infirmiers en colère, car les "fiches de postes" changent, les habitudes et compétences aussi. C'est logique et compréhensible, mais comment faire autrement ?
15/11/2016 à 09h08
http://www.techopital.com/story.php?story=2451
A propos de l'évolution des missions des PCR et des textes qui les régissent.
15/11/2016 à 09h16
http://www.ticsante.com/story.php?story=3253
Le DMP (dossier médical partagé) se met petit à petit en état de fonctionnement. Ce n'est pas simple... parce qu'il y a des réticences : met il fin au secret médical ?
Cette évolution, c'est ce DMP sur le téléphone portable, qui permet aux urgences médicales de ne pas faire de gaffes !
15/11/2016 à 09h30
ameli écrivait:
---------------
> Cette évolution, c'est ce DMP sur le téléphone portable, qui permet aux urgences
> médicales de ne pas faire de gaffes !
Désolé ameli, mais le patient peut cacher ce qu'il veut sur le DMP. c'est comme cela que la CNIL vient de flinguer le dossier pharmaceutique.
Donc tu ne peux pas faire confiance au DMP pour ce qui est des antécedants et tu es obligé de te retaper totalement le questionnaire médical et en plus tu perd du temps pour renseigner un DMP que le patient pourra à sa guise cacher aux différents professionnels de santé.
Après les allergies aux urgences, c'est un faux problème tu peux mettre le patient en réanimation. C'est comme cela que ce règle les problèmes d'allergies à la pénicilline si le patient est allergique mais que c'est le seul antibio efficace.
15/11/2016 à 09h48
http://www.apmnews.com/documents/201611141209570.CE_389717_09112016.pdf
Le Conseil d'Etat rejette un recours contre le règlement arbitral sur les soins de proximité.
Un syndicat de médecins avait porté l'affaire devant le Conseil d'Etat qui rejette fermement !
En gros, secret médical conservé, liberté des médecins conservée. Et le flou des "associations médicale" n'existe pas, puisqu'il faut une SISA avec un statut juridique et fiscal pour espérer une NMR (nouveau mode de rémunération). Ces NMR sont donnés aux SISA (pour payer une coordination de soins ou des objectifs sanitaires) par la sécu, et les SISA répartissent (si elle veut, sinon elle investit ou paye des charges communes) cette rémunération entre les professionnels concernés. Ces professionnels ne sont pas forcément les médecins, mais les intervenants (infirmiers, médecins, dentistes, kinés, etc).
C'est pourquoi les MSP (maisons de santé pluridisciplinaires) sont presque toutes abritées par des SISA. Se priver de SISA conduit à l'absence des NMR !
L'UNCAM, évidemment, souhaitait valider ces NMR qui semblent être d'une bonne efficacité sanitaire, et permettent de sortir des monopoles des C ou V. C'est très utilisé dans d'autres pays (surtout chez les "nordiques"), pourquoi pas chez nous ?
15/11/2016 à 09h48
http://www.tdg.ch/suisse/recettes-payer-20-primes-maladie/story/25095395
le coté de l'articile est assez amusant;
"........
La fin de vie coûte cher à l’assurance-maladie, notamment dans le canton de Vaud et à Genève. C’est la conclusion à laquelle arrive une étude de l’Université de Berne. Elle a examiné les frais médicaux de 113'000 personnes pendant leur dernière année d’existence. Et les résultats ont été dévoilés hier par le Tages-Anzeiger.
En moyenne, une personne au seuil de la mort va dépenser 32 500 francs en frais médicaux. Mais il y a de grosses disparités régionales. La palme des dépenses revient à la ville de Lausanne (44 200 fr.) devant celle de Genève (42 600 fr.). A l’inverse, les frais ne s’élèvent qu’à 26 600 à Winterthour.
Pourquoi de telles différences? L’étude avance une raison culturelle. En Suisse romande, le rapport à la mort, au système de santé et à l’Etat en général n’est pas le même qu’en Suisse alémanique. En clair, les patients romands vont davantage à l’hôpital. Et les médecins romands sont aussi prêts à dispenser des traitements plus nombreux et plus coûteux que leurs homologues alémaniques.
Marc-André Raetzo, le responsable du réseau de soins Delta, corrobore cette constatation. «Il faudrait ici que les gens soient davantage suivis par leur médecin de famille en fin de vie. Le problème, c’est que souvent ils voient en solo un spécialiste, un oncologue par exemple, et quand ça ne va pas, ils sont envoyés à l’hôpital. Il y a une technicisation de la médecine.» Il préconise donc une discussion large entre le médecin de famille, le spécialiste et le patient, pour savoir ce qui fait le plus de sens pour ce dernier.
........"
Faut réduire, les couts, surdose de "mortfine" pour tous les petits vieux.
15/11/2016 à 09h59
barbabapat écrivait:
--------------------
> Désolé ameli, mais le patient peut cacher ce qu'il veut sur le DMP. c'est comme
> cela que la CNIL vient de flinguer le dossier pharmaceutique.
Bien sur qu'il y a des réticences, j'en ai aussi !
Mais, sur que je lis, elles sont en train de tomber... parce que les DMP seront écrits et validés par les toubibs, et le patient ne serait qu'un "détenteur de la lecture" qui accepte ce partage. C'est bien, en théorie. En pratique, c'est comment ?
... mes doutes restent : est-ce vrai ?! Tricher/modifier un programme internet ou un téléphone est impossible ? Y a une clé, un mot de passe ? Un cryptage ? Pour moi, c'est encore trop flou, mais je suis un peu con en informatique. J'arrive même plus à faire fonctionner mon googlecast chez moi !
On verra la suite !
15/11/2016 à 10h58
ameli écrivait:
---------------
> barbabapat écrivait:
> --------------------
> > Désolé ameli, mais le patient peut cacher ce qu'il veut sur le DMP. c'est
> comme
> > cela que la CNIL vient de flinguer le dossier pharmaceutique.
>
> Bien sur qu'il y a des réticences, j'en ai aussi !
> Mais, sur que je lis, elles sont en train de tomber... parce que les DMP seront
> écrits et validés par les toubibs, et le patient ne serait qu'un "détenteur de
> la lecture" qui accepte ce partage. C'est bien, en théorie. En pratique, c'est
> comment ?
Il ne modifie rien, il choisit ce qu'il souhaite cacher. Et un peu comme les dossiers secrets défense ou tout a été noirci et qui deviennent accessibles comme cela.
C'est une plaie pour les soignants, car ils ne peuvent faire confiance à ce qui est écrit et ils sont obligé de refaire intégralement l'interrogatoire médical car ils ne peuvent avoir confiance dans le DMP.
> ... mes doutes restent : est-ce vrai ?! Tricher/modifier un programme internet
> ou un téléphone est impossible ? Y a une clé, un mot de passe ? Un cryptage ?
> Pour moi, c'est encore trop flou, mais je suis un peu con en informatique.
>
Globalement la première barrière est assez simple en piquant une CPS à un professionnels de santé ou en récupérant celle d'un retraité. Avec les cumuls emplois retraite, il va de toute façon les laisser active mème après la retraite.
Le code praticien, un simple keyloger sur la machine suffit. Même avec les claviers sans fils, il est globalement possible de les pirater et de savoir ce qui est écrit. Enfin, la dernière méthode utilise les montres connectées. Il est possible en partie à partir des données gyroscopique de déduire un texte tapé grâce à des applications à l’intérieur de la montre.
Depuis le smartphone du patient aussi avec des keyloger, tu peux faire pas mal de choses
Sur un cryptage, le moyen le plus simple est déjà de s'attaquer à l'interface chaise machine.
Après si tu as accès à de nombreux dossiers, un peu de retro ingénierie permet de retrouver l’algorithme par déduction logique.
15/11/2016 à 13h18
Anti-inflammatoires : risques de saignements digestifs chez les enfants
La consommation d'AINS chez les enfants expose à des risques digestifs, même sur de courtes durées.
En 2016, une équipe italienne a publié une étude d'une série de 51 enfants hospitalisés dans huit services de pédiatrie entre 2005 et 2013 ayant eu une endoscopie.
L'ibuprofène était l'AINS le plus impliqué (69 % des cas). Pour la moitié des enfants, l'AINS était utilisé à dose appropriée.
En première ligne comme antalgique ou antipyrétique, chez les enfants comme chez les adultes, le paracétamol est un meilleur choix, en prenant soin de ne pas dépasser la dose quotidienne maximale.
(Revue "prescrire")
15/11/2016 à 13h26
Consultations en pharmacie pour situations courantes : une expérience réussie en Suisse
Des pharmaciens suisses ont mis au point un service de consultations complémentaire de celui des médecins, dans un contexte de pénurie de médecins généralistes.
La Suisse, comme d'autres pays en Europe, fait face à une pénurie de médecins généralistes et à une surcharge des services d'urgence hospitaliers.
Depuis 2012, un service de consultation à l'officine pour des situations courantes, netCare, vise à faciliter l'accès aux soins de premier recours. Fin 2014, environ 6 300 patients avaient utilisé ce dispositif de consultation à l'officine, payé à l'acte.
Les pharmaciens participant au projet reçoivent une formation spécifique. Cette formation a élaboré des arbres de décision pour les problèmes de santé les plus souvent rencontrés en soins de premier recours. Le pharmacien évalue la situation clinique du patient à l'aide de l'arbre de décision correspondant. Puis, selon les cas : soit le pharmacien continue à prendre en charge le patient, avec ou sans dispensation de médicament ; soit il recourt à l'intervention par vidéo d'un médecin du centre de télémédecine, suivie ou non de l'envoi d'une prescription médicale ; soit le patient est orienté vers un médecin généraliste ou un service d'urgence.
Remarque : cette "pénurie" est internationale ! Cet encombrement des urgences est international... La télémédecine devient internationale.
15/11/2016 à 13h29
Pour info (revue prescrire)
Aphtes : les soins de premier choix
L'aphtose buccale commune est fréquente, bénigne et pas contagieuse. Elle est caractérisée par la présence, au niveau de la bouche, d'une ou de plusieurs ulcérations douloureuses, appelées aphtes. Elle évolue en général spontanément vers la guérison en 1 à 2 semaines.
Éviter certains aliments tels que noix, noisettes, fromages, peut limiter les récidives. L'application d'une pâte de gélatine inerte sur l'aphte diminue la douleur, mais son adhérence est difficile sur une muqueuse humide.
Le cas échéant, pour soulager la douleur liée aux aphtes, le paracétamol et les corticoïdes locaux sont utiles, en prenant garde à ne pas dépasser les doses maximales. La chlorhexidine en application locale répétée semble réduire les douleurs des aphtes et leur durée, ainsi que l'amlexanox, non commercialisée en France en 2016. Les anesthésiques locaux sont un recours en cas de douleur mal supportée.
Certains traitements sont à écarter : salicylés en gel (salicylate de choline) pour application buccale, peroxyde d'hydrogène (alias eau oxygénée) et solutions pour bains de bouche contenant de l'alcool.
Chez une femme enceinte ou qui pourrait l'être, le paracétamol est l'antalgique de premier choix pendant toute la grossesse. La lidocaïne ou un corticoïde, en applications locales peu fréquentes et en faible quantité, ne semblent pas exposer à des risques particuliers en cas de grossesse.
15/11/2016 à 14h20
barbabapat écrivait:
--------------------
> Le code praticien, un simple keyloger sur la machine suffit. Même avec les
> claviers sans fils, il est globalement possible de les pirater et de savoir ce
> qui est écrit. Enfin, la dernière méthode utilise les montres connectées. Il est
> possible en partie à partir des données gyroscopique de déduire un texte tapé
> grâce à des applications à l’intérieur de la montre.
> Depuis le smartphone du patient aussi avec des keyloger, tu peux faire pas mal
> de choses
>
> Sur un cryptage, le moyen le plus simple est déjà de s'attaquer à l'interface
> chaise machine.
> Après si tu as accès à de nombreux dossiers, un peu de retro ingénierie permet
> de retrouver l’algorithme par déduction logique.
Je dois être allergique. Je n'y comprends rien. Faut que je m'achète un dictionnaire moderne, je n'ai qu'une vingtaine de Littrés, mais ils ne doivent pas être actualisés. Je ne suis pas incompétent, je suis con. Apprendre une langue étrangère, à mon âge, c'est impossible.
Je croyais que l'algorithme était une musique arabo-hypnotique antalgique. C'est sans espoir. On ne lutte pas contre les allergies, on les évite.
15/11/2016 à 14h48
Keylogger, c'est un programme qui enregistre les frappes. Ca marche avec les claviers comme avec les écrans tactiles.
La cryptographie fonctionne avec des formules mathématiques qui vont transformer A en 1=ouiuytDResc. Si tu pirates suffisamment de comptes, tu va pouvoir déduire le fonctionnement de ce cryptage.
Un téléphone ou laisser la possibilité à un patient de mettre sa clef USB dans un ordinateur pro ne sont pas des possibilités de protéger les contenus. c'est plutôt des vecteurs d’attaques.
16/11/2016 à 08h44
PLFSS 2017: les radiologues unanimes contre la nouvelle procédure de révision des tarifs d'imagerie
Les députés ont adopté cette procédure vivement encouragée par la Cour des Comptes : il faut revoir les tarifs régulièrement, les ajuster. La sécu devrait décider seule de ces nouveaux tarifs, après consultation des radiologues.
A noter que la France est en retard sur le nombre d'équipements lourds (IRM, Scan...), par comparaison avec les pays voisins. Ce retard se comble bien, mais les habitudes médicales changent aussi : on fait de plus en plus d'examens. Donc les délais d'attente pour un scan ou une IRM sont toujours aussi longs, et les recettes montent parce que les appareils fonctionnent à plein temps.
Ce qui heurte la sécu : examens inutiles ou utiles ?, recettes des radiologues en hausse nette donc amortissement rapide de la machine ... La Cour des Comptes suggère avec vigueur de limiter cette dépense (utile ou inutile ?).
Les syndicats râlent. Courrier public au Président de la République. A quoi sert la Convention si la sécu décide seule et impose un tarif ? Si les tarifs baissent, qui pourra payer un investissement d'un équipement supplémentaire ?
16/11/2016 à 09h00
Ameli, la convention est un contrat entre deux partie. Aucune partie accepterait que l'autre modifie le contenus du contrat à sa convenance. Car si la secu peut modifier les tarifs alors en quoi refuserait elle aux médecins le droit de modifier seul les tarifs à leur convenance.
Après, on pourrait faire la même chose à la fonction publique. les fonctionnaire signent pour un salaire et chaque année le gouvernement l'ampute en fin d'année pour avoir des comptes équilibrés pour les salariés comme pour les retraités. C'est bizarre, mais tout le monde trouverai ca choquant.
16/11/2016 à 09h15
Charge de Marisol Touraine contre les propositions des candidats de droite et du centre aux primaires
La ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, a lancé mardi au Sénat une charge contre les propositions des candidats de droite et du centre aux primaires pour l'élection présidentielle, lors de la discussion générale du projet de loi de financement pour la sécurité sociale (PLFSS) pour 2017.
Remarque : cette charge s'est faite avec humour, mais c'est de l'arme lourde ! Elle a mis en avant les incohérences de certains programmes.
J'ai lu son intervention, c'est vraiment drôle mais très méchant. Je n'ai pas lu ces "programmes" mais si elle a cité ce qui est écrit dans ces programmes, c'est quasiment un sketch. Certaines propositions des candidats (sur le système sécu et les soins) atteignent le ridicule. Ils ont vraiment fait l'ENA ? A mon avis, leur réflexion n'atteint pas le BEPC, mais est rigolote.
C'est décidé, je vais faire l'ENA, je pourrais même y donner des cours de fainéantise.
A ce sujet, je me suis un peu faché avec ma gosse. Deux de ses profs lui ont proposé de s'inscrire au concours de l'ENA parce qu'elle a le profil : débrouillarde. Elle a refusé sèchement : l'ENA, c'est des fonctionnaires, je veux pas le devenir, et c'est des flics qui sont aux ordres, je veux conserver le droit de dire merde.
C'est dommage, devenir fainéant et être payé, c'est pourtant bien.
16/11/2016 à 09h27
Nos félicitations à nos confrères nommés à l'ordre du mérite
Promu au grade d'officier :
- Dominique Berger, chirurgien dentiste en chef d'un service de santé des armées
Elevé au rang de chevalier :
- Xavier Riaud, chercheur et historien de la médecine et odontologie médico-légale
16/11/2016 à 09h52
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_2681915/fr/referentiel-de-bonnes-pratiques-sur-les-applications-et-les-objets-connectes-en-sante-mobile-health-ou-mhealth
A destination des lecteurs qui comprennent quelque chose à l'informatique.